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Comptes rendus et motions des AG en France : mise à jour quotidienne (à partir du 27 novembre 2008)
jeudi 21 mai 2009
16 juin
Motion de l’AG des enseignants de Nancy 2
Non à la destruction programmée de l’Université, *
*Oui à une Université démocratique, laïque, gratuite, ouverte à tous, soucieuse de réduire les inégalités sociales, indépendante des pouvoirs politique et économique*
Réunis en Assemblée générale le 16 juin 2009, les enseignants et enseignants-chercheurs de l’Université Nancy 2 réaffirment une nouvelle fois leur rejet des réformes conduites tambour battant dans l’enseignement supérieur depuis l’adoption de la loi LRU.
Sans concertation véritable avec les instances représentatives, sans considération aucune des innombrables manifestations et expressions collectives du rejet massif des « réformes » en cours, au mépris des principes pourtant affichés de « négociation » et de « participation », usant de manœuvres antidémocratiques pour faire diversion et désinformer le grand public sinon lui faire peur, le gouvernement a montré qu’il entendait bien faire passer en force ses orientations et ses choix libéraux, à la fois sur le statut des enseignants-chercheurs, sur le contrat doctoral unique, sur la mastérisation, sur le financement des universités, sur le démantèlement des organismes de recherche et, en définitive, sur la destruction programmée de l’Université.
Ayant engagé et soutenu de nombreuses actions depuis novembre dernier (non remontée des maquettes de masters, journées de grève, manifestations de rue, conférences en lutte, ronde des obstinés, etc.), en coordination quand cela a été possible avec les étudiants mobilisés, l’AG des enseignants-chercheurs appelle à présent – au vu des choix politiques réitérés du gouvernement en matière d’éducation et d’enseignement supérieur, à la lumière de la conception de l’exercice politique du pouvoir telle qu’elle s’est révélée depuis plusieurs mois - à la consolidation de la mobilisation des personnels et à l’organisation d’une véritable résistance pour « sauver l’Université ».
L’AG appelle plus spécifiquement tous les personnels – BIATOS, chercheurs et enseignants – à lutter par tous les moyens appropriés contre les dispositifs et les mesures qui conduisent, tant au niveau des principes qu’au plan des situations professionnelles concrètes à la mise en œuvre d’une concurrence généralisée des personnels.
A ces fins, l’A.G. appelle les personnels qui en éprouvent désormais la nécessité à se constituer en un Collectif permanent « Sauvons l’Université – Nancy 2 » qui restera vigilant et mobilisé de façon solidaire avec l’ensemble des étudiants, enseignants-chercheurs et personnels des universités contre ces réformes et celles à venir inscrites dans le cadre de l’élargissement des responsabilités et compétences prévu au titre du déploiement de la LRU. Il reviendra tout autant à ce collectif d’analyser les principaux problèmes que nous rencontrons et de travailler en vue de constituer une force de propositions – à tous les échelons possibles et sous toutes les formes qui apparaîtront nécessaires.
L’AG appelle à renforcer l’action collective initiée sur le plan du rejet par anticipation de la modulation des services des enseignants-chercheurs dès l’an prochain, notamment par le moyen de l’appel à signer massivement la pétition déjà en circulation.
Rappel du site : http://nancy-luttes.net/petitions/?petition=4
Ce rejet par anticipation - il convient de le redire – constitue un refus catégorique à faire du service et du temps d’enseignement une variable d’ajustement qui justifie /de facto/ le non recrutement de nouveaux enseignants-chercheurs et le non remplacement de celles et ceux appelé(e)s à partir en retraite.
A brève échéance, l’A.G. invite l’ensemble des personnels et étudiants intéressés à participer à une après-midi de discussion et de bilan d’étape du mouvement, co-organisée avec le comité de mobilisation étudiant, suivie d’une soirée festive le jeudi 2 juillet sur le campus Lettres Sciences Humaines.
Dans l’immédiat, prenant acte de l’état actuel du rapport de forces au plan national, l’A.G. appelle à suspendre l’action de rétention des notes.
L’AG propose enfin d’organiser, en lien avec le comité de mobilisation étudiant, la prochaine rentrée universitaire pour accueillir et informer les nouveaux étudiants sur les réformes en cours et relancer la mobilisation sous des formes appropriées. Elle désigne à cet effet une délégation d’enseignants-chercheurs mandatés pour demander en son nom au président de l’université la programmation de journées banalisées en septembre prochain.
Motion votée à l’unanimité moins 2 voix
Environ cinquante collègues étaient présents ce matin 16 juin 2009.
12 juin
Communiqué de l’Assemblée Générale des personnels de l ?Université Toulouse II-Le Mirail , le 12 juin 2009
Les personnels de l ?Université Toulouse II-Le Mirail réunis en Assemblée Générale le vendredi 12 juin 2009, décident :
de suspendre la grève ;
de s’opposer à toute forme de pression et répression contre les étudiants et contre les personnels de toutes les catégories ;
de mettre en œuvre la Commission Harmonisation-Equité constituée lors de la précédente AG et de diffuser l ?information de son existence dès à présent ;
de s’opposer à la réforme de l ?ARTT, à la mise au chômage des agents non titulaires (ANT) deux mois par an et à tout licenciement ;
de s’opposer activement à la mise en ?uvre du « Plan réussite en licence » ainsi qu ?à l ?élaboration des maquettes de licence et de master conformes aux injonctions du Ministère ;
d’organiser une action commune à décider lors de l ?AG personnels-étudiants du 17 juin 2009, en solidarité avec les manifestations qui se dérouleront en Allemagne, du 15 au 19 juin, contre la marchandisation de l’Education.
L’AG des personnels décide que la prochaine AG aura lieu le jeudi 17 septembre 2009 (12h30, amphi 8) et dressera un bilan de la première session de validation ainsi que des activités de la Commission Harmonisation-Equité ; elle mandatera les délégués pour la 12e CNU prévue le 30 septembre 2009 à Paris 8.
28 mai
AG du personnel de l’IUT de BAYONNE :
L’AG avait pour but essentiel de prendre une décision sur une éventuelle rétention des notes.
Un vote préliminaire a porté sur la première proposition faite dans le mail de convocation qui était la suivante :
« Ne rien faire. Les notes sont rendues normalement, les conseils de département et le jury ont lieu normalement » Résultat : Proposition rejetée à l’unanimité.
Une discussion s’est alors engagée sur les différentes propositions faites dans le mail de convocation ainsi que sur d’éventuelles autres actions.
Décisions prises :
1) Rédaction d’une lettre-tract à l’intention des futurs étudiants de première année ainsi que de leurs parents. Cette lettre sera mise à leur disposition lorsqu’ils viendront s’inscrire courant juillet.
2) Remise des copies corrigées à la Présidence : Les copies corrigées et notées seront remises à la Présidence de l’Université en présence des médias.
Nous indiquerons que dans le cadre de la LRU et des nouveaux décrets, l’autonomie de l’IUT assurée par l’ancien fléchage des budgets et du personnel va disparaître. La seule personne ayant dorénavant plein pouvoir sur l’avenir de l’IUT étant le Président d’Université, à titre symbolique nous nous soumettons à cette nouvelle autorité et lui remettons donc les copies, en lui laissant le soin d’organiser la saisie des notes, les convocations des commissions de département ainsi que celle du jury.
Une délégation du personnel ira à Pau remettre ces copies.
Il a semblé au personnel réuni en AG que cette action ne nuisait en rien aux intérêts des étudiants. Au pire cela retardera de quelques jours le jury (à moins que la Présidence ne fasse rien pour organiser la suite administrative).
Blog de la mobilisation : http://iutbayonne.over-blog.com
26 mai
[|Epreuves d’admission du concours de recrutement des professeurs d’école :
APPEL A LA RETENTION DES NOTES de l’IUFM de Livry-Gargan|]
Pour les futures générations d’élèves et d’enseignants, pour l’avenir de l’école de la République, nous n’avons pas le droit de perdre notre combat pour le retrait de la réforme Darcos / Pécresse.
En effet, ni les masters 2 donnant droit à passer le concours, dont la plupart ne comporte ou ne comporteront aucune dimension professionnelle, ni la préparation du concours ne peuvent être considérés comme une formation initiale des enseignants ainsi que le prétend le gouvernement.
De même, le 1/3 d’année de formation « continue » que le gouvernement a dû concéder aux nouveaux enseignants affectés directement dans une classe, sans que la plupart d’entre eux n’aient jamais fait de stage devant élèves, ne saurait être considéré comme une formation professionnelle. Ce temps limité interdira aux formateurs de mettre en œuvre une formation professionnelle réflexive. Ils pourront juste tenter d’apporter des réponses d’urgence à des fonctionnaires-stagiaires placés dans des conditions d’entrée dans le métier très difficiles.
Par ailleurs, le recrutement de titulaires de master 2 « métiers de l’enseignement » ayant échoué au concours, non seulement développera la précarité chez les enseignants, mais annonce la disparition des concours, celle de l’appartenance des futurs enseignants à la fonction publique d’Etat et donc celle du caractère national de l’Education.
OPPOSONS-NOUS A LA CASSE DE LA FORMATION ET DE L’ECOLE DE LA NATION
Le gouvernement, après avoir concédé des stages pouvant atteindre 108 h en M1, 108 h en M2 (pour 50 000 étudiants sur 150 000), 1/3 de l’année en formation après le concours, l’ouverture du prochain concours aux titulaires d’une licence et le maintien des épreuves actuelles du concours, vient d’abandonner l’idée d’imposer un master 2 aux lauréats de 2010 pour être titularisés. Les enseignants recrutés en 2011 (reçus au concours 2010) ne seront pas mastérisés.
NOUS SOMMES EN TRAIN D’OBTENIR LE REPORT,
NOUS OBTIENDRONS LE RETRAIT
Au mépris de la mobilisation sans précédent du monde universitaire, au mépris des pseudo-concertations qu’il a lui-même mises en place (commission Marois/Filâtre qui doit remettre ses conclusions le 15 juillet, groupes de travail, Etats généraux pilotés par la Conférence des directeurs d’I.U.F.M.), le gouvernement a décidé de passer en force en lançant dès le 27 juillet la procédure de promulgation des décrets.
LA MOBILISATION DOIT SE POURSUIVRE ET S’AMPLIFIER
le nouveau recul est intervenu alors qu’aux manifestations et grèves menées depuis quatre mois se sont ajoutés dans les académies d’Ile-de-France des formes d’action plus radicales majoritairement décidées : blocage d’un centre de correction du CERPE (Livry-Gargan), rétention des notes pendant une semaine dans l’académie de Paris et signature de motions de soutien à ces mouvements par des majorités de correcteurs issus de tous les degrés de l’enseignement.
Sans les opposer aux formes traditionnelles d’action qui doivent se poursuivre, ces initiatives, que les enseignants avaient jusqu’ici refusé d’adopter, ont montré au gouvernement la détermination des enseignants et à l’opinion publique la gravité des projets ministériels. Elles figurent désormais dans l’éventail d’actions proposé par la Coordination nationale des Universités tandis que le SNESup « appelle à poursuivre les actions dans les établissements par la suspension des responsabilités administratives et la grève administrative avec rétention des notes »
L’A.G des formateurs de Livry-Gargan réaffirme que ni les examens, ni les concours, ni les vacances, ni la promulgation à marche forcée des décrets ne mettront de terme à ce mouvement.
Ils appellent l’ensemble des personnels convoqués aux épreuves d’admission du CERPE à subordonner la transmission des notes à l’administration au retrait de la réforme par le gouvernement.
Si le gouvernement s’obstinait à vouloir imposer des projets que l’ensemble du monde universitaire rejette, il endosserait l’entière responsabilité des conséquences sur les candidats de cette initiative.
Le 26 mai 2009,
L’Assemblée générale des formateurs de l’I.U.F.M. de Livry-Gargan
25 mai
L’AG des personnels de l’université de Rouen réunie le 25/05/09 appelle l’ensemble des organisations syndicales de l’éducation nationale à dénoncer le coup de force gouvernemental que constitue le passage des décrets sur le statut des enseignants au CTPMEN du 27/05/09. Elle appelle également la CNFDE à organiser une initiative publique large permettant de démasquer le refus de négocier du gouvernement sur la mastérisation de la formation des enseignants en contradiction flagrante avec ses déclarations réitérées.
Voté à l’unanimité
Le comité de mobilisation de Rouen
Fin de l’année à Stendhal – AG du 25/5/9
L’Université Stendhal n’abdique pas et conserve son autonomie pédagogique !
Après un point d’info sur le mouvement national, qui contrairement à ce qu’essaye de faire croire le Gouvernement, tient toujours, et un point local (avec notamment l’info sur le C.U.L. !), l’AG a laissé la parole à Lise Dumasy, Présidente de l’Université Stendhal, pour qu’elle explique comment l’institution envisage d’organiser la fin de l’année suite à la mobilisation exceptionnelle dans notre université.
Communiqué de la Présidence
Lise Dumasy à tout d’abord réaffirmé le soutien de l’Université et d’elle-même au mouvement et aux revendications portées depuis maintenant près de 5 mois.
Concernant la fin de l’année, suite aux concertations menées en interne, le dispositif de reprise des contacts et du suivi pédagogique de fin d’année a été validé par les votes du CEVU et du CA. Ces votes ont également permis la mise en place du dispositif de validation du semestre, selon des modalités différentes pour les L1 – L2 d’une part, les L3, M1 – M2 d’autre part, avec décalage des dates d’examen.
Les sites de Valence et d’Echirolles restent sur des modalité de contrôle de connaissances inchangées.
Pour les L1 et les L2 seront mis en place des jurys de validation. L’examen par ce jury reposera sur la constitution par l’étudiant d’un dossier et sur un entretien. Les UFR préciseront prochainement les modalités de constitution de ces dossiers, et d’organisation de ces entretiens, en coordination avec l’équipe présidentielle.
Pour les L3, M1 et M2, les Modalités de contrôle des connaissance (MCC) restent inchangées, avec cependant un décalage du calendrier pour les L3 et M1.
Les examens, quelle que soit leur nature seront bien sûr organisés en fonction des contenus qui auront pu être délivrés à tous les étudiants au cours du semestre.
La Présidente a informé l’AG des retours négatifs qu’elle a eu sur ce dispositif de la part du cabinet de Pécresse et du recteur, et des menaces d’invalidation qu’ils ont essayé de brandir, menaces qui ont décru au fur et à mesure qu’ils découvraient la réalité et la solidité pédagogique et juridique du dispositif.
Débat
Les débats ont dénoncé l’incurie du Gouvernement, qui non seulement a la responsabilité de la perturbation de la fin de l’année mais refuse d’en assumer les conséquences en permettant une neutralisation réelle du semestre ! Sans compter que la question de la fin de l’année parasite la lutte en monopolisant l’attention.
Même si l’idée d’abandonner la neutralisation “pure et dure” envisagée un temps -notamment lors de la consultation du 11 mai- est déplaisante, il apparaît à beaucoup impossible de faire courir le risque aux étudiants de payer les pots cassés si le Ministère mettait ses menaces d’invalidation à exécution. Le dispositif proposé par la Présidente est certes un compromis, mais il permet de préserver l’intérêt de nos étudiants, souci qui n’a pas l’air de préoccuper le ministère !
De nombreuses interventions saluent la qualité du dialogue institué au sein de l’Université Stendhal tout au long du mouvement, même si l’institution et la mobilisation peuvent avoir des intérêts différents.
Le dispositif proposé nécessitant soit un déserrement, soit une levée du printemps des chaises, le débat a également lieu autour de cette question.
A l’issue du débat, des motions sont mises au vote.
Motions
1- Nous acceptons le dispositif proposé par l’équipe présidentielle consistant à organiser des jurys de validation / obtention pour les L1 et les L2, et à organiser des évaluations conformes aux MCC pour les L3, sous une forme adaptée à la situation (ie : sur les contenus réellement délivrés).
25 abst 54 contre 105 pour ADOPTEE
2- Printemps des chaises
30 NPPPV ou abst
1/ nous ne touchons pas au printemps des chaises
65 pour
2/ nous acceptons de rééquiper quelques salles de leurs chaises pour la mise en oeuvre de ce dispositif
93 pour ADOPTEE
3/ nous levons totalement le printemps des chaises
14 pour
Communiqué de l’AG des personnels et usagers de l’IUFM Midi-Pyrénées, école interne de l’Université de Toulouse 2 Le Mirail
Malgré une opposition sans précédent, de la maternelle à l’Université, le ministère de l’Education a pris la décision de rendre publics les projets de modification des décrets régissant les conditions de recrutement des enseignants du 1er et 2nd degrés (PE, PLC, PLP, CPE) afin qu’ils soient débattus au comité technique paritaire ministériel du ministère de l’éducation nationale (CTPMEN) mercredi 27 mai 2009 puis présentés au conseil national de la fonction publique de l’état (CSFPE) le 12 juin prochain.
L’AG des personnels et usagers de l’IUFM Midi-Pyrénées dénonce et condamne la méthode scélérate qui consiste à profiter de faux reculs pour faire passer en force un projet désastreux qui engage l’avenir de l’école.
Elle souligne le mépris des acteurs consistant entre autre à ne pas attendre les conclusions des groupes de travail, de la commission Marois-Filâtre et les Etats Généraux de la CD IUFM pour engager dès l’an prochain un processus irréversible.
Elle constate une fois encore que l’intention réelle est bien la suppression des IUFM dont les textes ne font plus aucune mention.
Elle appelle, à l’occasion de la journée inter catégorielle du mardi 26 mai 2009, à un rassemblement des formateurs et des usagers à 7h 30 afin de bloquer le siège social avenue de l’URSS.
A 9h une conférence de presse sera donnée avant le départ à 10h pour un regroupement en place du Capitole.
Une AG des personnels et usagers est prévue à 16h sur le site de Saint-Agne. Elle définira les modalités d’actions à venir.
Une délégation est mandatée pour participer à la 4ème coordination nationale de la formation des enseignants (CNFDE). Le 6 juin à Paris.
La journée d’études, organisée par le comité d’action de l’IUFM Midi-Pyrénées, pour l’élaboration de propositions en vue de la contribution à un contre projet initialement prévue le 6 juin est repoussée au 20juin. Cette journée sera l’occasion de discuter avec les partenaires de l’école (parents d’élèves, associations, syndicats d’enseignants des 1er et 2nd degrés.
Le comité d’action de l’IUFM Midi-Pyrénées
20 mai
Réunion des personnels mobilisés de l’université de Bourgogne : communiqué
[|ON CONTINUE !|]
Les enseignants-chercheurs, chercheurs et enseignants mobilisés de l’Université de Bourgogne, réunis le 20 mai 2009, ont reconnu la décision votée par l’Assemblée Générale du 12 mai, de lever le blocage des bâtiments Droit-Lettres, préfabriqués et AAFE. Ils acceptent que les examens du second semestre aient lieu selon le calendrier prévu. Mais ceci ne signe pas pour autant la fin du mouvement.
L’attitude arrogante et mensongère du gouvernement n’a pas changé, les contenus dévastateurs des projets et décrets ministériels n’ont été modifiés que très légèrement et de façon non satisfaisante. Au mépris d’un mouvement de contestation d’une ampleur et d’une durée inédites, Valérie Pécresse a fait adopter à la sauvette, pendant les vacances de Pâques, les décrets sur le statut des enseignants-chercheurs, sur le CNU et sur le contrat doctoral unique. La réforme dite « masterisation des concours » est plus que jamais d’actualité. Le maintien des concours pour un an, mais avec stages à la clef, remaniés, s’accompagne de la mise en place subreptice du système dans son ensemble, alors que les petits pas et les modifications à vue de Xavier Darcos rendent cette réforme encore plus opaque et désastreuse. La menace qui pèse lourdement sur l’université et qui découle de la loi LRU est plus que jamais présente. Nous ne pouvons par conséquent nous arrêter là !
Nous, enseignants-chercheurs, chercheurs et enseignants mobilisés de l’Université de Bourgogne gardons toute notre détermination. Nous restons et resterons présents sur le terrain du conflit, dans les semaines et dans les mois à venir.
Nous invitons chacun à prendre ses responsabilités face à la désorganisation de l’université libre et républicaine à laquelle nous appartenons.
Nous appelons à la retenue des notes des examens et au boycott des jurys du baccalauréat.
AG des personnels et étudiants de Reims (campus Croix-Rouge)
Motion 1
Nous, étudiants, personnels enseignants et non enseignants, réunis en Assemblée Générale commune, ce jour, sur le Campus Croix-Rouge, condamnons fermement l’intervention des forces de l’ordre (police et gendarmerie mobile) pour déloger les étudiants du « village autogéré » qui, depuis 16 jours, étaient présents de manière pacifique, sans aucune occupation de locaux.
Nous rappelons que ces étudiants sont mobilisés contre la loi LRU et ses décrets d’application. Les étudiants de ce campement, lieu de rendez-vous de la mobilisation et non de blocage, ont fait l’objet de contrôles d’identité, photographies individuelles, réquisition des tentes et menaces de charge de la part des gendarmes mobiles.
Nous condamnons tout aussi fermement la présence inappropriée des forces de l’ordre sur le campus et dénonçons l’application stricte des directives gouvernementales par la Présidence de l’Université de Reims Champagne-Ardenne et/ou les autres autorités.
L’Assemblée appelle les enseignants à utiliser leur droit de retrait dans le cas où la présence policière était maintenue et empêchait l’exercice du travail universitaire dans des conditions sereines.
Pour : 210
Abstention : 1
Contre : 0
NPPV : 1
Motion 2
Nous, étudiants, personnels enseignants et non enseignants, réunis en Assemblée Générale commune, ce jour, sur le Campus Croix-Rouge, constatons que la stratégie de pourrissement menée par le gouvernement arrive aujourd’hui à son terme. La seule réponse tangible aux revendications de la communauté universitaire est l’intervention policière pour évacuer des tentes d’étudiants. Ceci n’efface pas les raisons pour lesquelles la communauté universitaire s’est mobilisée depuis le début du second semestre.
Tous les conseils de l’Université qui ont pris position sur les réformes en cours les ont condamnées avec une grande fermeté. Nous constatons qu’il ne nous reste que la possibilité d’exprimer et faire connaître notre colère devant les méthodes de direction des universités que nous connaissons aujourd’hui. Nous continuons à réaffirmer notre détermination à ce que l’Université de Reims use de son indépendance d’esprit pour refuser d’appliquer les principes libéraux contenus dans la loi LRU.
Les décisions prises par le CA du lundi 18 mai entraînent une situation confuse en ce qui concerne la tenue des enseignements et l’organisation des examens. Elles risquent de provoquer de nombreux recours de la part des étudiants. Enseignants et étudiants seront particulièrement attentifs aux situations problématiques et s’engagent à centraliser l’information sur ces situations et à fournir une aide aux étudiants concernés.
Pour : 206
Abstention : 4
Contre : 0
NPPV : 2
19 mai
Vote à l’Université Paul Sabatier (Toulouse 3)
Alors que les enseignements ont repris à l’Université Paul Sabatier et
que les examens finaux vont avoir lieu (voire ont déjà
eu lieu dans certaines UFR), les personnels de l’Université Paul
Sabatier ont affirmé une fois de plus leur désaccord face aux
réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Lors d’un vote organisé les 18 et 19 mai (734 votants, soit une
participation
d’environ 25 %), 87,06 % d’entre nous ont jugé qu’ils n’avaient pas
obtenu satifaction sur les revendications exprimées lors du CA du 2 mars.
De nouvelles propositions d’action ont également émergé :
Ne pas participer aux jury de bac : 70,98%
Ne pas remonter les contrats quadriennaux : 77,93%
Rétention des notes : 50%
Comme dans de nombreuses universités, la mobilisation reste donc
importante à l’UPS et le mouvement adaptera ses modalités d’actions aux
résultats de cette consultation.
La coordination des personnels de l’Université Paul Sabatier - Toulouse III
Ag à Caen
Pour le blocage : 894 (52%)
contre : 558 (32%)
abstentions : 261 (15%)
1 713 votant
Ag à Paris 11 qui a
mis en place hier une consultation à bulletin secret (pour ou contre les réformes) dans un grand nombre de labos.
fait des sondages pour une grève administrative à Orsay. Voir les résultats dans le fichier ci-dessus :
"Grève administrative à l’Université Paris Sud – Orsay
Même s’il a fait quelques reculs sous la pression massive et consensuelle de la communauté
universitaire, le gouvernement continue à imposer, notamment via la LRU, sa conception
marchande de l’université et de la recherche. Pourtant, depuis quatre mois, une large partie de
notre communauté a montré son opposition aux réformes en cours (décret modifiant le statut
des enseignants-chercheurs, « mastérisation », casse des organismes de recherche publiques, ...), via la grève des cours, des manifestations hebdomadaires, la nonremontée des
maquettes de master d’enseignement, la ronde infinie des obstinés... Pour appuyer ces
mobilisations et en convergence avec l’ensemble des universités en lutte, nous lançons sur
Orsay un nouveau moyen d’action. Il consiste pour l’essentiel à rendre inutilisable par
l’administration les fichiers informatiques Apogée dans lesquels sont enregistrées les notes
des étudiants, tout en permettant l’organisation des examens et les délibérations du jury dans
des conditions régulières ne souffrant nulle contestation.
Les Départements de Chimie et de Mathématiques soutiennent cette modalité de grève : une
grande majorité des votes exprimés (85 à 90%) y est favorable. Ils appellent les filières à la
mettre en œuvre.
L’UFR de STAPS s’est prononcé pour la suspension de la tenue des jurys, y
compris de ceux du premier semestre.
Dans les trois filières BCST (BiologieChimieSciences de la Terre), MPI (MathsPhysique
Informatique) et PCST (PhysiqueChimieSciences de la Terre), première et deuxième années
de licence, une consultation des enseignants a été réalisée. Tous les résultats obtenus montrent qu’une forte majorité des enseignants qui se sont exprimés est favorable à cette action. En L3/
M1 Physique fondamentale, les résultats vont dans le même sens. D’autres consultations sont
encore en cours, dans les L3 de Biologie (BOEE et BOEBI) en particulier. Notons que la
licence scientifique générale applique la grève administrative depuis la fin du semestre S5.
En conséquence, la session 2009 des examens sera maintenue. Le déroulement des épreuves
et les délibérations de jury seront assurées dans les conditions régulières. Mais les résultats
resteront inexploitables par l’administration tant que les réformes ne seront pas retirées.
Conscients de nos responsabilités à l’égard des futures générations d’élèves, d’étudiants et
d’enseignants, nous continuerons à défendre les idéaux républicains d’égalité et
l’appartenance des futurs enseignants à la fonction publique d’État.
Ni les examens, ni les
concours, ni les vacances scolaires ne mettront de terme à ce mouvement de résistance, et
nous apportons notre soutien solidaire à nos collègues des universités en lutte. Notre
détermination se renforce à mesure que nos ministres de tutelle s’obstinent.
Ag à Toulon
env. 300 personnes présentes, reconduction de l’appel à la grève jusqu’au mardi 26 mai 12H30, date de la prochaine AG. Cet appel inclut les modalités d’action de rétention des notes, de démission administrative et de non organisation des examens conformément à l’appel de la CNU.
sur le campus de Toulon, 12 étudiants et 1 EC ont entamé une grève de la faim pour obtenir satisfaction des revendications suivantes : restitution des postes supprimés, abandon du système SYMPA (-30% de budget en 2009 à Toulon), retrait de la réforme du statut des E/C, arrêt de la masterisation. Ils sont suivis par l’infirmière du campus, et des volontaires restent 24h/24h avec eux en cas de besoin en urgence. Pour suivre cette démarche sur Facebook :
Groupe : Groupe de soutien aux grévistes de la faim de l’Université Sud Toulon Var
Lien facebook : http://www.facebook.com/home.php#/group.php?gid-6346002558
Encouragements à coordination@intersyndic-tln.fr, Sujet : "Grève de la Faim"
18 mai
Consultation à Lyon 1
RÉFÉRENDUMS EN MATHÉMATIQUES ET INFORMATIQUES À LYON 1 :
A la question "Etes-vous favorable à la poursuite et au renouvellement de la
rétention des notes ?"
DÉPARTEMENT MATHÉMATIQUES :
le OUI l’a emporté avec 73% des suffrages exprimés (58,8% de participation).
DÉPARTEMENT INFORMATIQUE :
le OUI l’a emporté avec 63 % des suffrages exprimés (57 % de participation)
Motion votée par l’Assemblée générale des enseignants-chercheurs du 18 Mai 2009*
Nous, enseignants de l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, sommes en lutte depuis le 26 janvier pour dire notre refus des contre-réformes extrêmement dangereuses que le gouvernement tente de nous imposer. Nos étudiants, depuis le début, se battent à nos côtés pour les mêmes objectifs et contre les mêmes adversaires.
Sous des formes diverses, nous avons suspendu nos enseignements habituels et il est évident aujourd’hui que nous ne pourrons pas, comme s’il ne s’était rien passé, organiser les examens de fin de semestre et évaluer nos étudiants sur des connaissances que nous n’avons pas transmises ou que nous n’avons transmises qu’à certains d’entre eux. Il nous apparaît cependant injuste que les étudiants soient pénalisés par le mouvement social en cours, qu’ils s’y soient associés ou qu’ils l’aient subi.
Le Conseil d’administration, par ses déclarations publiques, a garanti la valeur des diplômes que nous délivrerons cette année. Il nous appartient à présent, en tant qu’enseignants engagés dans un mouvement de lutte, d’offrir à nos étudiants un certain nombre de garanties d’équité pour que l’évaluation de fin de semestre puisse se dérouler dans la sérénité et la confiance mutuelle. Nous nous engageons solennellement devant eux :
1. A participer activement aux jurys dont nous sommes membres
2. A vérifier que les évaluations effectuées correspondent à des
contenus transmis à tous les étudiants et qu’elles tiennent compte
des conditions particulières de ce semestre
3. A demander l’explication de chaque note au-dessous de la moyenne
4. A recevoir individuellement, avant que le jury ne délibère, tout
étudiant qui n’aurait pas les notes suffisantes pour que son
semestre soit validé et qui en ferait la demande
5. Au cas où un étudiant aurait été lésé, à utiliser les notes de nos
propres enseignements comme variables d’ajustement pour compenser
ce préjudice
6. A éviter autant que possible de renvoyer un étudiant à la session
de rattrapage, fixée cette année en septembre
7. A refuser de signer le procès-verbal du jury si un seul étudiant a
été lésé du fait du mouvement de grève
8. A participer à la Commission de veille et de médiation afin qu’une
garantie de justice soit obtenue dans toutes les composantes.
Cette évaluation de fin de semestre est pour nous une étape de la lute que nous continuons à mener contre les réformes en cours.
14 mai
Les enseignants de l’UFR Langues et Civilisations de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée réunis en assemblée générale réaffirment leur fondamentale opposition au processus de mastérisation des concours, au décret sur le statut des enseignants chercheurs, au contrat doctoral unique, aux suppressions de postes dans le supérieur comme dans le primaire et le secondaire.
L’incurie de Madame PECRESSE et de Monsieur DARCOS, leur refus indigne d’entendre, depuis des mois, la protestation de la communauté universitaire, leurs manouvres dilatoires, leurs mensonges publics ont provoqué une crise sans précédent dans l’université.
Les enseignants prennent acte des moratoires concédés enfin par les ministres concernés mais réaffirment que si les conditions d’un véritable dialogue entre la communauté universitaire et les ministères de tutelle ne sont pas rétablies, ils s’engagent, à l’issue de la tenue des jurys de juin, à :
. Démissionner de toutes responsabilités administratives
. Refuser toute heure complémentaire à la rentrée
. Ne pas faire figurer le nom de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée dans leurs travaux scientifiques au profit de « l’Université de la République française et laïque »
Vote : pour : unanimité
12 mai
Caen
Après sept heures d’une AG fleuve où
étaient présentes 3000 personnes du Campus 1, le blocage a été reconduit.
D’après le comptage réalisé en faisant sortir les étudiants par deux portes
différentes selon leur opinion, 1.556 étudiants ont voté pour le blocage,
1.252 contre et 124 se sont abstenus (majoritairement des enseignants). Il
s’agit d’une inversion de tendance par rapport au précédentes AG où le
blocage, voire le déblocage l’avaient toujours emporté pour quelques
dizaines de voix. La
situation à Caen s’est plutôt radicalisée et les bloqueurs semblent compter
désormais sur une majorité "confortable".
Paris Dauphine
Une réunion des enseignants s’est tenue mardi 12 mai à l’université
Paris-Dauphine à l’initiative des responsables de filières. Elle a
réuni plus de 80 personnes. Il s’agissait de faire le point sur le
mouvement de rétention des notes engagé depuis le mois de janvier.
Dans certaines filières (notamment en 1er cycle), la moitié des notes
du premier semestre n’ont pas été transmises à l’administration, ce
qui risque de compromettre très rapidement la bonne tenue des jurys et
l’organisation de la prochaine rentrée universitaire.
Dans leur très grande majorité, les participants ont renouvelé leur
opposition au décret statutaire et dénoncé le passage en force du
gouvernement, ainsi que la campagne actuelle de désinformation
médiatique présentant un mouvement profond et durable comme le
résultat de l’action de quelques groupes extrémistes. Les enseignants
chercheurs ont appelé à poursuivre le mouvement de rétention des
notes tant que leurs revendications n’auront pas été entendues sur les
points suivants : retrait des décrets sur le statut des EC, le CNU et
le Contrat doctoral unique ; rétablissement des postes supprimés et
arrêt du démantèlement des organismes de recherche. Une nouvelle AG
des personnels sera organisée dans les prochains jours afin de
discuter de la rétention des notes du second semestre et de la tenue
des examens.
Collectif Dauphine
Saint-Etienne
Sur le site Tréfilerie la grève et *le blocage* ont été
reconduit. (Blocage voté à 108 voix contre et 150 voix pour). La lutte ne
s’était pas arrêtée mais indiscutablement ce retour du blocage total va nous
redonner un nouvel élan.
11 mai
Aix
L’AG du secteur LSH de l’Université de Provence (Aix-Marseille I) réunie ce matin 11 mai dans l’amphi Guyon a revoté la motion sur les vigiles votée la semaine dernière en fin de réunion, alors que la plupart des participants étaient partis :
L’AG du secteur LSH rappelle que la loi interdit formellement le recours
à des sociétés de sécurité dans le contexte d’une lutte sociale. Elle demande par conséquent à la présidence de congédier cette société privée de sécurité, coûteuse pour l’université,
inefficace dans l’accomplissement de sa mission et dont la présence se révèle
source de tension.
NPPV : 11
CONTRE : 0
ABST : 16
POUR : 46
L’AG a également revoté la grève, jusqu’au lundi 18 mai :
NPPV : 2
CONTRE : 11
ABST : 17
POUR : 71
L’AG a débattu de la question des examens / de l’articulation entre évaluation et validation du semestre. Aucune décision n’a été prise. Un groupe de travail se réunit lundi après midi pour poursuivre cette réflexion.
L’AG a approuvé l’organisation, pour le lundi 18 mai, d’une rencontre-débat avec les hommes et femmmes politiques représentants des partis politiques engagés dans les élections européennes prochaines, ainsi, toujours pour le lundi 18 (en fin d’après midi) que celle d’une rencontre d’information et de débat avec les familles et entourages des étudiants.
L’AG a mandaté pour la réunion de la 10e Coordination Nationale des Universités (13 mai, Marne-la-Vallée) Edith Marie et Mathieu Brunet.
Bordeaux 3
Sur le campus de Bordeaux 3 à Talence, un vote à bulletin secret a eu
lieu aujourd’hui.
Après 15 semaines de protestations et de blocage de l’université, le
taux de participation est de 31,2%.
Motion A : 2428 soit 57,46%. Cette motion A prévoit "une reprise des
activités pédagogiques" et la poursuite de la lutte pour suppression
de la loi LRU.
Motion B : 1797 soit 42,54%. La motion B prévoyait la "reprise des cours".
Blanc ou nul : 215
4440 étudiants et personnels se sont prononcés pour l’une des deux
motions mises au vote.
Sur le site de l’université, "l’équipe présidentielle se félicite que
les conditions du bon déroulement du scrutin aient pu être réunies.
Elle entend respecter les précédentes délibérations du CA en
permettant la poursuite d’actions de mobilisation."
Pour prévenir les débordements, la présidence de l’université avait
fait appel aux services d’une société d’agents de sécurité.
Une assemblée générale des étudiants se tiendra demain mardi.
Grenoble 3
Consultation de l’ensemble des étudiants et des personnels à l’initiative de la présidence de Grenoble 3 :
sur les réformes en cours
sur les modalités de validation de l’année.
Cette consultation Intervient après un blocage de l’Université à l’initiative des étudiants et dont le but était de mettre à l’agenda la question de la neutralisation du semestre. La consultation avait donc pour objectif de recueillir l’avis de tous sur ces points pour éclairer la décision des conseils (réunis en congrès le 15) et du CA. Elle a donné lieu à une concertation en amont avec toutes les "forces" en présence (syndicats et collectifs).
Ont participé à la consultation : 1226 étudiants, 183 enseignants ou EC, 109 BIATOSS
Les questions posées étaient les suivantes :
1. Position sur les réformes en cours
Etes-vous pour le report de la mastérisation jusqu’à l’année 2010, de manière à permettre une remise à plat complète du contenu de la réforme, en discussion avec l’ensemble de la communauté universitaire ?
Approuvez-vous les dispositions prises par le décret du 25 avril 2009 modifiant le statut des enseignants-chercheurs ?
Des postes ont été supprimés dans les Universités en 2008-2009. Etes-vous favorable à une restitution de ces postes et à un meilleur engagement de l’état dans le financement de l’enseignement supérieur et de la recherche publics ?
Etes-vous favorable au contrat doctoral tel qu’il a été mis en place par la réforme en cours ?
2. Dispositif pédagogique mis en place au second semestre
Etes-vous pour la reprise, le plus rapidement possible, du dispositif mis en place par l’Université Stendhal pour permettre les rencontres pédagogiques et la transmission des connaissances ?
3. Les modalités de la validation
Etes-vous pour l’organisation d’examens adaptés, préparés en fonction des contenus pédagogiques qui ont pu être transmis durant le semestre ?
Jugez-vous préférable à la solution d’examens adaptés et allégés la demande par l’Université d’une neutralisation du deuxième semestre, avec accompagnement pédagogique et préparation de l’année prochaine ?
4. Question supplémentaire, posée à la demande expresse des délégués de l’AG du jeudi 7 mai 2009 des personnels et enseignants mobilisés
Etes-vous pour l’abrogation de la loi LRU ?
Les résultats confirment l’opposition massive des personnels et des étudiants aux réformes du gouvernement :
mastérisation : 78% sont en faveur du report
décret des EC : rejeté par 65% des votants
restitution des postes + moyens suffisants : 87% les demandent
contrat doctoral : (forte abstention des étudiants sur ce point) seuls 3% des votants le défendent alors que 48% le rejettent.
LRU : son abrogation est demandée par plus de 63% des votants
Le second aspect porte sur la reconnaissance de la mission de transmission des connaissances des E et EC car 72% votent en faveur de la reprise du dispositif permettant aux étudiants de rencontrer les enseignants et de mettre sur pied l’accompagnement pédagogique nécessaire.
Le troisième point porte sur l’existence d’une majorité en faveur de la neutralisation du semestre demandée par 59 % des participants alors que 41% demandent l’organisation des examens.
Fait notable qui semble témoigner d’une sensibilisation des enseignants et des enseignants-chercheurs aux modalités de l’évaluation et à un questionnement sur ses finalités : si 101 EC sont favorables à la tenue des examens, 74 s’y opposent et 81 jugent préférable la neutralisation de semestre (89 contre et 14 abstentions).
La question posée par ce vote est donc clairement politique : en même temps qu’un accord large sur le refus des réformes, est réaffirmée la mission centrale de l’université et sa responsabilité vis-à-vis des étudiants = transmettre des savoirs.
Dès lors se posent deux questions :
comment les conseils prendront en compte l’opinion majoritaire qui s’exprime en faveur de la neutralisation ?
si l’université décide de la mettre en oeuvre (ou informe le ministère de son intention de le faire), quelle sera la position du ministère ? Retirera-t-il l’habilitation à délivrer les diplômes à l’université ?
Francoise.Papa@u-grenoble3.fr
Lille 3
L’AG a voté Pour ou Contre la Loi LRU et les décrets d’application,
etc. : quasi-unanimité (environ 1000 personnes à ce moment-là) contre.
(Pour : 8 ; Abst. 4 ; NPPV : 4)
L’AG a voté la non-tenue des examens : 534 pour (pour la
non-tenue), 367 contre (i. e. pour la tenue de ceux-ci)
La même Ag a voté dans la foulée Pour ou Contre le blocage (dans la
foulée, i. e. sans nouveau débat : Pour le blocage : 596 (vrai chiffre : celui
de certains médias est inexact) ; Contre : 558 ; Abst. 45 ; NPPV : 2.
Ensuite, déclaration du Président lue partout : “suspension” de la
session des examens.
Prochaine AG de lutte demain ; blocage voté jusqu’à lundi prochain
: autre AG le lundi 18, donc.
Reims
L’AG étudiante de lundi 11 mai a voté le blocage (levé la semaine
dernière, après 6 semaines). 971 pour le blocage ; 805 contre.
Rouen
L’Assemblée Générale des personnels de l’université de Rouen a adopté les dispositions suivantes concernant la poursuite de la mobilisation :
1/ Motion sur la validation du semestre :
Nous, personnels de l’université de Rouen réunis en AG le 11/05, décidons avec détermination de reconduire notre grève jusqu’au retrait des réformes que nous combattons depuis 14 semaines. En refusant d’entendre ces revendications, par son attitude méprisante et insultante à l’égard des personnels de l’université et des étudiants, le gouvernement a pris la responsabilité de cette situation.
Les personnels mobilisés dans les universités ont toujours affirmé que leur lutte était menée dans l’intérêt des étudiants et pour la sauvegarde du service public d’enseignement supérieur et de recherche. Ce n’est donc pas aux étudiants de payer le prix de l’irresponsabilité du gouvernement qui, par ses choix désastreux, retarde la sortie de crise que toute la communauté universitaire appelle de ses vœux.
Comme conséquence logique de notre grève, il n’y a aura pas de retour à la normale, y compris quant aux examens.
C’est pourquoi l’AG des personnels de l’UR se reconnaît dans les démarches des départements mobilisés et exprime son soutien aux départements de l’université qui envisagent 1) de ne pas tenir les examens et 2) de neutraliser le second semestre de l’année universitaire 2008-2009.
Si le gouvernement décidait* *d’invalider les diplômes qui seraient ainsi délivrés, ce serait à lui et à lui seul d’en assumer la responsabilité auprès des étudiants concernés et de leurs familles.
2/ Participation au rassemblement national du jeudi 14 mai à Paris organisé conjointement par les personnels de l’enseignement supérieur et hospitalier
3/ Organisation le mardi 19 mai d’un « marathon des savoirs » place de la cathédrale de 14 h. à 18 h. Des cours publics, sur des sujets divers, seront proposés aussi bien aux étudiants qu’à la population de l’agglomération rouennaise par les enseignants chercheurs de l’Université de Rouen.
7 mai
Paris 1 et Paris 4
L’assemble générale de la Sorbonne, plus de 700 participants, étudiants et
personnels de Paris 1 et Paris 4, a revoté ce jeudi 7 mai en amphi
Richelieu, la poursuite de la greve jusqu’à la prochaine assemblée
générale.
Reims
AG des personnels du site Croix Rouge :
Au début des discussions : 30 présents + 27 représentés
Au moment des votes : 39 présents ou représentés
pour ou contre l’organisation d’un vote 39 CONTRE 0
Préparation de la manifestation du 26 mai
pour 39 contre 0 nppv
Grève totale des cours
Pour 18 contre 18 nppv 0 ABS 3
demande de journée banalisée d’action tournante
Pour 22 contre 12 nppv abs 4
pour la motion votée précédemment de surseoir à l’organisation des examens tant que les revendications n’auront pas obtenu satisfaction
pour 31 contre 6 nppv 0
Pour exclure de la motion précédente les diplômes pour lesquels le
mouvement a autorisé les cours de M2 Licence pro
Pour 13 contre 15 nppv 0
Pour surseoir à la Tenue des Jurys tant que les renvendications ne
sont pas satisfaites
pour 33 contre 1 abst 3
6 mai
Bilan Paris 11
UFR Sciences, on se dirige vers :
Tous les examens et jury seront tenus (examens décalés en juin et 2e
session du 2e semestre en septembre pour les L1-L2) et
les notes seront rentrées dans le logiciel APOGEE pour déterminer quels
étudiants passent les 2e sessions MAIS une colonne sera ensuite effacée
du logiciel, ce qui empêche :
de délivrer le diplôme -donc l’inscription l’année prochaine-
la communication des résultats à l’administration.
Les sondages ne sont pas terminés mais les premiers résultats montrent
que les collègues répondent avec un fort taux de participation, et sont
massivement pour cette solution. Reste à l’appliquer, ce qui n’est pas
gagner puisque le logiciel est dans les mains de quelques collègues ...
qui devront suivre l’avis majoritaire ... espérons-le.
UFR Staps :
mobilisés avec tenue des examens
UFR (éco-gestion pharmacie) :
aucun mouvement depuis le début
IUT :
la mobilisation est retombée
MAIS :
un grand mécontentement voir une grande colère
encore 90 présents à la dernière AG des personnels lundi 4 mai (EC
essentiellement, le max a été 700 dont moitié d’étudiants) avec des
nouvelles personnes qui se proposent pour organiser des choses
un référendum "pour ou contre" les réformes se préparent sur tous les
départments et tous les labos
Conclusion : tenir les examens n’est pas synonyme de la fin de la
mobilisation.
5 mai
Université d’Artois, site d’Arras
L’AG de ce 5 mai a voté la reconduite du blocage à 94 voix "pour", 32
"contre", 7 abstentions. Autrement dit à 75% des suffrages exprimés.
Lyon 1
Communiqué de presse de l’AG de Lyon 1 le 5 mai 2009 :
L’AG Lyon 1 tient à faire un bilan de la situation à Lyon 1.
80 % des cours du second semestre n’ont pas eu lieu en STAPS, Math,
Info, Bio et le rattrapage de ces cours n’est pas envisageable.
160 personnes ont démissionné de plus de 500 responsabilités
administratives.
la massive rétention de notes du premier semestre bloque toute
validation des semestres et diplômes pour plus de 4000 étudiants.
les inscriptions de la prochaine rentrée sont de fait impossibles. Les
étudiants n’ont pas pu s’inscrire au second semestre ; les jurys ne
pourront pas se tenir même si quelques examens se déroulaient sans
incidents.
Seules des concessions majeures du gouvernement peuvent maintenant
permettre une sortie de crise.
Nancy 1
Dans le cadre du mouvement universitaire actuel, l’assemblée générale
des personnels de l’UHP-Nancy 1, réunie le 5 mai, tient à revenir sur
certains agissements récents de l’équipe de direction de l’UHP.
L’assemblée générale remarque qu’à plusieurs reprises, des membres de
la direction ont surveillé et consigné les activités de certains
personnels universitaires et de certains étudiants présents à la FST.
Par ailleurs, de nouvelles caméras ont été installées sur le site de
la FST. L’AG désapprouve totalement ces dérives vers la surveillance
et le fichage et s’inquiète de l’usage qui sera fait des données
(noms, photos, enregistrements, etc.) ainsi récoltées. Elle n’ose
croire qu’un(e) quelconque fichier/liste puisse être constitué(e) sur
cette base, au mépris de la loi informatique, fichiers et libertés.
Plus important encore, l’assemblée générale des personnels dénonce les
manoeuvres d’intimidation de la direction de l’UHP qui se traduisent,
entre autres, par les faits suivants :
quatre chercheurs INRIA ou CNRS sont ou ont été inquiétés par leur
hiérarchie, à la suite de l’intervention de la présidence de l’UHP
auprès de la direction de ces EPST ;
deux enseignants-chercheurs de l’UHP ont reçu une lettre de leur
directeur d’UFR, leur intimant l’ordre de quitter les locaux qu’ils
occupent au laboratoire. Une de ces personnes est exclue de son équipe
de recherche et menacée d’exclusion de son UMR.
Or il se trouve que les personnes visées sont toutes signataires d’une
lettre ouverte à certains responsables de l’UHP et de la FST, lettre
qui condamnait l’appel aux forces de l’ordre et la violence de leur
intervention lors de l’évacuation de la présidence de l’UHP dans la
nuit du jeudi 23 avril ; cette lettre contredisait ainsi le communiqué
officiel du président de l’université.
