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PLusieurs articles de presse reprennent le scandale des fichiers de l’entreprise de soutien scolaire Acadomia mentionné dans un rapport de la CNIL : Libération, Le Parisien, Le Monde et Le Nouvel Observateur (27 mai 2010).

jeudi 27 mai 2010

- Article de Libération :

« Vraiment trop conne », « saloperie de gamin » : les mauvaises notes d’Acadomia (27 mai 2010).

L’entreprise numéro 1 du soutien scolaire en France, Acadomia, a été sérieusement épinglée par la Commission nationale informatique et libertés (Cnil). Celle-ci a adressé un avertissement à la société pour de nombreux « manquements à la loi informatique et libertés », et notamment la présence de commentaires insultants inscrits sur les fiches des élèves, de leurs parents et des professeurs.

C’est Le Parisien qui le révélait ce matin, avant que la Cnil ne publie le détail de la décision sur son site Internet. Elle y relève qu’un contrôle de l’entreprise a eu lieu « en novembre 2009. Ce contrôle a permis de relever, parmi d’autres manquements à la loi informatique et libertés, la présence dans ses fichiers de milliers de commentaires excessifs, voire injurieux, tels que "gros con", "saloperie de gamin", "cancer du poumon tant mérité" ou encore " élève retourné en prison" ».

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Suite de l’article à lire sur Libération.fr.

Voir en complément l’article en ligne "Acadomia : « Des insultes absolument inacceptables »", un entretien dans Libération avec Alex Türk, sénateur du Nord et président de la Commission nationale de l’informatique et des Libertés (Cnil), après l’avertissement donné à Acadomia, le numéro 1 du soutien scolaire en France (27 mai 2010).

- Lire aussi l’article du Parisien du 27 mai 2010 :

Le scandale des fichiers d’Acadomia

Selon un rapport confidentiel de la Cnil, Acadomia, leader du soutien scolaire, fiche systématiquement son personnel et ses clients. Une atteinte à la vie privée jugée illégale.

C’est une sanction très exceptionnelle. Le 22 avril, la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) adresse un avertissement* à Acadomia, la société leader du soutien scolaire en France. Cet avertissement devrait d’ici peu être rendu public sur le site de la Cnil. Si le gendarme des libertés individuelles a décidé de lancer cette procédure rarissime « sur 120 à 150 contrôles chaque année, la Cnil ne sanctionne qu’entre 5 et 10 entreprises », rappelle son secrétaire général, Yann Padova , c’est que les faits reprochés sont nombreux et graves.

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Lire la suite de l’article de Odile Plichon sur Le Parisien.fr

- Article du Nouvel Observateur :

Scandale autour des fichiers d’Acadomia

Le leader du soutien scolaire s’est constitué sans autorisation des fichiers sur ses enseignants et ses clients, comportant des données très personnelles et des injures.

Le leader du soutien scolaire Acadomia fiche systématiquement son personnel et ses clients, révèle Le Parisien du jeudi 27 mai, au point de s’attirer les foudres de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil).

Acadomia s’est constitué, sans autorisation de la Cnil et des personnes concernées, un fichier regroupant les données de 52.618 candidats "recrutés" et de 179.763 candidats "non recrutés", mais aussi de 131.704 enseignants "démissionnaires" et de ses 350.000 "clients".

Plus grave encore, cette base de données comporterait des données très personnelles (conditions de santé, casier judiciaire...) voire calomnieuses (insultes, jugement de valeur...).

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Lire la suite de l’article sur Le NouvelObs.com.

- Article du Monde :

La CNIL épingle Acadomia

La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) a annoncé jeudi 27 mai avoir adressé un avertissement à l’encontre d’Acadomia, leader du soutien scolaire, pour des commentaires injurieux dans ses fichiers. Cette société, spécialisée dans la mise en relation d’enseignants avec des parents d’élèves, a fait l’objet d’un contrôle en novembre 2009, précise la CNIL dans un communiqué.

Selon Le Parisien, qui a eu connaissance du rapport confidentiel de la CNIL, "si le gendarme des libertés individuelles a décidé de lancer cette procédure rarissime, c’est que les faits reprochés sont nombreux et graves". "Sur 120 à 150 contrôles chaque année, la CNIL ne sanctionne qu’entre cinq et dix entreprises", rappelle son secrétaire général, Yann Padova, cité par Le Parisien.

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Lire la suite sur le site du Monde.