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Ecole : près de 3000 classes supprimées en septembre (l’Humanité, 17 avril 2011)

lundi 18 avril 2011

Les associations de parents d’élèves sont en train de faire leur compte. La suppression programmée de 9.000 postes d’enseignants et de remplaçants, dans le cadre de la politique du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, devrait déboucher sur la fermeture pure et simple de 1500 à 3000 classes de primaire et de maternelle à la rentrée 2011. Les luttes se multiplient au niveau local pour tenter de lutter contre ce nouvel affaiblissement de l’école publique. (Témoignez ! Contre la casse de l’école, faîtes-nous connaître vos actions. Cliquez ici !)

* Manifestation le 18 mai

Des parents d’élèves ont organisé depuis plusieurs semaines des rassemblements et des occupations d’école en province et même en Ile-de-de-France pour s’opposer aux projets de fermeture. Beaucoup ont reçu le soutien d’élus locaux, y compris de membres de l’UMP. D’autres actions sont programmées cette semaine, en particulier dans le Jura où dix villages risquent de se retrouver sans école à la rentrée.

La FCPE, qui a lancé une pétition nationale, prévoit une manifestation le 18 mai, exigeant "l’arrêt de la politique de démantèlement de l’Ecole publique. Nous demandons au gouvernement de revenir, par le biais d’un collectif budgétaire, sur les suppressions de postes votées l’an dernier", déclare son président Jean-Jacques Hazan dans le Journal du Dimanche. Echaudés par l’échec de la mobilisation nationale du 10 février dernier, les syndicats d’enseignants se joindront néanmoins à la mobilisation des parents le 18 mai.

* Le "1 sur 2" fait débat jusqu’à l’UMP

Selon le JDD, de nombreux maires et élus, y compris de la majorité, commencent officieusement à remettre en cause le dogme du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, surtout à un an de l’élection présidentielle. Le problème se poserait également de façon criante au sein des forces de l’ordre. "Dans la police, ce ne sera pas facile d’appliquer le ’un sur deux’", a récemment déclaré le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant.

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