Pour toutes ces raisons, l’assemblée générale s’associe au communiqué
suivant déposé ce jour à la présidence de l’UHP :
"Les organisations syndicales SNCS-FSU, SNTRS-CGT, SNPREES-FO de Nancy
demandent à Monsieur Jean-Pierre Finance, Président de l’Université
Henri Poincaré un engagement écrit qu’aucune sanction ne soit prise à
l’encontre des signataires de la lettre ouverte à des responsables de
l’UHP et de la Faculté des sciences. De plus, nous demandons à
Monsieur Jean-Pierre Finance d’exiger auprès des responsables des UFR
de l’UHP et de réclamer auprès des Directions des EPST (CNRS, INRIA) :
l’arrêt et l’annulation de toutes les démarches en cours visant à
sanctionner ces collègues. Ces sanctions, menaces de sanctions et
intimidations sont inadmissibles et inacceptables. Elles sont une
atteinte aux droits élémentaires des personnels, et constituent un
précédent révélateur de la mise en oeuvre de la LRU. De plus nous
réaffirmons notre soutien à tous les personnels qui participent aux
combats pour le retrait des décrets (statut des enseignants-chercheurs
et masterisation de la formation des enseignants)."
L’assemblée générale invite les personnels des universités et des
organismes de recherche à affirmer leur soutien aux collègues
inquiétés en signant la pétition dont le texte suit à l’adresse
http://www.petitiononline.com/aguhp01/petition.html
Les signataires de la présente pétition demandent à la présidence de
l’université Henri Poincaré (UHP), aux directions d’UFR de la Faculté
des Sciences et Techniques de l’UHP et aux directions du CNRS et de
l’INRIA, la levée des sanctions prises et l’arrêt de toutes les
démarches visant à intimider ou à sanctionner les personnes impliquées
dans le mouvement de contestation contre les réformes actuelles de
l’université.
Paris 1
Une AG étudiante commune Paris 1- Paris 4 a voté, le 5 mai, la
poursuite de la grève et la non tenue des examens.
l’AG de l’UFR de philosophie, l’AG de l’UFR d’histoire de l’art (le 5 mai), rassemblant chacune
étudiants et enseignants, ont voté la non tenue des examens (voir la même chose pour l’UFR d’histoire la veille).
IUFM de Paris
A partir de lundi, nous dormons à l’IUFM !
Les étudiants, formateurs, enseignants, stagiaires, Biatoss, réunis en assemblée générale le mardi 5 mai à Batignolles ont adopté les actions suivantes :
* Journée d’action jeudi 7 mai avec une réunion d’information sur chaque site à 12h et un départ groupé pour la manifestation. Pour 60 / Contre 5
* Occupation nocturne du site de Batignolles à partir du lundi 11 mai.
* Mise en place de trois commissions (presse, action, organisation de l’occupation)
A la question : "radicalisation ! oui, mais comment ?" nous répondons donc OCCUPATION !
Nous reprenons donc l’initiative de l’IUFM de Périgueux et franchissons un nouveau cap dans la mobilisation. L’objectif est de montrer avec force notre attachement à la formation et de médiatiser nos revendications.
Les nuits passées à l’IUFM seront l’occasion de préparer les prochains temps forts de la mobilisation mais aussi de réviser grâce à des cours supplémentaires proposés par des formateurs mobilisés.
De nombreuses autres propositions d’actions ont été faites lors de l’AG :
Diffusion de tract/faire signer la pétition sur les marchés ; participation à la marche pour l’éducation le mardi 26 mai ; s’imposer sur un plateau TV ; demande de rdv à l’Élysée ; rédaction d’une tribune/lettre ouverte à publier dans la presse ; diffusion/information par les PE2 dans les écoles ; Préparation d’une journée portes ouvertes ; écriture d’une chanson/buz sur la toile ; une AG par semaine ; demande de la tenue d’une AG de formateurs pour prendre une position sur la question de la rétention des notes.
Les occupations nocturnes seront le moment d’envisager et d’organiser toutes ces propositions.
Plus d’informations prochainement sur le blog : http://iufmparis.canalblog.com/
Toulon
Très forte participation à l’AG du 5 mai (AG de rentrée)
Toujours deux UFR (Sciences, Lettres) touchées par la grève des
cours, la rétention des notes et les démissions administratives.
Une UFR (Droit) touchée par le boycott des jurys d’examens du
premier semestre (sans rétention des notes)
en cours : boycott des jurys de bac (env. 30% des EC signataires à
ce jour)
l’AG du 5 mai a voté le blocage du campus de La Garde comme
modalité d’action pour obtenir le retrait ou l’annulation des décrets
en cours sur les E/C, la masterisation, le contrat doctoral, pour
obtenir la restitution des postes supprimés en 2009 et l’abandon du
système inique SYMPA pour l’attribution des budgets des universités.
S’ajoute aux revendications de l’AG la neutralisation du second
semestre de l’année en cours car il n’est plus possible de faire une
évaluation correcte de ce dernier sans léser les étudiants, qu’ils
soient grévistes ou non. (P398, C37, ABS:27, NPPV0)
Tours
Motions de l’AG du 5 mai 2009 de l’université de Tours
Motion concernant la répression
L’AG unitaire intersites de l’université de Tours réunie ce mardi 5 mai condamne les violences policières et la répression qui se sont multipliées à Tours comme partout en France ces dernières semaines.
Elle exprime son soutien envers Franck Labrasca convoqué pour audition au commissariat de Tours et appelle à un rassemblement en signe de protestation et de solidarité envers notre collègue le mercredi 6 mai à 15h devant le commissariat.
Motion votée à l’unanimité moins 3 abstentions
Motion concernant les examens
L’AG unitaire intersites de l’université de Tours réunie ce mardi 5 mai, constatant les grandes inégalités de situations entre sites, entre filières et entre étudiants, considère que les examens ne peuvent se tenir en l’état actuel, et déplore que certaines filières en organisent cependant. Elle remet à la prochaine AG (mardi 12 mai) la prise de décision précise à ce sujet (neutralisation, banalisation, validation automatique du semestre) et invite les personnels à venir nombreux pour en débattre.
Motion votée à la majorité, 2 voix contre, 1 abstention, 5 NPPPV
Autre informations
La poursuite de la grève a été votée à l ?unanimité (moins 1 abstention et 1 NPPPV), jusqu’à la prochaine AG qui se tiendra le mardi 12 mai.
4 mai
Amiens
Fac des arts : AG des enseignants et enseignants-chercheurs du lundi 4 mai à 10h :
Motion A : L’ AG des EC et des Enseignants réunie ce lundi 4 mai à 10h
décide de poursuivre le mouvement dans les modalités actuelles : 14
POUR, 21 CONTRE.
Motion B : L’AG des EC et des Enseignants réunie ce lundi 4 mai à 10h
décide la reprise des cours pour les semaines à venir mais se réserve
la POSSIBILITE DE NE PAS ORGANISER LES EXAMENS : 21 POUR, 14 CONTRE ;
Prochaine AG le mardi 12 mai à 10h.
Lille 3
Un vote à mains levées relatif au principe d’un blocage des bâtiments a recueilli :
n’ont pas voté : 20
abstention : 36
contre : 284
pour : 346.
Lorient
L’Assemblée Générale de l’Université de Bretagne Sud (Lorient), réunie le
4 mai a, entre autres, voté les principes suivants :
adoption du principe de grève
poursuite du blocage total des bâtiments de l’UFR LLSHS (à l’issue d’un
vote à bulletins secrets) (7ème semaine)
La prochaine AG aura lieu lundi 11 mai à 12h30.
Orléans
AG étudiante :
reconduite du blocage :
pour 342 / contre 137 / abs. 56 / NPPV 1 ==> *Pour*
blocage des examens dans toutes les UFRS :
pour 267 / contre 84 / abs. 73 / NPPV 6 ==> *Pour*
semaine de blocage économique du 11 au 17 :
pour 261 / contre 51 ==> *Pour*
AG personnels :
non reprise des cours
poursuite de la contestation
confirmation de la non-tenue des examens (votée dès fin avril)
non grève totale
non reprise des enseignements
grève partielle avec aménagements (sans poursuite des cours)
[aménagements caducs du fait du blocage]
projet de faire converger la lutte avec le secteur de la santé
(représenté à cette AG)
Examens en STAPS :
18 enseignants en STAPS n’ont pas distribué pas de sujets pour les
partiels.
blocage d’un examen un peu violent
le président a décidé de décaler ces examens
Université privée de fêtes johanniques !
le 8 mai, une moitié de la ville défile devant l’autre pour ces fêtes en
l’honneur de Jeanne d’Arc, militaires, écoles, scouts, corps constitués,
associations, collectivités, villes jumelées, fanfares... et
l’université. Le président nous a annoncé que finalement l’université
n’y participerait pas. (il est possible que la précédente non
participation date de 1968). Peur d’un coup d’éclat à la tribune par des
gauchiste encagoulés... en toge et accès contrôlé sur pièce d’identité
par les forces de l’ordre.
Suite à une proposition faite en CA, le président a repris contact avec
le mouvement. Il a convoqué les personnels demain matin (jeudi 7).
Paris 1
l’AG de l’UFR d’histoire (le 4 mai) rassemblant
étudiants et enseignants a voté la non tenue des examens.
Paris 7
Motion votée par l’AG de l’UFR LAC le lundi 4 mai 2009
Constatant l’obstination du gouvernement à poursuivre ses réformes de l’enseignement supérieur contre la volonté exprimée par la très grande majorité des enseignants-chercheurs comme de l’ensemble des personnels de l’université et des étudiants, et cela après maintenant trois mois d’un mouvement de protestation d’une ampleur et d’une détermination sans précédent dans les universités françaises, les personnels de l’UFR LAC, réunis en assemblée générale le lundi 4 mai 2009 à midi, réitèrent leur ferme condamnation d’une politique à la fois brutale dans ses méthodes et destructrice dans ses effets.
Afin toutefois d’éviter le piège tendu du pourrissement de la situation, et dans le souci de préserver la possibilité de valider le semestre par la tenue d’une session d’examens, conformément à l’engagement pris en ce sens lors des précédentes A-G, les membres de la présente Assemblée générale décident d’assurer les cours jusqu’aux examens, se réservant par ailleurs la possibilité de manifester leur opposition à la politique du gouvernement par toutes les formes d’action qu’ils jugeront utiles pour cela, en particulier par la banalisation des 1/2 journées de manifestation à venir.
Cette décision est assortie des engagements suivants :
Les épreuves des examens ne porteront que sur les contenus qui auront pu faire l’objet d’un enseignement ;
Dans le cas des enseignements dispensés pendant la période où l’UFR avait voté la grève des cours (entre début février et ce lundi 4 mai), les étudiants engagés dans le mouvement ne devront pas être pénalisés du fait de leur absence aux cours qui auraient pu avoir lieu ;
La forme des épreuves doit respecter, sauf exception, les indications portées dans la brochure ;
Il revient à chaque enseignant responsable d’UE ou d’ECUE de mettre en œuvre ces recommandations pour ce qui le concerne, avec toute la souplesse que requièrent les circonstances exceptionnelles qui président à cette fin d’année universitaire.
Paris 10
Préoccupés par la question de la validation, les enseignants du département
d’ethnologie de l’Université Paris Ouest, Nanterre, se sont réunis le 4 Mai
2009 pour étudier les différents scénarios possibles à ce jour.
Nous nous sommes entendus sur la nécessité d’inscrire la réponse exigée
sur la question de la validation dans un cadre national et politique. Malgré les effets d’annonce, le gouvernement n’a pas reculé. L’injonction
ministérielle à rattraper les cours est inacceptable. La validation du semestre, à la hauteur de ce qui est normalement attendu, n’est plus possible aujourd’hui, notamment pour
les Licences. Par conséquent, nous décidons d’aller dans le sens de la motion de la Coordination Nationale des Universités du 29 Avril 2009 appelant à ne pas tenir les examens et préconisons une neutralisation par dispense du second semestre.
Rouen
L’ AG de l’université de Rouen réunie le 4 mai 2009 poursuit la grève telle qu’elle a été conduite depuis 14 semaines :
OUI : 76
NON : 0
ABST : 12
NPPV : 0
L’ AG de l’université de Rouen réunie le 4 mai 2009 décide de bloquer la tenue du CA du 5 mai 2009 :
OUI : 52
NON : 0
ABST : 8
NPPV : 1
Plusieurs actions ont également été actées :
une ronde intempestive à Rouen le jeudi 7 mai (15h-18h, devant le Palais de justice) ;
une manifestation avec le secteur santé le 14 mai ;
une participation à la Marche des obstinés entre Chartres et Paris (21-24 mai).
Un comité de mobilisation s’est réuni pour concrétiser ces différentes propositions.
Les prochaines AG prévues à l’université de Rouen :
AG inter-UFR personnels :lundi 11 mai, 10h, amphi Lavoisier.
http://urouenmobilisee.wordpress.com/
Saint-Etienne
AG du *04 Mai 09* : A Tréfilerie (Site Principal : ALL, SHS, DROIT, ISEAG),
grève reconduite : 205 Contre, 16 Abstention, 242 Pour.
Blocage du fonctionnement administratif (sans blocage pédagogique) : 226
contre, 12 abstentions, 182 pour.
Blocage Total avec suivi pédagogique : 250 contre, 2 abstentions = n’est pas
adopté à la majorité.
Autres sites : Métare (Sciences) reconduit la grève. STAPS, grève et blocage
reconduit à la majorité.
Vote d’une motion visant à dénoncer les accords du CEVU non-repectés par
certains enseignants et par la présidence, adoptée à la majorité.
Malgré la reprise des cours, les étudiants et personnels mobilisés
maintiennent leurs déterminations.
Prochaine AG le *Mardi 12 Mai 09*
IUFM de Livry-Gagnan
Suite au BLOCAGE DES CORRECTIONS DU CONCOURS A L’IUFM DE LIVRY-GARGAN
s’est tenue une assemblée générale réunissant plus de 170 personnes qui ont voté la motion suivante :
Nous, professeurs des écoles titulaires et stagiaires, formateurs, enseignants-chercheurs, personnels IATOS/BIATOS, correcteurs convoqués au concours de recrutement de professeurs des écoles (CERPE) de la session 2009 dans le Centre départemental 93, tenons à exprimer solennellement notre ferme opposition aux projets de recrutement et de formation des futurs enseignants.
Ces projets, s’ils étaient adoptés, entraîneraient une très grave dégradation du recrutement, de la formation, de l’enseignement en général et créeraient les conditions d’un recrutement d’enseignants non fonctionnaires.
Nous refusons la suppression de l’année de formation professionnelle en alternance, rémunérée, qui suit actuellement la réussite au concours : c’est bien lors de cette année là que les futurs professeurs, alors fonctionnaires stagiaires, peuvent apprendre leur métier.
Nous constatons que le gouvernement maintient ses projets malgré des mois de mobilisation.
C’est donc conscients de ces enjeux que nous décidons :
de continuer les actions visant au retrait des réformes projetées par le gouvernement,
le soutien et la participation au blocage des corrections du CERPE
d’appeler les organisations syndicales et fédérations de parents d’élèves à jeter toutes leurs forces dans l’action contre les réformes, notamment en appelant à la grève « de la maternelle à l’université » le 14 mai et de ne pas participer jusqu’au retrait du projet aux négociations et à la commission Marois-Filâtre proposées par le gouvernement.
la poursuite du blocage du centre de Livry-Gargan pour les journées des 4 et 5 mai 2009.
Pour : 108
Contre : 5
Abstention : 0
Refus de prendre part au vote : 47
MOTION DE L’AG DU SECTEUR LSH de l’université d’Aix-Marseille
L’AG des enseignants-chercheurs, chercheurs & enseignants du secteur LSH réunie à Aix le 4 mai 2009 réitère son indignation devant la politique du gouvernement qui refuse obstinément toute négociation sur les objets de la mobilisation et passe en force des décrets contestés par l’ensemble de la communauté pendant les vacances de printemps.
L’AG s’insurge également contre le nouveau dispositif émanant des accords signés entre la République française et le Vatican, qui annonce l’effondrement de l’enseignement laïque de la République.
L’AG dénonce la pseudo-concertation que mène actuellement le ministère pour aménager la mise en place de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants du primaire et du secondaire.
L’AG appelle l’ensemble des acteurs de la vie syndicale et politique à s’emparer des questions de réforme de l’université et de la recherche, et à en faire un thème central du débat politique national et européen. Elle les invite tous à venir au plus vite en débattre à l’université.
L’AG affirme que le gouvernement porte l’entière responsabilité de la mise en danger du semestre : 13 semaines de cours ont d’ores et déjà été rendues impossibles par sa surdité. La question de la validation du semestre ne saurait être distinguée de celle de la transmission des connaissances.
Motion votée à l’unanimité moins 1 abstention.
Motion sur la présence des vigiles à l’université.
L’AG du secteur LSH rappelle que la loi interdit formellement le recours à des sociétés de sécurité dans
le contexte d’une lutte sociale. Elle demande par conséquent à la présidence de congédier cette société privée de sécurité, coûteuse pour l’université, inefficace dans l’accomplissement de sa mission et dont la présence se révèle source de tension.
Motion votée à l’unanimité moins une voix contre.
NB : cette motion a été votée en fin d’AG. Les votants eux-mêmes ont estimé après le vote que cette question mérite une discussion plus longue. Ils appellent donc la prochaine AG à s’en emparer.
30 avril
L’AG de l’Université du Mans le 30 avril (12h 30- 14h) a réuni 60 personnes.
Les résultats d’un sondage décidé par l’AG du 23 avril et auquel ont
participé une centaine de collègues montrent qu’à 85 % ils ne sont pas
satisfaits des réponses du gouvernement, qu’à plus de 60 % ils
considèrent la rétention des notes comme une modalité d’action
pertinente.
Après avoir constaté que sur l’essentiel de leurs revendications les
personnels de l’université et de la recherche n’avaient pas obtenu de
réponses satisfaisantes de la part du gouvernement, l’AG a débattu sur
la manière dont on pouvait envisager l’avenir de la mobilisation.
Plusieurs interventions ont souligné la difficulté de maintenir
certaines modalités d’action dans le contexte actuel (reflux du
mouvement après plusieurs mois de mobilisation, autisme du
gouvernement, période d’examen...), tandis que d’autres ont insisté
sur l’importance de maintenir, selon des modalités certes différentes
et dans la durée, un certain niveau de mobilisation.
Il a ainsi été proposé :
de participer à une manifestation nationale à Paris (la date
pourrait être le 12 ou le 15 mai),
de participer à la Ronde des obstinés à Paris,
de ne pas participer aux jurys de baccalauréat (une lettre de refus
collectif sera rédigée dès mardi prochain).
La prochaine AG (jeudi 7 mai 12h 30) reviendra sur l’ensemble de ces
points. Elle se prononcera également sur la question de la poursuite
de la rétention des notes.
L’AG a voté à l’unanimité la motion suivante :
Réunis en A.G. à l’appel des syndicats Snesup-F.S.U.et Snprees-F.O et
du comité de grève de l’université, les personnels de l’université du
Maine (Le MANS) ont voté les motions et revendications suivantes :
l’abrogation du décret relatif à la modification du statut des
enseignants-chercheurs de 1984 ;
Retrait du projet de réforme de la formation et du recrutement des
enseignants (« masterisation »). Nous nous adressons aux organisations
qui en ce moment négocient ou discutent à ce sujet, dans le cadre de
groupes de travail, avec le ministre de l’Education Nationale pour
qu’elles respectent et défendent cette revendication ;
Restitution des postes supprimés dans l’Enseignement Supérieur et la
Recherche en 2009 (dont 5 postes à l’Université du Maine.) et création
des postes de fonctionnaires nécessaires notamment pour la résorption
de la précarité ;
Abrogation du décret créant le contrat doctoral unique parus le
25/04 au Journal Officiel ;
L’arrêt du démantèlement des organisme de recherche.
28 avril
Lors de l’Assemblée générale du 28 avril 2009, les membres de l’UFR de sciences économiques et de gestion de l’Université Paris 13 se sont prononcés en faveur du texte suivant :
1) L’UFR de sciences économiques et de gestion dénonce le passage en force du gouvernement, qui a promulgué pendant les vacances de Pâques des décrets que la très grande majorité de la communauté scientifique et universitaire rejette. Ce projet a déjà provoqué trois mois de conflit et une désorganisation extrème de l’année universitaire.
Les personnels de l’UFR déplorent cette attitude irresponsable des ministères de l’enseignement supérieur et de l’éducation nationale, qui compromet gravement l’avenir des étudiants.
Ils constatent que le decret EC effectivement promulgué le 25 avril 2009 est un texte différent de celui présenté aux syndicats présents lors du CTPU du 24 Mars 2009.
2) L’UFR continue de se mobiliser contre les réformes en cours dans l’enseignement supérieur et la recherche et déclare poursuivre une grève active, avec une mobilisation accrue les jours de manifestation.
Les modalités de cette grève demeurent laissées à la libre appréciation de chacun (EC ou Biatoss).
3) Les personnels présents s’engagent à signer la pétition sur le retrait du decret EC adressée aux parlementaires et invitent tous les enseignants-chercheurs à la signer (pièce jointe).
20 suffrages exprimés ; 20 votes pour
Cette motion a également été soumise aux enseignants chercheurs qui interviennent dans l’UFR : 7 suffrages exprimés ; 7 votes pour
27 avril
L’assemblée générale de Bordeaux 3 a rassemblé plus de mille
personnels et étudiants. À la quasi unanimité, l’occupation avec
piquets de grève a été revotée, jusqu’au lundi 4 mai.
Auparavant, une assemblée générale des personnels a condamné à
l’unanimité la dernière version du décret sur le statut et la réforme
en cours de la formation des enseignants.
A.G. de Saint-Etienne :
- Grève reconduite (298 contre ; 36 abstentions ; 442 pour, soit 776 votants).
- Blocage rejeté (509 contre ; 28 abstentions ; 317 pour, soit 854 votants).
Les cours ont repris dès lundi 27/04, avec deux demi-journées par semaine banalisées, suite aux décisions d’un CEVU exceptionnel, auquel ont participé les coordinations Enseignantes et Étudiantes grévistes.
Lyon 1
AG du 27 Avril 2009. Motion 2
Le principe de la grève des présidents de Jurys de bac a été adopté.
20 avril
l’Ag de l’Université de Bretagne Sud de Lorient (UFR LSHS) de 439 personne
a reconduit le blocage de l’ubs jusqu’au 27 avril a une large majorité
avec 63% s’étant exprimé pour.
AG à Nancy 2 :
"Le gouvernement continue de faire la sourde oreille aux revendications portées très largement par la communauté universitaire, sur les statuts, la formation des enseignants, les suppressions de postes, le démantèlement des organismes de recherche, la loi LRU. Nous, enseignants et/ou chercheurs de l’Université Nancy 2, réunis en Assemblée générale lundi 20 avril 2009, décidons de poursuivre notre mouvement de grève administrative (rétention des notes du premier et du second semestres, non participation aux jurys, non participation aux jurys de Bac). Si le décret sur le statut des enseignants-chercheurs et la réforme de la formation et du recrutement des enseignants n’étaient pas retirés ou annulés le 15 juin, le gouvernement nous mettrait dans l’incapacité de clôturer et de valider l’année universitaire."
4 nppv. 2 abst. 4 contre 48 pour.
(quelques procurations incluses)
Nancy 1 (Fac des Sciences).
Aujourd’hui, une AG Enseignants-Chercheurs-Etudiants réunissant 450
personnes a reconduit le blocage de la fac jusqu’au lundi 27 avril.
16 avril
l’UFR FLSH (Lettres, Langues et Sciences Humaines) de l’université de Mulhouse est bloquée jusqu’au 6 mai
15 avril
AG à l’université de Bourgogne : le blocage du bâtiment droit-lettres (et extensions) a été revoté jusqu’au 5 mai 2009.
CR d’AG à l’université de Picardie : environ 60 EC et BIatoss, et quelques étudiants observateurs, en AG ce
mercredi 15 avril. Discussion très riche sur les mobilisations, et
l’avenir.
"Il n’est pas temps pour nous de nous prononcer sur la fin du semestre,
car le gouvernement n’a pas retiré ses réformes. Nous continuons la lutte.
Nous rappelons que nous sommes les garants de la transmission des
savoirs et
de la délivrance des diplomes. Nous ne nous laisserons pas déposséder de
nos missions. "
15 avril après midi : délégation recue par G Fauré, composée de
Geneviève Prévost (Sciences), Jérome Hankins (Arts), Claude Carpentier
(SHS), Florence Jamay (droit).
Refus de participer aux jurys de bac (environ 90 pour l’instant) :
contacter MD Porcheron (Mdc Arts) mdporcheron@orange.fr
Démissions administratives (environ 80 pour l’instant) : contacter F
Jamay (Mdc droit) Florence.jamay@u-picardie.fr
Manifestation 28 avril : à Paris ou à Louvain, déguisés en Valérie
Pécresse (c’est la Ste Valérie et le processus de Bologne est à l’ordre
du jour du sommet européen de Louvain. ) Départ groupé avec les étudiants.
29 avril : Coordination nationale des universités à Paris I - IV.
Déléguées EC Charlotte Coffin (anglais) et Laurence Jourdain (sciences
politiques)
1er mai : Manifestations. Cortège universitaire à Amiens
début mai : AG des personnels UPJV interpoles (date à préciser), et
planification des actions de mai.
Réunion intersyndicale de la maternelle à l’université.
8 avril
Deuxième réunion des doctorant-e-s et docteur-e-s non titulaires de Paris 3
Une deuxième réunion des doctorant-e-s et docteur-e-s non titulaires de Paris 3 s’est réunie le mercredi 8 avril. Nous avons décidé de répondre à l’appel de la coordination nationale des doctorant-e-s et des docteur-e-s non titulaires en nous mobilisant contre la précarité des conditions de travail des jeunes chercheurs.
Le contrat doctoral, même si nous reconnaissons qu’il peut apporter, dans sa version négociée du 10 mars 2009, quelques améliorations en comparaison des régimes actuels du monitorat et de l’allocation, pose trois problèmes de taille :
1. L’abrogation du décret relatif au monitorat (art. 14) a pour conséquence la disparition de la possibilité de validation des concours de l’enseignement par le monitorat d’initiation à l’enseignement supérieur.
2. Ce contrat n’est vraiment contraignant que pour le doctorant et n’offre pas de garanties en termes d’offre de formation, de suivi de la thèse ou encore d’accès aux locaux et au matériel.
3. L’accès au contrat doctoral, comme l’allocation, reste soumis à une procédure très opaque, ainsi décrite à l’alinéa 1 de l’article 3 :
« Le président ou le directeur de l’établissement recrute le doctorant contractuel par contrat d’une durée de trois ans, sur proposition du directeur de l’école doctorale, après avis du directeur de thèse et du directeur de l’unité ou équipe de recherche concernée."
En conséquence, non seulement nous ne pouvons nous satisfaire des nouvelles dispositions de ce projet mais en outre nous ne saurions cautionner un texte de loi entérinant l’opacité de l’accès aux financements. Les avancées du contrat doctoral, si elles ne bénéficient qu’à une poignée d’heureux élus, ne doivent pas servir de cache-misère à la réalité de nos conditions de travail inacceptables. Nous nous joignons donc au reste de la communauté universitaire pour réclamer les moyens nécessaires à une recherche publique saine et réellement autonome.
C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des doctorants et des docteurs non-titulaires de Paris 3 :
à participer à la Ronde Infinie des Obstinés à l’occasion d’un créneau commun à tous les docs* de région parisienne le samedi 11 avril de 18h à 20h sur la Place de l’Hôtel de Ville, vêtus de vert ou avec un brassard vert (gardons l’espoir), avec pancartes et tracts, portant le mot d’ordre « doctorant/docteur précaire en lutte ».
Cette réunion doit nous permettre de nous organiser au niveau régional, n’hésitez pas à faire parvenir vos coordonnées même si vous ne pouvez pas vous déplacer...
Contact : ccatelain@gmail.com
à répondre à l’appel à contribution en vue de la tenue d’une table ronde alternative sur le thème « Quoi de neuf, doc ? » :
Doctorants et docteurs, toutes disciplines confondues, sont invités à intervenir pendant 5 à 15 minutes sur leurs activités professionnelles de scientifiques, d’enseignants, d’artistes... afin de questionner la place que le « doctorat » (dans toutes ses formes) peut/doit/devrait occuper dans la société/l’université.
La table ronde alternative se tiendra place de l’Hôtel de ville, à la rentrée des vacances de Pâques (date à convenir samedi à la « Ronde »)
Contact : docparis3@gmail.com
6 avril
Motion votée en AG des personnels de Bordeaux III lundi 6 avril, puis en AG générale (personnels et étudiants de Bordeaux III) le même jour :
En refusant d’entendre nos revendications
(telles qu’elles ont été formulées par la CNU), le gouvernement prend le risque
d’interdire le déroulement normal des examens du second semestre. Dans les
conditions actuelles, en face d’une telle obstination, l’AG propose de
neutraliser le second semestre. Cela veut dire que la validation de l’année
2008-2009 serait délivrée sur la base des examens du premier semestre. Cela
impliquerait d’organiser, dès que la situation le permettrait, une session de
rattrapage du premier semestre, afin d’éviter que les étudiants ajournés à
cette session ne soient lésés. Il reste au gouvernement à faire preuve de
responsabilité en retirant les deux réformes qui ont suscité le déclenchement
du mouvement (statut des enseignants chercheurs et mastérisation de la
formation des enseignants du primaire et du secondaire) de façon à créer
rapidement les conditions d’une véritable négociation sur l’ensemble de nos revendications.
AG personnels de Paris 4
Les personnels (EC+BIATOSS) de Paris 4 réunis en Assemblée Générale le lundi 6 avril, ont voté la poursuite de la grève jusqu’à la prochaine AG.
La motion suivante a été adoptée :
“Ayant envisagé l’hypothèse d’une poursuite du mouvement au delà des vacances de printemps,le gouvernement n’ayant satisfait aucune de nos revendications, les personnels de Paris 4 réunis en assemblée générale le lundi 6 avril demandent le cas échéant la validation automatique du second semestre 2008-2009. Tout sera mis en oeuvre pour que les étudiants ne soient pas pénalisés par l’attitude intransigeante et irresponsable des ministres.”
NPPV : 9 ABS : 12 CONTRE : 4 POUR : 115
2 avril
AG personnels de Paris Descartes (Institut de Psychologie)
Bref point sur les décisions prises au Conseil Pédagogique de Licence.
Bref point sur la dernière mouture du décret
Bref point sur la réunion inter-composantes des doctorants
Discussion sur les modalités de poursuite de la lutte
- supprimer une épreuve par année
- ne pas délivrer les diplômes
- démission des fonctions administratives puis pédagogiques
- remplacer les cours par des cours alternatifs
Motion :
Dans l’attente notamment des résultats de la médiation organisée par Mme
Pécresse, l’AG des enseignants et enseignants-chercheurs réunie ce jour se
prononce pour la poursuite de la grève des enseignements jusqu’au lundi
27/04/09 (date de notre prochaine AG) et approuve la tenue de permanences
d’informations en lieu et place des cours habituels, destinées à informer et
encadrer les travaux pédagogiques des étudiants prévue pour la semaine du
06/04/09.
Contre : 13 (21%)
Abstentions : 13 (21%)
Pour : 36 (58%)
AG du jeudi 2 avril 2009, 10h-17h30 à Avignon. 3 amphis reliés par visio. Après
une semaine d’activisme et de pressions de toutes sortes,
l’administration de l’université, les élus des conseils, les directeurs
d’UFR se succèdent dans les prises de parole pour demander la reprise
des cours à partir de lundi, pour préserver le contenu des diplômes tout
en "continuant le mouvement sous d’autres formes", etc. Seulement 4
membres du personnel (dont je fais partie) interviennent dans un sens
différent, pour défendre un arrêt partiel ou total des cours...
1. Vote à main levée pour ou contre la poursuite du mouvement :
Contre : 400
Abstentions : 46
Pour : 931
2. Vote à bulletins secrets, pour ou contre la reprise totale des cours :
Blanc : 10
Nul : 18
Pour : 752
Contre : 770
3. Vote à bulletin secrets, contradictoire, entre un arrêt des cours 5
jours sur 5 et un arrêt des cours 1 jour sur 5 (le jeudi) :
Blanc : 10
Nul : 10
5 jours sur 5 : 523
1 jour sur 5 : 651
Le comité de grève va maintenant réfléchir aux moyens concrets de
poursuite du mouvement compatibles avec ces résultats.
1er avril
L’AG des étudiants de Bordeaux IV avoté à 58% contre le
blocage et 74% contre la LRU.
A cette même AG, le Vice Président Aubin est intervenu au moment le plus tendu
en provoquant délibérément les étudiants.
Dans son intervention, il a notamment dit "les pintades, vos gueules" (à
1"13 de la vidéo) et a fait un bras d’honneur (à 3"47 de la vidéo) à la foule
après son intervention.
Voici le lien vers la
vidéo qui a été filmé par un étudiants :
Motion adoptée par l’assemblée générale étudiante du 1er avril 2009 au Centre Universitaire de l’Hôtel-Dieu Le Comte de Troyes (antenne de Reims) avec une majorité des voix.
L’enseignement est en danger.
C’est par le biais de cette motion que nous, étudiants de la faculté, avons initiée afin d’exprimer nos inquiétudes, que nous voulons mettre en lumière les sources du mécontentement qui nous anime vis-à-vis de la réforme dite de la mastérisation des concours édictée par Xavier Darcos, ministre de l’Education Nationale.
Nous dénonçons l’absence de concertation lors de l’écriture du décret et les refus d’un réel dialogue sur les points du décret qui fâchent. Après huit semaines de grève, le gouvernement continue de faire la sourde oreille, un simple report ne changeant rien au contenu de la réforme, qui demeure préoccupante pour l’avenir de toute la profession d’enseignant. Nous demandons au minimum un moratoire et une prise de conscience des ministères concernés sur la nécessité de régler ces problèmes face à face et au plus vite, dans le respect même de tous ceux qui sont en première ligne, les étudiants d’aujourd’hui, les enseignants de demain. La situation devient intenable, les maquettes ne sont pas disponibles alors que leur date de remise est fixée à début avril, les notes sont toujours retenues, il est nécessaire que la situation se décante désormais afin de sauver notre semestre et d’obtenir des diplômes valables pour l’avenir. Nous appelons à ce que le gouvernement aide les étudiants français en réagissant et en assurant la continuité, ou le sauvetage, du semestre en cours sans pour autant tomber dans une répression violente, n’ayant pour résultat que d’envenimer la situation. Nous souhaitons une démarche intelligente de conciliation et d’écoute.
Car nous ne pouvons néanmoins cautionner les enjeux de cette réforme, qui implique un très net recul des acquis sociaux et des compétences des professeurs de demain.
Nous avons un besoin impérieux de stages en situation pour nous adapter à la profession d’enseignant, surtout dans des milieux où cette profession est rendue très difficile par des climats d’insécurité et de rejet du savoir. La perte d’une année de rémunération et de cotisation ne peut que nuire aux étudiants les plus démunis, les décourager de se tourner vers la profession, ce qui ne saurait être compensé par une rémunération d’un stage de 108 heures maximum et un système de bourses forcément limité. Nous demandons à ce que soient clarifiées les modalités de stage des étudiants, il est invraisemblable d’utiliser des étudiants pour des remplacements de professeurs en place, ce qui présente un risque à la fois pour les élèves et pour le professeur en charge de la classe.
Nous nous élevons également à l’encontre de la fragilisation du statut des enseignants, l’obtention d’un master ne garantissant pas l’obtention d’un concours dont les places seront limitées en nombre, ce qui entraînera un surplus de vacataires précaires embauchés sur CDD. Nous nous inquiétons d’une perte d’un statut national que ne permettrait pas la seule obtention d’un master enseignement, c’est-à-dire être reçu/collé et employable comme vacataire. Cela impliquerait une restriction de la zone de travail au champ de l’académie de laquelle il est diplômé. On peut se demander si cela n’accroîtrait pas des inégalités entre académies. Enfin, une situation de précarité, permise par la réforme des lycées qui prévoit une plus grande part des prérogatives des chefs d’établissement, une hiérarchisation des matières rendant optionnels un bon nombre d’enseignements, une politique budgétaire prédominante risquent à long terme de détériorer la qualité même de l’enseignement, une profession dont on ne soulignera jamais assez la pénibilité, et qui ne peut en aucun cas mieux former des jeunes avec un couteau sous la gorge.
De même, nous restons perplexes devant le recul de la part du savoir disciplinaire au concours, notamment à l’oral, un comble pour les étudiants en langue. Peut-on vraiment imaginer améliorer l’enseignement du futur en réduisant le savoir des futurs professeurs ? Par ailleurs, nous aimerions obtenir des précisions sur le contenu des enseignements en pédagogie et de connaissance du système éducatif. Une pédagogie rigide et collégiale est-elle une solution face à des classes toutes particulières et différentes les unes des autres ? Nous demandons également à être mieux informés sur le contenu de cette discipline pédagogique ou ces épreuves de connaissance du système éducatif décrétée par le gouvernement et dont on ne sait quelle forme elle prendrait à l’avenir.
L’affaiblissement des coefficients des filières de langue, d’histoire, va à l’encontre des bases sans lesquelles la DGF est distribuée et ainsi mettre en difficulté les universités de banlieue et de proximité, voire tendre à les supprimer. En effet, pourquoi un étudiant irait suivre trois ans d’études pour acquérir un savoir dévalué au concours ?
Nous nous inquiétons de la dotation globale de fonctionnement, qui est répartie de façon arbitraire en tenant rarement compte des besoins des universités mais davantage du taux des étudiants passant les examens. Cette sélection va surtout renforcer les inégalités entre les universités et mettre en danger l’existence de certains établissements.
Il nous apparaît important également de manifester notre solidarité à l’ensemble des institutions universitaires et/ou de recherche face à la nouvelle orientation politique, en ce sens que certains savoirs se doivent d’être transmis de façon décente même lorsqu’ils ne sont pas rentables, notamment les lettres.
Nous ne tolérons pas l’idée de faire des économies au détriment de la qualité de formation, car il ne nous apparaît d’aucune façon que ce projet de mastérisation, hormis ses avantages au niveau européen, améliore le niveau de l’école française. Il nous apparaît contraire à l’égalité des chances de proposer des pôles universitaires d’excellence qui par le coût du logement et des frais d’inscription excluront massivement les étudiants démunis, ce que propose la loi LRU.
Nous voulons que la profession d’enseignant soit davantage respectée.
GJONI Kastriot, ROYER Jérôme, ALANIECE Marie, PILLOT Emeric
31 mars
L’AG de l’ENS LSH a rassemblé une centaine de personnes, étudiants, enseignants et personnels administratifs.
Elle a voté la reconduite de la grève, le blocage administratif (effectif depuis jeudi 2 avril au matin) et la motion suivante :
« Les étudiants, personnels et enseignants de l’ENS LSH, réunis en Assemblée Générale ce mardi 31 mars 2009, s’élèvent contre le nombre croissant de cas de répression à l’égard du mouvement universitaire, condamnent les violences policières et les interpellations dont nombre de nos camarades ont été victimes, et demandent l’annulation des poursuites judiciaires. »
Motion de l’AG des personnels de Perpignan. A Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les conseillers du CA de l’UPVD,
Nous condamnons l’intervention de la police sur notre campus ce dimanche 29
mars, le lendemain même de l’organisation d’une chaîne humaine sur Perpignan
par le comité de mobilisation des personnels et qui devait symboliser la
solidarité en général et l’unité pour défendre les services publics
aujourd’hui menacés dans leur ensemble par la RGPP.
Nous regrettons les décisions du CA du vendredi 27 mars qui a par ailleurs
changé l’ordre du jour pour lequel était convoqué. Nous affirmons que les
décisions prises alors par le CA, et qui ont amené à l’intervention de la
police sur le campus, étaient en contradiction avec l’affirmation, pourtant
renouvelée ce même jour, du soutien de cette instance au mouvement de
mobilisation des personnels de l’UPVD.
Nous demandons solennellement que la communauté universitaire ne se déchire
pas et soit solidaire pour défendre l’université aujourd’hui menacée par
nombre de décrets d’application de la loi LRU.
Nous demandons au Président de l’UPVD, après cette intervention traumatisante
des forces de l’ordre, de jouer la carte de l’apaisement et de ne pas entamer
de poursuite judiciaire à l’encontre d’étudiants mobilisés pour la défense
de l’Université comme service public.
Seul le gouvernement peut être tenu pour responsable des dérapages que son
choix de tentative de pourrissement du mouvement peut entraîner.
Pour la motion : 59
Contre : 2
Abstentions : 8
une AG étudiante pour parler des suites du
mouvement, et l’AG a décidé à une très grande majorité (il devait y
avoir environ 1600 personnes et au moins 1000 ont voté pour, peut-être
plus) de reconduire les piquets de grève jusqu’à lundi 6 Mars.
Certaines actions sont menées cette semaine. Notamment demain matin,
occupation d’Airbus (rdv a 5h30 du matin à Basso Cambo).
Une AG est prévue jeudi pour parler de la CNE.
30 mars
l’assemblée générale des enseignants-chercheurs de l’UFR de droit de l’Université Paris 13.
1. L’assemblée générale des enseignants-chercheurs de l’UFR de droit et de sciences politiques :
- s’oppose à l’extension des missions des enseignants-chercheurs, telle qu’exposée dans l’art 3 du projet de décret statutaire. En particulier, l’Assemblée générale s’oppose à la formule « incluant, le cas échéant, l’utilisation des technologies de l’information et de la communication » (article 3 du projet de décret)
- réaffirme que nos missions résident dans l’enseignement et la recherche.
2. L’assemblée générale des enseignants-chercheurs de l’UFR de droit et de sciences politiques :
- souligne que la notion même de modulation porte atteinte au principe d’égalité des fonctionnaires d’un même corps, en tant qu’elle donne compétence aux universités pour déroger localement aux règles nationales de détermination du service.
3. L’assemblée générale des enseignants-chercheurs de l’UFR de droit et de sciences politiques :
- constate que le ministère n’a pour l’instant pas communiqué le projet de décret statutaire consécutif à la réunion CTPU du 24 mars ;
- appelle donc à la poursuite de la mobilisation dans les formes actuelles.
Motion adoptée à l’unanimité des présents.
27 mars
Consultation à bulletins secrets des personnels du campus St Jérôme (Aix-Marseille I et III) :contrairement au message véhiculé par le
ministère la mobilisation est loin de faiblir !
Fort taux de participation à la consultation sur le campus de Saint Jérôme
aujourd’hui. Seuls les personnels des universités et CNRS étaient appelés à seprononcer (les étudiants ayant organisé un vote le mois dernier).
Voici les résultats :
votants : 560
Question 1 : Pensez-vous que les réformes actuelles imposées par le
gouvernement améliorent le fonctionnement de l’Université et de la Recherche ?
Résultats : NON : 462 OUI : 92 Nuls:6
Question 2 : Dans le cadre de la lutte actuelle menée dans les universités
et pour manifester sa détermination face à l’absence de réponse
gouvernementale, l’Assemblée Générale qui s’est tenue le 23 Mars sur le site de Saint Jérôme a proposé un blocage actif du site pour la journée du 31 mars (blocage accompagné d’actions visibles, de débats, d’une cérémonie de non remise des maquettes, etc. devant les grilles). Apportez-vous votre soutien à cette action ?
Résultats : OUI : 369 NON : 188 Nuls:3
Ces résultats montrent que la communauté universitaire reste très mobilisée
malgré les allégations du gouvernement, et que les actions contre les attaques
continuent à être soutenues par une très large majorité des collègues.
Mardi, nous serons en nombre devant le campus Saint Jérôme pour faire plier le gouvernement.
AG des mathématiciens de l’Université de Rennes 1 :
Le 1er décembre 2008 nous avons décidé la rétention des notes du premier semestre et la non-participation aux jurys pour protester contre le projet de décret modifiant le statut des universitaires. Depuis le 2 février nous sommes en grève pour demander son retrait ainsi que celui de la réforme de la formation des enseignants. Après 17 semaines de mobilisation, dont 8 de grève, nous constatons qu’aucune réponse satisfaisante n’a été donnée à des revendications portées par un mouvement national sans précédent dans les universités. Dans ces conditions, il est difficile de croire que l’enseignement supérieur et la recherche soient une des priorités de ce gouvernement. Ce temps perdu montre au contraire le peu de cas qui est fait des universitaires et des étudiants dont l’année risque bientôt d’être compromise. Les méthodes utilisées pour discréditer les universitaires mobilisés et le recours à une violence disproportionnée pour réprimer certaines manifestations le confirment. Mobilisés pour défendre le respect des valeurs menacées qui animent nos enseignements et nos recherches, nous entendons rester cohérents avec ces valeurs. Nous ferons donc le nécessaire pour que nos étudiants puissent acquérir les connaissances prévues dans nos cursus. Mais nous déclarons aussi que nous ne remettrons pas les notes et nous ne siégerons pas dans les jurys tant que nos deux revendications ne seront pas satisfaites. Nous refuserons en particulier de siéger dans les jurys du baccalauréat. Nous restons en grève et continuons d’animer le mouvement et de participer aux journées nationales de manifestation. La suspension des séminaires est maintenue.
26 mars
Merci à John Mullen pour la synthèse des informations du jour.
Décisions adoptées à l’unanimité par le conseil de gestion de l’UFR LSHS de l’université de Besançon
Dans un souci d’égalité de traitement des étudiants grévistes et non grévistes, considérant que la mise en place des évaluations ne peut que renforcer la légitimité du mouvement sans nuire à sa poursuite, le Conseil de gestion décide que les sections fixent les modalités d’évaluation des savoirs transmis.
Une réunion des responsables de section et de diplôme est fixée au 3 avril 2009. Les sections réunissent les étudiants au plus tard le 8 avril pour la présentation du dispositif d’évaluation et des contenus.
Les difficultés rencontrées seront présentées au Conseil de gestion du 16 avril 2009.
Motion adoptée à l’unanimité
En raison de l’exceptionnelle gravité de la situation, le Conseil de gestion de l’UFR SLHS a adopté la motion suivante :
Nous, Conseil de gestion de l’UFR SLHS, en séance le 26 mars, rappelons notre attachement aux principes qui fondent l’Université. Elle doit être un lieu d’enseignement et de recherche de qualité à tous les niveaux, où l’existence de chaque discipline est garantie, loin de toute logique de concurrence (course à la publication). Il est essentiel qu’elle demeure ouverte à toutes et à tous sans distinction de moyens, un lieu où la précarité n’a pas sa place.
En outre, son fonctionnement doit rester démocratique, garantissant des statuts stables et des conditions de travail décentes à l’ensemble de ses personnels, permettant à toutes et à tous ses membres un contrôle sur sa gestion et surtout elle doit pouvoir prendre ses décisions sans dépendre du bassin socio-économique local et des intérêts privés.
NOUS REFUSONS :
la casse annoncée de l’enseignement supérieur à travers une logique de rentabilité
la casse programmée de toute l’éducation de la maternelle à l’université et des structures complémentaires à l’éducation nationale
le démantèlement de la recherche et le torpillage du CNRS
la précarisation des personnels, en particulier les BIATOSS
l’Université à deux vitesses avec la création de pôles privilégiés (dits « d’excellence ») et la mort des autres universités
la concentration des pouvoirs dans les mains des président(e)s.
NOUS EXIGEONS :
l’abrogation de la loi LRU et son remplacement par une loi de programmation en faveur de l’Enseignement Supérieur
le retrait définitif des 3 décrets concernant le statut des enseignants-chercheurs, la masterisation des concours et le nouveau contrat doctoral
une réforme élaborée en concertation avec tous les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche (étudiants, enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, BIATOSS).
Collectif de l’UAG-pôle Martinique pour la défense de l’Université et de la Recherche.Compte rendu de l’Assemblée Générale du 26 mars 2009
L’Assemblée Générale s’est tenue dans l’amphithéâtre F. Fanon en présence d’une cinquantaine
de participants (personnels et étudiants).
Il est rappelé que les universités françaises sont mobilisées depuis le 22 janvier dernier, en grève
illimitée depuis le 2 février, toutes tendances politiques et syndicales confondues.
Un récapitulatif des principales revendications est donné, ainsi que les réponses données par les
Ministères de tutelle :
• Le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs : après la
nomination d’une médiatrice, la Ministre a décidé la réécriture du projet de décret.
Après quelques rencontres, dont la dernière avec le CTPU le 24 mars, les Présidents
d’universités et les syndicats minoritaires se satisfont des « avancées » suivantes :
évaluation de tous les enseignants-chercheurs tous les 4 ans par le CNU, modulation
des services à la demande de l’enseignant-chercheur, paiement des heures
complémentaires au-delà des 128H (ou 192 H équivalant TD) du service statutaire,
équilibre des promotions 50/50 niveau local (universités) et niveau national (CNU),
possibilité pour tout enseignant-chercheur de rejoindre une équipe de recherche autre
que celle de son établissement.
• Le retrait du projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants du
primaire et du secondaire (« masterisation ») : moratoire de un an : le concours est
maintenu en l’état pour l’année 2009-2010 ; aucune lisibilité quant au contenu de la
formation et du concours au-delà de cette année.
• Le retrait du projet de contrat doctoral unique : pas de réponse.
• L’arrêt du démantèlement des organismes de recherche : pas de réponse.
• Le plan pluriannuel de postes statutaires pour l’université et la recherche : pas de
réponse.
Après un tour d’horizon des modalités des actions retenues dans l’hexagone, il est décidé de
davantage marquer la mobilisation du pôle Martinique de l’UAG, notamment par l’information de la
communauté universitaire, des élus et de la population. Le bureau du Collectif est d’ailleurs complété
passant de 6 à 10 membres enseignants-chercheurs et étudiants.
Il a été décidé à l’unanimité de mener un certain nombre d’actions médiatiques et symboliques :
• L’adoption d’une nouvelle motion qui sera transmise aux instances ;
• La constitution d’une commission de travail ouvertes aux enseignants-chercheurs,
personnels administratifs et étudiants, et destinée à rédiger un texte de nature à présenter
les impacts des réformes pour l’UAG et les propositions d’évolution ;
• L’affichage de la mobilisation par tous les moyens : fabrication et pose de banderoles
sur le campus dès le 26 mars ; brassards, affiches, pancartes… ; « délocalisation » des
cours sur le campus (hall des sports, forum…) ;
• Le casse-croûte des manifestants sur le forum tous les mardis (moment convivial
d’échange et de discussion sur les réformes, les actions à mener) ;
• La « ronde des obstinés » : tous les jeudis à raison de 2H devant de la Préfecture ;
• La « minute de silence » : une fois par semaine (jour à préciser) le campus s’arrête après
le déclenchement de la sirène d’alerte ;
• L’opération « 1er avril ».
Plus d’informations sur les prochaines actions du Pôle Martinique sur le blog :
http://mobilisation-uag.blogspot.com/ (Casse-croûte des manifestants, « Opération 1er
avril », Ronde des Antillais, « Commission : l’UAG face aux réformes »-
Décisions de l’AG LSH de l’université de Rouen.
Motion 1 : soutien à la motion de l’université de Clermont-Ferrand sur le refus de mettre en place la mastérisation sous aucune forme à la rentrée 2009 (adoptée à l’unanimité)
- Motion 2 : la situation locale face à la réforme de la mastérisation (adoptée à l’unanimité).
L’assemblé générale LSH réunie le 26 mars 2009 dénonce toutes les manoeuvres conduisant à faire passer la réforme des concours d’enseignement sous couvert d’aménagements transitoires (stages, modules complémentaires, etc.) dans le cadre de la demande d’ouverture des inscriptions à l’IUFM de Rouen.
Elle invite également les directeurs de laboratoires à ne faire remonter aucune maquette de Master pour la rentrée 2009.
+ délégation du Snesup auprès du PU en ce sens.
- Motion 3 : lettre aux directeurs de départements sur les jurys de bac.
L’assemblée générale LSH réunie le 26 mars 2009 invite les directeurs de départements de l’UFR à ne pas transmettre les noms des collègues susceptibles de présider les jurys de bacs 2009 (conformément à la motion votée lors du CG LSH du 23 mars) et invite les enseignants chercheurs à signer individuellement la pétition rédigée en ce sens afin de manifester l’opposition de la communauté universitaire sur les réformes.
Calendrier de la journée :
> 14h : comité de mobilisation pour la Nuit
> 15h30 : accueil de C. Boutin au CESI de la Vatine
> 18h30 : ouverture de la soirée
Calendrier de lutte de la semaine prochaine (à compléter) :
+ cours alternatifs
+ autres actions ponctuelles
Prolongation de la grève à l’Université Paris Descartes (Institut de
Psychologie) jusqu’au jeudi 2 avril inclus.
La tension est montée d’un cran sur le site de l’UdS (université
de Strasbourg), alors que se rapproche l’heure de la fermeture totale du
campus, en prévision du sommet de l’Otan (à compter de samedi et pour une
semaine). Selon le souhait initial de la présidence, les étudiants occupant
le bâtiment « le Patio » nuit et jour devaient quitter les lieux après la
manifestation prévue ce jeudi après-midi.
À l’université Lille-I, une AG étudiante a été organisée aujourd’hui
et une AG personnels aura lieu demain à 10h, selon Claire Bornais du Snesup.
Les syndicats s’organisent déjà pour aller manifester à Paris le 2 avril.
L’IUT, dont le blocage avait été voté lundi, a été « débloqué dans la
journée de mardi, car ceux qui étaient contre le blocage étaient plus
nombreux », précise-t-elle.
À Lille-II, il n’y a « toujours pas de cours » après le vote de leur
annulation en début de semaine. Ils sont remplacés par les « états généraux
» de l’université, qui sont visibles sur un site
<http://lille2.etatsgeneraux.info/>
spécialement créé.
Une AG unitaire à Nancy a réuni de 500 à 700 personnes, dont une quarantaine
d’enseignants-chercheurs, ce jeudi midi sur le site de l’université Nancy-II
(lettres, sciences humaines). D’après Manuel Rebuschi (Snesup-FSU), « la
prochaine AG de lundi permettra d’évoquer la fin de l’année et la suite de
la grève administrative, mais aussi de décider d’une action commune avec les
autres établissements lorrains, autour de la réunion de leurs quatre CA du
31 mars » (dans la perspective d’une université unique en région). Selon
Michaël Protain (Unef), « nous avons voté le maintien du blocage jusqu’à
mercredi prochain à une large majorité, avec des chaînes sur les portes, la
mise en place d’un « campus alternatif » [cours par des étudiants, ateliers,
etc.], alors que jusqu’ici on se mobilisait plus ponctuellement ».
Ce mercredi, à Reims une réunion de 200 étudiants du campus scientifique Moulin de
la Housse a voté pour la première fois le blocage (à 125 voix pour, et 65
contre), entraînant la présidence à suspendre ce jeudi les cours de l’UFR
sciences exactes et naturelles, indique le Snesup-FSU.
Il y a eu des blocages au niveau de l’IEP et de la galerie des
amphis de l’université Pierre-Mendès-France (Grenoble-II) mais ils n’ont pas
tenu », précise la présidente de l’Unef Grenoble. Les tables et chaises, qui
ont été sorties des amphis par les bloqueurs, ont été aussitôt remises en
place « par l’administration et par des étudiants », assure-t-elle. « Par
contre, les salles de TD [de Grenoble-II] sont toujours vides. » Elle
précise que l’université Stendhal (Grenoble-III) poursuit son printemps des
chaises et ses cours alternatifs, mais n’est pas bloquée. Quant à
l’université Joseph-Fourier (Grenoble-I), « elle est en plein partiels »
Le conseil d’administration de l’UPVD (université Perpignan Via
Domitia) a voté une délibération demandant « expressément au président de
remettre en marche l’université par tous les moyens », indique Brigitte
Chemarin, directrice de cabinet de l’UPVD, jeudi 26 mars 2009. « Les
activités d’enseignement vont reprendre normalement sur le campus à partir
du lundi 30 mars, comme l’avait annoncé Jean Benkhelil, président de l’UPVD,
et suite à la consultation électronique menée le 17 mars. Le CA a voulu
voter cette décision, notamment sur l’insistance des élus étudiants »,
rapporte Brigitte Chemarin.
« L’université Montpellier-III Paul-Valéry est débloquée », annonce Tina
Biard, présidente de l’Unef Montpellier. « Les cours reprennent dès demain
[vendredi 27 mars] », annonce également la présidence.
Un point sur la situation à Montpellier 3, pour rectifier l’information erronée transmise par la présidente de l’UNEF de Mtp 3 :
Jeudi 26 mars, les étudiants ont en effet voté le déblocage de l’université, par 563 voix contre 407 (NPPV : 20 ; abst : 63).
Le communiqué de la présidence diffusée le même jour précise : "les cours peuvent reprendre aux horaires habituels".
L’AG des personnels, réunie le 27 mars, a été d’une grande fébrilité et a donné lieu à des débats très denses. Les personnels se sont tous accordés pour rester mobilisés et éviter le risque que le déblocage de l’université entraîne de facto un affaiblissement du mouvement. Mais nous n’étions pas tous d’accord quant à la forme à donner à la grève. Deux tendances se sont exprimées, prônant : 1) une reprise des cours avec, parallèlement, des journées de grèves tournantes ; 2) la reconduction de la grève active.
La 2è proposition l’a emporté.
700 personnes dont une vingtaine d’enseignants-chercheurs de Toulouse-III
(Paul-Sabatier) ont voté le blocage total suite au constat d’échec du
blocage partiel mis en place depuis lundi 23 mars.
À Pau, « l’assemblée générale a levé le blocage [remis en place le 17
mars après avoir été levé une première fois] à 822 voix pour le déblocage,
696 contre et 46 abstentions », indique la présidence de l’université de Pau
et des pays de l’Adour, qui précise qu’une réflexion est en cours au sujet
des modalités de rattrapage des cours
A POitiers, dans la matinée, une assemblée de « plusieurs
centaines d’étudiants a voté la reconduite » du blocage adopté la
première fois le 5 février, c’est-à-dire une occupation sans cours. L’université de Poitiers a choisie cette mobilisation et l’a toujours reconduite, à l’exception de la semaine du 20 ou
26 mars où le blocage était partiel.
Depuis le 25 mars 2009, deux des quatre universités bordelaises sont fermées
(Bordeaux-I et Bordeaux-IV Montesquieu). Les deux autres connaissent des
blocages : blocage total jusqu’à l’assemblée générale du lundi 30 mars, à
Bordeaux-III Michel-de-Montaigne et blocage des bâtiments d’enseignement des
sciences de l’homme renouvelé jusqu’à mardi 31 mars, à Bordeaux-II
Victor-Segalen.
Les facultés des sciences, lettres, Staps et la majorité de l’IUT
de l’université d’Orléans sont toujours bloqués, constate la présidence.
Le site des Tanneurs (SHS, langues, lettres, arts) de l’université
François-Rabelais est toujours bloqué. Presque aucun cours ne peut avoir
lieu. « Depuis deux soirs, une quarantaine d’étudiants occupent les locaux
la nuit », affirme la présidence, qui essaie « depuis hier, de mettre en
place les cours sur les autres sites ». Hier, une assemblée générale
d’environ 500 personnes a reconduit le blocage (285 pour, 208 contre, 80
absentions).
Le blocage voté en AG mardi 24 mars a été effectivement mis en place dans deux
bâtiments du campus 1, principal site de l’université de Caen. Ces blocages
impactent le fonctionnement des UFR de sciences de l’homme, de langues
vivantes étrangères, mais également les UFR d’histoire, de psychologie et
biologie. Ces bâtiments occupés jours et nuits par une centaine d’étudiants
ont fait l’objet d’une fermeture administrative décidée par la présidente de
l’université, mercredi 25 mars dans la matinée.
L’assemblée générale qui s’est tenue dans l’après-midi à
l’université du Havre a voté la reconduction de la grève jusqu’à lundi : 240
personnes ont voté pour, 60 contre, une vingtaine se sont abstenues et plus
d’une centaine de participants n’ont pas pris part au vote. Seuls une
vingtaine d’enseignants participaient à l’AG. En revanche, sur la question
du blocage, l’AG a opté pour un blocage ponctuel mis en place les jours de
mobilisation. Les cours devraient pouvoir reprendre demain dans des
conditions relativement « normales » avec le retour des tables et chaises
dans les bâtiments. La prochaine AG est prévue pour le lundi 30 mars 2009.
Une AG a, pour la première fois, voté le blocage de l’université
Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis, indique le président de l’université,
Pascal Binczak. Ce dernier ajoute qu’il « s’agit d’une mobilisation sans
précédent depuis le début du mouvement ». Il précise que « le blocage a été
temporaire, mais c’est le premier depuis huit semaines ».
Une AG de près de 800 étudiants et personnels de l’université de Bourgogne, réunie aujourd’hui devant les amphithéâtres ARistote et Platon, a voté pour la première fois le blocage des bâtiments lettres et droits jusqu’à la prochaine AG (lundi 30).
Pour sa huitième semaine de mouvement l’assemblée générale de
l’université d’Avignon a voté, avec 1400 participants, la continuité du
mouvement. A été voté à 790 voix pour le filtrage total (pas de cours
tenus à l’université mais université ouverte) contre 620 voix pour un
filtrage partiel. Le vote s’est effectué dans de très bonnes conditions
avec des urnes et des partisans des deux camps qui tenaient les urnes et
qui ont participé au dépouillement.
Comme souvent le mouvement est couvert par Avignews
<http://www.avignews.com/>
qui a encore fait un reportage pour cette
assemblée exemplaire.
25 mars
AG des personnels de l’IUT de Lannion
Le collectif des personnels pour la défense d’un service public
d’éducation et de recherche :
s’interroge sur les raisons de l’arrêt de la distribution gratuite
des journaux locaux aux étudiants.
se prononce, en coordination avec un mouvement et un appel national
(CNPIUT, CNU) pour la mise en oeuvre de la démission des fonctions
administratives non électives, symbolique, dans un premier temps, puis
effective graduellement selon des modalités à spécifier (23 Pour , 1
Contre , 7 Abstention).
mandate six représentants du collectif des personnels pour
rencontrer et discuter avec les représentants des étudiants de la
question de l’évaluation du semestre en cours et leur présenter les
options évoquées en A.G. des personnels. (18 Pour , 1 Contre , 7
Abstention).
se prononce pour la mise en oeuvre de « l’université hors d’elle
» (cours à l’extérieur de l’IUT) et constitue un groupe de travail à
cet effet (23 Pour , 1 Contre) .
mandate un représentant du collectif des personnels pour se rendre à
la réunion de la CNPIUT qui se tiendra vendredi 27 mars prochain au
Mans (unanimité).
se félicite de la présence d’un étudiant à cette AG et appelle à la
présence régulière lors des AG des personnels d’étudiants mandatés.
appelle à faire grève et à manifester à Brest vendredi 27 mars à
l’occasion de la tenue de la CPU et « de l’absence » annoncée de
Valérie Pécresse : RDV 8h45 devant l’IUT
appelle à une prochaine AG des personnels lundi 30 mars à 12h30 en
amphi info-com .
Motion des personnels de l’UFR Lettres, langues et sciences humaines de l’Université Blaise Pascal.
Réunis le vendredi 20 mars 2009 à l’instigation du Doyen de l’UFR, les personnels de l’UFR LLSH (BIATOSS, enseignants, enseignants-chercheurs) ont adopté à l’unanimité des présents (80 personnes) la motion suivante :
Considérant l’impréparation manifeste et les contradictions insolubles du projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants porté par le ministère de l’Éducation nationale et celui de l’Enseignement supérieur et de la recherche ;
Considérant le rejet massif et argumenté dont cette réforme fait l’objet, aussi bien auprès des organisations étudiantes que des formateurs et des institutions savantes ;
Considérant l’incapacité du gouvernement et de ses services administratifs à apporter une réponse satisfaisante aux critiques légitimes faites à l’encontre de ces projets ;
Et considérant enfin le trouble qui résulte de la carence des pouvoirs publics dans la continuité de leurs missions regardant le recrutement et la formation des enseignants, et notamment dans la mise au point d’un calendrier réaliste d’organisation des prochains recrutements permettant aux candidats de se préparer dans des conditions satisfaisantes ;
Au vu de cet état de nécessité, les personnels de l’UFR LLSH déclarent tenir pour nul et non avenu, pour l’année à venir, le projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants, et prendre d’ores et déjà toutes les dispositions pour organiser à la rentrée 2009 une préparation aux concours de recrutement des personnels enseignants des 1er et 2nd degrés
dans leur forme actuelle et selon les dispositions réglementaires de candidature actuellement en vigueur.
Ils demandent en outre aux autres composantes de l’Université Blaise-Pascal concernées par ces concours et aux autres universités offrant ces préparations d’assurer de cette manière, et au nom de l’intérêt commun, la continuité des missions du service public d’enseignement et de formation.
Ils demandent à la Présidence de l’Université Blaise-Pascal de s’engager publiquement en ce sens et de demander à chacune de ses composantes impliquées dans la formation des enseignants des 1er et 2nd degrés de prendre les mesures d’application qui relèvent de sa compétence.
Tout en se mettant à la disposition de l’administration et des élus de la nation pour étudier une réforme de ces concours, ils proclament leur refus de toute nouvelle intrusion dans ce qui relève de l’autonomie véritable de l’université : la production et la validation des savoirs.
24 mars
A.G. intercomposantes à l’université de Nantes
I. Bilan de la délégation au rectorat. Cf. compte-rendu fait sur la messagerie de l’intercomposantes par
Jean-Pierre Benoît. Tout le monde condamne la sécheresse avec
laquelle le recteur Chaix a reçu la délégation. On renonce pour le
moment à lui adresser une réponse officielle. Le C.R. de l’entretien
a été communiqué à la presse.
II. Examen des propositions Darcos du vendredi 20 et du mardi 24
(France-Inter) : elles sont jugées notoirement insuffisantes et
confuses. La question de la mastérisation reste entière.
III. Rencontre CNU-Ministère le 20 mars. Points d’accord : paiement
d’heures complémentaires quand service supérieur à 192 h. Pour les
promotions, 50 % C.N.U., 50 % université. Désaccords : refus du
ministère que pour attribution de congés de recherche, 50 % CN.U. et
50 % universités. Idem pour les primes. Sur ces deux points, les
universités doivent avoir le pouvoir de décision.
IV. Coordination nationale de Strasbourg : (...)
V. Tour d’horizon de la situation dans les U.F.R. : en sciences,
lors d’une première A.G. le vendredi 20, les étudiants ont décidé de
reprendre leur autonomie par rapport à l’intercomposantes étudiants.
Lors d’une seconde A.G. lundi après-midi 23, la reprise des cours a
été votée (à partir de mercredi) : environ 560 pour, environ 480
contre, une centaine d’abstentions. Vote de journées banalisées pour
participer aux actions est désormais du ressort des enseignants (A.G.
du personnel le mercredi à 13 h).
En lettres et langage, appel à la démission des directeurs d’U.F.R.,
à ne pas désigner d’universitaires pour présider les jurys de bac.
A l’IGARUN, poursuite de la grève administrative, de la rétention des
notes. Poursuite de la grève des enseignements mais solidarité avec
autres composantes.
Histoire, Histoire de l’Art et archéologie : vote le 23 mars d’une
motion en trois points =1. Rejet des propositions de Darcos, 2. Appel
à une reprise des cours pour permettre une validation du semestre, 3.
Engagement à ne pas remonter les maquettes et à organiser des demi-
journées banalisées pour prendre part aux manifestations nationales.
Anglais : dénonciation des manœuvres de Darcos, appel à ne pas
prendre part aux jurys de bac.
STAPS : étudiants veulent continuer blocus. Enseignants seraient
plutôt favorables à une reprise des cours avec participation aux
journées d’action.
Psychologie : pas de réunion.
Sociologie : réunion le mercredi 25.
FLE : rétention des notes.
I.U.F.M. : réunion académique le mercredi 25. Blocage administratif
avec non titularisation des enseignants, non participation aux jurys
de bac, abstention des sessions de formation continue organisées par
le rectorat.
VI Actions :
Manifestation le 24 mars à 15 h, place de Bretagne.
Prochaine A.G. intercomposantes le lundi 30 mars à 10 h 30 à
l’amphi IV de la Censive.
Organisation d’une cérémonie de non-remise des maquettes le
31 mars au rectorat. Préparation par une commission actions (...)
Appel à ne pas envoyer de listes de noms pour les jurys du
bac. Vote : 75 pour, 2 abstentions.
Vote d’une motion (transmise à la presse) : 73 pour.
Darcos, les pieds dans le tapis :
Le collectif intercomposantes dénonce les manœuvres du ministre de
l’Education Nationale Xavier Darcos qui a proposé le 20 mars et le 24
mars un dispositif nuisible, incohérent et inapplicable en matière de
mastérisation des concours de l’enseignement. Il considère que le
retrait du projet de décret constitue un préalable indispensable à
toute discussion sérieuse et demande au Conseil d’administration de
l’université de persister dans sa volonté ne pas remonter de maquette
de master des métiers de l’enseignement.
Considérant que la réécriture en cours du décret d’enseignant
chercheur n’est pas satisfaisante, le collectif demande là aussi un
retrait pur et simple pour que de véritables négociations puissent
s’engager.
Le collectif réitère son opposition au nouveau contrat doctoral ainsi
qu’au démantèlement des organismes de recherche et demande des
efforts en matière de budget et de postes afin de lutter contre la
précarisation des personnels.
Le collectif invite les personnels de l’université à continuer à se
mobiliser et à participer en nombre aux actions suivantes :
Mardi 24 mars : manifestation à 15 heures place Royale.
Lundi 30 mars : assemblée générale de l’intercomposante des
personnels à 10 h 30 à la Censive, amphithéâtre IV.
Mardi 31 mars : deuxième cérémonie de non remise des
maquettes devant le rectorat d’académie.
Refus de prendre part aux jurys du baccalauréat.
Une commission actions a été mise en place et des délégués ont été
élus pour prendre part à la prochaine réunion de la coordination
nationale des Universités le 6 avril à Paris.
23 mars
La dernière assemblée
générale de Paris 10 s’est tenue en présence de 350 personnes, a reconduit le
blocage pour toute la semaine. La prochaine aura lieu mardi. « Dans les UFR
lettres et SHS, la grande majorité des cours sont annulés. En économie, tout
semble normal, tandis que la situation est mitigée en droit et sciences
politiques, avec la moitié des cours assurés », constate Anissa, représentante UNEF.
CR de l’AG des enseignants-chercheurs du centre d’Aix, Université de Provence :
Constat de l’AG : la reculade de Darcos n’est qu’un leurre puisqu’il entend mettre sa réforme en place dès 2009. Face à cette manoeuvre, l’AG décide de maintenir et d’amplifier la mobilisation :
1) Reconduction de la grève jusqu’au lundi 30 mars,
date à laquelle aura lieu la prochaine AG des enseignants et enseignants chercheurs (10 h, amphi Guyon) :
2 NPPV , 7 abst , 9 contre , 114 pour
2) Est discutée et votée la décision de laisser le CS de vendredi 27 statuer sur les comités de sélection (seul point à l’ordre du jour), mais de bloquer la procédure à un stade ultérieure (celui de la transmission :cette action sera confirmée ultérieurerment par un autre vote).
3) CA de lundi 30 : à l’AG de lundi sera débattue la question de la modification de l’ODJ du CA de l’après-midi.
4) Appel au rassemblement suivi de manifestation devant le rectorat d’Aix mardi 24 à 14 h
(convergence avec un appel de l’intersyndicale des Lycées Professionnels), dans le cadre d’une journée nationale de convergence.
5) Appel à manifester pour le supérieur et la recherche jeudi 26 à 15h à Marseille
(trajet indiqué ultérieurement), dans le cadre d ’une journée nationale d’action.
Informations
Mercredi 25 mars, meeting inter-luttes à la Place de la Mairie, à Aix-en-Provence, à partir de 18h
multiples initiatives de " cours hors les murs " (prévenir la presse)
Géographes et historiens : "université" dans la rue", .à Marseille du 24 au 26 mars
Jeudi 26, 9h30-13h : "savoir et pouvoir dans l’Antiquité" par le département des Sciences de l’Antiquité au parc Jourdan
"L’AG des personnels du Campus Croix Rouge de Reims réunie le lundi 23 Mars
réaffirme sa détermination à obtenir satisfaction au sujet des
revendications portées par le mouvement universitaire concernant les
réformes en cours. Elle appelle à une mobilisation massive pour la
journée d’action nationale, le mardi 24 mars, journée de convocation
du CTPU qui examine la pseudo-réécriture du décret sur les
enseignants-chercheurs et le décret CNU. Elle appelle ce même jour, 24
mars, à une journée « campus mort » entraînant la cessation totale de
toute activité administrative, pédagogique et scientifique. Elle
invite, ce même jour, les personnels et les étudiants à participer au
rassemblement (ronde des obstinés) à 10h fontaine Subé, place Drouet
d’Erlon. Elle appelle à tout mettre en oeuvre pour la réussite de la
remise publique des démissions à la Présidence prévue le mercredi 25
mars à 12h et à une AG des personnels à 14h au Campus Croix Rouge pour
décider des modalités de poursuite du mouvement. Elle exige enfin que
la Présidence envisage, dans le cadre du CEVU, une mise à plat sereine
des conditions d’évaluation du semestre, dans le respect des
propositions qui remonteront des unités de formation et des
départements dans les jours ou les semaines à venir."
L’assemblée générale du Campus Croix Rouge du 23 mars 2009, a procédé à un vote avec liste d’émargement (1108 votants, 653 pour le blocage, 455 contre le blocage). Le blocage est reconduit jusqu’à la prochaine assemblée générale qui se tiendra le 25 mars à 12 heures. L’accord concernant les M2, la formation continue, les préparations aux concours et l’administration n’a pas été remis en question.
[Le vote a été exemplaire, sans tension, il a quand même duré près de deux heures (les personnels n’ont pas participé à ce vote)]
MOTION de l’AG collective :
L’AG appelle à la poursuite et à l’amplification de la grève. Elle demande à l’ensemble des organisations syndicales de l’enseignement supérieur de s’adresser à toutes les confédérations pour construire la grève générale jusqu’à satisfaction des revendications car les attaques sur l’université s’inscrivent dans une offensive globale du gouvernement. Les travailleurs antillais nous ont montré la voie après une lutte longue, difficile mais victorieuse. Elle demande à l’ensemble des organisations syndicales de préparer au plus vite une manifestation centrale massive à Paris.
20 mars
Réunis le 20 mars à la demande du Doyen Olivier Dupéron, les enseignants-
chercheurs de la Faculté de droit et de science politique de Reims
Champagne-Ardenne :
considèrent inacceptable la volonté pérenne du ministère de ne pas faire droit aux
légitimes revendications de la communauté scientifique ;
se félicitent de l’exceptionnelle solidarité entre les étudiants et leurs enseignants-
chercheurs dans la défense du service public de l’enseignement supérieur ;
réitèrent leur entier soutien au mouvement national de contestation qui, par son
ampleur et sa longévité, ne connaît pas de précédent ;
jugent irresponsable la position radicale du ministère tant elle menace gravement
le bon déroulement de l’année universitaire et la délivrance des diplômes ;
s’indignent du non respect des spécificités disciplinaires, incarnation de la
richesse des universités ;
récusent toute modulation du service des enseignants-chercheurs, simple variable
d’ajustement budgétaire ;
dénoncent une évaluation conduisant au contrôle des activités pédagogiques (art.
7-I al. 1 du projet) et violant l’indépendance des enseignants-chercheurs ;
jugent non crédible le système de promotion institué par le ministère ;
exigent une authentique concertation en rupture avec le comportement dilatoire du
ministère.
En conséquence, les enseignants-chercheurs de la Faculté de droit et de
science politique de Reims Champagne-Ardenne :
exigent le retrait immédiat et sans condition de l’actuel projet de décret réformant
du statut des enseignants-chercheurs ;
exigent l’adoption de mesures structurelles mettant fin à « l’exception française »
qui favorise les grandes écoles au détriment des Universités ;
appellent à la poursuite du mouvement national de contestation jusqu’à l’arrêt de
toutes les réformes emportant détérioration inadmissible du système éducatif et
universitaire français.
Motion adoptée par les personnels lors de l’AG intercomposantes du 20
mars de l’université de Nantes. L’assemblée générale inter-composantes réaffirme sa détermination à
intensifier le mouvement de protestation contre les projets Pécresse-
Darcos.
Afin de s’inscrire dans la durée, elle élabore différents modes
d’action*.
PROCHAINE AG : Mardi 24 mars 10h00 Amphi 4
APPEL A MANIFESTATION MARDI 24 MARS 15h00 Place Bretagne.
Motion 1
L’Assemblée Générale de l’UFR mathématiques de l’université Rennes 1 et de l’Irmar, réunie le 20 mars 2009, constate que ses deux revendications n’ont pas été satisfaites. Elle décide donc de poursuivre le mouvement de grève en participant aux journées d’action nationale. Si le gouvernement ne cède pas, elle s’engage à ne pas délivrer les diplômes cette année.
pour : 39 ; contre : 5 ; abstention : 0 ; ne prend pas part au vote : 7
Motion 2
L’Assemblée Générale de l’UFR mathématiques de l’université Rennes 1 et de l’Irmar se déclare contre le principe actuel des chaires universités-EPST.
pour : 27 ; contre : 0 ; abstention : 0 ; ne prend pas part au vote : 0
Prochaine assemblée générale : vendredi 27 mars à 12h30.
17 mars
L’AG des enseignants du secteur LSH de l’Université Aix-Marseille I (environ 180 présents) reconduit la grève jusqu’au lundi 23 mars, date de la prochaine AG.
L’AG étudiants-enseignants-Biatoss du secteur LSH de l’Université Aix-Marseille I vote "le printemps des chaises" à Aix-en-Provence.
16 mars
l’AG des personnels
universitaires mobilisés de l’université d’Angers, qui a réuni 60 personnes (51 au
moment du vote).
Motion n°1 : (51 pour, unanimité)
L’AG demande au CA de se prononcer :
- pour le report à 2011 de toute modification des concours de
recrutement des enseignants
- pour le maintien des dispositifs actuels de préparation aux concours
- contre la remontée des maquettes de master enseignement
- pour un cadrage national de toute formation
Motion n°2 : (49 pour, 2 abstentions)
« L’AG des personnels mobilisés de l’Université d’Angers appelle à :
- Poursuivre la mobilisation ;
- Observer une cessation totale des activités d’enseignement, de
recherche et d’administration pendant les journées d’action
nationale, à commencer par ce jeudi 19 mars ;
- Mettre en place des cours publics à l’extérieur du campus,
place du Pilori, à partir de la semaine prochaine ;
- Faire des cours des lieux d’information et de débat ;
- Informer les collègues du primaire et du secondaire par des
distributions de tracts, notamment sur la réforme de mastérisation ;
- Sensibiliser le grand public par des distributions de tracts ;
- Participer à un pique-nique militant mercredi 18 mars à midi
sur le site de la faculté de Lettres ;
- Participer à l’AG des personnels de l’éducation à la bourse du
travail, jeudi 19 mars à 9h ;
- Participer massivement à la journée nationale d’action
interprofessionnelle et la manifestation angevine du jeudi 19 mars
(à 10h30 place Leclerc)
Le collectif de liaison des universitaires angevins mobilisés.
Communiqué de l’Assemblée générale des personnels du campus Croix-Rouge,Université de Reims 16 mars 2009
Le lundi 16 mars, l’AG des personnels du campus Croix Rouge, en présence de collègues du Campus Sciences, réitère sa détermination d’obtenir satisfaction quant aux revendications portées par le mouvement universitaire. Elle propose de réunir les conditions optimales pour la réussite de la journée d’action du 19 mars avec les moyens les plus appropriés (Assemblée générale, grève des cours, blocage des instances, des locaux, de l’Université ?), et ce jusqu’au 19 mars inclus. Une nouvelle AG est convoquée le 20 à 10h.
(Unanimité moins 2)
13 mars
Les enseignants de l’UFR d’Histoire de l’université de Caen, réunis le 13 mars 2009 :
décident de poursuivre le mouvement contre les projets gouvernementaux ;
appellent les étudiants à participer massivement à l’assemblée générale du :
LUNDI 16 MARS, 15 heures, Amphi Tocqueville
où seront envisagées en commun les modalités de la poursuite du mouvement.
Motion votée par l’AG des Enseignants chercheurs et enseignants et
Biatoss d’Amiens.
Une fois de plus, l’AG des EC, des E, des BIATOSS, réaffirme
l’exigence de RETRAIT des
réformes concernant les statuts et la mastérisation.
Les prétendues avancées de pure forme énoncées unilatéralement par le
gouvernement
participent d’une opération de désinformation.
Nous appelons donc à amplifier la mobilisation, et aux actions
suivantes : grève des
examens, démissions des fonctions administratives, "Printemps des
chaises", grève et
manifestations le 19 mars.
Après le préalable des retraits ci-dessus, nous exigeons l’ouverture
de véritables
négociations sur l’ensemble de nos revendications avec tous les
acteurs véritablement
représentatifs du mouvement et de la communauté universitaire".
3) Questions pour la coord
parmi les questions que nous voudrions voir abordées par la
coordination nationale :
existence d’un bureau porte-parole ou non. Si le mouvement se
radicalise, un bureau
porte-parole n’apparaît pas nécessaire ; si des négociations peuvent
avoir lieu ( à la
condition préalable du retrait) un bureau porte-parole semble indiqué,
éventuellement
"tournant".
- AG de Paris-Descartes psychologie
MOTION 1
Constatant l’absence de réponses réelles du gouvernement à nos
revendications, l’assemblée générale des personnels de l’institut de
psychologie de paris 5 mobilisés depuis le mois de novembre 2008,
réaffirment leur détermination,
maintiennent leur modalités d’action (rétention des notes, non tenue des
jury du premier semestre, grève des enseignements depuis le 2 février 2009)
L’ensemble des motions qui ont été votées jusqu’à présent en AG restent
d’actualité.
La satisfaction de nos revendications reste un préalable pour la tenue d’une
véritable discussion qui s’appuierra sur les états généraux des universités,
à mener en toute independance, et prenant en compte l’ensemble des
revendications portées par la mobilisatioon actuelle.
En conséquence, la grève des enseignements est reconduite jusqu’à la
prochaine AG qui se tiendra le vendredi 20 à 10h30. (33 pour, 3 abstentions,
0 contre, 4 ne prennent pas part au vote (étudiants, personnels
administratifs))
MOTION 2
L’AG demande au directeur de l’institut de convoquer une réunion
extraordinaire invitant l’ensemble du personnel à s’exprimer sur le contenu
des réformes actuelles. Elle souhaite que le directeur de l’institut
propose au président Axel Khan d’y assister. Cette réunion ne se
substituera aucunement aux assemblées générales. (20 pour, 6 contre, 8
abstentions, 4 ne prennent pas part au vote)
MOTION 3
L’AG se prononce pour la reprise d’un blocage filtrant à certaines
conditions :
Non-reprise des cours et TD collectifs, ni à l’institut ni ailleurs.
Les enseignants-chercheurs recevant les étudiants individuellement
doivent aller les chercher dans le hall .
Les personnels réunis ce jour veilleront à ce que ces conditions soient
respectées. (Unanimité 28)
12 mars
MOTION de l’assemblée des enseignants chercheurs de Troyes
à propos du décret modifiant notre statut
Le 12 mars 2009, l’assemblée des enseignants chercheurs du Centre Universitaire de Troyes et de l’IUT, OBSERVE que :
la grève entamée il y a maintenant 5 semaines a conduit le gouvernement à accepter par écrit (compte-rendu rédigé par le ministère) mardi 3 mars, un certain nombre de revendications essentielles :
un service de 192 heures non modulables sans l’accord de l’intéressé et - l’abandon de la référence pernicieuse aux 1607 heures ;
un paiement dès la 193ème heure par une référence explicite à l’article 83 qui autorise à percevoir des heures complémentaires ;
l’ouverture d’une discussion sur l’établissement d’un tableau d’équivalence pour la prise en compte des tâches administratives dans les services.
Or, contre toute attente, après avoir pris connaissance du nouveau texte du projet de décret, l’assemblée CONSTATE que dans le nouveau projet rendu public dès le vendredi 6 mars, le ministère est revenu sur les engagements qu’il prenait dans son propre relevé de conclusions. Le projet maintient le principe de la modulation encadrée par des principes de gestion (respect du potentiel global d’enseignement de l’établissement, demande de modulation pouvant émaner de projets collectifs).
Pire... avec un cynisme et une suffisance outrancière, le secrétaire général de l’Elysée, a déclaré à Libération qu’ « il arrive qu’il faille prendre un peu de temps pour expliquer. Ainsi, le décret sur les enseignants chercheurs soulevait-il une certaine incompréhension. Une médiation a été créée, la ministre a repris le dossier et, vendredi, un accord avec la quasi-totalité des parties prenantes a été réalisé. Au final, le texte sera peu différent de celui qui a été mis sur la table. » A force de mensonges, de manipulation et de propagande, le gouvernement entend manifestement user la résistance. Il est temps de lui faire savoir qu’il ne fait qu’attiser la colère nationale des enseignants-chercheurs.
EN CONSEQUENCE :
L’assemblée des enseignants chercheurs du Centre Universitaire de Troyes et de l’IUT demande le retrait de ce projet qui, non seulement ne répond en rien à nos revendications mais, en outre, opère un reniement de la parole donnée et une tentative d’escroquerie (cf. art 313-1 du code pénal) à l’égard de la communauté universitaire.
L’assemblée adhère donc à la motion contre la « modulation des services conduisant à un accroissement des charges de services des enseignants chercheurs » adoptée par les collègues de Paris 13, laquelle précise bien nos revendications minima quant à notre statut :
« Elle déclare que le service statutaire des enseignants-chercheurs doit être exclusivement défini par référence à un volume maximal de 128 heures de cours (192 heures en équivalent TD). Elle rappelle que toute heure au-delà de ce service doit être considérée comme heure supplémentaire et être rémunérée à ce titre ; elle réclame que le nouveau projet de décret abandonne, dans leur lettre comme dans leur substance, les dispositions de l’article 7 II de l’ancien projet de décret relatives au "potentiel global d’enseignement, tel qu’il est prévu dans le contrat entre l’Etat et l’établissement ».
L’assemblée appelle toutes les assemblées de collègues à reprendre à leur compte la motion simple et claire de Paris 13 et à le faire savoir au gouvernement ainsi qu’aux organisations syndicales.
L’assemblée s’adresse au gouvernement pour qu’il réponde enfin aux revendications à l’origine de la grève illimitée appelée par les syndicats et la coordination. Elle demande en conséquence le retrait du projet de réforme du concours et de la formation des enseignants du 1er et 2nd degré.
Nous appelons l’ensemble des collègues à faire grève et manifester le 19 mars, jour de la grève interprofessionnelle. Comme ce fut déjà le cas lors de la grève du 29 janvier, le 19 mars doit être un moment du développement de notre mobilisation pour faire reculer le ministère sur nos revendications. Nous appelons donc les collègues à une assemblée qui se tiendra ce jeudi à 13h30 au Centre Universitaire de Troyes afin de faire le point de la situation et de décider des actions à mener.
L’Assemblée Générale unitaire réunie à Amiens le 12/03/09 réaffirme
l’exigence du retrait du décret statutaire et de la réforme de
"mastérisation".
Elle appelle à amplifier les actions jusqu’au retrait, en recourant à
des formes de mobilisation diverses (actions type "printemps des
chaises" pour faire cesser ponctuellement les cours, grève des
examens, démissions des responsabilités administratives). Le point
d’orgues à court terme de notre action doit bien sûr être la journée
de mobilisation interprofessionnelle du 19 mars, car nous sommes
conscients que nous ne gagnerons pas seuls.
L’Assemblée Générale amiénoise refuse de reconnaitre ou de participer
à toute négociations antérieure au retrait. Une fois le retrait des
décret et réformes obtenu, l’AG amiènoise demande l’ouverture de
négociation avec la Coordination Nationale et les syndicats. L’AG
d’Amiens refuse pour l’heure toute propositions d’Etat Généraux, qui
serait de plus dans la réalité pilotés par le ministère et aboutirait
comme nous le rappelle l’expérience de 2007 après le mouvement CPE
à la production de contre-réformes."
Assemblée générale des personnels de Paris 1
Résolutions
Le Conseil d’administration du 16 mars 2009.
Rappelons que l’Assemblée générale des personnels a voté le principe d’une grève qui englobe la participation aux conseils (conseils centraux et conseils d’UFR).
Une première dérogation à ce principe a été admise par une Assemblée générale lorsqu’il s’est agi de discuter du plan stratégique "Condorcet" que l’université devait remettre au Ministère avant une date limite non transgressable. Dans le cas présent le Conseil du 16 mars est consacré à l’élection du nouveau président de Paris 1. L’élection a été avancée à cette date afin de permettre au futur président d’accompagner le président en exercice dans les différentes auditions et négociations en cours sur les implantations immobilières des universités parisiennes.
L’Assemblée générale des personnels, observant les avantages de l’élection anticipée du nouveau président, à la fois pour le suivi des négociations sur les implantations, et pour l’intérêt que cela peut présenter pour le mouvement de refus des projets de réforme en cours et de la loi LRU, souhaite que le Conseil d’administration du 16 mars puisse se dérouler normalement.
Adopté par : unanimité des votes exprimés et 4 abstentions.
La question de la validation du semestre
Après en avoir débattu, l’Assemblée générale a adopté la motion suivante :
Les enseignants s’engagent à ne pas interroger les étudiants sur les sujets non traités en cours. Les modalités précises de validation du semestre seront définies le moment venu, c’est-à-dire à la fin de la grève.
Nous appelons les Assemblées générales d’UFR à adopter le principe selon lequel les notes attribuées durant la période de grève ne seront pas validées. Et nous demandons aux Conseils d’UFR de le confirmer, après la fin de la grève.
Nous rappelons que la rétention des notes votée et appliquée à partir de la fin du premier semestre (dont les jurys ne se sont pas tenus) se poursuit.
Adoptée à l’unanimité moins 1 voix contre
La mise en place des comités de sélection
L’Assemblée générale des personnels appelle à la suspension du processus de mise en place des comités de sélection.
Afin de ne pas créer de disparités, elle demande à la coordination de Paris 1 de transmettre à la coordination nationale le souhait que soit votée à la prochaine réunion (Dijon, 16 mars) une motion appelant à la grève des comités de sélection dans toutes les universités.
Adopté à l’unanimité
Projet d’organisation d’une Assemblée générale commune de la Sorbonne
Nous avons été saisis d’une demande de collègues de Paris 4 souhaitant organiser une assemblée générale commune des universités présentes à la Sorbonne ;
L’Assemblée générale des personnels de Paris 1 mandate la coordination locale afin que soit organisée une Assemblée générale de la Sorbonne rassemblant les personnels des universités et établissements présents sur le site : Paris 1, Paris 3, Paris 4 et l’EPHE.
L’Assemblée générale exprime le souhait que les enseignants et les personnels Biatos de Paris 1 participent massivement, le moment venu, à cette Assemblée générale commune.
Adopté à l’unanimité
L’organisation d’opérations exceptionnelles
La grève active se poursuit dans les établissements de Paris 1.
Par leur débouché médiatique, les actions externes de nature "exceptionnelle" (comme le blocage du pont de la Concorde mardi matin) sont encouragées.
A plusieurs reprises l’Assemblée générale des personnels a émis le vœu que soit réalisée une opération "printemps des fenêtres" se manifestant par l’installation de banderoles sur les établissements de Paris 1.
L’Assemblée générale appelle les collègues désireux de prendre en charge cette opération sur leur site de contacter éventuellement les collègues de l’UFR 04 (Arts plastiques) qui peuvent confectionner des banderoles et étudier avec eux les modalités concrètes de leur pose. (contact : Yann Toma, ytoma@libertysurf.fr).
La composition de la coordination de Paris 1
Un appel est lancé afin que les membres de coordination locale puissent être relayés ou soutenus. Un apport d’énergie nouvelle et de créativité supplémentaire seront les bienvenus. Contact : Bernard Paulré (paulre@univ-paris1.fr).
Annexe
Déclaration de la section 9 du SNESUP - UFR 04 Arts plastiques et sciences de l’art de Paris 1 Panthéon-Sorbonne :
A l’heure où un mouvement large et majoritaire mobilise la communauté universitaire contre les projets de réforme en cours et dans un contexte de montée en puissance de désapprobation du contrat doctoral unique, l’AERES a maintenu une visite d’évaluation de l’école doctorale arts plastiques, esthétique et sciences de l’art de l’université Paris I, lundi 09 mars 2009, en mandatant la venue d’un comité d’experts au sein de l’établissement. La résistance ferme et responsable des enseignants chercheurs, des chercheurs et des étudiants doctorants qui s’est opposée à la procédure était prévisible. Près de deux cents personnes se sont réunies spécialement et ont bloqué l’accès au centre St Charles. Il ne faut pas voir dans le refus de mise en œuvre de cette « visite » une simple affaire de circonstances mais une réelle détermination à ne pas entériner le redécoupage et la réorganisation de la Recherche selon des conditions d’exercice et des critères de performance discutables. Composée de membres nommés et non élus, l’AERES émane d’un projet global d’atteinte et de mise en doute de la valeur de la recherche universitaire. Elle est une instance qui, dans la situation actuelle, ne tire de légitimité que celle que lui confèrent sa propre direction. S’appuyant sur des pratiques discriminantes conduites entre pairs, rompant avec la collégialité, elle voit sa mission réduite à fixer des seuils de concurrence entre les différents organismes de recherche et de formation.
Pour toutes ces raisons la section 9 du Snesup soutient le mouvement d’opposition aux expertises de l’AERE et demande l’ouverture d’un véritable débat sur la question de l’évaluation de la recherche comme des formations impliquant la communauté universitaire dans son ensemble.
AG commune IUT- UNIVERSITE d’Evry,
ENSEIGNANTS-ETUDIANTS-BIATOS,
Entre 500 et 600 présents
Actions :
*Blocage de la fac et de l’IUT jusqu’à mardi 17
*AG Mardi à 11h pour décider ou non de la poursuite du mouvement
* Manifestation à Evry MArdi 17 après-midi
* participation à la manifestation parisienne du 19 mars
Motion votée :
Motion des étudiants et personnels de l’établissement universitaire « Evry Val d’Essonne »
Depuis deux mois, face à la volonté gouvernementale de réformer les Universités et les IUT dans le sens d’une marchandisation du savoir, la Coordination Nationale des Universités propose une réforme des Universités affranchie des logiques de mise en concurrence systématique des personnels et des structures. Elle estime qu’une telle réforme doit impliquer l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et tenir compte des revendications, préoccupations et propositions solidaires de l’ensemble des acteurs mobilisés.
En accord avec la Coordination Nationale des Universités, et complète solidarité, les étudiants et personnels de l’université et de l’IUT d’Evry réunis en assemblée générale le 12 mars 2009, constatent que toutes les réformes en cours résultent de l’application de la loi LRU. En conséquence, les étudiants et personnels, outre l’abrogation de la loi LRU, se prononcent pour :
Le maintien du caractère national des diplômes, et notamment du DUT ;
La révision complète du mode d’allocation des moyens (modèle dit SYMPA), et un financement à la hauteur des besoins du service public d’enseignement supérieur et de recherche ;
Le rétablissement des postes supprimés et la création des postes nécessaires à l’accomplissement de nos missions de service public et à la résorption de l’emploi précaire ;
Un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires de la fonction publique d’Etat pour toutes les catégories de personnels, comprenant la titularisation des actuels personnels précaires et contractuels ;
Le maintien et la restitution de tous les postes des personnels BIATOSS et ITA (en postes et non en budget, notamment lors des départs à la retraite) ;
La fin du processus d’externalisation des tâches administratives et techniques qui menace les personnels BIATOSS et ITA ;
Le retrait du décret de mise en place de la mastérisation de la formation des professeurs du 1er et du second degré ;
Le réinvestissement de l’État dans les aides sociales accordées aux étudiants avec indexation sur l’inflation (abandon du rapport Lambert qui vise à la privatisation des CROUS).
10 mars
AG à Paris-Descartes (Paris 5). Interruption totale depuis 8 semaines.
a. Motion n°1, 47 pour, 1 contre, 11 abstentions
« Les personnels des UFR de Psychologie et de Sciences Humaines et Sociales,
réunis le 10 mars au centre Henri Piéron réitèrent leur conviction que
l’ensemble des décisions, mesures et décrets contre lesquels ils se sont
mobilisés, résulte de la loi Libertés, Responsabilités de l’Université, qui
ne garantit pas la qualité et le fonctionnement démocratique du service
public. Ils demandent par conséquent l’ouverture de véritables négociations
préparant un nouveau cadre législatif répondant aux aspirations des
personnels de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. »
b. Vote de soutien aux motions de la Coordination Nationale des Universités
du 6 Mars 2009.
42 pour, 0 contre, 7 abstentions.
c. Décision concernant la rétention des notes, adoptée à la majorité.
Prochaine AG le 13 mars
Assemblée générale du Campus Croix Rouge (LSHG) de l’Université de Reims du 10 mars 2009
L’AG des personnels réunie le mardi 10 mars constate que la nouvelle formulation du décret sur les statuts des EC n’apporte pas de véritable avancée et que les autres revendications (réforme de la formation et du recrutement des enseignants, baisses de budget, suppressions de postes, contrat doctoral) n’ont pas été satisfaites.
Par conséquent, l’AG vote le maintien du mot d’ordre de grève.
L’AG vote le blocage systématique du campus les journées d’action nationale, répondant ainsi au mouvement national dit du « printemps des chaises ».
L’AG appelle les collègues à maintenir le contact et l’information avec les autres collègues et les étudiants ;
Elle leur demande d’intégrer le principe d’université populaire, et d’organiser leurs cours à chaque fois que c’est possible sous la forme de cours ouverts, de conférences publiques et médiatiques.
L’AG a voté à l’unanimité l’appel à la grève administrative et à la démission de toutes les responsabilités administratives et pédagogiques.
Elle appelle à réussir la journée du 11 mars « De la maternelle à l’université », de même que la journée d’action unitaire interprofessionnelle du 19 mars.
9 mars
Motion de l’AG Biatos-ITA de l’Université de Provence (St Charles) :
Les BIATOSS et ITA de l’université de Provence :
Partagent l’ensemble des motions votées par le mouvement unitaire des universités (coordination nationale du 6 mars 2009) au nom de la défense d’un service public d’enseignement et de recherche et réaffirment, leur volonté de résorption de la précarité et de défense des statuts nationaux pour tous les personnels dans le cadre de la fonction publique d’Etat, en portant les revendications suivantes :
• le refus de l’externalisation des services et des missions, notamment celles réalisées par les personnels de catégorie C
• la restitution de tous les postes supprimés au budget 2009 (en postes et non en budget)
• le maintien de tous les postes de titulaires BIATOSS - ITA suite aux départs à la retraite
• la mise en ½uvre d’un plan pluriannuel de créations d’emplois statutaires qui permette de résorber l’ensemble des situations précaires imposées par le déficit antérieur
• la reconnaissance des qualifications au lieu d’une évaluation individuelle basée sur la performance et le résultat (refus de la mise en compétition des personnels par l’attribution de primes modulables et des dérives d’attribution "par copinage" de ces primes)
• la revalorisation des carrières et l’augmentation des salaires
• l’augmentation significative des possibilités de promotions
• le maintien et le renforcement des attributions des instances paritaires.
En vue de leur titularisation, et comme mesure intermédiaire, les BIATOSS exigent immédiatement le maintien et le renouvellement, au minimum aux conditions antérieures, sur leur poste d’affectation, de tous les agents non titulaires sur des contrats de 12 mois pour les CDD.
Ce n’est qu’à ces conditions que les BIATOSS et ITA conçoivent un service public d’enseignement et de recherche de qualité et à la hauteur des besoins de la population.
Elle exige plus que jamais l’abrogation de la loi LRU et du « Pacte pour la Recherche ». Elle appelle à l’extension du mouvement de « la maternelle à l’Université ». Elle appelle aux manifestations unitaires du mercredi 11 mars et du 19 mars (journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle).
Motion votée à l’unanimité.
L’assemblée générale de la Faculté de droit, d’économie et de gestion de l’Université de Strasbourg du 9 mars 2009 - prend acte de l’accord intervenu entre les syndicats et le ministre - salue la disparition des dispositions les plus provocatrices du projet initial - déplore que, conformément à des traditions regrettables, les associations et mouvements les plus impliqués dans la contestation du texte n’aient pas été associés à cette concertation - dénonce les lacunes et les faiblesses persistantes du texte, à savoir notamment l’absence de lien avec le décret CNU dont la teneur reste inconnue et qui est indispensable pour mettre cette instance en mesure de s’acquitter des nouvelles fonctions d’évaluation qui lui incomberont (la décharge d’un tiers du service d’enseignement au profit des seuls présidents de section n’augure rien de satisfaisant à cet égard), l’absence de garantie au niveau du décret d’un contingent national de 50 % pour les promotions, l’absence de fixation des 128 heures d’enseignement comme seuil maximal au-delà duquel le paiement des heures complémentaires serait dû - Déplore l’absence totale de progrès en ce qui concerne la formation des enseignants du secondaire En conséquence, elle décide - de rester mobiliser pour obtenir le retrait du projet de texte sur la formation des enseignants du secondaire - de continuer la lutte pour obtenir des garanties sur tous les points qui restent inadmissibles en l’état du texte portant statut des enseignants chercheurs - de refuser toute participation aux activités de l’ANR et de l’AERES - de refuser toute participation aux jurys du baccalauréat - de ne pas tenir la journée porte ouverte du 14 mars 2009 - d’organiser la journée de présentation des Master du 24 mars 2009 de manière à informer les étudiants sur nos revendications légitimes concernant le projet de décret - de soutenir les mouvements et décisions nationales.
L’Assemblée générale des enseignants, ouverte aux administratifs et aux étudiants de l’UFR Sciences Humaines de Grenoble 2, a réuni environ 350 personnes le lundi 9 mars 2009 de 12 h à 14 h dans l’amphi Arsh 2.
Motion 1
L’AG des enseignants, personnels et étudiants de l’UFR SH, après lecture et analyse de ce qui est présenté comme une nouvelle version du décret sur le statut des enseignants-chercheurs, constate qu’aucune avancée n’a été réalisée. Ce texte reproduit pratiquement à l’identique le texte antérieur et constitue une mascarade. Elle observe également la totale surdité du ministère sur la mastérisation des concours. Elle en appelle à la poursuite de la grève et de la lutte.
Adopté (320 oui), 0 contre, 0 abstention. 33 ne prennent pas part au vote notamment parce qu’extérieurs à l’Ufr.
Motion 2
L’Ag des enseignants, étudiants et personnels de l’UFR SH observe que, louvoyant et cherchant à gagner du temps, le Ministère veut faire croire qu’il nous a entendus et qu’une réécriture superficielle du décret sur le statut des enseignants, une augmentation de primes des Présidents d’université, et l’octroi de quelques moyens budgétaires vont régler le problème universitaire.
Elle rappelle avec la plus grande fermeté que, d’horizons divers, nous luttons pour sauvegarder l’essentiel, qui, là comme ailleurs (écoles, collèges, lycées, IUFM, hôpitaux, Poste, etc.), est menacé par un ensemble systématique de contre-réformes libérales.
Elle exige le RETRAIT :
de la loi dite « sur les Libertés et responsabilités » ( !) qui porte atteinte aux missions de service public de l’université en découplant recherche et enseignement (cf. Rapport Belloc), en précarisant l’ensemble des personnels par la suppression à terme des fonctionnaires d’Etat, menace directement son fonctionnement démocratique (assimilant le Président de l’université à un directeur d’entreprise et subordonnant totalement le CS et le CEVU au CA, dans lequel l’Etat n’est plus représenté et les personnalités extérieures ont plus de poids que les membres de la communauté universitaire).
du projet de décret sur la formation des enseignants qui prévoit un master hybride invivable engendrant un vivier d’étudiants reçus au master d’enseignement mais absolument pas assurés d’obtenir un poste d’enseignant ; supprimant l’année de formation professionnelle, et risquant de contractualiser à terme les futurs enseignants. Cette réforme risque enfin de dévaloriser l’enseignement et la recherche à l’université.
du projet de décret sur le statut des enseignants qui par la création de comités de sélection ad hoc soumet le recrutement des futurs enseignants-chercheurs à un localisme inéluctable ; fait dépendre la définition des services du bon vouloir du Président conduisant à un clientélisme ravageur ; n’assure pas une évaluation sereine par les pairs et au niveau national.
Dans l’immédiat, l’AG appelle à un renforcement des luttes par :
la tenue jeudi 12 mars 2009 d’une véritable AG de toute l’UPMF permettant un dialogue du Président de l’Université avec « l’ensemble de la communauté universitaire » comme indiqué dans sa lettre du 2 mars 2009 ;
la convergence
* avec les élèves, les parents et les personnels des écoles, collèges, lycées à travers la participation à la journée d’action « de la maternelle à l’Université » le mercredi 11 mars 2009 (départ du campus à 12h 30) ;
* avec les personnels de la fonction publique et les salariés du privé menacés par la crise financière ; ceci à travers une participation active à la manifestation du19 mars 2009 ;
la multiplication d’actions significatives permettant de populariser notre lutte auprès des citoyens de ce pays.
Adopté (310 oui), 4 contre, 4 abstentions. Ne prennent pas part au vote : 33.
Motion 3
L’AG des enseignants, étudiants et personnels de l’UFR SH vote le principe du Printemps des chaises.
Adopté (280 oui), 20 contre. Ne prennent pas part au vote : 36.
Motion de l’Assemblée Générale des doctorants de Grenoble
Le contrat doctoral proposé par le gouvernement, dont la mise en vigueur est prévue pour la rentrée universitaire 2009/2010, est un contrat de droit public de trois ans pouvant être prolongé d’un an en cas de circonstances exceptionnelles. Il soumet à évaluation la reconduite du contrat tous les ans, et instaure une période d’essai pouvant aller jusqu’à six mois.
A leur demande d’un contrat de thèse, les étudiants devront négocier leur salaire et accepter les "activités de valorisation et d’expertise" qui lui seront "proposées" par le président de l’université ou de l’école doctorale. Ce décret programme de plus la disparition des CIES, seul organisme national de formation à l’enseignement dans les universités. Selon nous, la principale activité complémentaire à l’activité de recherche doit être l’activité d’enseignement, et dans tous les cas, l’activité complémentaire à la recherche doit être exercée à la demande du doctorant. Nous refusons en particulier de nous voir imposer des activités de valorisation ou d’expertise, tant auprès d’organismes publics que privés. Nous constatons enfin, qu’en l’absence d’une politique d’augmentation massive du nombre d’allocations de recherche, ce nouveau contrat ne fera qu’accroitre la concurrence entre les doctorants.
Outre la précarisation accrue et la mise en concurrence des jeunes chercheurs, ces conditions d’emploi soumettent la recherche à des impératifs à court terme, incompatibles avec les missions actuelles de l’université. Nous dénonçons également la cohérence politique avec les autres mesures gouvernementales qui visent à remettre en cause le caractère public de l’enseignement et à détruire la fonction publique dans son ensemble, et prônent la concurrence à toutes les échelles.
Par conséquent, nous rejetons catégoriquement le projet de contrat unique dit "contrat doctoral" programmé par le ministère, et demandons donc l’abrogation pure et simple de ce projet. Nous refusons un contrat précaire, qui entérine la mise en concurrence des thésards, tant au niveau local que national.
Les doctorants sont de jeunes chercheurs en formation. Ils prennent une part active et indispensable dans les missions de services publics d’enseignement et de recherche. Ils participent du dynamisme des universités et des laboratoires, et constituent leur avenir. À ce titre, tout-e doctorant-e doit bénéficier d’un statut comprenant :
Un contrat de travail national garantissant l’ensemble des droits sociaux et syndicaux, débutant à la première inscription en thèse, et prenant fin à la soutenance de thèse.
Le recrutement sur titre des doctorants pour une durée d’au moins 3 ans. Cette durée peut être allongée en fonction des besoins spécifiques de certaines disciplines. Pour les étudiants étrangers, un titre de séjour est automatiquement fourni pour toute la durée du contrat.
Une rémunération identique pour tous. Dans une logique d’harmonisation par le haut, nous proposons 1800 euros mensuels net, ce qui correspond à l’actuelle rémunération d’un allocataire moniteur majorée de 200 euros. Cette rémunération doit être prise en charge par l’état dans le cadre d’une thèse effectuée à l’université, ou dans un organisme de recherche public. Dans le cas de doctorants étrangers en partie financés par leur pays d’origine, l’état se doit de compléter leur rémunération.
La possibilité de compléter l’activité de recherche avec une activité d’enseignement. Les activités annexes ne doivent pas excéder 1/6 du temps plein, soit 64h annuelles pour une activité d’enseignement, et ne peuvent en aucun cas être imposées au doctorant.
Une formation continue tout au long de son parcours, délivrée par un organisme public national de formation à la recherche et à l’enseignement, comme les CIES actuels.
Une reconnaissance du diplôme de docteur dans les conventions collectives et dans les trois fonctions publiques en terme de grade et de recrutement.
Une représentation au sein des différentes instances universitaires par des élus spécifiquement doctorants.
Une liberté de recherche vis-à-vis des pressions politiques et, ou, économiques.
Une égalité d’accès en thèse quelle que soit la discipline.
Nous exigeons également le remplacement de la charte de thèse par un document juridique contraignant qui garantisse :
Une obligation de suivi par les encadrants, sans pour autant remettre en cause l’autonomie du doctorant dans ses recherches. En particulier le doctorant ne doit pas être subordonné au directeur de thèse, et doit rester maître de ses recherches, en collaboration avec son directeur de thèse.
La reconnaissance de la participation du doctorant à la vie du laboratoire et de l’université en tant que collègue.
Un engagement matériel, humain et financier du laboratoire d’accueil.
L’école doctorale est chargée de faire respecter cette charte, et se doit de soutenir l’étudiant en cas de problème, notamment en cas de conflit entre sa recherche et ses autres missions.
Nous réclamons enfin le rattachement des bourses CIFRE à ce contrat, et la signature de la "charte de thèse" par l’encadrant et le laboratoire au sein de l’entreprise d’accueil. Il incombe alors à cette entreprise, compte tenu de l’usage des recherches, de rémunérer intégralement le doctorant et de mettre à sa disposition les moyens nécessaires. Le doctorant doit être rattaché à une école doctorale qui se charge de valider ses travaux de recherche et de le soutenir concrètement en cas de litige avec son employeur. Elle doit en particulier s’assurer que le doctorant bénéficie bel et bien de la liberté requise à ses recherches et conserve la totalité de ses droits quant à l’usage de ses résultats.
Ces revendications ont été établies en vue de la création d’un nouveau statut du doctorant, plus sécurisé, plus égalitaire et devant garantir une indépendance intellectuelle et financière aux jeunes chercheurs. Il devra être appliqué à tout doctorant qui en fera la demande, et en particulier à celles et ceux qui sont actuellement en thèse non financée. Cette base de revendication est indivisible ; son acceptation est le préalable à toute négociation avec le ministère.
5 mars
Réunis en AG le 5 mars 2009, les étudiants de Bordeaux IV mobilisés contre
la LRU et pour la sauvegarde de l’enseignement public ont voté les mesures
suivantes :
la reconduction de l’occupation active de l’amphi
Auby (depuis le 5 février) pour permettre la poursuite de la mobilisation et
l’information de tous ;
l’adhésion de Bordeaux IV à la plateforme de
revendication émanant du collectif « SAUVONS L’EDUCATION 33
»[http://mail.google.com/mail/?ui=2&view=js&name=js&ver=HASWGW5R8Jg.fr.O&am=X_m4pcD3cCGABb3i0fR3UlGozNg#_ftn1)
réunissant tous les citoyens en lutte pour la défense du service public
d’éducation (refus des mesures suivantes : suppression de postes ;
suppression des Réseaux d’Aide Spécialisée aux Enfants en Difficulté (RASED) ;
évaluations nationales ; réforme des lycées et des universités ; etc.) ;
un appel à la manifestation du 11 mars qui
réunira l’ensemble des citoyens mobilisés pour la sauvegarde de
l’enseignement public (de la maternelle à l’université) ;
l’instauration de piquets de grève les jours de
manifestation
Motion INPL (Institut National Polytechnique de Lorraine) :
Nous avons pris connaissances des dernières discussions avec le ministère
de l’enseignement et de la recherche.
Nous considérons celles-ci largement insuffisantes et restons mobilisés
pour la tenue de négociations avec les organisations les plus
représentatives. En particulier, nous attendons des réponses claires sur :
- les suppressions de postes dans les organismes de recherche et les
universités,
- la masterisation de la formation des enseignants
- Le contrat doctoral unique
- Le statut des enseignants-chercheurs (modulation, évaluation,
recrutement)
- Sur le financement futur des universités (répartition SYMPA)
- L’abrogation de la loi LRU
Motion votée à l’unanimité des personnes présentes.
Motion adoptée par l’Assemblée Générale tenue le 5 mars 2009 à l’Université Toulouse 1 Sciences Sociales à l’initiative d’enseignants-chercheurs et de personnels mobilisés.
Membres présents lors des débats : 103 (Enseignants-chercheurs, Biatoss, Etudiants, Doctorants)
Membres présents lors du vote : 51 (Enseignants-chercheurs, Biatoss, Étudiants, Doctorants)
Préambule : l’assemblée générale constate que les revendications posées par la précédente assemblée générale n’ont pas été satisfaites et que les réformes contestées n’ont pas été retirées.
L’Assemblée générale prend acte des communiqués de presse du premier ministre du 25 février 2009 et de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche du 27 février 2009. Elle prend acte de discussions en cours sur la modification du décret relatif au statut des enseignants-chercheurs mais constate que le gouvernement continue d’ignorer ses exigences.
En conséquence, elle maintient la condamnation de la politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels de toutes catégories notamment au travers de l’individualisation des carrières, de la mise en place du nouveau contrat doctoral et des suppressions d’emplois.
Elle dénonce les réformes actuelles qui assimilent l’Université à une entreprise et qui font du savoir une marchandise.
Adopté à la majorité des membres présents ;
Contre : 0
Abstention : 0
Ne prennent pas part au vote : 4
1. L’assemblée générale reprend l’ensemble des revendications que contenait la motion précédente. Elle continue à exiger :
le retrait du projet de décret sur les enseignants-chercheurs et la restauration des cadres nationaux des statuts.
le rétablissement des postes supprimés qui concernent l’ensemble des personnels dans les universités, les grands organismes de recherche et l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche.
un plan pluriannuel de création de postes statutaires d’enseignants-chercheurs et de personnels Biatoss.
le retrait du contrat doctoral.
une revalorisation nationale des rémunérations des Biatoss des différentes catégories - qui toutes concourent au bon fonctionnement de l’université - sous la forme d’une hausse du point d’indice et non par le truchement de primes aux mérite, ainsi qu’une augmentation du taux de promotion.
le retrait de la réforme de la formation des enseignants des premier et second degrés
la résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les personnels administratifs et les étudiants, par la titularisation des personnels contractuels.
le retrait de la loi LRU.
Adopté à la majorité.
Contre : 0
Abstention : 2
Ne prennent pas part au vote : 3
2. En outre, elle considère que la procédure de médiation décidée par le Ministre n’est adaptée, ni par son rythme, ni par son contenu, à la situation présente. Elle considère urgent, qu’une fois le projet de décret retiré, une vaste concertation s’engage sur une réforme du statut des universitaires, sans précipitation, selon des modalités adaptées aux enjeux, et permettant d’améliorer la qualité du service public de l’université. Elle constate que malgré les annonces réitérées de la part du ministère, aucun projet de décret relatif au Conseil national des Universités n’est soumis à la discussion.
Adopté à la majorité.
Contre : 0
Abstention : 0
Ne prennent pas part au vote : 3
3. Elle refuse « la mise en place d’une commission de suivi permanent de la réforme de la formation des enseignants » et « la mise à disposition de l’université de professeurs agrégés du second degré » qui sera une occasion supplémentaire de limiter le nombre de postes au sein de l’université.
Adopté à la majorité.
Contre : 0
Abstention : 0
Ne prennent pas part au vote : 3
3. Elle demande le retrait de la réforme du mode d’allocation des moyens (modèle dit SYMPA)
Adopté à la majorité.
Contre : 0
Abstention : 0
Ne prennent pas part au vote : 2
4. Elle demande la fin du processus d’externalisation des tâches et le maintien de la filière bibliothèque.
Adopté à la majorité.
Contre : 0
Abstention : 0
Ne prennent pas part au vote : 2
5. Elle demande un report de la date limite de dépôt des dossiers dans la procédure de recrutement en cours des maîtres de conférences.
Adopté à la majorité.
Contre : 0
Abstention : 0
Ne prennent pas part au vote : 2
6. Elle appelle à la grève et à la manifestation le jeudi 5 mars, le mercredi 11 mars sur le mot d’ordre « de la maternelle à l’université : retrait des contre-réformes Darcos/Pecresse » et le jeudi 19 mars journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle.
Adopté à la majorité.
Contre : 0
Abstention : 0
Ne prennent pas part au vote : 2
7. L’assemblée générale demande à la direction de l’Université des Sciences Sociales de Toulouse de banaliser les demi-journées de mobilisation.
Adopté à la majorité.
Contre : 0
Abstention : 0
Ne prennent pas part au vote : 2
8. Elle mandate 5 représentants à la Coordination nationale du 6 mars 2008 :
trois représentants enseignants-chercheurs
un représentant Biatoss
un représentant étudiant
l’AG de l’université de Limoges s’est prononcée en faveur d’un blocage partiel des cours de la
Faculté lors des
journées d’action et de manifestation nationales (la prochaine journée
de ce type étant
annoncée pour le mercredi 11 mars).
Résultats : 106 voix pour un blocage partiel, 70 pour un blocage total
et 18 abstentions.
En conséquence, les cours reprennent selon la grille hebdomadaire
courante, dès
vendredi 06 mars au matin et jusqu’au mardi 10 mars inclus.
deux AG sont prévues : le lundi 09 mars de 12H à 14H (sur les
revendications) et le
mardi 10 mars de 12H à 14H (sur la poursuite du mouvement).
L’assemblée générale des personnels de l’Université de Bretagne Occidentale (Brest) réunie ce 5 mars :
s’indigne, dans le contexte de mobilisation nationale, du refus
opposé à l’Assemblée des 3 conseils centraux et du CTP de pouvoir voter
appelle tous les départements et laboratoires à se réunir avant le
12 mars, et à se prononcer sur les réformes de l’Université en cours,
au-delà de la mastérisation : suppression des postes, contrat
doctoral, loi LRU, démantèlement des organismes de recherche, statut
des enseignants chercheurs
appelle tous les départements et laboratoires à organiser la mise en
oeuvre pratique du mot d’ordre du 2 février 2009 : « L’Université
s’arrête » selon des modalités concrètes à définir :
- dans les départements : grève des cours, grève des jurys,
démission des fonctions non électives (responsables d’année, de
département, chargés de mission, présidents de jury du bac...) etc.
- dans les laboratoires : moratoire des expertises ANR, envoi
massif des publications au Président de la république, séminaires,
comités de sélection... etc.
appelle tous les départements et laboratoires à le faire savoir
publiquement auprès de la communauté universitaire et des médias
appelle tous les départements et laboratoires à se prononcer
localement sur la grève massive et nationale des 11 mars (De la
maternelle à l’Université) et 19 mars (mobilisation
interprofessionnelle)
est solidaire des revendications et de la mobilisation des étudiants
et s’engage à intervenir auprès des départements et des UFR pour que
cette mobilisation ne leur soit pas préjudiciable.
Les personnels appellent à la manifestation du mardi 10 à 10h30
votées par les étudiants et à une nouvelle AG mardi 10 à 13h.
Une délégation issue de l’AG a été reçue par le conseil de faculté de
Ségalen (UFR Lettres et Sc. humaines), a lu ce compte-rendu, et a
demandé une translation de calendrier des jurys.
4 mars
L’Assemblée générale de l’Université Paris XIII constate que le ministère a annoncé la réécriture du décret mais qu’il n’a satisfait à aucune des demandes de la Coordination nationale des universités en date du 20 février 2009.
Elle déclare que les principes énoncés par le ministère le 27 février 2009 relativement au futur statut des enseignants-chercheurs ne peuvent en aucun cas être considérés comme suffisants.
La modulation prévue par le ministère, comme l’évaluation- sanction, est inacceptable.
Tous les enseignants-chercheurs ont vocation à être à la fois enseignants et chercheurs ; la spécificité de l’enseignement universitaire est d’être lié de manière indissociable à une activité de recherche .L’accroissement des charges de service est incompatible avec la possibilité de poursuivre une activité de recherche.
Le principe d’indépendance des enseignants-chercheurs est un principe constitutionnel. Tous les enseignants-chercheurs doivent être en mesure de développer librement leurs activités de recherche.
En conséquence l’Assemblée générale de l’Université Paris XIII s’oppose à la modulation des services, conduisant à un accroissement des charges de services des enseignants-chercheurs.
Elle refuse le principe d’une évaluation supplémentaire des enseignants-chercheurs.
Elle déclare que le service statutaire des enseignants-chercheurs doit être exclusivement défini par référence à un volume maximal de 128 heures de cours (192
heures en équivalent TD). Elle rappelle que toute heure au-delà de ce
service doit être considérée comme une heure supplémentaire et être
rémunérée à ce titre ; elle réclame que le nouveau projet de
décret abandonne, dans leur lettre comme dans leur substance, les
dispositions de l’article 7 II de l’ancien projet de décret relatives au «
potentiel global d’enseignement, tel qu’il est prévu dans le contrat entre
l’État et l’établissement » .
Elle constate en outre l’existence de profondes divergences entre les positions défendues par la Conférence des Présidents d’Université et celle des universitaires ; elle déclare que la Conférence des Présidents d’Université ne représente pas la communauté universitaire.
L’Assemblée générale de l’Université Paris 13 demande que cette motion soit transmise à la Coordination nationale des Universités du 6 février 2009.
Les BIATOSS et ITA de Paris 13 :
partagent l’ensemble des revendications exprimées par le mouvement unitaire des universités au nom de la défense d’un service public d’enseignement et de recherche
et réaffirment, par l’intermédiaire de cette motion, leur volonté de résorption de la précarité et de défense des statuts nationaux pour tous les personnels dans le cadre de la fonction publique d’Etat, en portant les revendications suivantes :
• le refus de l’externalisation des services et des missions, notamment
celles réalisées par les personnels de catégorie C
• la restitution de tous les postes supprimés au budget 2009 (en postes et non en budget)
• le maintien de tous les postes de titulaires IATOS - ITA suite aux départs à la retraite
• la mise en œuvre d’un plan pluriannuel de créations d’emplois statutaires qui permette de résorber l’ensemble des situations précaires imposées par le déficit antérieur
• la reconnaissance des qualifications au lieu d’une évaluation individuelle basée sur la performance et le résultat (refus de la mise en compétition des personnels par l’attribution de primes modulables et des dérives d’attribution "par copinage" de ces primes)
• la revalorisation des carrières et l’augmentation des salaires
• l’augmentation significative des possibilités de promotions
• le maintien et le renforcement des attributions des instances paritaires.
En vue de leur titularisation, et comme mesure intermédiaire, les BIATOSS exigent immédiatement le maintien et le renouvellement, sans temps partiel imposé et au minimum aux conditions antérieures, sur leur poste d’affectation, de tous les agents non titulaires ainsi que la possibilité d’établir des contrats non plus de 10 mais de 12 mois pour les CDD de niveau B et C.
Ce n’est qu’à ces conditions que les BIATOSS et ITA conçoivent un service public d’enseignement et de recherche de qualité et à la hauteur des besoins de la population.
« L’assemblée générale de l’IUFM de l’Académie de Paris, école interne de
l’Université Paris IV-Sorbonne, réunie le mercredi 4 mars 2009 confirme la
pleine et entière mobilisation des étudiants, stagiaires, formateurs et
personnels pour défendre une formation de qualité des enseignants.
Ils appellent solennellement la Conférence des Présidents d’Université à
exiger le maintien en 2010 des concours de recrutement sous leur forme
actuelle et à faire en sorte que s’engagent de véritables négociations sur
la formation et le recrutement des enseignants avec tous les partenaires
concernés »
3 mars
Compte-rendu l’Assemblée Générale des personnels CNRS du site
Clermontois du 3 Mars 2009
Un diaporama (fichier joint) rappelant le contexte et les récentes évolutions du CNRS
a tout d’abord été présenté. Un collègue de l’INRA présent à l’AG a brièvement
évoqué la situation des réformes dans cet organisme. Contrairement au CNRS
fractionné en Instituts, l’INRA intégrerait un « consortium national pour l’agriculture,
l’alimentation, la santé animale et l’environnement » incluant le CIRAD et des écoles
d’Agronomie. Par la suite, un débat s’est engagé entre les participants au cours
duquel différents points ont été abordés.
Concernant la création des 10 instituts (disciplinaires) qui ont « tous vocation à
devenir nationaux », nous sommes inquiets de leur devenir et de leur capacité
à travailler en interaction (pluridisciplinarité) sans moyens affectés par le
CNRS aux 3 pôles transverses.
La réforme du CNRS est également basée sur une dévolution massive de la
gestion des unités mixtes aux universités. Une unité sur deux devrait perdre le
label CNRS. D’une part, le CNRS se désengagera des unités « faussement
mixtes », unité où il se contentait d’apporter son label sans réelle volonté d’y
contribuer. D’autre part une logique d’excellence et de cohérence nationale
(c’est-à-dire lorsque que le CNRS considère qu’il est plus opportun d’investir
dans un pôle de la même discipline situé sur un autre campus) seront des
critères importants pour conserver le label CNRS.
Un rappel des nombreuses initiatives prises au niveau national afin de protester
contre les atteintes faites au CNRS et son éventuel démantèlement a été effectué :
6 janvier : motion de la CPCN sur les chaires universitaires et la
caractérisation des unités.
9 février : communiqué du C3N sur un moratoire des expertises ANR/AERES
12 février : motion suite à l’AG des personnels CNRS à Paris. Appel à une
coordination nationale conjointe à celle des universités.
12 mars : rassemblement national des délégués de laboratoire (proposés par
les AG)
14 mars : réunion des directeurs d’unité
5 et 11 mars : manifestation pour la défense de l’enseignement supérieur et
de la recherche.
L’AG des personnels CNRS s’associe à ces actions nationales et s’élève
contre une politique d’affaiblissement du CNRS et de désassociation
massive des UMR.
Au niveau local (université de province et de taille moyenne), il est apparu au cours
des discussions des inquiétudes importantes quant au devenir des personnels
CNRS. En effet la crainte, justifiée vu les critères d’excellence et de position
géographique, de la perte du label CNRS pour la plupart des laboratoires laisse
présager une disparition progressive des personnels CNRS sur Clermont-
Ferrand.
Au vu de ces inquiétudes, les personnels CNRS ont convenu de demander une
entrevue à Nadine Lavignotte, présidente de l’UBP. Ils lui demandent aussi de
prendre position sur les réformes du CNRS et sur les mesures qu’elle envisage de
prendre pour préserver le statut des UMR CNRS du site clermontois.
Enfin le statut de « chercheur à temps plein » est apparu très menacé et sera
également une revendication forte portée par les personnels CNRS du site
clermontois.
Comme actions locales, il a été décidé de :
Demander aux directeurs d’unité d’envoyer des délégués de laboratoires
(avec un mandat fort sur les points abordés) au rassemblement national du 12
mars et de participer à la réunion des DU le 14 mars.
De diffuser le moratoire sur les expertises ANR/AERES du C3N à l’ensemble
des personnels de l’UBP, afin d’inciter la communauté à s’y associer.
De participer massivement à la manifestation de jeudi 5 mars sous une
banderole « Non au démantèlement du CNRS » pour rendre visible le CNRS à
Clermont-Ferrand.
Contacter les médias et en particulier essayer de publier très rapidement un
article dans La Montagne pour alerter la population.
Contacter Nadine Lavignotte (Présidente de l’UBP) pour lui demander une
entrevue urgente ou sa participation à une AG des personnels CNRS.
Nous vous donnons donc tous rendez-vous à 9h30 jeudi 5 mars
devant la bibliothèque des Cézeaux pour participer à la
manifestation pour la défense de l’enseignement supérieur et de la
Recherche.
Vanessa Prévot et Gilles Mailhot
L’AG de Paris 8 réunie le 3 mars reconduit la grève. L’AG se félicite de la tenue d’une réunion publique des 3 Conseils de l’Université. L’AG demande que soient inscrits à l’ordre du jour de cette réunion les points suivants :
La mise en conformité des activités de l’Université avec les revendications du mouvement de grève actuel et les positions de la direction de Paris 8 (retrait des réformes, abrogation de la LRU). Par exemple, comment sortir du piège de l’application de la LRU sans pour autant condamner l’Université Paris 8 ?
Une position ferme des 3 Conseils quant à la non-pénalisation des étudiants grévistes en raison d’absences ou de travaux non rendus.
Une position ferme des 3 Conseils quant à l’absence de sanctions (financières et/ou administratives) contre les personnels grévistes, qu’ils soient titulaires ou vacataires.
Une clarification des positions de la CPU dans les négociations actuelles avec Valérie Pécresse, et des positions du Président de Paris 8 dans la CPU.
Le département de philosophie de l’Université Toulouse II – Le
Mirail, réuni en assemblée générale le mardi 3 mars 2009, a voté à
l’unanimité des 13 présents la motion suivante.
Les apparentes concessions faites par la ministre de l’ESR et le
Premier Ministre le jeudi 26 février dernier à une partie des
représentants de la communauté universitaire témoignent de ce que le
gouvernement commence à prendre la mesure de la contestation nationale
actuellement en cours. Pour autant, ces concessions ne remettent
aucunement en cause les principes fondamentaux du projet de décret sur
le statut des EC (par ex. la modulation des services par le président
reste à l’ordre du jour) et de la mastérisation des concours (pas même
évoquée dans les "discussions"). De même, il sera difficile
d’interpréter la décision de ne pas supprimer de postes en 2010 et
2011 comme un progrès réel en matière de politique de développement et
de soutien de la recherche publique (les postes éventuellement
préservés dans les universités étant supprimés dans les organismes de
recherche, notamment au CNRS). En conséquence :
1. Nous renouvelons l’exigence du retrait pur et simple du projet de
décret sur le statut des EC ; et nous posons une question simple :
comment peut-on prétendre "réécrire totalement" (dixit F. Fillon) un
texte sans en retirer la première mouture ?
2. Nous renouvelons l’exigence du retrait pur et simple de la
mastérisation de la formation aux concours de l’enseignement.
3. Dans le fil de ce qui précède, nous estimons nécessaire et urgent
de réfléchir sur la place de l’université dans l’enseignement
supérieur français, et en particulier sur la schizophrénie et
l’hypocrisie du système à deux vitesses qui pénalise l’université au
profit des classes préparatoires et des grandes écoles publiques et
privées.
4. Par ailleurs, nous tenons à rappeler que cette politique
transversale de dégradation de l’université, de destruction du service
public d’enseignement supérieur et de sacrifice délibéré de la qualité
de l’enseignement et de la recherche, politique radicalement accentuée
par le passage à la LRU, touche également, en particulier en termes de
statuts, l’ensemble des personnels BIATOS et plus encore ceux de la
catégorie C vis-à-vis desquels la ministre a affiché publiquement un
mépris totalement inacceptable. Refusant d’entériner par un silence
complice toute politique qui vise à diviser les personnels en
transformant des différences de fonctions en différences qualitatives,
nous demandons donc à ce que toutes les « négociations » menées par
les représentants de la communauté universitaire avec les
représentants du pouvoir, à l’image des décisions de la Coordination
Nationale des Universités, ne se limitent pas aux questions du statut
des EC et de la mastérisation, mais intègrent de façon
inconditionnelle les revendications nationales des personnels
non-enseignants.
5.Le terme de la mobilisation n’étant pas à l’ordre du jour, nous
estimons qu’il est d’ores et déjà impossible de considérer le second
semestre de l’année universitaire comme « normal ». Dans ces
conditions, il est impossible d’envisager une session normale
d’examens en mai-juin.
Nous demandons en conséquence à la Présidence de l’UTM, dans l’intérêt
des personnels et des étudiants, de manifester au plus vite sa
lucidité sur la nécessité d’une révision substantielle du calendrier
universitaire. Corrélativement nous appelons l’ensemble des
composantes à faire en sorte que les nouvelles modalités de ce dernier
ne soient cependant pas établies prématurément, c’est-à-dire en
préjugeant des suites de la mobilisation.
Jusqu’à la satisfaction de ces revendications, nous maintenons le mot
d’ordre de grève illimitée des cours et des tâches administratives, et
appelons à l’extension et au renforcement concret de ses actions
L’Assemblée générale des personnels de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne s’est réunie ce mardi 3 mars 2009 au Centre Panthéon de 12h à 14h.
I - Au cours d’une discussion préalable nous avons pu :
recueillir un ensemble d’informations très positives sur la mobilisation et la poursuite de la grève dans les UFR 02 (Economie), 03 (Histoire de l’art et Archéologie), 04 (Arts plastiques et Sciences de l’Art), 08 (Géographie), 09 (Histoire), 10 (Philosophie) et 11 (Sciences politiques)
constater la convergence des analyses concluant au fait que, sur la question du statut, la ministre n’a rien cédé ou a cédé très insufisamment, que rien n’a été obtenu sur la mastérisation, que les promesses du gouvernement sur la non suppression de postes en 2010 et 2011 ne peuvent être évaluées tant que nous n’avons pas la certitude que cela ne se fera pas au détriment d’autres postes ou d’autres lignes budgétaires, et que rien n’est dit sur le CNRS et la recherche.
recueillir des informations sur l’évolution des formes de mobilisation des étudiants qui mettent en place, à Tolbiac plus particulièrement, des "piquets de grève" (pacifiques). Cette action concerne les jours d’assemblée générale ou de manifestation.
II - La discussion a conduit l’Assemblée générale à voter sur la motion suivante :
L’Assemblée générale des personnels de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne réunie au Centre Panthéon le 3 mars 2009 exige :
le retrait du projet de réforme du statut des enseignants
le retrait du projet de mastérisation
le retrait du projet de contrat doctoral
et demande solennellement au gouvernement que soit mis en place un plan massif de réinvestissement dans l’enseignement supérieur et la recherche.
Tant que ces exigences ne seront pas satisfaites elle appelle l’ensemble des personnels de l’Université à poursuivre la grève.
Motion adoptée à l’unanimité (4 participants ne prenant pas part au vote)
III - Concernant les formes de la mobilisation :
1- la poursuite de la "grève active" (autrement dit l’organisation d’une "université alternative" : conférences ouvertes sur des thèmes autres que ceux des programmes d’enseignement) a été réaffirmée.
2- des formes exceptionnelles de manifestation sont encouragées.
Ainsi, mercredi 4 mars à 16h 15 une chaine humaine sera mise en place autour de la Sorbonne (en blanc) (organisateurs : les philosophes - contact = Jean-Baptiste Joinet).
3- une journée de conférences et de débats sur l’avenir de l’enseignement supérieur et de la recherche est organisée par la coordination de Paris 1 le lundi 9 mars au Centre Panthéon à partir de 9h 30.
Le matin 5 ateliers seront organisés. L’après midi, lors d’une séance plénière, les résultats des travaux des commissions seront présentés et un débat général aura lieu.
Une demande a été adressée à la présidence de l’Université afin que les personnels Biatos puissent être autorisés à participer à cette journée de débats. (dès que la réponse sera connue, celle-ci sera diffusée par les modes habituels : ensp1 etc.).
Un programme détaillé sera adressé à tous très prochainement. Contact : Michel Pigenet
IV - Afin que la grève soit la plus complète possible et pour alerter de la façon la plus nette la présidence de notre université (et au delà le ministère) sur les exigences et la détermination des personnels en grève, la motion suivante a été votée :
L’Assemblée générale des personnels de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne réunie au Centre Panthéon le 3 mars 2009 appelle l’ensemble des collègues concernés à ne pas participer aux Conseils dans lesquels ils siègent : Conseil d’administration, Conseil scientifique, Conseil des études et de la vie universitaire ainsi que tous les conseils d’UFR.
Motion adoptée à l’unanimité moins :
Contre 2, Abstention : 2, Ne prend pas part au vote : 1
Il est convenu que les grévistes informeront en début de séance les autres membres des conseils de leur position afin d’élargir le mouvement.
On notera que la volonté de bloquer la mise en place des comités de sélection a été affirmée au cours de la discussion qui a précédé ce vote.
Si, du fait de la grève des conseils, le CA ne peut délibérer sur la mise en place des comités, cet objectif sera satisfait. De toutes façons les présidents des commissions de spécialistes sont appelés à se rapprocher afin d’organiser de concert ce blocage en amont du CA.
V- La coordination de Paris 1 reçoit mandat de l’Assemblée générale d’engager une réflexion sur un certain nombre de points :
la validation du semestre
le rattrapage (éventuel) des cours
la clarification de la position de toutes les Ecoles doctorales vis-à-vis du projet de contrat doctoral.
Cette réflexion pourra déboucher, en tant que de besoin, sur des propositions de motions soumises à l’une des prochaines assemblées générales des personnels.
L’intervention d’une de nos collègues sur le fonctionnement spécifique du service des langues a attiré l’attention des participants à l’AG sur la disparité (sinon l’inégalité) de la situation des E-C de Paris 1 en ce qui concerne la relation enseignement recherche.
VI - L’Assemblée générale appelle l’ensemble des personnels à participer en masse aux prochaines manifestations :
jeudi 5 mars : manifestation unitaire organisée par l’intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche (regroupant notamment la FSU, la CGT, FO, Unsa Education, Sgen-CFDT, Solidaires, les collectifs Sauvons l’université, Sauvons la recherche, et l’Unef)
mercredi 11 mars : manifestation unitaire de la maternelle au supérieur
jeudi 19 mars : journée de mobilisation nationale intersyndicale et interprofessionnelle
VII - Dernière observation : faute de temps nous n’avons pu soumettre au vote de l’AG le renouvellement de la coordination locale.
Je vous en rappelle la composition actuelle :
pour la CGT : Jean Marie Monnier, Jérome Valluy (enseignants) et Claudine Charfe (Iatos) (Suppléant : B. Salesse)
pour la FSU, Marie Cottrell et Bernard Legras (enseignants) (Bernard Tallet suppléant) + un représentant du SNCS (Florence Audier) + Isabelle Calvet (Snasub)
pour la liste PUS, Bernard Paulré, Chantal Jacquet et Sophie Jallais (Sophie Poirot-Delpech suppléante), tous enseignants.
pour le SGEN : Jean-Etienne Mestre et Isabelle Hirtzlin
pour l’UNSA Michel Rebuffat (enseignants), Michel Bousez et Twardosz (Iatos) avec des suppléants (resp. : Phlippe Dufour et Buffotot ; Catherine Robin et M. Benamara)
trois collègues représentent les non syndiqués : Cecilia Dercole, Pascale Dubus et Maria Stavrinaki (enseignantes)
Il est impératif que lors de la prochaine AG la composition de la coordination soit soumise à un vote.
Des changements pourraient intervenir si des membres actuels de la coordination souhaitent mettre fin à leur mandat et si d’autres collègues ont envie de consacrer une part de leur temps et de leur énergie à cette activité. Le seul souci est de respecter le souci de la représentation de toutes les sensibilités présentes dans notre université. Cette unité est le meilleur garant de l’efficacité de notre action collective.
2 mars
Les enseignants-chercheurs, les enseignants et les membres BIATOS de
l’UFR d’Etudes anglophones de l’Université Paris-Diderot, réunis en
assemblée générale le lundi 02 mars 2009 ont jugé insuffisantes les
propositions du ministère de l’enseignement supérieur et de la
recherche visant à amender son projet de décret sur le statut des
enseignants-chercheurs.
Ils dénoncent par ailleurs l’absence complète de concertation qui
prévaut toujours sur la questioon de la réforme des concours de
recrutement du Second degré. Ils s’insurgent contre la volonté du
ministère de passer en force sur cette réforme.
En conséquence il ont décidé de reconduire leur grève totale des cours
pour une semaine à compter du lundi 02 mars.
Votes contre : 0
Refus de votes : 0
Abstentions : 0
Motion adoptée à l’unanimité des présents.
Une nouvelle assemblée se tiendra le samedi 7 mars à 10h00.
Motions de l’AG Etudiants/Personnels de l’Université Paris XI, 2 mars
2009
(contre 0, abstention 15, pour plus de 200) :
En complément de la motion votée par l’assemblée générale du 9 février
2009 l’assemblée générale du 2 mars réaffirme :
1. L’assemblée générale exige l’abrogation de la loi LRU et du Pacte
pour la Recherche et l’arrêt immédiat de leur mise en œuvre.
2. Nous, étudiants et personnels de l’Université Paris XI, personnels
techniques et administratifs, personnels des organismes de recherche,
enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs, proclamons notre
unité dans le combat pour défendre un service public de l’enseignement
supérieur et de la recherche, démocratique, collégial et émancipateur.
Nous nous opposons au processus de destruction des services publics
français mis en œuvre par le gouvernement.
3. Nous prenons acte du communiqué de presse du premier ministre en date
du 25 février, nous observons l’art de l’esquive et les manœuvres
dilatoires du gouvernement, nous constatons que celui-ci continue
d’ignorer nos exigences, dont celle de l’abrogation de la LRU, et nous
apportons solidairement les réponses suivantes :
nous refusons « la mise en place d’une commission de suivi permanent
de la réforme de la formation des enseignants » tant que cette réforme
et celle des concours n’ont pas été retirés, retrait qui doit être suivi
d’une consultation nationale sur les métiers de l’enseignement
nous ne pouvons nous satisfaire que le décret sur le statut des
enseignants-chercheurs soit « entièrement réécrit ». Nous exigeons qu’il
soit entièrement retiré comme condition préalable à l’ouverture de
véritables négociations avec tous les représentants de la communauté
universitaire.
nous ne pouvons nous satisfaire du gel des suppressions de postes
d’enseignants-chercheurs pour 2010 et 2011 et continuons d’exiger le
rétablissement immédiat de tous les postes supprimés en 2009 ainsi que
la mise en place d’un plan pluri-annuel de créations de postes statutaires.
4. Nous apportons notre soutien aux motions de la Coordination nationale
des universités réunie à Paris 10
Nanterre le 20 février 2009, à l’appel de la coordination étudiante du
samedi 28 février
ainsi qu’à la motion des personnels BIATOSS de l’UPS 11 (voir ci-dessous).
5. Nous exigeons la non diminution du nombre de postes offerts à tous
les concours de l’Education Nationale. Nous réaffirmons l’importance de
se lier aux collègues enseignants de la maternelle au supérieur pour
préparer des journées d’actions communes.
6. Nous exigeons le maintien des organismes de recherche dans leur rôle
d’opérateur de recherche et nous nous opposons catégoriquement aux
suppressions de postes annoncées.
7. Nous exigeons la banalisation de toutes les journées d’actions et
nous demandons au CEVU d’accepter le report en septembre de la 2e
session pour les filières qui le souhaitent.
La remise en cause des conséquences de la Loi sur la mobilité qui
est une atteinte au Statut de la Fonction Publique. Ils
revendiquent une mobilité choisie et non subie.
* Le maintien des attributions des commissions administratives
paritaires
* L’opposition à l’externalisation de leurs missions
* La revalorisation des régimes indemnitaires pour atteindre, dans
un premier temps, les taux moyens interministériels.
* Une évolution statutaire permettant une amélioration des
rémunérations ( revalorisation indiciaire) et des déroulements de
carrière.
ORSAY EN LUTTE AG du 2 mars 2009
LES PERSONNELS BIATOSS DE L’UPS 11 DEFENDENT LES POSITIONS SUIVANTES.
Les personnels BIATOSS sont opposés à une gestion locale et
individualisée de leur carrière. Ils revendiquent une évolution
statutaire dans le cadre interministériel et dans le respect du statut
de la Fonction Publique.
L’AG de la faculté des lettres de l’université de Picardie, réunie ce jour, 2 mars 2009, a voté à
l’unanimité des présents et représentés la poursuite de la suspension des
cours jusqu’au lundi 9 mars, 10h.
Elle a voté à la majorité une intensification des actions, afin d’accroître
la visibilité de son opposition aux différentes réformes, statut des
enseignants-chercheurs *et* mastérisation.
Une nouvelle assemblée générale des enseignants de la faculté des lettres se
réunira le lundi 9 mars 2009 à 10 heures.
Elle sera suivie d’une AG commune avec les étudiants de la faculté à 11
heures."
L’Assemblée générale de l’UFR de Droit et de sciences politiques de l’Université Paris XIII constate que le ministère a annoncé la réécriture du décret mais qu’il n’a satisfait à aucune des demandes de la Coordination nationale des universités en date du 20 février 2009.
Elle déclare que les principes énoncés par le ministère le 27 février 2009 relativement au futur statut des enseignants-chercheurs ne peuvent en aucun cas être considérés comme suffisants. Si le ministère semble avoir renoncé une évaluation - sanction, qui aurait érigé l’enseignement en une punition, la modulation prévue par le ministère est inacceptable.
Tous les enseignants-chercheurs ont vocation à être à la fois enseignants et chercheurs ; la spécificité de l’enseignement universitaire est d’être lié de manière indissociable à une activité de recherche .L’accroissement des charges de service est incompatible avec la possibilité de poursuivre une activité de recherche.
Le principe d’indépendance des enseignants-chercheurs est un principe constitutionnel. Tous les enseignants-chercheurs doivent être en mesure de développer librement leurs activités de recherche.
En conséquence l’Assemblée générale de l’UFR de Droit et de sciences politiques de l’Université Paris XIII s’oppose à la modulation des services, conduisant à un accroissement des charges de services des enseignants-chercheurs.
Elle refuse le principe d’une évaluation supplémentaire des enseignants-chercheurs.
Elle déclare que le service statutaire des enseignants-chercheurs doit être exclusivement défini par référence à un volume de 128 heures de cours (192
heures en équivalent TD). Elle rappelle que toute heure au-delà de ce
service doit être considérée comme une heure supplémentaire et être
rémunérée à ce titre ; elle réclame que le nouveau projet de
décret abandonne, dans leur lettre comme dans leur substance, les
dispositions de l’article 7 II de l’ancien projet de décret relatives au «
potentiel global d’enseignement, tel qu’il est prévu dans le contrat entre
l’État et l’établissement » .
Elle constate en outre l’existence de profondes divergences entre les positions défendues par la Conférence des Présidents d’Université et celle des universitaires ; elle déclare que la Conférence des Présidents d’Université ne représente pas la communauté universitaire.
L’Assemblée générale de l’UFR de Droit et de sciences politiques demande que cette motion soit présentée et soumise au vote de l’Assemblée générale de l’Université Paris 13, et qu’elle soit transmise à la Coordination nationale des Universités.
Les enseignants, personnels administratifs et étudiants de l’UFR Lettres, Philosophie, Musique de Toulouse-le-Mirail, réunis en AG commune le 2 mars 2009,
demandent l’abrogation de la loi LRU. Pour : 35 – Contre : 0 – Abstention : 0 - NPPV : 2
réaffirment la demande de retrait des deux projets de réforme – sur le statut des enseignants-chercheurs et sur la mastérisation des concours –, ainsi que le maintien des concours de l’enseignement sous leur forme actuelle pour 2010.
Pour : 36 – Contre : 0 – Abstention : 1 - NPPV : 0
ils considèrent, sans mésestimer les compétences des professeurs agrégés, que l’octroi de tels postes par le ministre ne peut être une réponse aux besoins réels des universités en enseignants-chercheurs. Pour : 36 – Contre : 0 – Abstention : 1 - NPPV : 0
AG à l’ENS-LSH de Lyon. 125 étudiants, personnels, chercheurs et enseignants-chercheurs étaient présents.
Les étudiants, personnels, enseignants et chercheurs de l’ENS LSH, réunis en Assemblée Générale, manifestent leur exaspération et leur colère vis-à-vis des pseudo-réponses du gouvernement aux revendications portées par tous les acteurs de l’Université : nouvelles régressions sur la question des concours et de la formation des enseignants du premier et second degré, aucune avancée réelle sur le statut des enseignants-chercheurs, silence absolu sur le contrat doctoral unique, les suppressions de postes et le démantèlement des organismes de recherche publics. Ils s’élèvent également contre l’externalisation des tâches et la suppression des postes de BIATOSS. Ils remettent en cause toutes ces évolutions induites par la LRU dont ils demandent l’abrogation. Enfin, ils condamnent les récentes provocations de Valérie Pécresse et de Xavier Darcos.
Les étudiants, personnels, enseignants et chercheurs de l’ENS LSH appellent donc, plus que jamais, à poursuivre le mouvement jusqu’à la satisfaction des revendications. Ils appellent le monde de l’enseignement supérieur, ainsi que l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale, à manifester en nombre à l’occasion de la journée d’action nationale du 5 mars.
Motion adoptée à l’unanimité des exprimés
27 février
Compte-rendu de l’AG étudiante de l’IEP de Lyon du 27 février :
envoi d’un délégué à la coordination étudiante d’Angers sur la base d’une plateforme votée en AG :
1) Retrait des 3 décrets
2) Abrogation de la LRU
3) Nouvelle loi en concertation avec toute la communauté universitaire, étudiants inclus.
Reconduction du blocage pour lundi, mardi et mercredi (6ème jour de blocage).
Le vote électronique et le vote à bulletin secret à la prochaine AG a été refusé par vote.
L’AG des personnels de l’Université de Toulouse-Le Mirail du 27 février 2009, en bref (d’après le POOLP) :
1. Compte-rendu de l’action du blocage du CEVU (votée à la précédente AG) : la séance du CEVU a été ajournée.
2. Compte-rendu de la rencontre avec le Président de l’UTM : organisation de la nuit universitaire du 3 mars, local du Comité de Mobilisation des personnels, remise d’une plate-forme de revendications par l’Intersyndicale... etc.
3. Vote de la reconduction de la grève jusqu’à la prochaine AG.
4. Vote des prochaines actions :
Délégation pour une convergence des luttes avec l’enseignement primaire et secondaire : RDV le 6 mars, 12h devant la Préfecture,
Vote de principe pour mener des actions économiques,
Diffusion de tracts à l’entrée de l’UTM, lundi 2 mars à 8h30
Débrayages d’information (personnels-étudiants) à partir de lundi 2 mars.
5. Prochaine AG : Lundi 2 mars à 14h, Amphi 9.
26 février
Compte rendu de l’AG INPL, du 26 février 2009
L’assemblée générale INPL s’est tenue le jeudi 26 février 2009, dans l’amphi G
de l’ENSG de 17h à 19h. Environ 50 personnes de l’INPL, et quelques personnes
de Nancy I et Nancy II (enseignants-chercheurs, professeurs, ATERs, doctorants,
BIATOS) étaient présentes et ont participé au débat concernant les lois et les
projets de décrets réformant le monde universitaire et de la recherche.
Dans un premier temps, la discussion s’est portée sur les principales prises de
position au niveau national. La non suppression des postes de personnels
universitaires pour les années 2010-2011, proposée récemment par François
Fillon et Valérie Pécresse a été considérée comme une avancée par l’ensemble
de l’assemblée mais suscite toujours des questionnements et des craintes pour
l’année actuelle et celles au-delà de 2011 ainsi que pour les autres volets des
réformes (modulation, LRU, masterisation).
Dans un second temps, un retour d’informations de l’AG de la coordination
nationale des universités a été fait par les représentants de Nancy I et II.
Il a été aussi souligné qu’il était indispensable de continuer la mobilisation,
de sensibiliser au maximum les personnels et les étudiants des différentes
écoles, et surtout d’apporter des contre-propositions comme celles émanant de
certains membres de l’UFR de Physique de Paris 7.
L’AG de l’INPL soutient à l’unanimité (30 votants) les motions 1, 2 et 4 votées
lors de l’AG de la confédération Nationale des Universités le 20 Février 2009.
La motion 3 a suscité une non-participation au vote, puis a été voté à
l’unanimité (29 votants). Voir le lien ci-dessous.
http://www.sauvonslarecherche.fr/article2582.html
Aussi, il a été souligné par certaines personnes l’idée que le décret relatif
aux doctorants contractuels comporte des progrès notables par rapport à la
situation présente comme l’indique d’ailleurs la confédération des jeunes
chercheurs, malgré quelques points problématiques à moduler.
L’AG a également souligné le fait que les discussions relatives à la réécriture
du décret contesté doivent se faire sur la base des assises de la recherche de
2004.
Pour finir, l’assemblée générale a désigné deux personnes représentantes de
l’INPL (Jean Renaud et Mohamed Souhar) pour les AG nationales se déroulant à
Paris. Un appel est lancé pour une représentation des personnels IATOS et des
étudiants.
Dans ce contexte mouvementé et décisif pour l’enseignement supérieur et le
monde de la recherche, une prochaine discussion à l’échelle de l’INPL est
prévue
jeudi 05/03 (lieu à définir).
Communiqué de l’assemblée générale des personnels et étudiants
du jeudi 26 février 2009, URCA, campus Croix-Rouge, à Reims
Après des mois d’ignorance et d’aveuglement, le communiqué de presse du premier ministre le 25 février 2009 marque une première reconnaissance de l’ampleur des revendications de la communauté universitaire, mais ses propositions restent évasives et sont insuffisantes.
Nous rappelons que le cadre de négociation posé par la communauté universitaire exige :
le retrait du projet de réforme de la formation et du recrutement des enseignants ;
le retrait du projet de réforme des statuts des enseignants-chercheurs ;
le retrait du projet de contrat doctoral ;
la restitution des postes supprimés en 2009 et un plan pluriannuel de création d’emplois ;
le retrait du projet de réforme de l’allocation des moyens et le réengagement budgétaire ;
la mise en place d’un « statut étudiant » avec une allocation d’autonomie.
L’adoption d’un nouveau cadre législatif, autre que la loi LRU, est une nécessité.
La timide ouverture engagée par le premier Ministre doit renforcer la mobilisation universitaire. C’est tout le service public d’enseignement et de recherche qui est concerné. C’est l’avenir des étudiants et de la société qui est en jeu.
En conséquence, nous appelons l’ensemble de la communauté universitaire à poursuivre la mobilisation et la grève.
Une AG des personnels administratifs et techniques de l’université de Strasbourg s’est déroulée jeudi 26 février 2009 à 13h
Motions votées en Assemblée Générale des personnels administratifs et techniques :
Motion 1
L’Assemblée Générale réunie ce jour s’oppose au démantèlement du Service public et à l’atteinte aux statuts de tous les personnels de la communauté universitaire. Elle demande à l’Université de Strasbourg :
de ne pas rendre les emplois supprimés
l’adoption de mesures en faveur de réelles perspectives de carrière
des négociations avec les organisations syndicales pour la rédaction d’une convention collective en faveur des personnels contractuels
des négociations avec les organisations syndicales au sujet des reliquats de la prime de fusion.
Elle demande un engagement ferme de l’Université de Strasbourg contre la contractualisation des emplois et contre l’externalisation des tâches.
Elle demande par ailleurs l’engagement du gouvernement pour :
l’arrêt de toutes suppressions d’emplois dans les Universités et les EPST
des négociations pour la revalorisation des salaires des personnels administratifs et techniques.
L’Assemblée Générale se prononce pour la défense des EPST et le refus du découpage en instituts du CNRS
MOTION 2
L’Assemblée Générale refuse toutes mesures d’individualisation des salaires et s’oppose à la mise en place de primes au mérite
MOTION 3
L’Assemblée Générale soutient les étudiants dans leurs actions
Elle soutient les étudiants qui subissent des répressions
MOTION 4
L’Assemblée Générale appelle tous les personnels administratifs à manifester :
le 10 mars (ou 11 mars, selon la décision de l’intersyndicale de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur)lors de la journée nationale de manifestation de la maternelle à l’Université
le 19 mars (manifestation unitaire, intersyndicale, pluri-catégorielle etc)
Nous soutenons la mobilisation et la manifestation du 12 mars en faveur des personnels de laboratoire.
Motions de l’AG unitaire Etudiants/Personnels
de l’Université de Strasbourg, 26 février 2009 (11h-14h)
I. Motions de principes :
1. L’Assemblée générale exige l’abrogation de la loi LRU et du Pacte pour la Recherche et l’arrêt immédiat de leur mise en œuvre.
2. Les étudiants et les personnels de l’Université de Strasbourg, personnels techniques et administratifs, personnels des organismes de recherche, enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs, proclament leur pleine et entière unité dans leur combat pour défendre un Service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, démocratique, collégial et émancipateur. Ils s’opposent au processus de destruction des services publics français mis en œuvre par le gouvernement.
3. Ils prennent acte du communiqué de presse du premier ministre en date du 25 février, ils observent l’art de l’esquive et les manœuvres dilatoires du gouvernement, ils constatent que celui-ci continue d’ignorer nos exigences, dont celle de l’abrogation de la LRU, et ils apportent solidairement les réponses suivantes :
nous refusons « la mise en place d’une commission de suivi permanent de la réforme de la formation des enseignants » tant que cette réforme et celle des concours n’ont pas été retirés, retrait qui doit être suivi d’une consultation nationale sur les métiers de l’enseignement
nous refusons « la mise à disposition de l’université de professeurs agrégés du second degrés », mesure qui s’inscrit dans une stratégie globale de réduction des postes d’enseignants chercheur et conduira à une dégradation de la qualité des enseignements du niveau licence.
nous ne pouvons nous satisfaire que le décret sur le statut des enseignants-chercheurs soit « entièrement réécrit », nous exigeons qu’il soit entièrement retiré comme condition préalable à l’ouverture de véritables négociations avec tous les représentants de la communauté universitaire.
nous ne pouvons nous satisfaire du gel des suppressions de postes d’enseignants-chercheurs pour 2010 et 2011 et continuons d’exiger le rétablissement immédiat de tous les postes supprimés en 2009 ainsi que la mise en place d’un plan pluri-annuel de créations de postes statutaires.
4. Ils apportent leur soutien et leur peine adhésion aux quatre motions de la Coordination nationale des universités réunie à Paris 10 Nanterre le 20 février 2009.
5. A la suite de la motion 1 de la coordination nationale des personnels, ils exigent la non diminution du nombre de postes offerts à tous les concours de l’Education Nationale.
II. Motions à l’attention de la Direction de l’Université de Strasbourg
1. L’AG demande à la direction de l’UdS, au sujet des personnels administratifs et techniques :
de ne pas rendre les emplois supprimés
l’adoption de mesures en faveur de réelles perspectives de carrières
des négociations avec les organisations syndicales pour la rédaction d’une convention collective en faveur des personnels contractuels.
L’AG demande un engagement ferme de l’UDS contre la contractualisation des emplois et contre l’externalisation des tâches.
Par ailleurs l’AG demande au gouvernement l’arrêt de toutes les suppressions d’emploi et des négociations pour la revalorisation des salaires des personnels administratifs et techniques.
2. L’AG appelle la direction de l’UdS à banaliser la demi-journée de manifestation à l’occasion de la journée de mobilisation nationale du 10 mars 2009, dite « de la maternelle à l’université ».
3. L’AG appelle la direction de l’UdS à prendre les mesures suivantes : pas de sanction des étudiants pour leurs absences aux cours (TP, TD, CM) pendant toute la durée de la grève et de la mobilisation, pas de pénalités financières pour les vacataires (tuteurs, doctotants, moniteurs), pas de sanction en cas d’absence aux contrôles continus et contrôles partiels, banalisation de toutes les demi-journées de manifestation.
4. L’AG demande à l’équipe de direction de réunir les conditions matérielles afin que les étudiants puissent poursuivre l’occupation d’un lieu de l’UdS de leur choix qui leur permette de développer, dans la sécurité et le respect des biens et des personnes, leur travaux de réflexions et leurs activités collectives avec lesquelles les personnels se montrent solidaires.
5. Les membres étudiants de l’AG demandent à l’équipe de direction de donner des garanties par un accord signé pour pouvoir réoccuper le Patio après la semaine de vacances du 2 au 7 mars. Ils votent le principe d’occuper le bâtiment Le Bel à compter du 2 mars.
III. Autres motions :
1. L’AG appelle tous les enseignants, les doyens et directeurs de composantes à tout mettre en œuvre pour que les étudiants ne subissent pas les conséquences de la grève et de la mobilisation.
2. L’AG mandate 4 membres du personnel pour représenter l’UdS lors de la réunion de la coordination nationale du 6 mars qui se tiendra à Paris 12 Créteil : Michaël Gutnic, Pascal Maillard, David Romieux, Alexandre Stumpf.
A l’issue de la manifestation réussie (plus de 600 manifestants) et de l’AG
lors de la journée nationale du 26 février, les personnels BIATOSS,
enseignants chercheurs et étudiants de l’université Blaise Pascal
Clermont-Ferrand II ont décidé de poursuivre un programme d’université
alternative, afin de rendre plus visibles les actions entreprises dans le
cadre de la lutte nationale des universités. La poursuite de la grève des
personnels et étudiants a été votée à l’unanimité.
Les personnels BIATOSS, enseignants chercheurs et étudiants de l’université
Blaise Pascal ont établi le programme d’actions suivant qui sera mis à jour
régulièrement sur le site de la mobilisation clermontoise.
L’université en lutte invite tous les citoyens à participer à ce programme
de cours et de manifestations alternatives, en particulier à la
manifestation du jeudi 5 mars qui partira de Gergovia à 10 heures.
24 février
A la suite de l’AG inter-universitaire du midi sur le campus grenoblois où une délégation du collectif de l’IUFM a pu participer et s’exprimer à la tribune, le collectif a organisé une AG à 16h qui a regroupé environ 90 personnes (sachant qu’il manquait nos chers PE1, très nombreux et très actifs dans le collectif, qui étaient en stage). Il faut aussi préciser, à notre grand plaisir, la présence de 5 collègues de l’IUFM de Privas et de 2 collègues des IUFM de Valence et Bonneville.
Les présentations sont faites, donc maintenant voici les décisions de cette AG :
1. L’AG a voté pour la journée de mobilisation nationale du jeudi 5 mars : « IUFM mort » avec blocage des bâtiments dès le matin (aucun cours ne sera tenu). Nous avons décidé de durcir le ton. La journée du 5 mars est la date ultimatum qui a été déposée par la coordination nationale des universités pour que les ministres Pecresse et Darcos retirent leurs réformes dont celle de la formation des enseignants. Cette action « IUFM mort » a pour but de démontrer notre détermination et notre « ras le bol » de ne pas être entendu !
Le matin : nous allons discuter, continuer à informer au sein de l’IUFM, et nous réunir en AG inter-IUFM de l’académie de Grenoble pour organiser la suite de ce mouvement.
L’après midi : nous allons sortir de nos murs et montrer par de nombreuses actions en lien avec la mobilisation des étudiants-enseignants chercheurs que nous ne lâcherons rien !!!
Le collectif de l’IUFM de Grenoble lance un appel aux autres IUFM de l’académie de Grenoble à participer à cette journée « IUFM mort » sur leur site ou à venir participer à une grande AG inter-IUFM sur Grenoble, à eux de choisir…
« Cet appel va au-delà l’académie de Grenoble : Nous invitons tous les IUFM de France à faire de ce jeudi 5 mars une véritable journée « IUFM mort » en opposition au mépris du gouvernement envers la formation des enseignants ! ». A nous d’agir…
2. Plusieurs petits groupes de travail ont été mis en place :
Distribution de tracts (en partenariat avec les étudiants du campus de Grenoble) devant les écoles, les collèges, les lycées pour informer les parents d’élèves, les lycéens des dangers de ces réformes ! A diffuser aussi lors de la future journée « de la maternelle au supérieur du 10 ou 11 mars ».
Organisation « IUFM mort » du 5 mars : Ce n’est pas le tout de dire « IUFM mort », il faut organiser tout cela !!! Allez au boulot les feignasses de fonctionnaires et surtout prévoyez nous une belle journée !!!
Commission « une formation est nécessaire, construisons-la », des formateurs, des PE2, des PLC2 vont réfléchir ensemble à une véritable formation des enseignants de demain…
Permanence pour informer : des personnes du collectif vont s’installer le midi dans le hall d’entrée de l’IUFM pour informer les personnes qui passent à l’IUFM des dangers des réformes de la formation des enseignants.
Rédaction de lettres aux syndicats pour demander des aides au niveau logistique et pour couvrir les PE2 et PLC2 lors des grandes journées de manifestation qui fleurissent à l’heure actuelle (c’est vrai que c’est bientôt le printemps…social ?). Dans une vision de complémentarité entre collectifs et syndicats, nous avons besoin d’eux… à eux de nous montrer leur(s) soutien(s) !
Bref, Comme vous venez de le lire, le collectif de l’IUFM de Grenoble est motivé et nous n’allons pas relâcher la pression !!!
Nous espérons que les deux coordinations nationales des Universités et des IUFM de début mars feront de même !
Enfin, Sachez que notre blog est régulièrement mis à jour avec des tracts et des documents expliquant pourquoi ces réformes de l’éducation sont de véritables bombes à retardement prèts à exploser l’école publique française et ses valeurs…
Venez nous voir à l’adresse.
L’Assemblée générale interuniversités de Grenoble a réuni plus de 1200 personnes, étudiants et personnels, représentants les universités, l’IUFM et les organismes de recherche, qui ont voté les motions suivantes.
Motion 1 : L’AG s’associe aux revendications de la coordination nationale du 20 février 2009, et adopte l’ensemble des motions de celle-ci, ainsi que le calendrier d’actions proposé.
En conséquence, elle maintient le mot d’ordre de grève, reconductible, totale et illimitée lancé le 22 janvier : « L’Université et la Recherche s’arrêtent ».
Motions votées :
de la maternelle au supérieur
pour une nouvelle loi : abrogation de la LRU
retrait des réformes en cours dans le supérieur et la recherche
solidarité avec les étudiants
Voir le détail ici. Adoptée à l’unanimité
Dans le cadre de la journée nationale d’action, l’assemblée générale appelle à une manifestation jeudi 26/2/9 à 14h30 à la Gare de Grenoble
Motion 2 : L’AG demande la suspension du contrôle continu, ainsi que l’arrêt du contrôle de présence en cours, et l’engagement que les examens ne porteront pas sur les cours qui auraient eu liue durant la mobilisation.
Adoptée à l’unanimité
Motion 3 La demande de rejeter le projet gouvernemental de contrat doctoral a été votée avec les motions de la coordination nationale, et donc adoptée à l’unanimité.
Motion 4 : Nous demandons aux directions syndicales (personnels et étudiants) de ne pas cautionner les manuvres du gouvernement en participant à la réécriture des ses « réformes » dont le seul but est de démolir l’enseignement supérieur public, et notamment de ne pas se rendre vendredi au rendez-vous de Pécresse et de sa médiatrice
Adoptée, 1 abs 3 contre
Motion 5 : En soutien aux personnels, l’AG demande la banalisation de la journée de jeudi 26/2/9. Adoptée, 1 nppv 4 abs
Motion 6 : L’AG demande aux collectivités territoriales de s’emparer de la question de l’éducation de la maternelle au supérieur, en la mettant à l’ordre du jour de leurs assemblées délibérantes. Adoptée, 27 nppv 26 abs 3 contre
Motion 7 : L’AG décide la mise en place d’une coordination ouverte à tous, universités, IUFM, EPST, syndicats, non syndiqués, collectifs, représentants des AG d’UFR.
Adoptée 15 nppv 24 abs 16 contre
L’IEP de Lyon a été bloqué aujourd’hui, mardi 24 février, de 8h à 20h. Ce blocage fait suite au vote massif et discuté dans l’Assemblée générale des étudiants de l’institut le 23 février qui a réuni près de 300 étudiants sur moins de 1000 au total. Il marque l’aboutissement et la gradation d’une mobilisation effective dans l’IEP depuis un mois (grève des enseignants et des étudiants).
La journée de blocage s’est déroulée dans un climat de dialogue et d’apaisement. L’objectif, pleinement rempli, était de maintenir la vie dans l’institut et de préparer des actions concrètes ; manifestations, campagnes d’information, tractages, « freezes » ; - pour les prochains jours de la mobilisation.
Le blocage de l’IEP de Lyon a vocation à générer une vague puissante de mobilisation à Lyon et à travers toute la France. Il est un appel à l’intensification des mobilisations dans les universités afin d’obtenir l’abrogation de la LRU et le retrait de ses décrets d’application.
23 février
Les enseignants, personnels administratifs et étudiants de l’UFR Lettres, Philosophie, Musique de Toulouse-Le Mirail, réunis en AG commune :
1) décident de la reconduction de la grève.
Pour : 53 – Contre : 2 – Abstention : 6 - NPPV : 0
2) proposent aux AG d’établissement des personnels et des étudiants, ainsi qu’aux autres composantes,
• de participer à une grande parade de mardi gras le 24 février, à partir de 15 heures, place du Capitole.
• d’organiser des actions jeudi 26 février, à partir de 12 heures, place du Capitole, avant la participation à la manifestation nationale prévue ce jour-là.
• de participer activement – avec mise en place d’un comité d’organisation – à la réalisation d’une nuit universitaire le mardi 3 mars.
3) ils réitèrent leur demande de mise à disposition d’une salle ouverte à l’UFR Lettres, Philosophie, Musique pour être un point de rencontres et de débats pour les personnels et les étudiants pendant le temps de la mobilisation, et pour représenter un lieu d’ouverture vers l’extérieur : lieu d’accueil, d’échanges et d’informations.
Vote sur les propositions 2) et 3) : Pour : 61 – Contre : 0 – Abstention : 0 - NPPV : 0
Présents à l’AG : 170 personnes
Au moment du vote : 61 personnes
Compte rendu de la réunion du département de musique de l’université de Paris 8
Réunis à ce jour, les enseignants présents ont voté à l’unanimité les
actions suivantes pour la semaine à venir :
– Grève avec arrêt total des cours.
– Participation à la manifestation nationale du jeudi 26 février.
– Participation aux actions extérieures proposées par l’UFR Arts.
– Réunion des enseignants lundi 2 mars à 10 h en salle A-131 pour faire le
point de la situation, puis éventuellement en AG d’UFR et d’université.
– Mardi 3 mars 15 heures : rencontres enseignants/étudiants autour de «
musique et société ». Courtes interventions et débats (voir message à
part).
Les présents ont réitéré leur soutien au mouvement, portant sur les points
suivants :
– Retrait du décret concernant le statut des enseignants chercheurs.
– Retrait du plan de suppression des postes.
– Retrait du projet de masterisation.
– Retrait de la LRU.
Le département de musique appelle l’ensemble de la communauté à participer
à la manifestation nationale du 26 février ainsi qu’aux autres activités
envisagées.
Relevé de décision de l’Assemblée Générale plénière de Paris
8
1) Motions adoptées par l’AG
Motion 1 (Motion « grève ») :
L’AG de Paris 8 réunie le 23 février 2009 soutient et reprend les
motions et
revendications de la Coordination Nationale. La grève est donc
reconduite.
Adoptée à l’unanimité moins une dizaine d’Abstentions et de
NPPV
Motion 2 (Motion « Conseils ») :
L’AG de Paris 8 réunie le 23 février demande la convocation en
urgence d’une
réunion, en congrès, des 3 Conseils de l’Université, ouverte à
tous, afin
que ceux-ci se prononcent sur les mesures exceptionnelles à prendre
dans le
contexte actuel de grève.
Adoptée à l’unanimité moins une dizaine d’Abstentions et de
NPPV
Nous demandons d’ores et déjà que les 3 Conseils, en cohérence
avec la
position officielle de la Direction de l’Université (abrogation de
la LRU),
exigent l’interruption immédiate des activités administratives
liées à l’
application de la LRU.
Adoptée par 60 Pour, 25 Contre, 35 Abstentions et 5 NPPV
Motion 3 (Motion « CPU ») :
L’AG de Paris 8 réunie le 23 février s’inquiète des
négociations entamées
par la Conférence des Présidents d’Université (CPU) avec le
Ministère de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. L’AG demande
qu’une délégation
d’enseignants-chercheurs, de BIATOSS et d’étudiants soit reçue
par le
Président de l’Université pour clarifier cette question.
Adoptée à l’unanimité moins une dizaine d’Abstentions et de
NPPV
Motion 4 (Motion « Laissez vivre la grève ») :
L’AG de Paris 8 réunie le 23 février demande à la Direction de
l’Université
de s’engager à ce qu’il n’y ait plus d’intervention visant
à retirer le
matériel
et les dispositifs servant à organiser la grève et à informer les
étudiants
et personnels de l’Université (affiches, tables
d’information…)
Adoptée à l’unanimité moins une dizaine d’Abstentions et de
NPPV
2) Création de divers groupes/commissions
Groupe « coordination/initiatives centrales Paris 8 » (1er RDV
mardi
24/02, 15h30 amphi D)
Groupe de travail « Plate-forme de revendications spécifiques à
Paris 8 »
Groupe « Organisation et animation du Hall d’entrée »
Groupe « Tracts »
Groupe « Passage dans les cours/débrayage »
Groupe « Appel à des Etats Généraux Universitaires » (Autour
du texte de
J. Poulain)
3) Prochaines initiatives
AG étudiante mardi 24/02, 12h30 amphi D
Manifestation nationale jeudi 26/02
AG plénière mardi 3/03, 10h amphi D (à confirmer)
AG BIATOSS, date, heure et lieu et préciser
*UFR 14 AES - ECONOMIE/GESTION*
L’Assemblée générale des enseignants-chercheurs de la Faculté de Droit de
Montpellier 1 réunie ce jour, 23 février 2009 :
1 - demande l’annonce solennelle et sans ambiguïté du retrait pur et simple du
projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs ;
2 - demande que, sur la base de l’article 51 de la Loi LRU, des aménagements
garantissant l’indépendance des enseignants-chercheurs soient apportés ;
3 - soutient le mouvement de mobilisation actuel ;
4 - considère :
que la procédure de médiation décidée par le Ministre n’est adaptée, ni par
son rythme, ni par son contenu, à la situation présente ;
qu’il est urgent et nécessaire, une fois le projet de décret retiré, que soit pris,
après concertation et négociation avec l’ensemble de la communauté
universitaire, une série de dispositions relatives au statut des enseignants-
chercheurs et au Conseil national des Universités, dans le respect du principe
constitutionnel d’indépendance des universitaires ;
délègue le Doyen de la Faculté de Droit de Montpellier, ou son représentant
auprès du Collectif pour la Défense de l’Université afin d’associer la Faculté
au mouvement national de protestation universitaire.
Les étudiants de l’Université Jean Monnet, réunis en Assemblée
Générale réaffirment leur solidarité avec les
luttes menées par les étudiants, personnels, enseignants et
enseignants-chercheurs dans l’hexagone et leur total rejet de la loi «
LRU ». Ils condamnent la marchandisation des savoirs opérée par
l’ensemble des réformes actuelles et dénoncent la vaste démolition de
l’enseignement public entreprise par M. Darcos et Mme Pécresse, de la
maternelle à l’université. Ils appellent à la radicalisation du
mouvement et s’inscrivent dans un cadre global de contestation des
politiques absurdes et unilatérales qui leur sont imposées, et ce tant
que les revendications suivantes n’auront pas obtenu entière
satisfaction : l’abrogation de la loi « LRU », le retrait des réformes
de la formation des maîtres et du statut des enseignants-chercheurs,
l’abandon du projet de contrat doctoral unique, la restitution des
postes et la résorption intégrale de la précarité. Ils ne tolèrent ni
le démantèlement des organismes publics de recherche, ni les
inégalités croissantes nées d’un désengagement de l’Etat des
structures d’aide sociale telles que les CROUS.
Face au mutisme affiché par le gouvernement, l’Assemblée Générale,
s’est prononcée par une large majorité en faveur d’un blocage ferme et
renouvelable de l’université dès le mardi 24 février sur le site
Tréfilerie. La communauté universitaire n’aura de cesse de durcir ses
modes d’action tant que le gouvernement continuera sa politique du
mépris.
L’Assemblée générale des enseignants-chercheurs de la Faculté de
Droit de Montpellier réunie ce jour :
1 - demande l’annonce solennelle et sans ambiguïté du retrait pur et simple
du projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs ;
2 - demande que, sur la base de l’article 51 de la Loi LRU, des
aménagements garantissant l’indépendance des enseignants-chercheurs soient
apportés ;
3 - soutient le mouvement de mobilisation actuel ;
4 - considère :
que la procédure de médiation décidée par le Ministre n’est
adaptée, ni par son rythme, ni par son contenu, à la situation présente ;
qu’il est urgent et nécessaire, une fois le projet de décret
retiré, que soit pris, après concertation et négociation avec l’ensemble de
la communauté universitaire, une série de dispositions relatives au statut
des enseignants-chercheurs et au Conseil national des Universités, dans le
respect du principe constitutionnel d’indépendance des universitaires ;
délègue le Doyen de la Faculté de Droit de Montpellier, ou son
représentant auprès du Collectif pour la Défense de l’Université afin
d’associer la Faculté au mouvement national de protestation universitaire.
L’AG des personnels du campus Croix rouge (Reims) constate que la force du mouvement, en particulier de la journée d’action du 19 février, commence à se faire entendre, notamment sur les masters. En revanche, elle condamne les propos du bureau de la CPU sur les statuts DES enseignants-CHERCHEURS qui visent à proposer l’organisation d’une modulation à la baisse ou la hausse des services, preuve que celui-ci n’a pas toujours pas entendu sur ce point les revendications du mouvement des enseignants-chercheurs.
En conséquence, elle propose aux enseignants, enseignants-chercheurs et
aux personnels :
1) de maintenir le mot d’ordre du 2 février : l’université s’arrête tant que nous ne seront pas entendus,
2) d’appeler à une grève administrative totale,
3) d’organiser parallèlement une démission collective des responsabilités pédagogiques et administratives à partir du 5 mars, si la situation n’a pas évolué,
4) sans reprendre les cours, de maintenir un contact régulier avec les étudiants,
5) d’organiser la convergence avec les collègues de l’enseignement primaire et secondaire,
Elle appelle les collègues à participer aux mobilisations de mardi 24 (distribution de tract à 11h place d’Erlon) et jeudi 26 (manifestation à 14H devant la villa douce)
Elle maintient l’exigence d’un retrait clair et effectif de l’ensemble des décrets contestés par la communauté universitaire, comme préalable à toute négociation.
(Unanimité moins 4 abstentions)
L’Assemblée générale des enseignants, ouverte aux administratifs et
aux étudiants de l’UFR Sciences Humaines de Grenoble 2, a réuni environ 300
personnes le lundi 23 février 2009 de 12 h à 14 h dans l’amphi Arsh 2.
Elle a adopté les motions suivantes :
Motion I :
Compte tenu de l’absence de réponse à nos revendications, qui sont
aussi celles de la Coordination Nationale des Universités du 20
février 2009, l’AG des personnels et des étudiants de l’UFR Sciences
Humaines, réunie le lundi 23 février poursuit la lutte et la grève
contre les réformes jusqu’à la prochaine AG qui aura lieu lundi 2 mars
2009 de 12h à 14h.
Motion II : L’AG des personnels et étudiants de l’UFR Sciences Humaines exige du
Président de l’UPMF qu’il rende des comptes en personne sur la
cohérence de la politique de l’équipe présidentielle auprès de l’AG de
l’UFR Sciences Humaines.
Motion III : Conformément à la demande de la Coordination Nationale des Universités
du 20 février 2009, l’AG des personnels et étudiants de l’UFR Sciences
Humaines exige l’abrogation totale de la LRU.
Motion IV :
L’AG des personnels et étudiants de l’UFR Sciences Humaines, réunie ce
lundi 23 février 2009, informe les conseillers du CA de l’Université
de Grenoble 3 que le conseil de l’UFR de Sciences Humaines (UPMF,
Grenoble 2) a décidé à 2 reprises de ne pas faire remonter de
maquettes de master pour protester contre le contenu de la réforme de
mastérisation et les conditions de sa mise en oeuvre.
Le CA de l’UPMF a voté la remontée des autres maquettes de masters
‘formation aux métiers de l’enseignement’ présentées au conseil du 12
févreir 2009, en dépit de l’avis du CEVU et des positions exprimées
par une majorité de collègues et d’étudiants. Dans un contexte
national où l’opposition à la réforme se fait chaque jour plus
massive, nous tenons à rappeler à quel point il nous semble important
que le CA de l’Université Stendhal reconduise la position qu’il a déjà
exprimée, position qui honore l’ensemble du site universitaire
grenoblois.
Les enseignants-chercheurs, les enseignants et le personnel BIATOSS
de l’UFR HHAA de l’université de Nantes, réunis en Assemblée Générale à
10h, ont rappelé leurs inquiétudes et leur opposition résolue aux
différents projets de réformes en cours :
Ils refusent le projet de mastérisation des concours de recrutement
des enseignants du premier et du second degré et s’engagent à ne pas
faire remonter de maquette à la Présidence pour le 31 mars tant que
le ministère ne renonce pas à l’actuel projet. Ils demandent au
Conseil d’Administration de l’Université de Nantes de persister dans
le refus de transmission des maquettes.
Ils demandent le retrait du projet de décret relatif au statut des
enseignants-chercheurs.
Ils rappellent le sous-encadrement chronique de l’UFR HHAA en
personnel (enseignants-chercheurs et BIATOSS) et en locaux. Ils
demandent que l’Université de Nantes soit dotée des moyens
nécessaires à son fonctionnement.
Devant l’absence de réponse à ces revendications, l’Assemblée
Générale plénière prend la décision de poursuivre la grève
administrative totale et illimitée (rétention des notes, non-
organisation de l’orientation active …).
19 février
Nous, BIATOSS de l’UFR 5 de Paris 8, nous tenons à clarifier plusieurs
points concernant notre profession.
Nous sommes solidaires des enseignants en grève et demandons, à
leurs côtés, le retrait du décret sur les enseignants-chercheurs
et l’abandon de la réforme des enseignants du 2e degré.
Nous partageons l’inquiétude des étudiants quant à leurs
conditions d’études, leur avenir et leur quasi absence de
perspectives d’emploi stables et bien rémunérés.
Concernant les personnels BIATOSS, nous exprimons notre plus vive
inquiétude quant à nos futures conditions de travail et de
recrutement, tant pour les titulaires que pour les vacataires.
En conséquence, nous demandons instamment l’abrogation de la loi
LRU, l’abandon des suppressions de postes et l’ouverture d’une
véritable concertation entre les pouvoirs publics et les
représentants des personnels BIATOSS.
Nous voulons rappeler aussi que les attaques gouvernementales contre
l’Education Nationale s’inscrivent dans une perspective plus
large de démantèlement de la Fonction publique dans son ensemble
(par exemple, dégradation des conditions de travail des personnels
hospitaliers).
Enfin, au cas où les enseignants-chercheurs obtiendraient
satisfaction sur leurs revendications légitimes, nous leur demandons
de s’engager à être solidaires des BIATOSS et des étudiants pour
que les premiers et les seconds obtiennent le retrait de la LRU ;
celle-ci est en effet contraire aux garanties statutaires des
fonctionnaires et menace directement l’avenir professionnel des
personnels titulaires et vacataires, les conditions d’études et
l’insertion professionnelle des étudiants.
Nous tenons aussi à souligner que les personnels vacataires
grévistes de la Bibliothèque ne sont toujours pas assurés de ne
subir aucun retrait de salaire.
Nous demandons par conséquent qu’ils soient traités à égalité
avec les enseignants-chercheurs et les personnels BIATOSS de
l’Université Paris 8.
Motion votée à l’unanimité par l’ensemble des personnels
BIATOSS de l’UFR 5 présents à l’AG du 19 février, soit :
*11 Pour*
*0 Contre*
*0 Abstentions*
Les personnels enseignants de la Faculté de Droit, de
Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Rouen
réunis en Assemblée Générale le jeudi 5 février à 12h00 exigent :
1. le retrait du décret portant modification du statut des
enseignants chercheurs
motion adoptée à l’unanimité
2. le retrait de la réforme relative aux concours de recrutement
des enseignants du primaire et du secondaire et la
masterisation de leur formation
motion adoptée à l’unanimité
3. l’abandon des suppressions de postes dans les universités et
la revalorisation des budgets à hauteur des nouvelles
missions qui leur sont dévolues
motion adoptée à l’unanimité
Afin de manifester leur soutien à la mobilisation en cours :
ils décident de confirmer la rétention des notes par rétention
des copies sine die.
motion adoptée à l’unanimité
ils participeront aux mouvements d’ampleur nationale
motion adoptée à l’unanimité
ils se réservent la possibilité d’organiser une nouvelle
« opération Fac morte » après les vacances d’hiver en
fonction de l’évolution de la situation.
motion adoptée à l’unanimité.
L’assemblée générale des personnels BIATOSS/ITA de Strasbourg :
exige du gouvernement l’arrêt du démantèlement des
organismes, de leur trasnformation en agence de moyens et les désassociations
arbitraires de laboratoires.
soutient le recours intersyndical pour l’annulation des CA du
CNRS du 27/11/2008 et de l’INSERM du 4/12/2008
soutient l’initiative intersyndicale de l’organisation d’une
assemblée nationale de mobilisation des agents des organismes de recherche
en Mars
demande à l’Université de Strasbourg conformément à
l’esprit du texte de son congrès en date du 13/02/2009 de réintervenir
fermement auprès du ministère contre les désassociations de labos
strasbourgeois...
L’assemblée générale de l’université de Corse, réunie jeudi 19 février 2009, a décidé de suspendre
le mouvement durant la période des vacances.
La prochaine assemblée générale aura lieu à la rentrée, le Lundi 9 mars à
11h Amphi Landry, Faculté de Droit, Sciences économiques, afin de décider
de la suite du mouvement.
Compte rendu de la journée du 19 février :
Action-manifestation réunissant environ 300 personnes : la manifestation
s’est arrêtée place Paoli. Elle a rendu hommage à Pascal Paoli en tant que
fondateur de l’université de Corse, voulant rappeler l’importance de
l’intégrité de l’université pour l’avenir insulaire. Les manifestants ont
ensuite été reçus chaleureusement à la Casa Cumuna, afin d’assister à un
cours expliquant la réforme de la masterisation.
Un compte rendu avec photos est disponible à l’adresse
http://ucpp.rizzanese.fr/?p=98
18 février
Assemblée générale des étudiants de l’Université de Strasbourg. Vote du blocage des cours dès le 19 février, 8h, au PATIO, large majorité.
Vote de l’occupation diurne ET nocturne du même PATIO, large majorité.
Concrètement, ajouté à l’occupation active du Portique, cela signifie que
l’ex-UMB est AUTOGEREE par les ETUDIANTS, désormais.
Par ailleurs, impression
de 10 000 tracts pour la manif’ de demain.
Motion de l’AG des personnels administratifs et techniques de l’Université de Strasbourg
Nous appelons au respect des principes essentiels du service public universitaire.
Nous demandons le maintien des emplois existants et de réelles perspectives de carrière.
Nous dénonçons toutes atteintes à nos statuts et notamment la mise en place d’une prime au mérite qui aura des effets dévastateurs.
Nous sommes opposés à la contractualisation des emplois.
L’Assemblée Générale exige la mise en place rapide à l’Université de Strasbourg de discussions avec les organisations syndicales sur une convention collective des personnels contractuels dont le principe avait été retenu dans la phase de construction de l’Université de Strasbourg.
Nous soutenons nos collègues enseignants chercheurs dans leurs revendications.
Nous soutenons les étudiants dans leur lutte.
Une autre motion a été votée concernant plus spécifiquement les personnels ITA et les labos
David Romieux (délégué Biatos de Strasbourg à la coordination nationale)
Motion votée par les personnels adm et techn le 19 fév 2009
17 février
L’Assemblée Générale des personnels
de l’Université de Strasbourg a voté les motions suivantes :
I. Résolution de soutien et de pleine adhésion aux quatre motions votées le 11 février 2009 par la coordination nationale des universités réunie à l’université de Paris 8.
II. L’AG soutient et adhère pleinement aux résolutions votées par l’AG des personnels administratifs et techniques le 19 février 2009. Elle affirme notamment que l’enseignement supérieur et la recherche doivent être une réelle priorité de l’Etat, notamment par l’arrêt de toutes les suppressions d’emploi, la restitutions des postes supprimés et le maintien des statuts existants. Elle souligne que l’université ne saurait exister et fonctionner sans ses personnels administratifs et techniques.
III. L’AG appelle les personnels de l’Uds et des organismes de recherche du site de Strasbourg à reconduire la grève active et à l’étendre.
IV. L’AG réaffirme, à l’encontre de toute parodie de médiation, son exigence du retrait préalable du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs et l’abandon de la réforme de la formation des enseignants ainsi que celle de la réforme des concours. Nous n’accepterons aucun décret ni aucune réforme qui n’auraient pas été véritablement négociés et qui n’auraient pas l’assentiment de la communauté universitaire.
V. L’AG constate que le gouvernement reste sourd aux demandes légitimes de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche. En conséquence l’AG de Strasbourg appelle à durcir les formes de contestation et à concevoir de nouvelles modalités d’actions parmi lesquelles la démission massive des fonctions administratives, le boycott des jurys de bac et la grève administrative des jurys et des examens de la session de printemps.
VI. L’AG demande au président de l’UdS de tout mettre en œuvre, dans le respect de la démocratie, pour que la motion du Congrès extraordinaire du 13 février, les motions des autres Conseils et celles des composantes de l’UdS ainsi que les motions des Assemblée Générales soient bien prises en compte et transmises au Ministère de l’Education nationale et au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
VII. L’AG décide de mandater quatre membres des personnels pour représenter l’UdS à la quatrième AG de la coordination nationale des universités qui aura lieu le 20 février à Paris 10 Nanterre : Pascal Maillard, David Romieux, Alexandre Sumpf et Hubert Whitechurch.
Les personnels et étudiants de l’Université des
Antilles-Guyane, et de l’IUFM de la Guyane, réunis en Assemblée
Générale sur le campus Saint-Denis (Cayenne) constatent l’absence de réponse
du gouvernement aux préoccupations de la communauté universitaire et
scientifique, concernant les points qui les inquiètent : suppression
de postes, réforme du mode de recrutement des enseignants, réforme du
statut des enseignants-chercheurs, démantèlement des organismes de
recherche.
Ils s’inquiètent notamment :
des conséquences pour la Guyane de la réforme des concours de
recrutement des enseignants. Alors que la Guyane a déjà un taux
inquiétant d’enseignants contractuels à tous les niveaux de
l’enseignement, aura-t-elle les moyens de former suffisamment
d’étudiants pour présenter les nouveaux concours de recrutement ? Il
est hors de question que la réponse à ce problème réside dans la
création d’un « statut spécifique » des enseignants guyanais, qui
établirait officiellement une différence de niveau entre les
enseignants guyanais et les autres enseignants de France : ni les
étudiants, ni les parents d’élèves de Guyane ne l’accepteraient ;
des conséquences pour la qualité de l’enseignement universitaire de
la réforme des statuts des enseignants-chercheurs : avec la pression
qui s’exerce sur les structures d’enseignement supérieur vue la
pénurie de postes, il sera difficile d’éviter de charger les
enseignants-chercheurs, les empêchant ainsi de faire de la recherche ;
comment empêcher la Guyane, dans ces conditions, de devenir une
université de seconde zone ?
de la suppression de postes en 2009 (-1000 pour toute la France,
1 pour l’UAG, donc aucun nouveau poste pour la Guyane malgré les besoins
criants liés à l’évolution de la démographie étudiante de notre région),
sans aucune perspective d’amélioration dans les années qui viennent ;
de l’asservissement des organismes de recherche à des priorités
fixées en-dehors de la communauté scientifique, notamment à des
intérêts privés ;
des perspectives de nivellement par le bas des moyens alloués aux
structures d’enseignement supérieur : il ne faut pas que l’IUT voie
ses moyens diminués, il faut au contraire que les autres structures
voient leur moyens mis au niveau des besoins ;
de la pérennisation des moyens humains qui font concrètement
fonctionner l’enseignement supérieur en Guyane : enseignants mis à
disposition par le rectorat, maîtres formateurs, PIUFM, ATER,
enseignants vacataires, contractuels, personnels BIATOSS ... ;
d’une manière générale, de l’opacité des informations sur l’avenir
institutionnel des personnels de l’IUFM, et de l’université en Guyane.
Devant l’absence de réponse à leurs revendications, les participants à
l’AG demandent que le gouvernement arrête de biaiser et d’organiser
des simulacres de médiation. Il doit retirer les réformes en cours et
organiser une véritable concertation avec les acteurs de l’éducation.
Ils donnent mandat aux collègues Hacène Fouchal et Régine Dondon pour
représenter le pôle Guyane de l’UAG et les IUFM des Antilles et de la
Guyane à l’AG de la coordination nationale qui aura lieu à Nanterre le
vendredi 20 février.
Ils votent une journée de grève le jeudi 19 février.
Ils demandent une large concertation démocratique des personnels et
des étudiants sur l’avenir du pôle Guyane.
Ils appellent à une mobilisation croissante après les vacances de
février, notamment à la participation à une manifestation commune avec
les enseignants du premier et second degré lors de la journée d’action
du 19 mars.
18 février
L’AG des personnels de l’UFR MATH-INFO de l’université de Paris
Descartes a décidé :
* Manifestation jeudi 19 février :
Départ 15h - Place d’Italie.
Pour l’Académie de Paris, au niveau de l’Avenue de La Soeur Rosalie.
Direction Matignon (dispersion à Sèvres Babylone).
Pour un départ groupé de l’UFR, rdv 14h30 dans le hall des Saints-Pères.
* Prochaine AG le 4 mars à 11h (jour de grève des enseignements)
Commune avec les collègues de biomed et ouverte aux étudiants de biomed
et math-info
* Action : cours hors salle
Sous une banderole "c’est ni chauffé ni éclairé". On précise
l’organisation le 4 mars.
Motion votée lors l’assemblée générale du laboratoire de philosophie de l’ENS
Le 18/2/2009, salle Celan
Nombre de présents : 50, dont le directeur du département et le directeur des études du département, soit 8 enseignants présents ou représentés rattachés au Département.
Le Département de Philosophie de l’ENS, par la voix de ses présents et représentés, élèves, étudiants et enseignants, réuni en assemblée générale le 18 février 2009, s’oppose fermement aux projets de réforme actuels qui mettent en danger l’avenir de la recherche et de l’enseignement en France. Nous déplorons vivement l’absence de réelle concertation dans laquelle sont menées ces réformes, et la suspicion, voire le mépris, affichés par le gouvernement à l’égard de la communauté scientifique. Les dangers déjà contenus dans la loi LRU sont concrétisés par ces décrets qui introduisent un arbitraire et une précarisation incompatibles avec les missions de l’enseignement supérieur et de la recherche, en donnant un pouvoir excessif aux présidents d’université sans accorder de valeur au principe du « contrôle par les pairs ». Nous estimons enfin que ces réformes portent atteinte en profondeur à « l’esprit » des institutions françaises, et, notamment, au système de recrutement par concours comme modalité d’accès à la fonction publique. Elles favorisent une logique concurrentielle et une gestion entrepreneuriale au sein de l’Université et s’inscrivent dans le cadre d’une réduction de postes également dommageable à l’état de la recherche et de l’enseignement français.
Ont été votées les demandes :
• de retrait du décret relatif au statut des enseignants-chercheurs (moins une abstention)
• de retrait du décret relatif au contrat doctoral (moins 2 abstentions)
• de retrait du projet de mastérisation des concours d’enseignement (unanimité)
• d’abrogation de la loi LRU dont les points précédents sont des conséquences directes (moins six abstentions et un contre)
Par cette dernière demande, le Département manifeste son accord avec la motion votée lors de l’Assemblée générale tenue au campus Jourdan le 12 février. Le terme d’ « abrogation » reprend ainsi la demande de « retrait », tandis que la motion des directeurs d’études des départements littéraires demandait une « refonte » de la loi. L’accord se fait néanmoins sur l’idée que ces mesures sont inscrites dans la loi elle-même et qu’elle ne saurait donc être conservée en l’état.
A également été évoquée la possibilité de faire remonter une motion générale de l’Ecole aux élus CA, signée par le plus grand nombre possible d’élèves, étudiants, enseignants et usagers de l’Ecole dans la perspective du prochain conseil.
Enfin, les élèves et étudiants présents se prononcent pour un ralliement aux activités spontanées de réflexion et d’action menées au sein de l’Ecole. Ils souhaitent que l’Ecole se fasse entendre publiquement, par exemple sous forme d’articles ou de tribunes dans la presse.
17 février
Assemblée générale des enseignants chercheurs de la faculté de droit, d’économie et de gestion de Strasbourg ce 17 février 2009
L’assemblée :
Réitère sa demande de retrait du projet de décret, car sans retrait la négociation ne peut être que minimale et marginale. Son rythme est par ailleurs inadapté.
Décide de la rétention administrative des notes
Décide de la suspension des responsabilités administratives (direction de master, direction de centre de recherche, participation aux commissions de sélection – VAE, comité de sélection, sélection des dossiers de candidature notamment en M2 etc…..
L’assemblée a voté et appelle à
la grève le jeudi 19 février 2009
manifester le 19 février 2009
Réunis en Assemblée Générale, ce mardi 17 février 2009, les personnels et les
étudiants de l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, ont voté les
sept motions ci-dessous :
1ère motion : l’Assemblée Générale appelle à la convocation dans les délais les plus
rapprochés d’une réunion d’information et de discussion à l’initiative de Mme la
Présidente et du Conseil d’Administration de l’UVHC, pour que soit exprimée et
développée sa position sur l’appel du 9 février signé par les présidents de dix
établissements.
Adoptée à l’unanimité
2e motion : l’Assemblée Générale appelle au renforcement de la mobilisation, suivant les
priorités exprimées aux lendemains du 29 janvier par neuf des principales
organisations représentatives des professionnels et étudiants, afin d’obtenir :
le retrait du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs,
le retrait de la réforme de la formation des enseignants du 1er et 2ème
degrés,
l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche,
la restitution de 1030 postes supprimés au budget 2009, la mise en œuvre d’un
plan pluriannuel d’emplois statutaires dans les universités et les organismes,
la résorption de la précarité.
Adoptée à l’unanimité
3e motion : l’Assemblée Générale appelle à que soit étendues l’information, la discussion et
la mobilisation concernant les demandes formulées par les personnels BIATOSS et
par le mouvement étudiant, dans la perspective d’une extension des actions
revendicatives en direction de l’ensemble de la communauté éducative, "du
supérieur à la maternelle".
Adoptée à l’unanimité moins 1 vote contre
4e motion : l’Assemblée Générale exige le retrait de la réforme des financements de
l’Université qui, en finançant les Universités en fonction de leur performance,
mettrait en place un enseignement à deux vitesses. Nous exigeons que les
Universités soient toutes financées à hauteur de leurs besoins sur la base de
critères objectifs et transparents.
Adoptée à l’unanimité
5e motion : l’Assemblée Générale exige, face à la crise qui touche particulièrement la
jeunesse, des moyens pour en finir avec la précarité étudiante et lutter contre
le chômage qui touchera 1 étudiant sur 5 à la sortie de ses études. Nous
exigeons donc :
des mesures d’urgence (10ème mois de bourse, augmentation du montant et du
nombre de bourses)
un plan d’action sociale et la mise en place d’une allocation d’autonomie
des mesures pour lutter contre le chômage (aide à la recherche du premier
emploi, renoncement aux suppressions de postes dans la fonction publique)
Adoptée à l’unanimité moins 16 abstentions,
3 personnes ne prenant pas part au vote
6e motion : pour soutenir la mobilisation nationale face au démantèlement de l’Université,
l’Assemblée générale des personnels et des étudiants de l’Université de
Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis réunis ce mardi 17 février appellent les
collègues :
à participer aux manifestations du 19 février 2009 (Valenciennes : 10h30
devant la Sous-Préfecture ; Lille : 14h30, Porte de Paris ; Paris : 15h, place
d’Italie)
à suspendre leurs enseignements au moment des Assemblées générales et
manifestations, et à ne pas établir de listes d’étudiants absents quand ces
Assemblées générales et manifestations se déroulent.
à demander à ce qu’une pleine et entière liberté soit reconnue à
l’intensification de l’action syndicale
à organiser des cours et enseignements alternatifs hors les murs de
l’Université pour informer et sensibiliser l’ensemble de l’opinion publique sur
les raisons et les motivations de la mobilisation nationale
à faire parvenir par voie postale au Palais de L’Élysée, à l’attention de Mr.
le Président de la République (frais de port exonérés) la liste de leurs travaux
de recherches
L’Assemblée générale des personnels et des étudiants de l’Université souhaite
que les motions adoptées ce jour soient transmises aux élus du bassin
valenciennois.
Adoptée à l’unanimité moins 1 abstention
Plate-forme de revendication de l’AG des personnels et étudiants de l’IEP de Paris :
L’Université connaît aujourd’hui une mobilisation sans précédent à laquelle doctorants, chercheurs, ingénieurs de recherche et personnel administratif, enseignants-chercheurs et étudiants de Sciences Po souhaitent prendre une part active. Sciences Po est à bien des égards un établissement privilégié (la dotation financière par élève de cet établissement est particulièrement élevée) et il est vrai que Sciences Po a beaucoup à escompter des politiques actuelles. Néanmoins, cet établissement étant de fait le laboratoire expérimental des « réformes » en cours, nous avons pu être témoins des dangers que représentent ces « réformes » : pouvoir accru du directeur d’établissement y compris sur les choix scientifiques, poids croissant des frais de scolarité dans le financement de l’établissement et recours important à des enseignants non titulaires (à hauteur de 90% des effectifs).
C’est pour cela que, en accord avec la coordination nationale des universités, l’Assemblée Générale rassemblant des doctorants, chercheurs, ingénieurs de recherche et personnel administratif, enseignants-chercheurs et étudiants de Sciences Po s’associe aux mobilisations en cours et demande :
le retrait de la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et du second degré
le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
le retrait du projet de contrat doctoral
la reconnaissance du rôle central du CNRS en tant qu’opérateur de recherche dans l’ensemble des champs disciplinaires
la relance de l’emploi scientifique sous forme de postes permanents pour toutes les catégories de personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche
Les projets de « réformes » prétendent lutter contre le localisme et le clientélisme, ce qui est un objectif qui nous semble parfaitement légitime. Si nous n’approuvons pas le statu quo, nous ne souhaitons cependant pas que le pouvoir du président d’université se substitue aux logiques collégiales.
Nous insistons également sur la situation des doctorants : nous nous opposons catégoriquement à la diminution du nombre de financements doctoraux, à la suppression des « post-docs » au CNRS et à leur diminution dans d’autres institutions, ainsi qu’à la mise en place du projet de contrat doctoral, qui fragilise la situation des doctorants et les mobilise comme force de travail polyvalente et peu onéreuse au service aussi bien des universités que des entreprises.
Nous nous opposons aussi au démantèlement du CNRS, organisme très performant, et à sa transformation en agence de moyens.
Ces « réformes » sont le produit d’une volonté plus globale de créer un marché européen de la formation, calqué sur un « modèle » américain fantasmé. Or nous croyons que la recherche se fait d’abord dans la collaboration et l’émulation plutôt que dans une mise en concurrence sauvage, qu’elle soit nationale ou internationale.
La résistance des étudiants, des doctorants, des chercheurs et des universitaires n’est pas corporatiste. Elle défend la liberté de la science, aussi importante que celle de la presse ou de la justice. Elle rejoint la protestation des personnels de la santé, de la justice, de la culture et de l’éducation nationale, eux aussi soumis aux modes de gestion managériale et néo-libérale, et révoltés par la destruction de leurs métiers respectifs au nom de la productivité financière.
Ces « réformes » s’inscrivent en effet dans un vaste chantier de casse des services publics par la mise en concurrence, la précarisation des personnels et l’implantation d’une logique purement financière.
En conséquence, l’AG s’associe aux actions engagées et appelle les étudiants et le personnel (enseignant et non-enseignant) à rejoindre la mobilisation déjà engagée dans de nombreuses universités.
L’Assemblée générale des enseignants chercheurs de la faculté de droit, d’économie et de
gestion de l’université de Strasbourg.
L’assemblée :
Réitère sa demande de retrait du projet de décret, car sans retrait la négociation ne peut
être que minimale et marginale. Son rythme est par ailleurs inadapté.
Décide de la rétention administrative des notes
Décide de la suspension des responsabilités administratives (direction de master,
direction de centre de recherche, participation aux commissions de sélection – VAE,
comité de sélection, sélection des dossiers de candidature notamment en M2 etc…..
L’assemblée a voté et appelle à
la grève le jeudi 19 février 2009
manifester le 19 février 2009
L’AG des personnels du campus Croix Rouge de Reims rappelle qu’elle avait appelé à la rétention des notes et des maquettes, à la non tenue des jurys, à la grève administrative, et à la grève reconductible des cours. Constatant que les ministères n’ont pas répondu de façon claire aux demandes de la communauté universitaire, elle appelle à la poursuite du mouvement cette semaine et à l’inscription dans le calendrier d’action décidé par la coordination nationale des universités. Et à faire du jeudi 19 un moment particulièrement fort d’action. Elle décide de reconduire la grève jusqu’au 23 février, date de la prochaine AG, et à l’intensification de la grève administrative. En conséquence, elle appelle les personnels à un arrêt de l’exercice des responsabilités administratives et pédagogiques qui pourra aller jusqu’à la paralysie de l’URCA. Elle propose par ailleurs d’instaurer une convergence avec les collègues des 1et et 2nd degrés, de lancer, en prolongeant le travail des Etats Généraux de la recherche, une réflexion sur l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la recherche pour l’élaboration de vraies réformes et de rencontrer les élus locaux pour discuter des formes d’une nouvelle loi sur l’université. Elle appelle enfin solennellement le président de l’URCA à se rallier à l’appel de la Sorbonne.
Elle a par ailleurs élu des délégués à la prochaine coordination nationale des universités.
Motion votée à l’unanimité
16 février
L’assemblée générale des enseignants-chercheurs de la faculté de droit de
l’université de Cergy-Pontoise, réunie lundi 16 février 2009, constatant qu’aucune
concession sur leurs exigences n’a été faite par la ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche, et que toutes les initiatives prétendant répondre à la contestation des
universitaires se réduisent à des tentatives d’atermoiement, décident, sauf retrait en
cours de semaine du projet de décret concernant leur statut :
– de reconduire pour une semaine la grève complète des enseignements :
– de s’associer à la journée de mobilisation nationale du jeudi 19 février en se
déclarant en grève ce jour-là et en participant à la manifestation parisienne :
– la poursuite de la rétention des copies et des notes.
I. Les enseignants-chercheurs de l’UFR des sciences juridiques et politiques de l’université de Nanterre réunis en Assemblée générale le 16 février
2009 à 10h30, nouvelle journée de grève, ont adopté la motion suivante :
Ils réitèrent leur soutien et leur participation au mouvement de
protestation et de grève des Universités de toutes disciplines.
Ils ont voté le rappel des principes suivants :
1. A l’unanimité des présents et représentés, le droit d’afficher toutes
les informations relatives au mouvement de grève, et nécessaires à
l’information des étudiants
2. A l’unanimité des présents et représentés, l’usage de la « mailing »
liste des enseignants-chercheurs de l’UFR de sciences juridiques et politiques
pour les tenir informés de l’organisation de la grève et des décisions de
l’assemblée générale.
3. A l’unanimité des présents et représentés, la désignation des
représentants de l’UFR (1 doctorant, 2 enseignants chercheurs) à la
coordination nationale du 20 février 2009 qui se tiendra à l’Université de Paris
Ouest Nanterre en amphithéâtre B2, à partir de 10h30.
Ils ont voté la poursuite de la grève jusqu’au samedi 21 février inclus (61
« pour », une abstention).
II. Modalités de la grève :
1. Reconduction des décisions adoptées dans les motions précédentes
2. Poursuite du cycle de conférences tenues par les enseignants-
chercheurs (informations à venir par email et affichage) jusqu’à jeudi 12h
3. Banalisation du jeudi 19 février après-midi en vue de la manifestation
nationale
4. Banalisation de la journée du vendredi 20 février en raison de la
tenue dans notre Université de l’AG de la Coordination nationale.
L’AG des personnels de l’UFR MATH-INFO de l’université de Paris
Descartes appelle à une grève tournante, avec arrêt des enseignements 1
jour par semaine, plus les demi-journées de manifestation, à partir de
ce jour. Calendrier : lundi 16 fev, jeudi 19 fev après-midi, mercredi 4 mars, vendredi 13 mars.
Pour : 18 - Contre : 5 - Nul : 1
Cette décision a été soutenue par le conseil d’UFR du 17 février.
Les enseignants-chercheurs de la faculté de droit de l’université de
Cergy-Pontoise, réunis en Assemblée générale lundi 16 février 2009
(22 votants),
constatant qu’aucune concession sur leurs exigences n’a été faite par
la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, et que
toutes les initiatives prétendant répondre à la contestation des
universitaires se réduisent à des tentatives d’atermoiement,
décident, sauf retrait en cours de semaine du projet de décret
concernant leur statut :
– de reconduire pour une semaine la grève complète des enseignements :
votes pour : 16
abstentions : 6
– de s’associer à la journée de mobilisation nationale du jeudi 19
février en se déclarant en grève ce jour-là et en participant à la
manifestation parisienne :
votes pour : 20
abstentions : 2
– la poursuite de la rétention des copies et des notes :
votes pour : 21
abstentions : 1
Réunis en AG ce lundi 16 février, les personnels enseignants de l’UFR
d’Etudes Anglophones de Paris Diderot ont voté à l’unanimité la
reconduction de la grève des cours jusqu’au vendredi 20 février.
Ils ont en outre adopté la motion suivante à l’unanimité moins une
abstention :
l’AG exprime sa protestation vigoureuse sur les points suivants :
dérives dans l’application de la loi LRU
démantèlement programmé des organismes de recherche publics
désengagement financier de l’Etat dans la politique éducative,
conduisant à la privatisation de l’Education Nationale
13 février
A l’unanimité, l’assemblée générale statutaire des enseignants-chercheurs
de la Faculté de droit et science politique d’AMiens réunie ce jour :
Appelle à poursuivre le mouvement de grève en cours contre les réformes
de l’enseignement supérieur et de la recherche, qui menacent gravement l’avenir
de l’université ;
Tient à rappeler que ce mouvement vise à défendre l’intérêt de
l’université et, plus particulièrement, les intérêts et l’avenir des étudiants. Elle
précise que les modalités de rattrapage ou de report éventuel des cours seront
arrêtées dès lors que le gouvernement aura retiré les projets de réforme
controversés ;
Appelle les chargés de travaux dirigés à suspendre, en conformité avec la
suspension des cours magistraux, leurs enseignements, dans la semaine du 16 au
20 février.
Troisième motion adoptée par
l’assemblée générale des enseignants-chercheurs
de la faculté de droit de Versailles saint Quentin.
Réunie le 13 février 2009, l’assemblée générale des enseignants-chercheurs
de la faculté de droit
Rappelle que le principe d’indépendance des enseignants-chercheurs, ayant
valeur constitutionnelle, ne saurait en aucun cas être garanti par une charte
de bonne conduite dénuée de toute valeur juridique.
Appelle à l’adoption d’une loi qui rappellerait les grands principes de
l’indépendance des enseignants-chercheurs, et permettrait d’encadrer la
réforme de l’enseignement supérieur.
Prend acte de la médiation en cours, mais considère qu’elle ne saurait
conduire à interrompre le mouvement des enseignants-chercheurs.
Réaffirme son exigence d’un retrait préalable du projet de décret,
indispensable pour rétablir le climat de sérénité nécessaire à l’élaboration
d’une réforme acceptable.
Maintient, en conséquence, le report des délibérations .
S’associe au mouvement national prévu le jeudi 19 février, et appelle à la
manifestation et à la grève.
AG > bilan du mouvement à Orléans, dimension multiple
de la lutte (de la maternelle à l’université ; les universités
européennes, les services publics en France), les risques de la grève,
réfléchir à long terme la mobilisation, recadrer en disant bien
qu’aucune négociation n’a abouti pour l’instant, contrairement aux
bruits qui ont couru ce week end, faire une caisse de grève.
Il a été voté :
la reconduction de la grève jusqu’à lundi 23/02 (jour de la prochaine AG)
l’intégration des revendications des Biatoss et des étudiants réunis
en coordination nationale à Rennes ce week end à la plate forme commune
la constitution d’une caisse de grève des enseignants vers les biatoss
(surtout)
les mandats à 5 collègues pour la prochaine coordination nationale des
universités (Nanterre le 20 février).
l’organisation d’une fac alternative avec débats, conférences, etc sur
l’université et hors les murs.
Suite au blocage du C.A de l’Université d’Artois par de nombreux étudiants et enseignants, l’AG des enseignants des différents sites de l’Université déclare :
Nous soutenons « l’occupation ouverte » de l’université d’Arras par les étudiants, qui permet une action commune des enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs, étudiants et personnel pour le retrait des « réformes » controversées concernant l’éducation et la recherche.
Nous nous associons à la plate-forme revendicative de la de la Coordination nationale des universités ainsi qu’à la journée nationale du 19 février.
Nous appelons à la manifestation de la journée d’action académique éducation le lundi 16 février à 10h, place de la gare à Arras et à 14h30 à Lille.
Nous appelons tous nos collègues enseignants à organiser des cours et des recherches alternatifs et ouverts à tous, en coordination avec les étudiants.
Enfin, nous exigeons que la constitution des « comités de sélection » chargés du recrutement des futurs enseignants-chercheurs de l’Université d’Artois se déroule dans des conditions transparentes et démocratiques.
Voté à l’unanimité par les 37 présents .
Réuni en Assemblée Générale le 13 février 2009, le corps enseignant de l’IEP d’Aix-en-Provence :
* Prend acte de la nomination d’une médiatrice
* Estime que cette mesure est insuffisante
* Constate que le délai imparti pour les consultations est excessivement long,
* Demande à ce qu’il soit réduit à quinze jours.
* Considère que, sans la consultation de représentants de la coordination nationale des universités, la médiation serait dénuée de sens.
* Maintient unanimement sa demande de retrait des deux projets de décrets : le projet de décret sur la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et second degré et le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
* Décide à l’unanimité de :
. poursuivre l’arrêt des cours jusqu’au 20 février 2008
. poursuivre la grève administrative et la rétention des notes
. s’associe à la journée de manifestation nationale du jeudi 19 Février 2009 et organisera ce jour-là des actions avec les étudiants de l’IEP.
* Fixe la prochaine Assemblée Générale du corps enseignant au vendredi 20 février 2009 midi.
Aujourd’hui, vendredi 13 février, les enseignants de l’UFR LAC de l’université de Paris 7, lors d’une
assemblée générale ouverte à laquelle ont assisté de nombreux étudiants, ont
décidé de "prolonger la grève des cours" jusqu’à une nouvelle AG mercredi 18
au matin.
Les étudiants présents ont fait part de leurs questionnements et de leurs
inquiétudes relativement à cette suspension des cours et au travail qu’ils
pourraient fournir durant cette période.
Pour y répondre, l’UFR convie tous les étudiants à venir rencontrer leurs
professeurs, qui les informeront aussi bien sur le mouvement actuel, ses
causes et ses modalités, que sur les travaux à accomplir pendant sa durée.
D’autre part, et comme la semaine précédente, un ensemble d’ateliers est mis
en place, auxquels chacun est cordialement invité à participer.
Les rendez-vous, pour la semaine, sont les suivants :
*Lundi 16 février*, à l’initiative de l’ UFR LCAO
9h00-10h30 : Halle aux farines 226C projection du documentaire
« L’Université, le grand soir » (collectif Sauvons la Recherche)
13h30-15h00 : même salle, par Stéphane Feuillas : « Une journée bizarre : La
première grève d’étudiants dans l’ université chinoise, en 1057 »
15h00-16h30 : Grands moulins, 4°et. s 473C : Marie-Claire Laurent : «
Liberté d’expression et contrôle social à l’université, au Vietnam et en
France »
*Mardi 17 février*
10h00 Amphi 11 E Réunion d’information étudiants –enseignants de l’UFR
12h00 Amphi A1- AG étudiants et personnels de l’Université
15h 00 : opération « Sortons des facs » : diffusion de tracts dans la ville
et les gares
*Mercredi 18 février : salle P Albouy, Gds Moulins, 6°*
10h00 Atelier : le rôle et la place des Lettres et Sciences
Humaines à Paris 7
14h00 (à confirmer) : suite de l’ Atelier sur la situation des
Universités européennes : Italie, Grande Bretagne
*Jeudi 19 février, salle P. Albouy*
10h00 Florence Dupont : « Antigone ou le mythe de la
résistance »
12h00 Atelier sur « Les emplois précaires et l’université », par
plusieurs doctorants chargés de cours à l UFR
Après midi : grande manifestation des universités
12 février
AG de l’Institut National Polytechnique de Lorraine (INPL), 17h-18h30
Après un débat dans les locaux de l’INPL-ENSG auquel ont participé les
enseignant-chercheurs, chercheurs et doctorants de l’INPL, les étudiants des
différentes écoles ainsi que des membres de l’enseignement supérieur des deux
autres universités nancéiennes (UHP et Nancy II), les trois motions suivantes
ont été élaborées et soumises au vote :
Motion 1 : L’assemblée générale des enseignant-chercheurs, chercheurs et
doctorants de l’INPL réunie le jeudi 12 février 2009 demande le retrait des
décrets sur les statuts des enseignant-chercheur et sur la mastérisation de la
formation des enseignants, ainsi que l’ouverture d’une concertation avec
l’ensemble des personnels concernés.
Votants 36, pour 36.
Motion 2 : L’assemblée générale des enseignant-chercheurs, chercheurs et
doctorants de l’INPL se déclare scandalisée par les propos insultants et
diffamatoires du Président de la République dans son discours du 22 janvier
2009.
Votants 36, pour 36.
Motion 3 : L’assemblée générale des enseignant-chercheurs, chercheurs et
doctorants de l’INPL se prononce pour l’arrêt du démantèlement du service
public d’enseignement et de recherche français, et en particulier pour l’arrêt
de la précarisation des personnels et le retour des postes supprimés.
Votants 36, pour 36.
La prochaine assemblée générale des enseignant-chercheurs, chercheurs et
doctorants de l’INPL est convoquée pour le Jeudi 27 février 2009, amphi G -
ENSG - INPL.
L’assemblée générale des usager-ère-s du campus Jourdan, personnels de toutes les catégories (BIATOSS, enseignant-e-s, chercheur-se-s, titulaires et précaires) et étudiant-e-s de l’Ecole normale supérieure, de l’EHESS, du CNRS et de l’INRA, ont voté la motion suivante :
L’assemblée générale s’associe à nouveau aux motions votées par la coordination nationale des universités réunie le 2 février et exige :
le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs, et la restauration des cadres nationaux des diplômes et des statuts ;
le retrait de la « réforme » de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés ;
l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en général ;
le retrait du contrat doctoral ;
la restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les BIATOSS et ITA par un plan pluriannuel de création de postes ;
la titularisation des personnels contractuels.
Constatant, comme la coordination, que toutes les contre-réformes menées par le gouvernement résultent de la loi LRU, l’assemblée générale exige par conséquent l’abrogation de la LRU, seul mot d’ordre à même de favoriser la convergence des luttes entre les étudiant-e-s et les personnels BIATOSS d’une part et les enseignant-e-s-chercheur-se-s d’autre part.
L’assemblée générale exprime les revendications suivantes, qui sont indissociables :
revalorisation des salaires de tous les personnels de la fonction publique, en particulier des bas salaires, par une augmentation indiciaire ;
ouverture de véritables négociations sur les carrières, refus du système de primes ou autre avivant les inégalités et la concurrence entre les salarié-e-s (à l’image de l’actuel « Plan carrières ») ;
fin du pilotage de la recherche et d’un système d’évaluation trop dépendant des logiques politiques du moment ;
augmentation sensible du nombre de logements proposés aux étudiant-e-s ;
fin de la politique restrictive d’attribution des bourses étudiantes, augmentation de leur nombre et de leur montant.
L’enseignement et la recherche ne sont pas les premiers services publics à subir la restriction de leurs moyens budgétaires et humains et l’importation des logiques du privé. Nous sommes solidaires des salarié-e-s et usager-ère-s qui en ressentent chaque jour les conséquences.
Assemblée Générale des personnels de l’UFR Lettres,
Arts et Sciences Humaines de l’université de Nice
1/ Débat et votes
L’Assemblée Générale des personnels de l’UFR LASH réunie le
12/02/09 à 11 h sur le Campus de Carlone (Amphi 84) adopte les quatre
motions votées le 11/02 par la coordination nationale réunie à Paris 8.
Le vote de la motion 3 suppose le vote de la reconduction de
la grève — elle a été reconduite jusqu’au jeudi 19 février.
Les AG seront désormais organisées comme suit :
AG de campus les lundis à 12h
AG « de l’Université de Nice » les jeudis à 12h
Cette proposition d’AG « de l’Université de Nice » les jeudis sera
présentée et soumise au vote des autres assemblées des autres UFR. Le
site de ces AG est à définir.
Le vote d’un comité de mobilisation et des représentants
d’une coordination nationale a été remis à discussion.
2/ Propositions d’actions
Cérémonie de non remise des maquettes : Vendredi 13/02 15h
_devant_ le RECTORAT
Distribution de tracts à destination du grand public : Mardi 17/02
Manifestation : Jeudi 19 février
Débrayage des cours
AG de département
Communication interne (Nice) et externe (internet)
L’AG de l’Universite de Corse qui se tenait aujourd’hui jeudi 12 fevrier a 14h a vote a la majorite absolue (des etudiants, enseignants, enseignants-chercheurs et personnels presents) la reconduction de la greve partielle et du blocage, ce jusqu’au Lundi 16 fevrier. Chaque jour, a compter de cette date du 16, se tiendra une AG lors de laquelle il sera decide de la reconduction ou non de la greve et des manifestations et actions a mener.
Une AG s’est tenue au siège du CNRS le 12 février 2009, à l’appel de SLR
et de plusieurs syndicats.
Plusieurs centaines de personnes ont d’abord écouté les interventions de
représentants des syndicats, de SLR, SLU, des précaires, et de la
coordination universitaire qui s’était réunie la veille à l’université
Paris 8.
Le texte d’une motion a ensuite été discuté puis voté. Ce texte
est destiné à être repris dans les laboratoires, dans des AG,
afin que chaque laboratoire s’exprime sur cette motion, sur les
objectifs qui y sont affirmés, ainsi que les moyens de lutte qui sont
envisagés pour atteindre ces objectifs.
Cette motion, qui concerne plus spécifiquement les actions à mettre en
œuvre pour la défense du CNRS et des autres EPST, s’inscrit clairement
dans le mouvement actuel de défense du service public d’enseignement
supérieur et de recherche, avec en particulier une grève illimitée dans
les universités.
Une délégation a remis cette motion à Catherine Bréchignac, qui a refusé
de se prononcer sur le discours présidentiel du 22 janvier, et a tenté
de faire passer les dernières propositions de V. Pécresse comme des
garanties rassurantes pour les personnels et pour l’avenir du CNRS. La
défiance qui est manifestée à son égard dans la motion est bien justifiée.
11 février
L’AG des PE1, PE2, formateurs et personnel de l’IUFM de Livry-Gargan réunie le 11 février appelle tous les IUFM d’Ile-de-France à un grand rassemblement MERCREDI 4 MARS A 14 H 00 DEVANT BEAUBOURG
10 février
Compte-rendu de l’Assemblée Générale Interpro de Paris 1.L’Assemblée Générale réunissant 850 personnes (étudiants, enseignants-chercheurs, chargés de TD, personnels administratifs, BIATOSS…) a adopté plusieurs motions et revendications.
I/ Les motions votées par la Coordination Nationale des Universités réunie en Sorbonne :
Motion 1 :
La Coordination Nationale réunie le 2 février 2009 condamne la mise en place d’une politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels de toutes catégories notamment au travers de l’individualisation des carrières, de la mise en place du nouveau contrat doctoral et des suppressions d’emplois.
Elle exige le rétablissement des postes supprimés, un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les grands organismes de recherche. Elle soutient les mobilisations en cours.
Elle constate que les Ministères n’ont, à ce jour, pas retiré :
• Le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
• La réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants des premiers et seconds degrés.
En conséquence la Coordination Nationale appelle l’ensemble des universités à rejoindre le mouvement de grève totale, reconductible, illimitée, déjà engagée dans certaines universités.
Le 2 février 2009, l’Université et la Recherche s’arrêtent.
Motion 2 :
La Coordination Nationale du 2 février 2009 appelle toute la communauté universitaire et le monde de la recherche (enseignants, chercheurs, étudiants, ITA, personnels administratifs, techniques et de bibliothèque, ainsi que les contractuels et les vacataires) à entrer dans une lutte active.
Elle appelle la communauté universitaire et le monde de la recherche à :
• Une journée nationale de manifestations et d’actions le jeudi 5 février ;
• Une manifestation nationale qui mène au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche le mardi 10 février ;
• Une cérémonie nationale de non remise des maquettes de Masters le vendredi 13 février devant le Ministère et les Rectorats ;
• Boycotter les expertises pour l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR) et l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES) ;
• Faire cours en dehors des cadres habituels ;
• Appeler les organisations syndicales et intersyndicales à faire le lien avec le primaire et le secondaire ;
• Imaginer toute forme d’action et de lutte qui alerterait collègues et citoyens sur le démantèlement du service public d’Education et de la Recherche.
Elle encourage chaque université à élire, pour la coordination, 3 représentants enseignants-chercheurs/enseignants/chercheurs, 1 représentant BIATOSS et 1 représentant étudiant. (5 personnes maximum).
Motion 3 :
Depuis prés de 2 ans le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a décidé et fait voter à la hussarde une série de « réformes » sans aucune négociation :
• La loi LRU
• La transformation radicale des organismes de recherche en agences de moyens
• Le pilotage, par le pouvoir politique, de la Recherche et de l’Université
• La remise en cause des statuts nationaux
• Le démantèlement des concours nationaux de recrutements des enseignants du premier et du second degré et le projet de « mastérisation » de la formation des enseignants
• Le projet de contrat doctoral
Parallèlement, le Ministère a supprimé 1090 postes et développé la précarité des enseignants-chercheurs, des chercheurs et personnels administratifs, techniques et de bibliothèque.
Pour mettre fin à cet autoritarisme, la Coordination Nationale des Universités réunie le 2 février 2009 exige :
• Le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs, et la restauration des cadres nationaux des diplômes et des statuts
• Le retrait de la « reforme » de la formation et du recrutement des enseignants du premier et du second degré
• L’arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en générale
• Le retrait du contrat doctoral
• La restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les BIATOSS et ITA par un plan pluriannuel de création de poste
• La titularisation des personnels contractuels.
La Coordination Nationale constate que toutes ces contre-réformes résultent de la loi LRU. En conséquence, elle demande en urgence que la communauté universitaire et le monde de la recherche soient consultés sur une nouvelle loi garantissant démocratie, collégialité, indépendance et liberté, car l’Université n’est pas une entreprise et le Savoir n’est pas une marchandise.
II/ Les motions proposées par des individus de l’AG :
1/ L’Assemblée Générale de Paris I réunie le 10 février demande solennellement au Président de Paris I de s’associer aux Présidents des autres Universités françaises réunis hier à la Sorbonne et de demander le retrait des réformes en cours.
2/ L’Assemblée Générale se prononce contre la globalité de la casse de l’Education et appelle à la construction d’un mouvement d’ensemble et unitaire (Professeurs, Etudiants, Lycéens…).
III/ Revendications de l’AG :
• Pour l’abrogation de la LRU ;
• Pour le cadrage national des diplômes (LMD-ECTS) ;
• Pour la reconnaissance des diplômes dans les Conventions Collectives ;
• Pour une allocation pour la jeunesse et aux étudiants en recherche d’un emploi après leurs études ;
• Pour un plan pluriannuel de recrutement de titulaires ;
• Pour la titularisation des contractuels et vacataires ;
• Pour le retrait du projet de décret modifiant le statut d’« enseignant-chercheur » ;
• Pour l’augmentation du nombre et du montant des bourses ainsi que des aides aux logements.
Pour continuer la lutte : ASSEMBLEE GENERALE ETUDIANTE
JEUDI à 11H - Amphi N
L’AG des personnels et étudiants de l’IUT de Vélizy, organisée le mardi 10 février 2009, à l’IUT de Vélizy (Université de Versailles-St Quentin en Yvelines), et rassemblant environ une cinquantaine d’étudiants et autant d’enseignants, personnels techniques et administratifs, a réaffirmé que, conformément à la motion votée le vendredi 6 février 2009 :
1. le projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs devait être retiré en préalable de l’ouverture de négociations en vue de réformer le décret de 1984 ;
2. les réformes sur les modes de calcul de l’allocation des moyens aux Universités devaient être revues ;
3. les 900 postes supprimés dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche devaient être rétablis.
En conséquence de quoi, l’AG de l’IUT de Vélizy a décidé, par vote, la grève le mardi 10 février 2009 et de participer à la manifestation de ce jour à Paris (détail du vote : unanimité pour, quatre abstentions, quatre participants ne prenant pas part au vote) ;
Il sera décidé de tenir ultérieurement une nouvelle assemblée générale si les décisions qui seront prises à l’issue des réunions de concertation prévues mercredi 11 et jeudi 12 février 2009 entre la ministre de l’Enseignement supérieur et les représentants de la communauté universitaire vont à l’encontre de la motion de l’AG du vendredi 06 février, et réaffirmée le mardi 10 février 2009.
Les étudiants et enseignants du pôle Guyane de l’Université des
Antilles et de la Guyane, et de l’IUFM de la Guyane, réunis en AG le
10/02/2009 :
s’élèvent contre la diminution des postes dans l’enseignement supérieur
et la recherche ;
s’étonnent de la précipitation avec laquelle la réforme du
recrutement des enseignants du premier et du second degré est menée,
et du manque d’information qui circule sur les modalités du futur
concours et du recrutement ;
considèrent que le décret de modulation des services est porteur de
menaces pour une université dépourvue de moyens comme l’UAG, où elle
va nécessairement entraîner, à défaut de moyens humains
supplémentaires, un alourdissement des services d’enseignement de
tous : il risque de reléguer l’UAG en deuxième division des
universités, et de transformer le pôle Guyane en un simple « collège
universitaire de proximité » ;
s’indignent du projet de démantèlement des EPST (Établissements
Publics à caractère Scientifique et Technologique) et de leur
transformation en agences de moyens.
s’étonnent de la désinvolture avec laquelle l’agence d’évaluation
(AERES) entend évaluer toute la recherche des Antilles et de la
Guyane en visio-conférence depuis la Guadeloupe.
En conséquence, ils demandent :
Un retrait du décret sur la modulation des services ;
un retrait du dispositif qui se met actuellement en place pour
modifier le mode de recrutement des enseignants du premier et
second degré ; ce retrait doit absolument avoir lieu sur le
plan national : nous ne voulons pas d’un moratoire concernant
seulement les Antilles-Guyane ou la Guyane ;
l’annulation de la suppression de postes dans l’enseignement
supérieur au budget 2009, et la création de nouveaux postes dans
les années à venir ;
le maintien d’un rôle fort d’opérateur de recherche des EPST,
décidant de sa politique scientifique, et ayant les moyens de
la maintenir ;
le refus des évaluations par visio-conférence.
D’une manière générale, ils s’insurgent contre la dérive localiste
introduite dans le système d’enseignement supérieur par les réformes
actuellement mises en place.
Ils appellent l’ensemble de la communauté de l’enseignement supérieur
et de la recherche en Guyane de se joindre à la journée d’action
nationale du mardi 10 février, en cessant les activités pendant cette
journée, et en informant autour d’eux sur les raisons de leur action.
Motion adoptée à l’unanimité (95 personnes présentes).
Réunis en assemblée générale, les personnels administratifs, techniques et de bibliothèques (BIATOS) de l’ENS-LSH, ont décidé de se joindre à la lutte en cours dans les universités et à l’ENS LSH, et de soutenir les revendications du mouvement. Ils ont en outre adopté les revendications suivantes :
stop à la casse de nos statuts : nous sommes des fonctionnaires d’Etat pas des employés “maison” ! [32 pour, 3 abs]
refus de l’individualisation des rémunérations et des carrières, augmentation des salaires [35 pour], aucun salaire en-dessous de 1500 euros net [28 pour, 5 abs, 3 contre]
refus des emplois précaires, restitution des postes supprimés dans les universités et adoption d’un plan pluriannuel de création de postes [35 pour]
refus de l’externalisation de nos missions [33 pour, 2 abs]
abrogation de la LRU [32 pour, 2 abs, 1 contre]
Les personnels réunis en AG ont décidé par 32 pour, 1 contre et 3 abstention de faire grève et d’appeler tous les BIATOS à faire grève lors de la prochaine journée nationale d’action.
9 février
Les enseignants-chercheurs de la Faculté de droit et science politique de l’Université Lumière Lyon 2 se sont réunis en
assemblée générale lundi 9 février à 11h30.
Après des débats sur les modifications apportées au projet de décret réformant le statut des
enseignants-chercheurs et sur l’état de la mobilisation, il a été décidé :
de maintenir la décision de rétention des notes et de report des jurys d’examens
du premier semestre,
pour les enseignants-chercheurs ne l’ayant pas encore fait, d’envoyer les listings
des notes d’examens du premier semestre au Ministère de l’enseignement
supérieur et de la recherche,
d’inaugurer de nouvelles formes de grève administrative en transférant à partir
de maintenant tous les mails et courriers postaux correspondant à nos tâches
administratives au Rectorat,
d’appeler à participer à la manifestation de ce mardi 10 février, qui partira de la
Place des Terreaux à 14h ainsi que, ce même jour, à l’AG de l’Université Lyon 2
(amphi Laprade, 17h) et à l’AG intersites (sur les quais, à l’Université Lyon 3, à
18h),
d’appeler à la grève des enseignements ce mardi 10 février,
de convoquer une nouvelle assemblée générale de la Faculté après la journée
nationale de mardi 10 février et la réunion de la Coordination nationale mercredi
11 février.
Envoi des listings au Ministère :
Les enseignants souhaitant faire un envoi groupé des listings de notes peuvent déposer leurs
listings dans le casier de Catherine Schmitter avant jeudi 12 février, 11h30 (nous avons déjà
fait un premier envoi, nous pouvons en faire un second). N’oubliez pas de joindre le cas
échéant les listings des chargés de travaux dirigés.
Les enseignants qui ont déjà déposé leurs notes au secrétariat pourront récupérer l’original
auprès du secrétariat afin d’en faire une copie.
Nouvelles formes de grève administrative :
L’envoi de nos mails au Rectorat peut se faire aux adresses suivantes : cab@ac-lyon.fr
(cabinet du Recteur) et/ou disupp@ac-lyon.fr (Division de l’enseignement supérieur).
Nous pouvons accompagner nos envois d’une formule type : « Suite à l’assemblée générale, lundi 9 février 2009, des enseignants-chercheurs de la Faculté de droit et science politique de
l’Université Lyon 2 et afin de contester les réformes en cours dans l’Université, je vous serais
reconnaissant(e) de bien vouloir traiter le message ci-dessous ».
Convocation d’une nouvelle AG :
Une nouvelle AG des enseignants-chercheurs de la Faculté se tiendra jeudi 12 février à
11h30, dans la salle des professeurs.
Compte-rendu de l’assemblée générale des enseignants-chercheurs
de l’Université Bordeaux IV :
Les enseignants-chercheurs de l’Université Bordeaux IV, réunis le lundi 9 février,
maintiennent leur opposition au projet de décret portant réforme de leur statut, à la mise en
œuvre du contrat doctoral et au processus de mastérisation des métiers de l’enseignement.
Ils ont décidé :
De poursuivre la grève des enseignements jusqu’au jeudi 12 février inclus ;
De poursuivre le mouvement de rétention des notes et de refus de siéger dans
les jurys d’examen ;
De maintenir la suspension des activités administratives ;
De participer à la prochaine réunion de la coordination nationale qui se
déroulera le mercredi 11 février à Paris ;
De se joindre à la manifestation unitaire des universités bordelaises mardi 10
février à 18h, place de la Victoire ;
D’autre part, afin de sensibiliser l’opinion publique, ils ont décidé :
D’organiser le procès public de l’Université mardi 10 février à 16h, place
Pey-Berland ;
D’organiser une après-midi portes ouvertes mercredi 11 février, se clôturant
par une conférence-débat dont le thème général est « Quelle université voulons-
nous ? ».
La prochaine assemblée générale des enseignants-chercheurs est prévue jeudi 12
février à 12h30, Amphi Cheneaux.
Le comité de coordination du mouvement des enseignants-chercheurs de
l’Université Montesquieu-Bordeaux IV.
Motion rédigée par l’AG des enseignants-chercheurs de la faculté de droit, économie et sciences sociales de l’université François Rabelais de Tours :
La réponse fournie par la Ministre de l’enseignement supérieur et de la
recherche aux mouvements des universitaires est totalement inappropriée ; il
s’agit en effet pour elle de négocier sur les modalités concrètes d’application
du décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, alors que nous
demandons l’abandon de ce projet de décret.
La nomination d’une médiatrice témoigne du manque d’intérêt personnel
que porte la Ministre aux questions universitaires. Le choix de cette
médiatrice, Présidente de chambre à la Cour des comptes, conforte
malheureusement l’idée d’une approche budgétaire et comptable et ne semble
pas fondée sur l’indépendance des universitaires et la qualité du service
public de l’enseignement supérieur.
En conséquence, l’assemblée générale des enseignants-chercheurs de la
Faculté de Droit, Economie et Sciences sociales de l’Université François
Rabelais, le 9 février 2009,
• exige l’abandon des projets de décret, tant celui sur le statut des
enseignants-chercheurs, que celui sur la masterisation des métiers de
l’enseignement ; le premier parce qu’il remet en cause le cadre
statutaire national des enseignants- chercheurs, le second parce qu’il
compromet la qualité de la formation des futurs enseignants du
primaire et du secondaire,
• appelle à une vaste concertation, devant déboucher sur une réforme
du statut des universitaires, permettant d’améliorer la qualité du
service public de l’université. Pour cela, il est indispensable d’assurer
l’indépendance de la recherche et la valorisation de la mission
d’enseignement.
Le personnel de toutes catégories de l’Observatoire de la Côte d’Azur (OCA, sites du Mont Gros et de Roquevignon), suite aux Assemblées Générales du 2 et 9 février 2009, se déclare très préoccupé par les réformes en cours concernant les universités et les organismes publics de recherche.
Il partage la vive émotion provoquée par le discours prononcé par le Président N. Sarkozy le 22 janvier 2009, et les contrevérités énoncées sur l’évaluation de la recherche francaise, des chercheurs et de l’ensemble des personnels concernés, qui sont dénoncées dans le communiqué de l’Académie des Sciences du 5 février et celui du Président de l’Université Paris Descartes du 7 février.
Il se déclare solidaire des actions et revendications de toutes celles et tout ceux qui veulent sauver l’Enseignement Supérieur et la Recherche et, notamment, exige :
un moratoire des réformes en cours, voire pour certaines leur abandon pur et simple : réforme du statut des enseignants chercheurs et démantèlement des Établissement Public à caractère Scientifique et Technologique (EPST) dont le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).
un arrêt de la réduction des effectifs dans toutes les catégories de personnel, la création de nouveaux postes et pour le moins, le rétablissement de tous les postes supprimés aux concours 2009 (chercheurs, enseignants-chercheurs, BIATOSS).
la mise en place d’un débat et d’une véritable négociation avec les personnels, leurs organisations et les instances représentatives existantes (Comité National de la Recherche Scientifique, Conseil National des Universités, Conseils universitaires et Conseils d’organismes, Syndicats, entre autres).
le maintien des EPST - dont le CNRS - comme opérateurs de recherche.
Cette motion, votée à l’unanimité, est adressée aux Conseils d’Administration et Scientifique de l’OCA et de l’Université Nice Sophia Antipolis (UNS), à la présidence de l’UNS, à la Déléguée Régionale du CNRS (DR20) et à la direction nationale du CNRS ainsi qu’à la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Motion votée lors de l’assemblée générale du laboratoire de mathématiques
de l’ENS à l’unanimité des membres présents (35 personnes) :*
Le laboratoire de mathématiques de l’ENS Paris, réuni en assemblée générale
le 9 février 2009, s’oppose fermement aux projets de réforme récents qui
mettent en danger l’avenir de la recherche en France. Nous déplorons
vivement l’absence de réelle concertation dans laquelle sont menées ces
réformes, et la suspicion, voire le mépris, affichés par le gouvernement à
l’égard de la communauté scientifique. Nous estimons que ces réformes
amplifient les dangers contenus dans la loi LRU en introduisant un
arbitraire et une précarisation incompatibles avec les missions de
l’enseignement supérieur et de la recherche.
Nous demandons :
le retrait du projet de modification du statut des enseignants-chercheurs,
le retrait du projet de "mastérisation" des concours d’enseignement,
le rétablissement des postes supprimés,
l’arrêt du démantèlement des EPST,
le retrait du projet de contrat doctoral.
*Actions décidées par l’assemblée générale du laboratoire de mathématiques
de l’ENS le 09/02/09 à la majorité des voix exprimées :*
suspension des cours dispensés aux élèves (sauf préparation à
l’agrégation) pour une semaine reconductible, et information des élèves sur
les réformes en cours et la position du laboratoire vis-à-vis de ces
réformes,
fermeture de l’accueil de la bibliothèque de mathématiques et informatique
pour une semaine reconductible,
suspension des séminaires organisés par le laboratoire pour une semaine
reconductible,
transmission de la motion ci-dessus au conseil scientifique de l’ENS,
demande d’un rendez-vous à Madame la Directrice de l’ENS pour lui
présenter la position du laboratoire de mathématiques par rapport à
l’ensemble des réformes en cours,
diffusion de la motion votée par l’assemblée générale par affichage papier
dans la salle commune du département, affichage d’une page virtuelle lors de
tout accès à une page internet hébergée par le département de mathématiques,
etc...
ajout de cette liste d’actions à la motion retranscrite ci-dessus.
L’UFR de Littérature française et comparée de l’université Paris
IV-Sorbonne, réunie en AG le lundi 9 février 2009 (72 enseignants présents),
a réaffirmé son opposition
au projet de mastérisation des concours,
à la réforme du statut des enseignants-chercheurs,
et a décidé de participer à la grève. Une nouvelle AG de l’UFR est prévue le
lundi 16 février pour faire le bilan de cette première semaine de grève et
envisager les actions futures.
CR de l’AG des personnels de Rennes 1 (en document joint)
Réunis en assemblée générale avec près de 650 participants le lundi 9
février 2009, les enseignants, enseignants-chercheurs, personnels non
enseignants et étudiants de l’université de Corse, ont reconduit à
l’unanimité la motion qui rejette :
• La réforme du statut des enseignants chercheurs,
• La modification de la formation des enseignants du secondaire et du
primaire,
• Le contrat doctoral.
La majorité des présents s’est prononcée pour la reconduction de la grève à
partir de ce jour et jusqu’à la prochaine assemblée générale fixée au jeudi
12 février à 14h (Amphi Ribellu FLLASH ou Amphi Landry).
A l’issue de l’AG de la communauté universitaire, une réunion rassemblant
les personnels enseignant et non enseignant soutenant le mouvement a permis
d’échanger sur les thèmes suivants : point sur le blocage (IUFM CAPES, PCEM1
Fac de médecine), perte ou non de notre statut de fonctionnaire d’état,
déclaration individuelle de grève.
Nous vous appelons à vous joindre au rassemblement qui se déroulera
aujourd’hui mardi 10 février à 14 heures sur le campus Mariani (ex Caraman).
Une audience avec le recteur aura lieu à 14 heures 30 à l’IUFM.
Face à des réformes mises en place sans concertation, face au mépris et aux propos insultants
L’Assemblée Générale inter-composantes (Université – EPST ) des personnels et étudiants de l’Université Paris 11, réunie le 9 février 2009 : 700 personnels et étudiants à Orsay. Nous sommes en grève depuis 2 semaines : des AG dans presque touts les labos, plus de 20 se sont déclarés « laboratoires en lutte » avec annonce sur leur page web, des AG par filières d’enseignement, des AG dans les départements et les IUT. Toutes ces réunions montrent une très forte détermination de nos collègues, qui dépasse le simple retrait des 2 décrets. En licence une grosse partie des cours n’est pas assurée. Nous étions 2000 de Paris 11 dans les rues de Paris mardi : du jamais vu !
4 réunions se sont tenues cette semaine dans les villes alentour avec des collègues du primaire et secondaire : une grosse centaine de participants (en plus des universitaires) : des échanges très fructueux et une forte envie de faire converger les luttes des différents secteurs de la maternelle à l’université.
Par ailleurs, l’AG
EXIGE
La restitution des 923 postes supprimés dans l’enseignement supérieur et la recherche et un plan pluriannuel de création de postes ainsi que la restitution des chaires EPST-Université aux EPST
Le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants chercheurs, qui supprime tout cadre national dans la gestion des services et des carrières.
Le retrait de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants du 1er et 2nd degré et le rétablissement de l’année de formation en alternance et rémunérée des enseignants reçus au concours
Un cadre national des diplômes et des statuts
L’arrêt du démantèlement des organismes de recherche et leur maintien en tant qu’opérateurs de recherche indépendant en reconnaissant leurs rôles de garants d’une cohérence nationale.
Le retrait du contrat doctoral et une réelle amélioration du statut des doctorants et des jeunes chercheurs
La résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les ITA, les BIATOSS et la titularisation des contractuels.
De solutions concrètes aux problèmes de précarité des étudiants (logement, petits jobs, …).
L’arrêt de l’individualisation des carrières, notamment la PFR.
L’augmentation des bas salaires et la revalorisation du point d’indice
L’arrêt de la destruction du système de formation professionnel universitaire (IUT)
Abrogation de la LRU
Restitution des moyens et prise en compte des besoins pour les dotations et l’arrêt du système SYMPA
Réduction des services d’enseignement de tous les enseignants-chercheurs avec la création des postes correspondants
Arrêt des suppressions de postes de la maternelle à l’université
L’Assemblée Générale se déclare attachée à la démocratie, la collégialité, l’indépendance et la liberté qui font l’essence de l’Université et de la Recherche et que les politiques actuelles visent à détruire.
L’Assemblée Générale s’oppose à la destruction progressive d’un service public de plus : l’Enseignement et la Recherche alors qu’il est urgent d’investir dans ces secteurs.
L’Assemblée Générale demande au Conseil d’Administration de voter cette motion et au président de porter et de défendre cette motion auprès de la CPU et face au ministère.
L’assemblée générale des étudiants et des personnels de SSH de l’université de Versailles Saint-Quentin a réuni plus de 200 personnes (en parallèle l’assemblée générale
des étudiants et des personnels de l’UFR de sciences a également réuni
200 personnes). Deux motions ont été votées :
Motion 1 : L’assemblée générale demande la banalisation de l ?après
midi du mardi 10 février. Unanimité moins 7 contre et 3 abstentions.
Motion 2 : L’assemblée générale demande le retrait du projet de décret
sur le statut des enseignants-chercheurs, le retrait du projet de
masterisation de la formation des enseignants, le retrait de la
réforme de l’allocation des moyens, le rétablissement des 900 postes
supprimés dans l’enseignement supérieur et la recherche. Les deux
premiers points constituent un préalable à toute reprise des
négociations avec le ministère. Unanimité moins 5 contre et 4
abstentions.
L’assemblée générale a également mandaté deux enseignants-chercheurs
(Audrey Aknin et Vincent Géronimi), un personnel BIATOSS (François
Théron) et un étudiant (Gabriel) pour la représenter à la coordination
nationale des universités qui se réunira mercredi matin.
Pour la manifestation de demain : cortège UVSQ rendez-vous à l’angle de
la rue Soufflot et de la rue Le Goff à 13h45. Venez nombreux.
L’assemblée générale des usager-ère-s du campus Jourdan, personnels de toutes les catégories (BIATOSS, enseignant-e-s, chercheur-se-s, titulaires et précaires) et étudiant-e-s de l’Ecole Normale Supérieure, de l’EHESS, du CNRS et de l’INRA, ont voté la motion suivante :
L’assemblée générale s’associe à nouveau aux motions votées par la coordination nationale des universités réunie le 2 février et exige :
le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs, et la restauration des cadres nationaux des diplômes et des statuts ;
le retrait de la « réforme » de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés ;
l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en général ;
le retrait du contrat doctoral ;
la restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les BIATOSS et ITA par un plan pluriannuel de création de postes ;
la titularisation des personnels contractuels.
Constatant, comme la coordination, que toutes les contre-réformes menées par le gouvernement résultent de la loi LRU, l’assemblée générale exige par conséquent la remise en cause du système instauré par la LRU.
Cette remise en cause passe nécessairement par la satisfaction de ces revendications indissociables :
revalorisation des salaires de tous les personnels de la fonction publique, en particulier des bas salaires, par une augmentation indiciaire ;
ouverture de véritables négociations sur les carrières, refus du système de primes ou autre avivant les inégalités et la concurrence entre les salarié-e-s (à l’image de l’actuel « Plan carrières ») ;
fin du pilotage de la recherche et d’un système d’évaluation trop dépendant des logiques politiques du moment ;
augmentation sensible du nombre de logements proposés aux étudiant-e-s ;
fin de la politique restrictive d’attribution des bourses étudiantes, augmentation de leur nombre et de leur montant.
L’enseignement et la recherche ne sont pas les premiers services publics à subir la restriction de leurs moyens budgétaires et humains et l’importation des logiques du privé. Nous sommes solidaires des salarié-e-s et usager-ère-s qui en ressentent chaque jour les conséquences.
Résistons !
Nous appelons à une prochaine ASSEMBLEE GENERALE le 12 février 2009 à 10h00 au 48 bd Jourdan.
Réunis en Assemblée Générale, ce lundi 9 février 2009, les personnels de
l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis appellent les collègues à
rejoindre ce martdi 10 février 2009 :
soit la manifestation parisienne démarrant à 14h Bd Saint-Michel (un bus est
prévu au départ de l’Université Lille 3 à10h près du parking des enseignants et
du PC Sécurité)
soit la manifestation lilloise à 14h Porte de Paris
Réunis en Assemblée Générale, ce lundi 9 février 2009, les personnels de
l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, ont voté les 2 motions
ci-dessous :
1ère motion :
Pour soutenir la mobilisation des étudiants de l’UVHC, qu’ils souhaitent
unitaire, face au démantèlement de l’Université, les personnels de l’Université
de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis réunis ce lundi 9 mars appellent les
collègues :
-à suspendre leurs enseignements au moment où des Assemblées générales et
manifestations seraient susceptibles d’être organisées par les étudiants de
l’UVHC, et, à ces occasions à organiser au sein de leurs cours des débats et des
analyses sur les projets de réformes en cours,
à ne pas établir de listes d’étudiants absents quand ces Assemblées générales
et manifestations se dérouleront.
49 votants pour, 1 contre, 1 abstention
2e motion :
Les personnels de l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis réunis ce
lundi 9 mars désignent comme délégués à la Coordination Nationale des
Universités devant se réunir ce mercredi 11 février à l’Université de Paris
8-Saint-Denis :
Christian PRADIÉ (Tertiales)
Louis HINCKER (Fllash)
Nathalie LEMARCHAND (Fllash)
43 votants pour, 2 abstentions
L’assemblée générale des usager-ère-s du campus Jourdan, personnels de toutes les catégories (BIATOSS, enseignant-e-s, chercheur-se-s, titulaires et précaires) et étudiant-e-s de l’Ecole Normale Supérieure, de l’EHESS, du CNRS et de l’INRA, ont voté la motion suivante :
L’assemblée générale s’associe à nouveau aux motions votées par la coordination nationale des universités réunie le 2 février et exige :
le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs, et la restauration des cadres nationaux des diplômes et des statuts ;
le retrait de la « réforme » de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés ;
l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en général ;
le retrait du contrat doctoral ;
la restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les BIATOSS et ITA par un plan pluriannuel de création de postes ;
la titularisation des personnels contractuels.
Constatant, comme la coordination, que toutes les contre-réformes menées par le gouvernement résultent de la loi LRU, l’assemblée générale exige par conséquent la remise en cause du système instauré par la LRU.
Cette remise en cause passe nécessairement par la satisfaction de ces revendications indissociables :
revalorisation des salaires de tous les personnels de la fonction publique, en particulier des bas salaires, par une augmentation indiciaire ;
ouverture de véritables négociations sur les carrières, refus du système de primes ou autre avivant les inégalités et la concurrence entre les salarié-e-s (à l’image de l’actuel « Plan carrières ») ;
fin du pilotage de la recherche et d’un système d’évaluation trop dépendant des logiques politiques du moment ;
augmentation sensible du nombre de logements proposés aux étudiant-e-s ;
fin de la politique restrictive d’attribution des bourses étudiantes, augmentation de leur nombre et de leur montant.
L’enseignement et la recherche ne sont pas les premiers services publics à subir la restriction de leurs moyens budgétaires et humains et l’importation des logiques du privé. Nous sommes solidaires des salarié-e-s et usager-ère-s qui en ressentent chaque jour les conséquences.
Résistons !
Nous appelons à une prochaine ASSEMBLEE GENERALE le 12 février 2009 à 10h00 au 48 bd Jourdan.
L’Assemblée générale des enseignants et enseignants-chercheurs de
l’université de Cergy-Pontoise réunie le lundi 9 février a soumis au
vote les résolutions suivantes :
– Soutien au mouvement national du mardi 10 février ; tous les
enseignants et enseignants-chercheurs sont appelés à se déclarer en
grève ce jour-là et à participer ensemble à la manifestation
parisienne :
Adopté à l’unanimité.
– Reconduction de la grève des enseignements et de la rétention des
notes pour la semaine en cours, jusqu’au retrait du projet de décret
modifiant le statut des enseignants-chercheurs :
Adopté à la majorité.
– Motion de soutien à la contestation de la mastérisation telle
qu’elle est conçue dans les projets actuels du gouvernement :
Adopté à l’unanimité.
– Demande adressée au Conseil d’administration de l’université de ne
pas communiquer au ministère les maquettes des masters de formation
des enseignants du second degré :
Adopté à la majorité.
Deux représentants de l’ensemble des enseignants de l’université de
Cergy-Pontoise ont été désignés pour s’exprimer et voter lors des
assemblées de la Coordination nationale : Françoise Baillet, de l’UFR
Langues et Arnaud Le Pillouer, de l’UFR Droit, ont accepté d’assumer
ce mandat.
Motion votée par l’Assemblée Générale de l’Université Nanterre
Vote la grève ACTIVE de l’Université jusqu’à la prochaine AG (jeudi 12 février)
Voté à l’unanimité moins 3 abstentions.
L’assemblée générale de l’Université Nanterre (env 1 000 enseignants-chercheurs, enseignants, BIATOSS, étudiants) reprend les exigences de la coordination nationale du 2 février telles qu’exprimées dans ses trois motions.
Appelle à une participation massive et unitaire à la manifestation nationale du 10 février (RDV 13h30 Panthéon).
Propose qu’à l’issue de l’AG ; nous nous rendions tous devant le bâtiment B devant le Conseil d’administration pour demander : que le CA de Paris Nanterre se réunissant aujourd’hui confirme la non-remontée des maquettes de Master et de Licence et que l’équipe présidentielle prenne part le vendredi 13 février à la cérémonie de non-remise des maquettes, votée par la Coordination nationale.
et que Mme Madeuf défende à la réunion des présidents de cet après-midi à la Sorbonne l’exigence du retrait inconditionnel de la réforme de la mastérisation et du projet de décret sur le statut des enseignants chercheurs.
que la présidence décide d’une demi-journée banalisée le 10 après-midi
L’AG de Nanterre s’adresse à la prochaine Coordination nationale pour qu’elle appelle les BIATOSS et les étudiants à la grève sur leurs propres revendications.
Propose d’ores et déjà la candidature de l’Université de Nanterre pour recevoir une prochaine coordination nationale (si nécessaire).
Annonce et soutient l’Assemblée générale des étudiants appelée pour mardi, 10 février, 10 h 30 (amphi D1).
Elit un comité d’organisation de ce mouvement.
Elit une délégation en son sein à la prochaine coordination nationale, intégrant les associations et organisations syndicales qui soutiennent cette motion.
Voté à l’unanimité moins 7 contre, 16 abstentions
elle reprend notamment à son compte cet extrait de la motion 3 : « La Coordination Nationale constate que toutes ces contre-réformes résultent de la loi LRU. En conséquence, elle demande en urgence que la communauté universitaire et le monde de la recherche soient consultés sur une nouvelle loi garantissant démocratie, collégialité, indépendance et liberté, car l’Université n’est pas une entreprise et le Savoir n’est pas une marchandise ».
Voté à l’unanimité moins 7 contre et 23 abstentions.
6 février
L’AG unitaire des enseignants-chercheurs, biatoss et étudiants de l’université de Reims s’est réunie le 6 février. Elle a débattu une nouvelle fois des réformes en cours. En conséquence, elle a réaffirmé la participation à la manifestation nationale du 10 février à Paris (départs en bus) et procédé à l’élection de représentants à la Coordination nationale des universités le 11 février. Elle a rappelé la réunion des trois conseils de l’université de Reims le vendredi 13 février (!). Les étudiants ont voté la grève à l’unanimité moins une dizaine de voix contre, ils se réuniront de nouveau en assemblée générale jeudi à 12h avant de partir en manifestation.
L’AG des enseignants-chercheurs de Bordeaux 3 a voté 1) un appel à manifestation mardi 10 à 18 h place de la Victoire (Bordeaux), avec les collègues de l’enseignement primaire etsecondaire. Des actions de sensibilisation auprès de ceux-ci seront effectuées lundi et mardi.
Voté à l’unanimité.
2) le principe d’une journée portes ouvertes à Bordeaux 3 mercredi 11
pendant laquelle les enseignants pourront ouvrir leurs cours au public en
les axant sur l’importance de la pensée critique et de l’autonomie du
savoir.
Voté à l’unanimité.
D’autre part, une AG de l’université se tiendra lundi 9 à 12h30 (en +
de l’AG de l’UFR Arts).
L’assemblée générale des enseignant-chercheurs de l’UFR STEP de l’université Paris VII Denis Diderot s’est réunie le vendredi 6 février 2009 et a voté les trois motions suivantes :
Motion 1 :
L’assemblée générale des enseignants-chercheurs de l’UFR STEP du
vendredi 6 février 2009 constate que les décrets en préparation par le
gouvernement (décret sur les statuts des EC et sur la mastérisation de
la formation de maîtres) ne sont pas le résultat d’une concertation
suffisante avec les personnels concernés et se prononce pour leur retrait
et l’ouverture d’une réelle concertation.
Motion 2
L’assemblée générale des enseignants-chercheurs de l’UFR STEP du
vendredi 6 février 2009 se déclare scandalisée par les propos
insultants et diffamatoires du Président de la République dans son
discours du 22 janvier 2009. Ce discours traduit un profond mépris pour
la communauté scientifique dans son ensemble.
Motion 3
L’assemblée générale des enseignants-chercheurs de l’UFR STEP du
vendredi 6 février 2009 est solidaire de la journée de mobilisation du
mardi 10 février 2009 et appelle à la grève pour ce jour.
L’AG des enseignants-chercheurs, étudiants et personnels
de la faculté de droit de Grenoble
Motion 1 :
L’assemblée générale réaffirme avec fermeté sa position adoptée le lundi 2 février, à savoir :
Retrait sans condition du projet de décret portant réforme du statut des enseignants-chercheurs
Retrait sans condition du projet de décret sur le « contrat doctoral ».
L’assemblée générale s’associe aux revendications de l’AG des personnels de la recherche et de l’enseignement supérieur et des étudiants de l’université de Grenoble du 5 février 2009 (motion n° 3).
L’assemblée générale suggère l’ouverture de nouveaux états généraux de la recherche et de l’enseignement supérieur afin que la communauté universitaire participe pleinement à la réforme du service public de l’enseignement et de la recherche.
Motion 2 :
Les personnels enseignants-chercheurs témoignent leur solidarité aux étudiants et s’associent au mouvement réclamant l’abrogation de la loi LRU. Contre : 11
Abstention : 4
En conséquence :
Motion 3 :
L’assemblée générale a voté la grève des cours pour le mardi 10 février 2009
Contre : 6 Abstention : 10
Motion 4 :
L’assemblée générale a décidé de soutenir la manifestation nationale en organisant une journée d’action le mardi 10 février 2009 :
Matin : Amphi G du CLV (9 h – 12 h) Ateliers pédagogiques animés par les enseignants-chercheurs de la faculté de droit
Qu’est-ce qu’un enseignant-chercheur ?
Histoire d’une réforme : de la loi LRU aux projets de décret sur le statut d’enseignant-chercheur et sur le « contrat doctoral »
Après-midi : Manifestation. Rendez-vous à 14 H devant le parvis de l’Amphi Weil
L’Assemblée Générale des enseignants de la Faculté d’Economie Appliquée de l’Université Paul Cézanne, réunie le 6 février 2009 :
Réaffirme à l’unanimité son opposition au projet de décret en l’état sur les statuts des universitaires, en particulier sur les modalités de modulation des services et des avancements. Les amendements apportés à ce jour n’offrent pas suffisamment de garanties sur les points en conflit. L’Enseignement, notamment, est indissociable de la Recherche et ne doit pas être considéré comme une sanction ou une variable d’ajustement.
Souhaite un moratoire pour que le texte ne soit pas transmis en l’état au Conseil d’Etat et, en toute hypothèse, qu’il ne soit pas signé en l’état.
Demande l’ouverture de négociations entre le Ministère et l’ensemble de la communauté universitaire, pour réactualiser et faire évoluer le statut des enseignants-chercheurs et, en particulier, pour apporter dans le décret des garanties d’équité et de transparence dans la détermination des services et des promotions. Ce statut doit respecter l’esprit des libertés universitaires et l’indépendance des enseignants-chercheurs.
Décide de transmettre ce texte aux instances universitaires et, en particulier, au Président de l’Université Paul Cézanne et de lui donner la plus grande diffusion
Décide à la majorité de faire grève le mardi 10 février.
Décide enfin d’une prochaine Assemblée Générale le vendredi 13 février à 13h en salle P5, afin d’envisager un durcissement des modalités ultérieures de l’action.
L’AG des personnels de l’UFR de Littérature Générale et Comparée de Paris 3 s’est réunie vendredi 6 février sur convocation de son directeur. (18 membres présents ou représentés sur 23)
Elle a voté la motion 1 de la coordination nationale à l’unanimité
Elle a également voté la motion 2 de cette coordination (grève totale reconductible illimitée) à l’unanimité moins deux voix contre et une abstention
(Ces deux motions ont également été votées par l’Assemblée générale des personnels de Paris3)
En outre elle a voté à l’unanimité les motions suivantes que je vous communique :
Motion 1 votée à l’unanimité
Suite à la demande de la Présidence de l’Université de Paris3 d’envoyer un recensement quotidien des effectifs des personnels grévistes ou non-grévistes, l’Assemblée générale de l’UFR de LGC considère que cette tâche n’incombe pas au directeur ou à l’administration de l’UFR. Elle s’interroge sur la légalité d’une telle procédure.
MOTION 4 : Votée à l’unanimité
L’Assemblée générale des personnels de l’UFR de LGC décide de ne pas travailler à la préparation des maquettes de « mastérisation » et de participer à la cérémonie de « non-remise des maquettes » prévue le 13 février et votée par la coordination nationale des Universités du 2 février 2009.
MOTION 5 : Votée à l’Unanimité
L’Assemblée générale des personnels de l’UFR de LGC appelle le congrès de l’Université à prendre une position claire et explicite sur la situation actuelle. Elle appelle le congrès, les commissions et autres conseils à soutenir le mouvement de mobilisation en cours sous la forme d’une grève administrative
L’AG des personnels de Lille 1
s’est tenue à 10h au M1, amphi Archimède est s’est prononcée pour la reconduction de la grève jusqu’au vendredi 13 Février par 230 voix pour, 1 contre, 6 abstentions et 13 "ne prend pas part au vote".
(grève active et totale jusqu’au vendredi 13 février et reconductible)
Un ensemble d’actions a été proposé et adopté lors de l’AG. Parmi elles,
organisation d’une manifestation mardi 10 Février sur Lille
simultanément à la manifestation parisienne.
cérémonie de non-remise de maquettes de master d’enseignement au
rectorat le vendredi 13 Février,
prolongation de la grève administrative sous la forme de la demande
du report de la seconde session, les jurys ne pouvant pas se tenir.
Le Compte-rendu ainsi que le détail des actions seront accessibles sur
le site de l’AG : http://agp.univ-lille1.fr
5 février
CR de l’AG des personnels de l’UTT en document joint.
Une AG s’est tenue jeudi 5 février sur le site de Creil de l’IUT de
l’Oise (2 sites : Beauvais et Creil). Il y avait plus de 150
personnes. L’AG a voté la grève reconductible au moins jusqu’à mardi
10 février. Il y aura une manifestation à Creil le 10 février à 11
heures pour permettre aux manifestants d’aller à Paris l’après-midi
pour la manifestation nationale. Sur les 2 sites, une AG doit avoir
lieu lundi 9 février.
Relevé du vote de l’AG de l’ENS-ULM
Retrait de la LRU et de toutes les mesures qui en découlent
Appel à rejoindre la grève qui a commencé le 2 février et à se
mobiliser en particulier le 10 février
Constitution d’une caisse de grève au profit des agents qui souhaitent
se mettre en grève
Appel au Conseil Scientifique à ne pas remettre les maquettes de
masters enseignement
150h équivalents TD pour tous les enseignants–chercheurs ainsi qu’une
réduction de la charge d’enseignement en début de carrière
Maintien du recrutement des enseignants après un concours et
reconnaissance par un diplôme de Master de la formation IUFM
La non–négociabilité de ces revendications
Titularisation des précaires et l’augmentation des postes pour tous
les statuts (enseignants, chercheurs, ITA, BIATOSS, etc.)
Mandats pour la coordination nationale du 10 février : Stéphane, David
et Morgan
Relevé de décisions de l’AG de l’université de Lille 3 ce jeudi 5 février (environ 250 participants)
Texte voté par l’AG à l’unanimité moins 6 abstentions :
Les enseignants de Lille 3 s’inscrivent dans le mouvement national des universités et sont en état de
mobilisation déterminée jusqu’à satisfaction de leurs revendications :
retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs et restauration des cadres nationaux des diplômes et des
statuts ;
retrait de la « réforme » de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés ;
arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en général ;
retrait du contrat doctoral ;
restitution des postes supprimés et résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les BIATOSS et ITA par un plan
pluriannuel de création de postes ;
titularisation des personnels contractuels.
Dans l’immédiat, ils appellent à :
la manifestation de cet après-midi, jeudi 5 février 2009, 14h 30 Porte de Paris ;
la grève mardi prochain 10 février et la participation à la manifestation nationale à Paris (lieu de
rassemblement : 14h à la Sorbonne) ;
une nouvelle AG à Lille 3 mercredi prochain 11 février ;
effectuer certains cours à l’extérieur de l’université.
Votes sur les différentes modalités d’action proposées au cours de l’AG :
1) Grève administrative
Pour : large majorité à main levée
Contre : 6
Abst. : 11
2) Grève illimitée reconductible
Pour : 4
Contre : 44
Abst. : 10
Ne prend pas part au vote : 8
3) Grève perlée (un ou deux jours par semaine par rotation)
Pour : large majorité à main levée
Contre : 4
Abst. : 1
Refus de vote : 1
4) Démission des directeurs d’UFR, de labo, etc.
Pour : 8
Contre : 8
Abst. : 14
5) Organisation d’une manifestation locale les jours de manifestation nationale
Pour : néant
Contre : 35
Refus de vote : 1
Sont donc retenues les modalités 1 et 3.
Les personnels enseignants de la Faculté de Droit, de Sciences Economiques et de Gestion de l’Université de Rouen réunis en Assemblée Générale le jeudi 5 février à 12h00 exigent :
1. le retrait du décret portant modification du statut des enseignants chercheurs
motion adoptée à l’unanimité
2. le retrait de la réforme relative aux concours de recrutement des enseignants du primaire et du secondaire et la masterisation de leur formation
motion adoptée à l’unanimité moins une abstention
3. l’abandon des suppressions de postes dans les universités et la revalorisation des budgets à hauteur des nouvelles missions qui leur sont dévolues
motion adoptée avec 38 votes pour, trois abstentions et neuf votes contre
Afin de manifester leur participation à la mobilisation en cours, ils décident :
confirment la rétention des notes par rétention des copies sine die.
motion adoptée à l’unanimité
d’organiser une « opération Fac morte » d’une durée d’au moins une semaine à compter du 09 février 2009
motion adoptée avec 48 votes pour, une abstention et un contre
Une information des étudiants sera organisée
Assemblée générale de la Faculté de Mathématiques de l’Université Paris 6 du 5 février 2009
La Faculté de Mathématiques de l’UPMC-Paris 6 réunie le jeudi 5 février
Le gouvernement a commencé depuis plusieurs mois à bouleverser en profondeur notre système d’enseignement et de recherche. Nous sommes partisans de la modernisation de ce système mais nous rejetons la politique en cours, qui est fondée sur des constats partiaux et mensongers et des considérations purement idéologiques, dont le résultat est le renforcement de l’arbitraire et du clientélisme. Ces mesures vont mettre à mal la qualité de la recherche et celle de l’enseignement du primaire à l’université. Nous refusons en particulier :
le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs
la mastérisation des concours de recrutement des enseignants du primaire et secondaire telle qu’elle est proposée
le démantèlement du CNRS et des autres organismes de recherche
la diminution des postes budgétaires. Nous nous déclarons en lutte pour l’enseignement supérieur et la recherche.
Nous appelons à participer aux actions en cours et à refuser, chacun dans la mesure de ses moyens et de ses responsabilités, de participer à la destruction de l’actuel_système d’enseignement supérieur et de recherche._Sur cette base, nous appelons tous nos collègues à rejoindre la grève dès maintenant. Nous demandons au CA de ne pas transmettre les maquettes de mastérisation. Nous appelons à participer à la manifestation du mardi 10 février, ainsi qu’à une nouvelle AG le jeudi 12 février.
Pour : 45
Abstention : 1
Contre : 0
Assemblée générale des enseignants-chercheurs de Reims du 5 février 2009
Organisation du comité de grève.
Délégation à la présidence : représentants des UFR Lettres, SESG, Sciences et BIATOSS.
Assemblée générale des personnels de la recherche et de l’enseignement supérieur et des étudiants de
l’Université de Grenoble du 5 février 2009
MOTIONS ADOPTÉES PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
PARTICIPANTS : 1200
MOTION N°1
L’A.G. des universités de Grenoble demande l’abrogation de la LRU.
CONTRE : 1
ABSTENTION : 1
MOTION N°2
L’AG des universités de Grenoble appelle à la grève générale reconductible de l’ensemble des personnels de
l’enseignement supérieur et de la recherche et des étudiants, à la participation à la journée nationale du 10 février à
Paris et à l’organisation de manifestations de soutien à la journée nationale le 10 février, enfin à la suspension des
cours.
Elle demande l’envoi de délégation auprès des présidences pour transmettre nos revendications et pour exiger la
BANALISATION des cours la semaine prochaine, c’est-à-dire garantir que les étudiants grévistes ne seront pas
pénalisés, notamment au niveau des évaluations.
CONTRE : 2
ABSTENTION : 60
MOTION N°3
L’AG exige le retrait sans condition de toutes les réformes en cours :
le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs, et la restauration des cadres nationaux
des diplômes et des statuts ;
le retrait de la « réforme » de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés ;
l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en général ;
le retrait du projet de contrat doctoral ;
la restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les
BIATOSS et ITA par un plan pluriannuel de création de postes ;
la titularisation des personnels contractuels.
L’AG constate que toutes ces contre-réformes résultent de la loi LRU. En conséquence, elle demande en urgence
que la communauté universitaire et le monde de la recherche soient consultés sur une nouvelle loi garantissant
démocratie, collégialité, indépendance et liberté, car l’Université n’est pas une entreprise et le Savoir n’est pas une
marchandise.
CONTRE : 1
ABSTENTION : 10
MOTION N°4
L’AG déclare sa solidarité avec les différentes luttes qui se mènent dans le public et le privé contre les réformes du
Gouvernement.
ABSTENTION : 37
MOTION N°5
L’AG exige :
le retrait de la réforme des concours et de la formation des enseignants
Le maintien des concours dans leur configuration actuelle et un recrutement à la hauteur des besoins, ainsi
que le maintien de l’année de formation en alternance rémunérée après le concours
L’ouverture de négociations pour une autre réforme de la formation et du recrutement qui respecte
l’existence et la vocation des IUFM à être au coeur de cette formation, qui permette la reconnaissance du haut
niveau de qualification et qui tient compte de la nécessaire formation professionnelle après le réussite aux
concours.
L’AG APPELLE AU NON DEPÔT DES MAQUETTES DE MASTER.
CONTRE : 1
ABSTENTION : 8
Ce Jeudi 05 février, à 10.00 dans l’amphithêatre Weiss du campus Illberg de l’Université de Haute-Alsace les étudiants se sont mobilisés, sans concertation avec les professeurs, en AG. Environ 300 étudiants ont répondu à l’appel d’étudiants non syndicalisés. Cette assemblée avait pour but de d’informer les étudiants sur les réformes et leurs conséquences ainsi que de décider quel sera l’attitude des étudiants vis à vis du mouvement de grogne . Par la suite, une motion a été voté à l’unanimité des étudiants disant :
Les étudiants de l’UHA réunit en Assemblée générale le jeudi 5 février 2009 ont décidé de soutenir le mouvement de contestation du monde universitaire.
Nous condamnons l’état d’ésprit des réformes qui se dessinent, de manière précipitée, peu concertée et qui touche au cœur notre université :
le statuts des enseignants chercheurs qui met à mal la qualité de nos enseignements.
la masterisation des concours de l’enseignement, qui dans l’état actuel des choses ne peut que nuire à la formation de futurs enseignants ( baisse significative des stages et de leur rémunération, master disparate entre université, diminution de la qualité des enseignements, etc.)
la baisse des moyens alloués au fonctionnement de l’UHA, cachée sous une augmentation des DGF non indéxés sur l’inflation
Ces réformes se font dans un esprit d’une nouvelle vision de l’enseignement supérieur, qui mise sur l’exacerbation de la concurrence entre universités.
Nous demandons l’abandon de ces décrets et l’ouverture d’une grande concertation avec l’ensembles des acteurs de l’université
Après le vote de cette motion les étudiants de l’UHA ont décidé, à la quasi unanimité, de manifester dans les rues de Mulhouse en partant du Campus Fonderie, et en faisant un " Freezing " à la Porte Jeune, pour finir Place de la réunion où tous ensemble, ont formé une ronde de 200 étudiants et déposé une gerbe pour symboliquement marqué la mort de leur université, et ceux en présence de la presse. D’autre action symboliques seront lancées.
Lundi 9 Février, se déroulera au campus Fonderie à 10 heures une nouvelle assemblée générale étudiante.
4 février
Les membres du CERAL (Centre de recherche sur l’Action locale),
Equipe d’accueil - Université Paris XIII) réunis en assemblée générale le 4 février 2009 ont adopté la motion
suivante :
ils font part de leur attachement au service public de l’enseignement supérieur et de la
recherche, au statut de la fonction publique en tant que garant de leur autonomie et au
maintien d’un recrutement conséquent d’enseignants-chercheurs et de chercheurs statutaires
ils considèrent que l’enseignement et la recherche sont deux missions essentielles du métier
d’enseignant-chercheur qui ne sauraient être mises en concurrence. L’enseignement ne saurait
être dissocié de la recherche.
ils sont attachés à une évaluation qualitative de leur activité de recherche assurée par leurs
pairs et extérieure à leur établissement.
ils regrettent la méthode utilisée pour promouvoir la modification du décret de 1984
ils regrettent également les attaques répétées contre les sciences humaines et sociales, le
CNRS et la communauté scientifique plus largement.
Les membres du CERAL expriment par conséquent leur soutien et leur participation au
mouvement national.
Université de Toulon (USTV). Compte rendu de l’AG du mercredi 4 février 2009
L’’Assemblée Générale des personnels et étudiants (Campus de La
Garde) s’est réunie le 4 février 2009 en amphi 400 (env. 450
personnes présentes). Après une heure de débats, ont été mis au vote les points
suivants :
* [Adopté] Reconduction de la grève totale jusqu’au lundi 09/02/09
inclus et appel à une AG le 09/02/09 à 12h : Unanimité moins 5
Contre et 5 Abstentions ;
* [Adopté] Envoi d’une délégation à la coordination nationale à
Paris : Unanimité moins 0 Contre et 0 Abstention (D. Sous (EC), S.
Boucher (BIATOSS), C. Leoni (Et.), S. Nicolas (E), T. Astruc (EC)) ;
* [Adopté] Sur proposition du Président de l’Université L.
Oueslati, rendez-vous des représentants de la coordination,
accompagnés de L. Oueslati, avec Hubert Falco (Secrétaire d’’Etat,
Maire de Toulon, Président de TPM) : Unanimité ;
* [Refusé] Blocage total de l’USTV jusqu’au 09/02/09 : 160 Pour,
190 Contre, 40 Abstentions ;
* [Adopté] Action « Campus Piéton » (i.e. blocage des véhicules
aux différentes entrées de l’USTV) à partir du 05/02/09 et
jusqu’au 09/02/09 : 150 Pour, 110 Contre, 90 Abstentions. L’accès
au campus ne sera autorisé qu’aux piétons, aux personnes à
mobilité réduite et aux livraisons urgentes ;
* [Adopté] « Sitting » sur le parvis de la fac de Droit à Toulon
(Centre ville) le jeudi 05/02/09 à 14h : 225 Pour, 0 Contre, 35
Abstentions ;
* [Adopté] Opération « escargot / tractage » sur le rond-point en
face de l’USTV, le vendredi 06/02/09 de 12h à 14h : 290 Pour, 7
Contre, 20 Abstentions ;
* [Adopté] Mise au premier plan des revendications de l’USTV,
l’abrogation de la LRU : Unanimité
* [Adopté] Demandes adressées au Président de l’USTV : (1)
autorisation de libérer les personnels de l’Université qui
souhaitent participer aux actions votées en AG, (2) assurance
qu’aucun étudiant désirant participer au mouvement ne soit lésé
dans son évaluation : Unanimité
L’Assemblée générale des enseignants-chercheurs de la faculté de
droit de Toulon s’est réunie ce matin, 4 février. En plein accord
avec le mouvement national qui se dessine, elle exige le retrait pur
et simple du projet de décret relatif au statut des enseignants-
chercheurs. Elle décide : d’une grève reconductible jusqu’à la nouvelle Assemblée
générale prévue le lundi 9 février ; de s’associer au mouvement national du jeudi 5 février.
L’AG de l’UFR Droit décide de lancer une réflexion sur les
différentes dimensions du métier et du statut d’enseignant-
chercheur.
Une AG de 500-600 personnels et étudiants à Orsay aujourd’hui. La grève
avait déjà été votée lundi. Une bonne partie des cours ne sont pas
assurés, transformés en forum de discussion avec les étudiants.
Les personnels des UMR et UPR rejoignent le mouvement sur une plateforme
générale « pour un service publique de recherche et d’enseignement
supérieur de qualité ». L’AG insiste pour ne pas mettre en avant que le
retrait des 2 décrets (statut des enseignants-chercheurs et master
d’enseignement), mais aussi les autres points cités dans la motion 3 de
la coordination universitaire, ainsi que les revendications des IUT en
lutte.
Chacun s’organise :
UFR Sciences (AG dans les labos, dans chacun des départements)
UFR STAPS
AG étudiante
des AG par filière d’enseignement
AG à l’UFR de Sceaux
AG à l’IUT de Cachan et d’Orsay
AG des personnels de bibliothèque
Des contacts vont être pris avec les enseignants du secondaire, du
primaire et les parents d’élèves. Des textes, en direction des
politiques locaux, sont en train d’être élaborés.
Manif jeudi à Orsay le matin, à Paris l’après-midi. Manif mardi 10.
Pour en savoir plus, visitez le magnifique site
3 février
Une assemblée générale de 400 étudiants de Paris 3 a voté le
03/02/09 :
réinvestissement de l’état dans le CROUS
rétablissement des postes supprimés, un plan pluriannuel de créations
d’emplois statutaires dans les facs et les gds organismes de recherche
Appel à toute la communauté universitaire et le monde de la
recherche : enseignants-chercheurs, étudiants, ITA, personnels
administratifs, techniques et de bibliothèque ainsi que les
contractuels et vacataires à entrer dans une lutte active
Débat à P3 avec toute la communauté universitaire (enseignants-
chercheurs, BIATOS, étudiants) : "Quelle politique européenne de
l’enseignement supérieur et de la recherche vouslons-nous ?"
le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-
chercheurs, et la restauration des cadres nationaux des diplômes et
des statuts ; le retrait de la "réforme" de la formation et du
recrutement des enseignants du premier et second dégré ; arrêt du
démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique
en général ; retrait du contrat doctoral ; restitution des postes
supprimés et la résorbation de la précarité ; titularisation des
personnels contractuels.
adoption du texte de la coordination nationale du 2 février
élection d’un délégué mandaté pour aller à la prochaine coordination
nationale et aller intervenir en AG des profs pour faire part des
décisions de l’AG étudiante
protection des élèves grévistes qui sont dans des cours non-grévistes
élection de 5 portes paroles mandatés par l’AG
proposition d’une AG commune avec les professeurs avec vote dissocié
Vote de la grève active
Participation à la manifestation du jeudi 5 février, départ à 13h30 de
Censier
AG mardi 10 février + départ manif
AG de l’IRSAMC, salle de séminaire de l’Institut de Recherche sur
les Systèmes Atomiques et Moléculaires Complexes (IRSAMC FR 2568)
L’AG a réuni une cinquantaine de personnes.
Ci-joint la proposition de motion émise à l’issue de l’AG. Celle-ci a
été lue lors de l’assemblée générale des personnels de l’université ce
midi et a remporté un franc succès.
Par ailleurs l’assemblée générale a proposé les formes d’action suivantes :
Envoi de nos publications à référer et copie de nos publications
acceptées à : Monsieur le Président de la République, Palais de l’Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris
(pas d’affranchissement)
Pour les personnes enseignant, prendre en début de chaque cours le
temps d’exposer les enjeux des réformes en cours et/ou parler de notre
travail de recherche
Déploiement de bannières "Ici lumière et chauffage gratuits" sur
l’université
Communication vers le grand public : exposés de vulgarisation dans des
lieux publics (Capitole, métro, marchés)
Lire un texte au même moment partout en France dans les universités
sur le modèle de ce que voulait faire Nicolas Sarkozy avec la lettre de
Guy Moquet.
(le texte en question reste à trouver ou à écrire)
Les enseignants-chercheurs de la faculté de droit de Nantes, chargés de cours et chargés de TD, réunis nombreux en Assemblée Générale le mardi 3 février à 12 h 00, ont exprimé un très large accord pour dénoncer le contenu du projet de réforme du statut des enseignants-chercheurs et le mépris pour les opinions et les valeurs des universitaires dont fait preuve la façon dont elle est menée. Ils s’associent aux mouvements de contestation. Ils estiment que le projet doit être maintenant retiré et qu’une vaste concertation nationale doit être engagée sur les réformes de l’enseignement supérieur.
L’assemblée générale des enseignants-chercheurs de la faculté de droit de Nantes, à l’unanimité moins une voix des présents, appelle à la grève jusqu’à la fin de la semaine, étant entendue que celle-ci demeure une décision individuelle. Il est demandé, afin de ne pas pénaliser les étudiants, que les enseignants-chercheurs n’assurant pas leurs cours le déclarent au secrétariat décanal pour affichage.
Par ailleurs, il est prévu que la journée de jeudi, qui est une journée d’action nationale, soit marquée à la faculté de droit par des conférences sur les réformes en cours à destination de tous les étudiants du campus, et par des rencontres avec des représentants des professions juridiques et des élus en fin de journée pour leur faire part du malaise des facultés de droit.
L’AG des UFR LSH et SESG de l’Université de Reims a rassemblé personnels et étudiants. Elle a adopté la motion 3 de la Coordination Nationale des Universités votée le 2 février. Elle a également adopté le principe d’une "Coordination Grand Est" et voté le texte d’une lettre adressée à tous les présidents d’université du Grand Est. Elle a enfin voté le texte suivant :
"L’AG des personnels du campus Croix-Rouge appelle à la grève illimitée de l’université jusqu’au retrait du décret sur les statuts des enseignants-chercheurs et de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants.
Elle invite les étudiants et personnels BIATOSS à se joindre au mouvement de grève et de protestation."
Une AG étudiante a ensuite voté la grève.
Plate-forme Revendicative – Campus de Toulouse Rangueil (Sciences) – adoptée à l’unanimité (env. 600) par l’AG commune personnels –
étudiants – 4 février 2009 -
1) Pour des créations massives d’emplois statutaires
Non au démantèlement de la catégorie C : arrêt des suppressions de postes
Non au nouveau contrat doctoral qui enlève des postes statutaires
Création des postes nécessaires pour appliquer la juste équivalence TP/TD
Contre la masterisation et la réforme des concours de recrutement dans
l’enseignement. Pour une augmentation du nombre de postes au concours de
recrutement (CRPE, CAPES, Agrégation)
2) Pour des statuts et des salaires corrects. Contre la précarité*
Préservation du statut d’Enseignant chercheur et de son esprit. Retrait
du décret sur le statut d’enseignant-chercheur.
Non au démantèlement du CROUS. Non au rapport Lambert. Pour un
réengagement massif de l’Etat dans l’aide sociale.
Arrêt de l’externalisation des missions de service public.
3) Pour un service public d’enseignement et de recherche de qualité
La LRU accompagnée de la baisse des moyens financiers sont les
fondements de cette réforme. Abrogation de la LRU.
Maintien des EPST et des organismes de recherche.
Maintien du caractère national des DUT et rétablissement du fléchage des
moyens
AG des personnels universitaires de la FACULTÉ DE DROIT, DE SCIENCES POLITIQUE ET DE GESTION DE LA ROCHELLE, AMPHI RIVERO.
Les universitaires présents auxquels se sont joints des étudiants ont débattu des réformes actuelles de l’Université française et du mouvement de contestation à leur encontre.
Ils ont dénoncé l’absence de concertation nationale avec les universitaires concernant les réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche ; l’absence d’écoute à l’égard de leurs revendications.
Ils estiment que compte tenu de l’importance des enjeux pour l’université, l’enseignement supérieur et la recherche, l’avenir des étudiants, des universitaires et de la Nation, l’ouverture d’un débat national s’impose.
L’assemblée a décidé :
1. L’adhésion à la Coordination nationale des universités et l’appel aux autres pôles de l’Université de La Rochelle à élire des représentants au sein de cette coordination. Vote à l’unanimité
2. La demande de retrait des différents projets gouvernementaux notamment de masterisation des métiers de l’enseignement et de modification du statut des enseignants-chercheurs. Vote à l’unanimité.
3. De reporter les délibérations des examens du premier semestre. Vote à la majorité.
4. D’appeler à la grève le jeudi 5 février. Vote à la majorité.
5. D’autres modalités d’action ne sont pas exclues.
.
L’AG de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de
l’université de Haute-Alsace du 3 février 2009, rassemblant
enseignants-chercheurs, personnels et étudiants a voté le texte suivant :
L’assemblée se joint à la coordination nationale des universités pour
réclamer le retrait :
du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
de la réforme de la formation et des concours de recrutement des
enseignants des premier et second degrés.
Elle décide de mettre en œuvre toutes les modalités d’action pour
interrompre le fonctionnement normal de l’université : grève
administrative et grève des cours.
Une délégation d’une centaine d ?enseignants-chercheurs et d ?étudiants
a interrompu tout d’abord le Conseil scientifique de l ?université,
puis une réunion regroupant le Président de l ?université et les
directeurs d’UFR afin de signifier son refus radical des réformes en
cours.
Elle a demandé au Président de ne pas transmettre les nouvelles
maquettes de master, de faire part au ministère du mouvement de
protestation au sein de l’UHA et d’organiser une journée banalisée
afin de permettre une concertation entre tous les acteurs de
l’université.
Une délégation d’enseignants-chercheurs rencontrera Monsieur le maire
Jean-Marie Bockel.
Deux nouvelles AG sont prévues le jeudi 5 février, l ?une
d ?enseignants-chercheurs et l ?autre d ?étudiants.
L’assemblée générale des personnels et étudiants de l’université de Bourgogne, réunie aujourd’hui dans l’esprit d’un front commun contre les réformes de l’enseignement supérieur et en faveur de la défense d’une université publique, a voté les points suivants :
Pour la représentation de l’Université de Bourgogne auprès de la coordination nationale, ont été mandatés : un chercheur (Mareva Gabillot) deux enseignants chercheurs (Pascal Vacher et Benoît Schoefs) un représentant des personnels BIATOSS (Danièle Patinet). Les étudiants ont mandaté deux représentants, dont l’un sera titulaire et l’autre suppléant. L’un ira à la réunion de la coordination nationale, l’autre à celle du Grand Est. La prochaine assemblée de la coordination nationale se tiendra le 10 ou le 11 février, le jour ou le lendemain de la journée d’action parisienne.
Pour notre participation à la coordination Grand-Est, qui regroupe largement les universités de l’Est en lutte contre la masterisation et qui entendent couper court aux discours concernant leur mise en concurrence, ont été mandatés Françoise Salvadori, Eliane Bullier et Michelle Nota, ainsi qu’un étudiant.
La prochaine assemblée générale se tiendra le 5 février à 13 h dans l’amphi Gutenberg, à l’issue de cette AG, une manifestation partira vers le centre ville (avec passage devant des lieux importants).
Pour la manifestation parisienne du 10 février, l’AG a envisagé d’organiser un transport en bus ou en train, afin d’assurer une présence significative de l’UB. Des contacts sont pris avec les collègues bisontins pour envisager un transport commun.
La grève qui a été votée par l’AG du 29 janvier, et qui démarrait aujourd’hui, doit s’accompagner d’actions visibles, d’une part au sein de l’université, afin d’élargir notre mouvement de mobilisation et de convaincre les personnels et les étudiants encore réticents, et d’autre part tournées vers l’extérieur, afin de rendre notre engagement à la fois apparent et clair. Pour l’information auprès des personnels et des étudiants, des visites dans les salles de cours et des distributions de tracts auront lieu demain. Il serait bon de se répartir la tâche par composantes. Un texte doit être préparé par le Comité mercredi.
Pour que notre grève soit une grève active, des conférences-débat seront organisées régulièrement. Elles ont pour vocation à pouvoir se tenir sur des lieux importants, en dehors de l’université. Avant que ces rencontres sortent de l’université, la première se tiendra le mercredi 4 février 2009 à l’amphithéâtre Roupnel à partir de 14h. Elle sera assurée par Stéphane Kotovtchikhine et aura pour titre : « LA BIBLIOTHEQUE EST EN FEU » OU LE DEVOIR DE RESISTANCE DE RENE CHAR. D’autres conférences seront prévues et annoncées. Les collègues désireux d’y prendre part et de proposer des actions de ce type sont invités à prendre contact avec le Comité de Mobilisation.
Les moyens d’action qui viendront s’ajouter au blocage des maquettes et à la rétention des notes ont été envisagés.
Les étudiants ont voté la grève, l’occupation de l’amphi ROUPNEL ainsi que les revendications suivantes :
Contre les suppressions de postes et pour un plan de recrutement
Retrait de la réforme des concours
abrogation du décret sur le statut des enseignants chercheurs
Abrogation du contrat doctoral
Abrogation de la LRU
Retour aux anciens critères de bourses, augmentation en nombre et en montant, retrait du rapport Lambert
Maintien du cadre national des diplômes
Pour une université 100% publique (réengagement financier de l’Etat)
Le 3 février l’amphi Soleil d’Orient à Lorient, occupé par l’Assemblée générale des personnels de l’UFR Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales de l’Université de Bretagne-Sud, était comble : 40 enseignants de LLSHS, avec 250 étudiants
Les collègues ont décidé de la motion ci-dessous.
Les étudiant rédigent leur propre tract.
"Soucieuse de maintenir un service public d’enseignement et de recherche de qualité, l’Assemblée générale des personnels de l’UFR Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales de l’Université de Bretagne-Sud, réunie ce mardi 03 février 2009, s’associe au mouvement de la Coordination Nationale des Universités et condamne :
• la mise en place d’une politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche,
• la précarisation des personnels de toutes catégories (enseignants, enseignants-chercheurs, personnels administratifs et techniques, personnels des bibliothèques).
Elle s’inquiète des menaces que ces projets de réformes font peser sur les conditions d’étude et de formation des étudiants.
Elle exige le retrait :
• de la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants des premier et second degrés,
• du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs.
Elle exige des moyens en personnels titulaires à la hauteur des missions de l’Université.
Elle appelle l’ensemble de l’Université de Bretagne-Sud à se réunir en Assemblée générale, jeudi 05 février à 9h dans la cale du Paquebot, pour la poursuite de l’action dans le cadre de la journée nationale de mobilisation.
Les personnels de l’UFR LLSHS en grève. Site d’information
L’AG des personnels et des étudiants de l’Université Montpellier 2 :
Tous unis, le 03 févr.-09, dans l’amphi Dumontet archi comble
A été informée des débats et votes de la coordination nationale du 02 févr.-09 à la Sorbonne
A débattu des différentes réformes gouvernementales concernant l’enseignement supérieur et la recherche
A voté sur les 3 motions de la coordination nationale (ci-dessous) pour les reprendre à son compte
• Motion1 = le vote de la grève : 485 pour, 1 contre, 14 abstentions
• Motion 2 : Unanimité moins 3 contre et 30 abstentions
• Motion 3 : Unanimité moins 5 contre et 16 abstentions
A aussi voté :
• Une délégation immédiate à la présidence pour obtenir la banalisation de tous les enseignements ;
• L’organisation d’un piquet de grève demain 04 févr.-09 à partir de 7H30 à l’entrée de l’UM2 pour informer tous les personnels et les étudiants de l’appel à la grève ;
• La présence au rectorat au côté des parents d’élèves et des enseignants du primaire demain 04 févr.-09 ;
• Une nouvelle AG jeudi 05 févr.-09 à 10H.
Un an après les fortes mobilisations contre la LRU de décembre et janvier
2008, l’AG des personnels de Lille1 réunie ce mardi 3 février 2009 à 14H
décide à une large majorité. Pour : 231, Contre : 6, Abstention : 6.
* Compte rendu de l’AG Lille 1 du 3 février 2009
* La grève totale et reconductible des enseignements, de la
recherche, et des fonctions administratives jusqu’a vendredi
06/02/2009 inclus.
* L’organisation d’une AG, Amphi Archimède M1, vendredi 06/02 à 10h
(horaire à confirmer) pour statuer sur le reconduction de la grève
* L’association à la journée d’action locale décidée par la
coordination nationale jeudi 05/02/2009
o tractage aux stations de métro
o organisation d’un "péage" aux entrées du Campus de Lille1
o Manifestation à Lille à 14H (ou 15H), et passage du cortège
des manifestants par l’Université de Lille III (14h
probablement)
* de mandater des personnels BIATOSS, enseignants et
enseignants-chercheurs à la prochaine réunion de la coordination
nationale.
* Voir aussi les compte rendu de l’AG IUT
et l’AG de Physique
et de la faculté de sciences économiques et sociales (FSES)
du 3 février 2009
PROCHAINS RENDEZ-VOUS :
* Point central : amphi archimède rdv à 9h tous les matins.
* Rendez-vous mercredi 04/02 à 9H, Amphi Archimède M1 : mise en place
des opérations et de la journée de jeudi...
* Rendez-vous jeudi 05/02 à 07h30 pour lancer l’opération "péage"
aux entrées du campus
Réunis en assemblée générale, le mardi 3 février 2009, les enseignants,
enseignants-chercheurs, personnels non enseignants et étudiants de
l’université de Corse, ont adopté à l’unanimité une motion qui rejette :
· La réforme du statut des enseignants chercheurs,
· La modification de la formation des enseignants du secondaire,
· Le contrat doctoral.
Les enseignants chercheurs de l’Université Paris Dauphine réunis en assemblée
générale mardi 3 février réaffirment unanimement leur opposition au projet de
réforme du statut d’enseignant chercheur. Ils demandent le retrait du projet de
décret et l’ouverture d’une large concertation sur l’enseignement supérieur et
la recherche.
Après le succès de la pétition qui circule dans l’établissement depuis fin
décembre ainsi que de la journée de grève du 2 février, et après avoir voté le
vendredi 30 janvier le principe de la rétention des notes du premier semestre,
ils appellent à la poursuite du mouvement et notamment :
à une journée d’action et d’information le jeudi 5 février à Dauphine
(unanimité).
à une grève totale des enseignements le mardi 10 février, jour de la
manifestation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche
(unanimité, moins une abstention).
Une nouvelle assemblée générale se déroulera le jeudi 5 février à 13h45.
Le collectif Dauphine
Le lien vers la pétition
AG des personnels de la FACULTÉ DE DROIT, DE SCIENCES POLITIQUE ET DE GESTION DE LA ROCHELLE
Les universitaires présents auxquels se sont joints des étudiants ont débattu des réformes actuelles de l’Université française et du mouvement de contestation à leur encontre.
Ils ont dénoncé l’absence de concertation nationale avec les universitaires concernant les réformes de l’enseignement supérieur et de la recherche ; l’absence d’écoute à l’égard de leurs revendications.
Ils estiment que compte tenu de l’importance des enjeux pour l’université, l’enseignement supérieur et la recherche, l’avenir des étudiants, des universitaires et de la Nation, l’ouverture d’un débat national s’impose.
L’assemblée a décidé :
1. L’adhésion à la Coordination nationale des universités et l’appel aux autres pôles de l’Université de La Rochelle à élire des représentants au sein de cette coordination. Vote à l’unanimité
2. La demande de retrait des différents projets gouvernementaux notamment de masterisation des métiers de l’enseignement et de modification du statut des enseignants-chercheurs. Vote à l’unanimité.
3. De reporter les délibérations des examens du premier semestre. Vote à la majorité.
4. D’appeler à la grève le jeudi 5 février. Vote à la majorité.
5. D’autres modalités d’action ne sont pas exclues.
Les enseignants chercheurs de la faculté de droit et de science politique de Rennes, réunis en Assemblée générale le 3 février 2009,
admettant dans son principe la nécessité d’une évaluation régulière des activités d’enseignement et de recherche ;
considérant qu’aucune réforme du statut des universitaires ne peut être effectuée sans recourir à la loi, seule à même de garantir le respect du principe constitutionnel d’indépendance des membres de l’enseignement supérieur ;
exprimant leur accord avec les principes énoncés par le Collectif de défense de l’Université dans sa motion du 6 janvier 2009 ;
prenant acte des diverses modifications et améliorations apportées au projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs ;
1. considèrent que ces modifications ne sont pas en mesure de satisfaire les exigences formulées par la motion du 6 janvier ; qu’en particulier :
le principe de la modulation du service fait courir le risque d’une inégalité entre les enseignants et tend à ériger l’enseignement en sanction de la recherche, au détriment des étudiants et sans considération pour le lien inextricable entre l’enseignement et la recherche ;
l’évaluation des enseignants-chercheurs repose toujours sur des critères quantitatifs et mal définis ;
- les prérogatives du CNU, sensiblement renforcées, demeurent encore insuffisantes pour garantir contre les risque très réels du localisme, du clientélisme et de l’arbitraire ;
2. demandent le réexamen du projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs dans un sens qui leur paraîtrait acceptable, dans le cadre d’une large concertation et simultanément avec l’examen des projets de décrets relatifs au statut des doctorants et à la réforme du CNU ;
3. expriment leur soutien et leur participation au mouvement de protestation et de grève des universités de toutes disciplines ;
4. appellent à la grève le jour des jurys d’examens du premier semestre pour l’ensemble des formations.
38 voix pour, 0 contre, 5 abstentions.
Les personnels (enseignants et/ou chercheurs, BIATOSS) de l’Université Paris Nord 13, campus de Villetaneuse, se sont réunis en assemblée générale ce mardi 3 février 2009, de 12h20 à 14h. Des étudiants étaient également présents. Environ 350 personnes dont 158 membres des personnels.
Quatre points à l’ordre du jour :
1. Actualités du gouvernement. Quelles réponses du gouvernement aux revendications exprimées dans les deux motions ci-dessous ?
La coordination nationale des universités a réuni le 22 janvier 2009 des délégués provenant de quarante six universités. Elle a voté les motions suivantes :
Motion n°1 :
La coordination nationale réunissant ce jeudi 22 janvier 2009 condamne la mise en place d’une politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels de toutes catégories, notamment au travers de l’individualisation des carrières, de la mise en place du nouveau contrat doctoral et des suppression d’emplois, exige le rétablissement des postes supprimés, un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les grands organismes de recherche, et soutient les mobilisations en cours.
Elle déclare que si le ministère ne retire pas, sans préalable :
1) le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
2) la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants du premier et du second degré
l’université française se mettra en grève totale, reconductible et illimitée : le 2 février 2009 l’université s’arrête.
Unanimité moins 3 voix contre
Motion n°2 :
La coordination nationale a également voté l’appel immédiat à la rétention des notes, la non transmission des maquettes de formation des enseignants du premier et du second cycle et le soutien aux mouvements de grève qui ont déjà commencé ainsi que l’appel au renforcement de la mobilisation dans tous les établissements.
2. Compte rendu de la coordination nationale des universités du 2 février 2009
Motions votées par la Coordination Nationale des Universités réunie en Sorbonne (Amphi Richelieu) le 2 février 2009
196 délégués présents
313 participants présents en Assemblée Générale
Motion n°1
Comme celle du 22 janvier 2009, la Coordination Nationale réunie le 2 février 2009 condamne la mise en place d’une politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels de toutes catégories notamment au travers de l’individualisation des carrières, de la mise en place du nouveau contrat doctoral et des suppressions d’emplois.
Elle exige le rétablissement des postes supprimés, un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les grands organismes de recherche. Elle soutient les mobilisations en cours.
Elle constate que les Ministères n’ont, à ce jour, pas retiré :
le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs
la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants des premier et second degrés.
En conséquence, la Coordination Nationale appelle l’ensemble des universités à rejoindre le mouvement de grève totale, reconductible, illimitée, déjà engagée dans certaines universités.
Le 2 février 2009, l’Université et la Recherche s’arrêtent.
Votée à l’unanimité moins 2 abstentions
Motion n°2
La Coordination Nationale du 2 février appelle toute la communauté universitaire et le monde de la recherche (enseignants, chercheurs, étudiants, ITA, personnels administratifs, techniques et de bibliothèque, ainsi que les contractuels et vacataires) à entrer dans une lutte active. Elle appelle la communauté universitaire et le monde de la recherche à :
une journée nationale de manifestations et d’actions le jeudi 5 février ;
une manifestation nationale qui mène au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (1 rue Descartes, Paris), le mardi 10 février ;
une cérémonie nationale de non remise des maquettes de Masters le vendredi 13 février devant le Ministère et les rectorats ;
boycotter les expertises pour l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR) et l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES) ;
faire cours en dehors des cadres habituels ;
appeler les organisations syndicales et intersyndicales à faire le lien avec le primaire et le secondaire ;
imaginer toute forme d’action et de lutte qui alerterait collègues et citoyens sur le démantèlement du service public d’éducation et de la recherche.
Elle encourage chaque université à élire, pour la Coordination, trois représentants enseignants-chercheurs/enseignants/chercheurs, un représentant BIATOSS et un représentant étudiant (5 personnes maximum).
Votée à l’unanimité moins 2 abstentions
Motion n°3
Depuis près de deux ans, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a décidé et fait voter à la hussarde une série de « réformes » sans aucune négociation :
la loi LRU ;
la transformation radicale des organismes de recherche en agences de moyens ;
le pilotage, par le pouvoir politique, de la Recherche et de l’Université ;
la remise en cause des statuts nationaux ;
le démantèlement des concours nationaux de recrutement des enseignants des premier et second degrés, et le projet de « mastérisation » de la formation des enseignants ;
le projet de contrat doctoral.
Parallèlement, le Ministère a supprimé 1090 postes et développé la précarité des enseignants-chercheurs, des chercheurs et des personnels administratifs, techniques et de bibliothèque.
Pour mettre fin à cet autoritarisme, la Coordination Nationale des Universités réunie le 2 février 2009 exige :
le retrait du projet de décret sur les statuts des enseignants-chercheurs, et la restauration des cadres nationaux des diplômes et des statuts ;
le retrait de la « réforme » de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés ;
l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche et de la fonction publique en général ;
le retrait du contrat doctoral ;
la restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité chez les enseignants, les chercheurs, les BIATOSS et ITA par un plan pluriannuel de création de postes ;
la titularisation des personnels contractuels.
La Coordination Nationale constate que toutes ces contre-réformes résultent de la loi LRU. En conséquence, elle demande en urgence que la communauté universitaire et le monde de la recherche soient consultés sur une nouvelle loi garantissant démocratie, collégialité, indépendance et liberté, car l’Université n’est pas une entreprise et le Savoir n’est pas une marchandise.
Votée à l’unanimité moins 1 contre et 4 abstentions.
L’assemblée générale des personnels de l’Université Paris Nord 13, campus de Villetaneuse, a voté ces motions :
Motion n°1 : unanimité (158 votants).
Motion n°2 : unanimité moins 2 abstentions.
Motion n°3 : unanimité moins 1 abstention.
Trois motions spécifiques à Paris 13 ont été votées :
Motion n°4 :
L’assemblée générale des personnels de l’Université Paris Nord 13, campus de Villetaneuse, réunie le mardi 3 février 2009, appelle au boycott des visites et des expertises de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et de l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (AERES).
158 votants : unanimité moins 5 abstentions.
Motion n°5 :
L’assemblée générale des personnels de l’Université Paris Nord 13, campus de Villetaneuse, réunie le mardi 3 février 2009, demande le maintien pour les IUT des moyens garantissant le caractère national et professionnalisant des diplômes.
158 votants : unanimité moins 2 contre et 6 abstentions.
Motion n°6 :
L’assemblée générale des personnels de l’Université Paris Nord 13, campus de Villetaneuse, réunie le mardi 3 février 2009, demande la suppression de SYMPA, système de calcul de l’allocation des moyens.
158 votants : unanimité moins 5 abstentions.
3) Paris 13 : point mobilisation et vote de la reconduction de la grève
3.1 Liste des départements/composantes de Paris 13 en grève :
IUT de Villetaneuse (en grève depuis le 21 janvier)
Institut Galilée :
* département de Chimie ( ?)
* département de Physique (votée le 02/02)
* département d’Informatique (votée le 31/01)
* département de Mathématiques (votée le 31/01)
UFR Droit
UFR LSHS :
* département de Littérature
* département de Linguistique (réunion le 04/02)
* départements de Géographie et d’Histoire (votée le 02/02)
* département LEA (votée le 02/02)
* département d’espagnol (votée le 03/02)
* départements de Psychologie et de Psychophysiologie (votée le
03/02)
* département d’anglais (réunion prévue le 04/02 à 9h30)
UFR SMBH
* Santé et sciences sociales
UFR Sciences économiques et gestion
UFR Communication (votée le 03/02).
3.2 Débat sur la grève
Mettre à disposition des personnels un texte d’information sur leurs droits de grève.
Dépôt d’un préavis de grève chaque semaine par les syndicats des personnels BIATOSS et des enseignants et/ou chercheurs.
3.3 Point sur l’externalisation des services et la disparition de la catégorie C.
Après le ménage et le gardiennage, c’est au tour du personnel des espaces verts d’être menacé.
3.4 Déménagement possible du service culturel de P13
Le service culturel (sous le Forum) est menacé de déménagement pour laisser place au service de la sécurité.
3.4 Reconduction de la grève à P13
Unanimité (158 votants) moins une abstention.
4. Planning des activités P13 pendant la grève
Votées à l’unanimité :
1) une présence à la journée portes ouvertes de Paris 13 demain, mercredi 04 février (table d’infos + tracts)
2) une délégation au CEVU du jeudi 05 février à 9h, pour y demander une position claire sur la non transmission des maquettes de Master d’enseignement et le non-examen d’éventuels parcours enseignement dans des Masters existants + une demande de maintien du service culturel dans ses locaux
3) manifestation à Paris le jeudi 05 février après-midi à l’appel de la coordination nationale des universités (détails à venir)
4) une délégation au CA du vendredi 06 février, 9h30, pour y porter les mêmes revendications qu’au CEVU
5) manifestation NATIONALE le 10 février à Paris, jusqu’au ministère, à l’appel de la coordination nationale des universités.
2 février
MOTION « Université Paris IV Sorbonne »
L’assemblée générale des personnels de l’université Paris IV Sorbonne,
réunie le 2 février 2009 (127 personnes présentes), appelle les personnels
de l’université à la grève pour obtenir :
. le retrait du projet de réforme du statut des enseignants-chercheurs ,
. le retrait du projet de réforme de la formation des enseignants et des
concours de recrutement des enseignants
. l’annulation des suppressions de postes dans les universités et dans
l’enseignement,
. l’abandon du projet de contrat doctoral.
Elle s’associe aux mots d’ordre de la coordination nationale du 22 janvier
et demande l’ouverture d’une véritable négociation sur toutes les
questions relatives à l’avenir de l’université et sur les revendications
de ses personnels et de ses étudiants.
« L’université s’arrête » mais ne sera pas « morte » : la grève sera
l’occasion d’amplifier la mobilisation autour d’actions diverses avec les
étudiants.
Les personnels enseignants s’engagent à assurer la préparation aux concours.
Une assemblée générale est prévue le 9 février à 12h00 pour décider de la
suite
des actions à mener après la réunion de la coordination nationale du
2-II-2009.
(8 ne prennent pas part au vote ; 1 abstention ; 0 contre.)
Pour le comité d’organisation de l’AG (Julie Amiot, Pascal Boldini,
Marie-Caroline Callard, Laurent Châtel, Ramon Cobo, Monica Michlin,
Annliese Nef, Anne Paquette).
AG de l’Institut de Psychologie de Paris Descartes, le 2 février 2009
Les étudiants, personnels administratifs, enseignants-chercheurs,
enseignants et chercheurs de l’Institut de Psychologie de Paris
Descartes, réunis en AG ce jour (lundi 02 février 2009) appellent tous
leurs collègues (étudiants, personnels administratifs,
enseignants-chercheurs, enseignants et chercheurs) à cesser leurs
activités respectives pour suivre le mot d’ordre de la coordination
nationale : le 02 février 2009, l’Université s’arrête !!
Pour : environ 600 ; Contre : 8 ; Abstentions : 38.
Les enseignants-chercheurs de l’UFR Lettres, Philosophie, Musique de Toulouse II- Le mirail réunis en Assemblée générale le 2 février 2009, persistant dans leur opposition aux réformes déjà exprimée en AG d’UFR et Conseil d’UFR les 8 et 13 janvier, et considérant que les déclarations des deux ministres ne répondent pas à leurs attentes
• se déclarent en grève à compter du 2 février avec effet immédiat.
• s’engagent à être présents aux heures de cours pour ménager des discussions avec les étudiants, qui seront également invités à des regroupements journaliers à 11 heures et 14 h 30 (salle 301).
• appellent à une nouvelle AG regroupant les personnels et les étudiants de l’UFR le jeudi 5 février à 10 heures (salle 301) pour faire le bilan du mouvement et définir des moyens de communication hors de l’université.
• invitent à rejoindre la manifestation de l’IUFM prévue le mardi 3 février.
Pour : 40 – Contre : 0 – Abstention : 1 - NPPV : 0
Aujourd’hui, il y a eu une AG organisée sur la fac de Paris 11, qui a réuni de
l’ordre de 400 personnes. Cette AG avait comme but principal le vote de
la grève des enseignants-chercheurs contre les modifications de leur
statut. Sur les 150 à 200 enseignants-chercheurs présent, tous ont voté
la grève sauf deux contre et 7 abstention.
L’autre but de cette AG était le soutien à cette mobilisation par tous
les personnels et les étudiants, et le lien avec l’ensemble des
problèmes de l’enseignement supérieur et de la recherche, en particulier
la transformation du CNRS en agence de moyens.
La motion suivante a été votée à l’unanimité des présents moins 6
abstentions :
Les étudiants et les personnels de l’Université Paris Sud 11 (UPS11) et
ses composantes entrent en grève générale d’une semaine reconductible
pour protester contre :
l’affaiblissement de l’enseignement et de la recherche,
le projet de décret du statut des enseignants chercheurs,
la précarisation des personnels de toutes les catégories au travers de
l’individualisation des services et d’une mastérisation à marche forcée
de la formation des enseignants qui déclassent toute une profession et à
terme mettent en danger des générations d’élèves,
la mise en place du nouveau contrat doctoral,
les suppressions d’emplois,
le démentèlement des organismes de recherche,
et la destruction des IUT.
L’assemblée générale exige le rétablissement des postes supprimés et un
plan pluri-annuel de créations d’emplois statutaires dans l’enseignement
supérieur et la recherche.
Notre grève s’inscrit dans la lutte contre des réformes qui visent à
casser un service public de plus, après l’hôpital, la justice, etc.
Nous demandons la remontée de la motion et son vote dans tous les
conseils de l’université, de laboratoires (unités mixtes de recherche,
unité propres), départements et sections du CNU.
Cette motion pourrait être votée par le conseil de laboratoire de l’IPNO
par la même procédure que pour le C3N. Cependant, cela aurait encore
plus de poids si elle l’était par une AG du laboratoire.
Il y aura une AG organisée pour tous les personnels et les étudiants ce
mercredi, à l’heure de midi, au bâtiment 333.
30 janvier
Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines. Motion adoptée par
l’assemblée générale des enseignants-chercheurs de la faculté de droit
Réunie le 30 janvier 2009, l’assemblée générale des enseignants-chercheurs de la faculté de droit,
Consciente de l’impératif d’améliorer l’organisation, le fonctionnement et les moyens des politiques de formation initiale et continue, et de la politique scientifique au sein des établissements d’enseignement supérieur et des organismes de recherche
Dénonce néanmoins les dangers d’arbitraire, de localisme et d’opacité des projets en cours d’élaboration
Apporte son soutien au mouvement d’opposition au décret
Dit son inquiétude à l’égard des autres réformes en préparation (comités de sélection, organisation du CNU, contrat doctoral…).
En conséquence, demande le retrait du projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs,
Faute de quoi, elle est déterminée à engager toute action propre à empêcher la remise en cause des missions de l’Université.
Compte rendu de l’AG des personnels UHP (Nancy 2) réunie le 30 Janvier 2009 :
La motion suivante a été votée à l’unanimité (40 personnes) aujourd’hui :
Appel de l’AG des personnels UHP avec les syndicats SNESUP FSU, SNCS FSU, SNPREES-FO réunie le 30 janvier 2009
Face aux attaques actuelles du gouvernement portant sur nos métiers, sur les formations et sur le service public d’enseignement supérieur en général, appelle à la grève le 2 février et à la rétention des notes pour obtenir
◊ L’annulation des suppressions d’emplois
◊ La renégociation de la réforme des concours de recrutement de professeurs
et de la réforme dite "de masterisation" de la formation des professeurs
◊ le retrait du décret concernant le statut des enseignants-chercheurs.
L’AG vous appelle à les rejoindre et participer aux réunions qui décideront des formes et de la poursuite du mouvement initié par cet appel.
L’AG appelle décide d’envoyer des représentants à la coordination nationale à Paris le 2 Févier.
L’AG appelle les enseignants chercheurs à signer l’appel concernant la rétention des notes.
(La fréquentation de l’AG a varié entre 40 et 80 personnes)
Prochaine AG le Lundi 2 Février à 13h en salle SC6
A l’ordre du jour : rédaction d’un tract d’information aux étudiants.
L’Assemblée générale des personnels (enseignants-biatos) de Bordeaux 3 réunie le
vendredi 30 janvier 2009 dans l’amphi Cirot a :
élu et mandaté ses représentants à la Coordination nationale qui se
tiendra à Paris le 2 février : pour les enseignants, Christophe
Pébarthe, Jean-Paul Engélibert, Antoine Ventura (ou Clara Mallier).
S’il n’y a que deux enseignants présents, Florence Deprest disposera
d’un mandat. Pour les Biatos, Agnès Laborde (ou Danielle Bourmaud).
voté les deux motions proposées par la Coordination nationale (cf.
le site ) dont la n°1 conclut par « Si le ministère ne retire pas,
sans préalable, (1) le projet de décret sur le statut des
enseignants-chercheurs, (2) la réforme de la formation et des concours
de recrutement des enseignants du premier et du second degré,
l’université se mettra en grève totale et reconductible : le 2 février
2009, l ?université s ?arrête » et la n°2 appelle notamment à « la
rétention des notes par les enseignants (à l’exception des étudiants
en mobilité), la non transmission de maquettes de formation des
enseignants du premier et du second degré ».
décidé que la grève serait totale lundi 2 février à Bordeaux 3. Les
collègues sont invités à se rassembler le lundi 2 à 9 h dans le hall
de l’administration, pour aller intervenir dans les salles encore «
actives » afin de réexpliquer les raisons du mouvement. On rappelle
que la grève du 29 janvier à Bordeaux 3 a atteint des taux jamais
atteints (au moins 120 enseignants déclarés), et qu’il importe que ce
mouvement se poursuive et s ?amplifie.
appelé à une assemblée générale (étudiants, biatos, enseignants) le
lundi 2 à 12 h 30 dans l’amphi 700, afin de débattre et de préparer la
première manifestation programmée,
c’est-à-dire une (1ère ?) marche sur le Rectorat, où sera déposé un
courrier à transmettre à Valérie Pécresse pour lui demander de nous
écouter ? Rassemblement à 15 h 30 Place de la République.
Ce même vendredi 30 s’est tenue à 14 h 30 une assemblée générale
regroupant les comités de coordination et de mobilisation
(tripartites). Le programme du lundi a été affiné.
Le Comité de coordination
Les enseignants-chercheurs de l’Université Paris-Dauphine, réunis en
assemblée générale le vendredi 30 janvier (80 présents), réaffirment
unanimement leur opposition au projet de réforme du statut d’enseignant
chercheur. Ils demandent le retrait du projet de décret et l’ouverture
d’une large concertation sur l’enseignement supérieur et la recherche.
* Ils demandent au Conseil d’Administration de l’Université de
prendre rapidement position contre ce décret (à l’unanimité)
* Ils appellent à procéder à la rétention des notes des examens du
premier semestre, avec possibilité de communication orale des
notes aux étudiants (à l’unanimité).
* Ils appellent à participer à la grève nationale du lundi 2 février
(à l’unanimité, moins 6 abstentions).
* Ils appellent à la poursuite du mouvement (grève, journée
d’action) en conformité avec les décisions prises par la
coordination nationale (à l’unanimité). Si le projet de décret
était maintenu, la défense de leur statut les conduirait à
démissionner collectivement de l’ensemble de leurs responsabilités
pédagogiques et administratives (unanimité, moins 2 abstentions).
* Ils appellent à une nouvelle assemblée générale le mardi 3 février
à 12h30.
L’assemblée générale des personnels de l’Université Paris 13 a réuni
environ 150 personnes ce vendredi 30 janvier. Elle s’est tenue alors que l’IUT de
Villetaneuse et les UFR ou départements de Droit, Economie et Gestion,
Littérature, Informatique, Mathématiques, Chimie... sont en grève ou le
seront lundi 2 février.
L’assemblée générale a voté (à l’unanimité moins 1 abstention)
les 2 motions de la coordinationale des universités du 22 janvier 2009
(rappelées à la fin ce message)
L’assemblée générale de Paris 13 demande de surcroît
l’arrêt des suppressions de postes et de l’externalisation
de services administratifs et techniques et la mise en place d’un plan
pluri-annuel de recrutement à l’Université et dans les organismes de
recherche,
l’arrêt de la mise en place du nouveau mode d’allocation des moyens SYMPA,
l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche et l’abandon du projet
de transformation des dits organismes en agences de moyen.
L’assemblée générale des personnels de l’UFR des Lettres et Sciences
Humaines de l’université de Rouen, réunie le 30 janvier 2009, a voté la grève reconductible,
totale et illimitée à partir du lundi 2 février.
L’AG réclame le retrait :
du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs,
du projet de réforme des formations aux métiers de l’enseignement,
du plan pluriannuel de suppressions des postes dans l’enseignement
supérieur .
Les étudiants seront "accueillis" à l’heure des cours pour être informés
sur la grève.
Les cours de concours (Capes et Agrégation) sont maintenus.
Une AG des personnels est prévue le lundi 2 février à 11h dans l’amphi
Lavoisier 2.
Pour : 49 ; contre : 3 ; abst : 1 ; rv : 0
29 janvier
ENS- ULM en AG a voté
Demande de retrait du décret sur les EC
Demande de retrait du décret sur la réforme de la formation et du
recrutement des enseignants
Appel au CS contre le rendu des maquettes de masters d’enseignement
(cf pétition)
Demande de retrait de la LRU
Ralliement du cortège recherche depuis Jussieu
Mandats pour la coordination nationale du 2 février : Grégoire,
Frédéric et Irène
Principe de la grève pour le 11 février
L’Assemblée Générale des étudiants et personnels de l’Université de Poitiers réunie le 29 janvier 2009 (entre 400 et 500 personnes. Source : Nouvelle République)
A voté les deux motions proposées par la Coordination nationale des Universités réunie le 22 janvier 2009 à Paris I.
Soutient donc le principe d’une grève générale, reconductible et illimitée dont les modalités seront précisées au fur et à mesure des AG.
Appelle tous les étudiants et personnels (biatoss et enseignants) et étudiants à empêcher le vote des maquettes de mastérisation par une présence massive lors du CEVU du 02 février 2009 et surtout du CA du 09 février.
Appelle tous les étudiants et personnels à participer aux manifestations (la manifestation du 29 janvier a réuni à Poitiers près de 25000 personnes selon la presse).
Les étudiants et personnels de l’Université de Poitiers réunis en Assemblée Générale le 30 janvier 2009 (entre 100 et 200 personnes) condamnent :
La suppression des postes dans l’enseignement supérieur et la recherche,
elle demande L’adoption d’un plan pluri-annuel de création de postes de chercheurs, d’enseignants-chercheurs et de personnel BIATOSS.
- Le projet actuel de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs
Elle exige le maintien d’un dispositif indépendant de gestion des carrières et d’évaluation par une instance nationale majoritairement élue.
la réforme proposée de formation et de recrutement des enseignants (mastérisation)
Elle demande aux instances compétentes de notre Université (CA) de ne pas remonter ces maquettes de formation au Ministère ainsi qu’un nombre croissant d’universités s’y engagent.
L’Assemblée Générale appelle :
A la poursuite de la rétention des notes jusqu’au 15 février, où ce point sera remis à l’ordre du jour (adoptée à l’unanimité, moins 2 voix contre et 3 abstentions) et à une opération au Rectorat en rapport avec cette rétention des notes (modalités à prévoir en AG) le 10 février 2009 (adoptée à l’unanimité, moins 1 abstention)
A une occupation de la Présidence de l’Université le 02 février 2009 (14h), pour demander au CEVU de ne pas voter sur les maquettes de mastérisation. (adoptée à l’unanimité, moins 2 abstentions)
A une grève administrative des enseignants et personnels dès le 02 février 2009, 14h (adoptée à l’unanimité, moins 2 abstentions).
A une présence de 3 personnes (un enseignant-chercheur et 2 membres du personnel Biatoss) mandatées par l’Assemblée Générale à la Coordination nationale des Universités le 02 février 2009. (adoptée à l’unanimité, moins 1abstention).
A une présence massive des tous les personnels et étudiants aux Assemblées Générales qui auront lieu lundi 02 février 12h, puis mardi 03 février 12h, Amphi J
afin de décider de la poursuite du mouvement (rétention des notes, grève administrative, occupation des conseils, manifestations diverses…)
afin de faire vivre l’Université par des cours ou conférences à l’amphi J occupé par les étudiants afin qu’il devienne un lieu d’information et de mobilisation
Si le 02 février « l’Université s’arrête », cela ne signifie pas que l’Université se vide, mais au contraire qu’elle devient un espace de mobilisation permanente, d’effervescence de tous ceux qui s’opposent aux réformes actuelles, sous les formes les plus diverses (université populaire sous forme de conférences, de cours, de débats…)
Comité de mobilisation de l’Université de Poitiers et intersyndicale
L’AG des personnels de l’UFR de Sciences de l’Université de Rouen,
rassemblée le 29 janvier 2009 à 14h, s’appuyant sur la motion de la
coordination nationale du 22 janvier, condamne la mise en place d’une
politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche,
la précarisation des personnels de toutes catégories, notamment au travers
de l’individualisation des carrières, de la mise en place du nouveau contrat
doctoral et des suppression d’emplois, exige le rétablissement des postes
supprimés, un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les
universités et les grands organismes de recherche, et soutient les
mobilisations en cours.
Elle déclare que si le ministère ne retire pas, sans préalable :
1) le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs ;
2) la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants
du premier et du second degré ;
3) le plan pluriannuel de suppression de postes dans l’enseignement
supérieur et la recherche ;
L’UFR de Sciences de l’université de Rouen se mettra en grève totale à
partir du 2 février 2009.
Pour : 67 ; contre : 1 ; abst. : 2 ; NPPV : 3
L’AG de l’université de Franche-Comté réunie le matin du 29 (environ 400 personnes enseignants, étudiants, chercheurs, personnel biatos) a voté le retrait du projet de modification du statut des enseignants-chercheurs, le retrait du décret de mastérisation des concours et la rétention par les départements des maquettes.
Ont été également votés l’abrogation de la loi LRU, l’arrêt du recours aux emplois précaires et la titularisation des précaires en poste actuellement.
La grève reconductible a été votée à partir de lundi 2 février. Une AG se réunira mardi à 14h pour décider de la suite du mouvement. Une délégation de 4 personnes a été élue par l’AG .
28 janvier
Réunis en Assemblée générale le 28 janvier 2009 à 12h30 à la Faculté Jean Monnet (UFR Droit Economie Gestion) de l’Université Paris Sud 11, les enseignants-chercheurs :
1. Demandent le retrait du projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs.
2. Apportent leur soutien au mouvement d’opposition au décret qui ne cesse de s’amplifier au sein de l’Université française, notamment à la position prise par la CPU le 6 janvier 2009.
3. Disent leur inquiétude à l’égard des autres réformes en préparation (comités de sélection, organisation du CNU, contrat doctoral…).
Ils décident :
1. De surseoir à la communication des notes des examens du premier semestre,
2. D’être prêts à prolonger leur action par la grève à partir du 2 février dans l’hypothèse où le projet de décret ne serait pas retiré,
3. D’inviter les collègues de l’UFR non présents à faire de même,
4. De lancer une campagne d’information en direction des étudiants de la Faculté.
27 janvier
Constatant que la situation sur la réforme du statut des enseignants
chercheurs n’a pas évolué, l’assemblée générale des enseignants d’Angers du mardi 27
janvier 2009 appelle :
1) à la poursuite de la rétention des notes et/ou gel des jurys jusqu’au 2
février,
2) à la grève jeudi 29 janvier et à la participation à la manifestation à
10H30 place Leclerc à Angers,
3) à un rassemblement massif jeudi 29 janvier à 13h45 à la Présidence de
> l’Université d’Angers pour le dépôt d’une motion demandant le retrait du projet
de décrêt de modification du statut des enseignants chercheurs lors du CA qui
suivra à 14h15,
4) à une nouvelle assemblée générale des enseignants de l’Université d’Angers
le lundi 2 février (lieu à déterminer),
5) à participer à l’assemblée générale des étudiants prévue demain mercredi 28
janvier à 12h30 en amphi G de l’UFR lettres.
Tous ces points ont été votés individuellement à l’unanimité (0 abstention, 0
contre) par la cinquantaine de personnels présents, alors qu’environ 80
personnes ont participé à cette AG.
Avignon
L’AG des membres de la communauté universitaire de l’UAPV réunie ce
mardi 27 janvier 2009
appelle à la grève interprofessionnelle du 29 janvier et refuse la transformation de l’université en entreprise ;
condamne la mise en place d’une politique d’affaiblissement structurel de l’enseignement et de la recherche, la précarisation des personnels de toutes les catégories notamment au travers de l’individualisation des carrières, de la mise en place du nouveau contrat doctoral et des suppressions d’emplois ;
exige le rétablissement des postes supprimés et la mise en place d’un plan pluri-annuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les grands organismes de recherche et soutient les mobilisations en cours.
Elle déclare que si le ministère ne retire pas, sans préalable,
le projet de décret sur le statut des enseignants — chercheurs
la réforme de la formation et des concours de recrutement des
enseignants du 1er et 2ème degré
les mesures d’individualisation des carrières des personnels,
L’UAPV sera en grève totale, illimitée, reconductible.
Le 2 février, l’UAPV s’arrête.
Motion votée à l’unanimité moins 5 refus de vote
26 janvier
L’Assemblée Générale des personnels de l’université de Corse a
voté la motion suivante :
Refusant la remise en cause du statut national d’enseignant-chercheur,
l’assemblée
générale de l’université de Corse réunie le 26 janvier 2009, réclame
l’abandon du projet de modification du décret statutaire de 1984, qui
applique et aggrave encore les dispositions de la loi LRU. L’assemblée
générale réclame aussi le retrait des projets concernant la réforme des
concours de recrutement des enseignants du premier et du second degré, et
celui concernant le contrat doctoral unique, qui introduit la notion d’une
négociation individualisée entre le doctorant et son établissement et laisse
augurer une grande disparité de traitement des collègues concernés.
Ces projets définissent un système d’enseignement et de recherche absolument
contraire aux idées et aux valeurs auxquelles nous croyons pour
l’Université. Nous ne pouvons que réclamer leur abrogation pure et simple et
demander des concertations plus longues pour d’autres réformes.
Pour appuyer cette demande, les enseignants-chercheurs de l’université de
Corse, et tout le personnel enseignant et/ou administratif qui souhaite s’y
associer, décident, suivant l’appel de la coordination nationale des
universités réunie le 22 janvier à Paris I, d’une semaine de grève dès le 2
février, grève qui pourra être reconductible si leurs revendications ne sont
pas entendues.
Grève votée à la majorité lors de l’AG du lundi 26 janvier 2009, avec les
décomptes suivants :
Présents 65, voix pour (dont procurations) 62, voix contre (procurations) 1, abstentions 2
22 janvier
Compte rendu de l’AG convoquée à l’initiative du comité de coordination de GHSS Paris 7 jeudi 22 janvier, 14h, amphi 5C
Environ 250 personnes, étudiants, enseignants-chercheurs, IATOS, représentants de quasiment tous les UFR de Paris 7, se sont réunis dans un amphi bondé.
L’AG a commencé par un compte rendu de l’AG de coordination nationale par Annie Lacroix-Riz : "En 24 ans à l’université, c’est la première fois que je vois une mobilisation aussi massive et sans appel de toute l’université soudée autour d’un même objectif : sauver l’éducation nationale et le service public, car c’est bien de cela dont il s’agit !". Christophe Darmangeat a ajouté : « le gouvernement est en train tranquillement de clouer le cercueil de l’université française : il fait ça méthodiquement clou par clou tout autour : là c’est le tour des enseignants chercheurs, le prochain clou sera celui des étudiants, puis des personnels administratifs, puis à nouveau celui des enseignants, jusqu’à mettre le cercueil en terre ».
Après de nombreuses prises de paroles, l’AG fait un bilan des mobilisations dans les différentes UFR.
Les UFRs de physique, Chimie, Math, Informatique, Biologie sont encore peu mobilisées, leurs maquettes sont prêtes, elles n’ont pas été encore rendues, mais leur rétentions n’est pas décidée. L’UFR de physique organise une AG mercredi 28 janvier en salle Amphi 2A (Halle aux farines à PRG), heure non précisée
Les UFR de sciences sociales, langues, GHSS, sciences cliniques ont, pour la plupart, refusé de faire remonter les maquettes et décidé de la non-reprise du 2ème semestre.
L’AG décide de voter sur les points suivants :
• refus des 3 contre-réformes en cours (statuts des enseignants chercheurs, contrat des doctorants, mastérisation des concours) et de la baisse des moyens et des postes affichés pour l’année : POUR : unanimité des présents
• exiger l’abrogation de la loi LRU : POUR : unanimité – abstentions : 2
• organiser un piquet de grève lundi 26 dès 8h à PRG et Javelot et une nouvelle AG pour préparer l’action lundi 26 à 12h à PRG (amphi sera communiqué ultérieurement) : POUR : unanimité des présents
• La grève active (présence des EC en cours pour expliquer la grève aux étudiants, intervention dans les amphis des non grévistes) dès Lundi 26 : POUR : unanimité des présents
• Constituer un comité de coordination P7, élargi aux représentants des autres UFR et aux étudiants, pour préparer les prochaines actions en charge de rédiger un tract d’appel à la manifestation du 29 et à la grève reconductible à partir du 2 février
UFR LASH Nice Sophia Antipolis
L’Assemblée Générale du Personnel Enseignants, Enseignants Chercheurs, IATOSS, BIATOSS et Représentants des étudiants réunis ce jeudi 22 janvier, décident des actions suivantes pour protester contre le projet de réforme du statut des Enseignants Chercheurs, la masterisation des concours d’enseignement, la précarisation des Personnels IATOSS, les suppressions de postes et en faveur d’une politique de recrutement statutaire :
- L’Assemblée Générale des Personnels Enseignants et Enseignants Chercheurs de l’UFR LASH appelle à la grève administrative générale avec rétention des notes, communication orale aux étudiants et suspension des jurys de délibération des examens. Parallèlement, elle appelle chaque département de l’UFR LASH à la tenue d’une Assemblée Générale spécifique réunissant Enseignants, Enseignants Chercheurs, BIATOSS, IATOSS et Etudiants dans une perspective d’information et d’explication.
- L’ensemble des débats ayant eu lieu dans ces assemblées générales fera l’objet d’une synthèse en Assemblée Générale de l’UFR LASH le mardi 27 janvier de 12h à 14h en amphi 84.
- L’Assemblée Générale appelle également à la grève totale le jeudi 29 janvier, journée de mobilisation nationale.
20 janvier
Université Jean-Monnet (Saint-Etienne), 20-01-2009
Assemblée générale des U.F.R SHS et ALL
Après information sur :
les déclarations de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, lundi 15 janvier devant la
commission permanente du CNU,
la position du CNU (vote au 2/3 pour le retrait du décret Pécresse)
le rappel de dates clefs (maquettes Master à rendre pour le 15 février, CEVU UJM le 30 janvier)
l’état de la mobilisation étudiante (par les représentants étudiants présents) : réunion jeudi 22 à 14 heures
(demande de la présence d’enseignants)
...le débat a porté sur les modalités d’action relayant l’actuelle grève de jury et de la deuxième session
d’examen du premier semestre,
compte tenu de l’organisation de l’assemblée générale du mardi 27 janvier (12 heures, J01) et de l’appel
national à la grève du jeudi 29 janvier.
Les résolutions suivantes ont été portées au vote du personnel des deux U.F.R :
GREVES DES COURS ET PRESENCE ACTIVE A PARTIR DU 26 JANVIER
DEMANDE D’UN APPEL NATIONAL A UNE GREVE DES LA REPRISE DES COURS DANS
LES DIFFERENTES UNIVERSITES
Enseignants :
Pour : 40
Contre : 2
Abstention : 9
Vote de soutien des personnels BIATOSS présents :
Pour : 6
Contre : 0
Abstention : 5
Pour la suite du mouvement :
nécessité de mise en place d’un place un comité de grève,
proposition d’une réunion enseignants/étudiants préalable à l’Ag du 27 : lundi 26 au matin
rappel des sites d’information
http://sdpreesfo42.free.fr/crbst_86.html
http://ujmenlutte-st-etienne.over-blog.com/
20 janvier
Assemblée Générale du personnel de l’UFR d’ingénierie
de l’UMPC (Paris 6) en réponse à un appel signé par des collègues
informaticiens avec le soutien des syndicats Sud, Snesup, CGT et FO
et sans l’appui de la direction de l’UFR.
Des présentations et des débats ont permis d’aborder les points suivants :
les réformes en cours dans l’Enseignement Supérieur et la recherche
le changement de statuts des Enseignants-chercheurs et le problème de
l’évaluation
la gestion du budget de l’UMPC dans le cadre de la loi LRU.
La motion ci-dessous a été votée par 41 personnes voulant prendre part au vote avec 38 "pour" et 3 abstentions. Notons que la plupart des
votants étaient des enseignants-chercheurs du département d’informatique
de l’UFR, constituant ainsi pratiquement un tiers de cet effectif.
Plusieurs actions possibles ont été envisagées pour mettre en oeuvre
cette motion. La première étant d’informer nos collègues et de participer
aux manifestations (29 janvier) et aux actions collectives proposées
par les coordinations nationales.
Une liste mail d’information/débat/action a été créée : agp6@ras.eu.org
<https://mailtwo.lip6.fr/webmail/src...>
Inscription : Envoyer un mail à agp6-request@ras.eu.org
<https://mailtwo.lip6.fr/webmail/src...>
avec dans le sujet subscribe.
La liste d’élus "réuniv" propose d’utiliser le site :
http://www.reinventer-luniversite.fr
pour mettre des documents.
20 janvier
Voici ci-dessous les deux motions adoptées aujourd’hui à l’unanimité en assemblée générale de l’université d’Angers (70 personnes ont participé à cette cette AG ; il y en avait 45 au moment du vote).
Motion n°1
L’AG des enseignants et enseignants-chercheurs de l’Université d’Angers, réunis mardi 20 janvier en UFR Lettres, amphi J, demande :
le retrait du projet de décret modifiant le décret 84-431 du 6 juin 1984 fixant les dispositions statutaires communes aux enseignants-chercheurs. En effet, ce projet mettrait fin au caractère national du statut d’enseignant-chercheur. En outre, il remettrait en cause les libertés académiques et ouvrirait la voie à des dérives clientélistes.
Afin d’appuyer cette exigence de retrait, l’AG appelle les collègues à la rétention des notes auprès de l’administration et/ou au gel des jurys de première session du premier semestre.
le report à 2011 de la mise en place de tout nouveau concours de recrutement des enseignants du primaire et du secondaire, de façon à permettre une réelle concertation et une véritable élaboration.
En conséquence, l’AG appelle le CA de l’Université d’Angers à ne pas remonter les maquettes de nouveaux masters "enseignement", en concertation avec les universités de Nantes et du Maine. Elle appelle pour ce faire à la tenue de CA extraordinaires sur cette question spécifique, simultanément à Angers, Nantes et Le Mans, et en communication.
L’AG invite tous les universitaires angevins à se réunir à nouveau en Assemblée générale, mardi 27 janvier, en amphi D de l’UFR Sciences, afin de décider des suites de la mobilisation.
Motion n°2
L’AG des enseignants et enseignants-chercheurs de l’Université d’Angers réunis mardi 20 janvier appelle tous les personnels de l’Université d’Angers à participer à la journée interprofessionnelle du 29 janvier des CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires & UNSA et à manifester derrière la banderole unitaire angevine "la crise, c’est eux ! Imposons nos revendications !" qui partira à 10h30 de la Place Leclerc.
Plus particulièrement, l’AG appelle les personnels à se grouper massivement derrière la banderole "Pour la défense du service public d’enseignement supérieur et de recherche" afin de mettre en avant nos revendications universitaires.
20 janvier
Une assemblée générale des étudiants, des personnels BIATOSS, des chercheurs et des enseignants-chercheurs ayant réuni environ 500 personnes s’est tenue ce jour 20 janvier 2009 à l’université d’Orléans.
Il a été décidé de demander
Le retrait complet de toutes les ‘réformes’ mises en place par le gouvernement concernant l’enseignement supérieur et la recherche.
La mise en place de structures de réflexion et de concertation permettant de réfléchir, démocratiquement et dans le respect des opinions des intéressés, sur les réformes à mettre en place, dans la sérénité et non dans la précipitation.
L’assemblée générale a appelé à :
la grève avec manifestation le 29 janvier
approfondir et généraliser le mouvement de grève=2 0administrative
refuser de transmettre les maquettes demandées par le gouvernement
participer à la coordination nationale du 22 janvier, pour un mouvement unitaire et généralisé, pouvant s’inscrire dans la durée jusqu’à satisfaction des revendications
la solidarité avec l’ensemble des personnels de toute l’Education nationale pour refuser en bloc et de façon unitaire les atteintes profondes portées à notre système éducatif, remettant en cause ses missions essentielles.
20 janvier
A l’initiative du collectif de l’Appel de Strasbourg (http://appeldestrasbourg.unistra.fr/) une Assemblée Générale des personnels s’est tenue à Strasbourg le mardi 20 janvier de 10h à 12h30. Elle a réuni, selon les moments, entre 150 et 180 membres des personnels de l’UdS : chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens et administratifs des universités, du CNRS et de l’INSERM, ainsi que quelques étudiants… Au terme de cette Assemblée Générale les résolutions suivantes ont été adoptées (la quasi totalité à l’unanimité) :
Recherche :
Affirmation de l’importance de la recherche fondamentale comme valeur forte de notre société et de son potentiel de créativité.
Pour le maintien et le développement de l’indépendance de la Recherche par rapport au pouvoir politique.
Pour le maintien d’un CNRS opérateur de recherche national couvrant tout le champ des disciplines.
Pour la restitution de l’ensemble de leurs compétences aux instances représentatives des scientifiques dans les organismes.
Pour un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les organismes de recherche, et pour un financement récurrent des laboratoires, seuls à même d’assurer un avenir aux jeunes chercheurs et de garantir l’indépendance de la Recherche publique.
BIATOS et ITA
Pour des créations de postes de titulaire et contre les suppressions de catégories C envisagées.
Pour une revalorisation des grilles salariales tendant à revaloriser les métiers, en particulier pour les bas salaires.
Contre la mise en place de primes au mérite.
Pour la mise en place d’une convention collective au profit des nombreux contractuels de l’UdS, convention qui doit être négociée avec les organisations syndicales.
Réforme de la formation des enseignants :
Pour le retrait de la réforme en cours et l’ouverture d’un débat approfondi avec tous les intéressés et pas seulement la CPU et les directeurs des IUFM.
Pour le maintien d’une année de stage rémunérée.
Contre la remontée des maquettes de master au ministère.
Pour le respect du caractère national des concours de recrutement des enseignants.
Statut des enseignants-chercheurs :
Pour un retrait du projet de décret modifiant le statut des EC et l’élaboration d’un
nouveau texte issus d’une réelle concertation avec les enseignants-chercheurs.
Contre l’augmentation des services d’enseignement.
Pour le maintien d’une gestion nationale des carrières et d’une évaluation par les pairs.
Résolutions à l’attention du Président de l’UdS et des trois Conseils :
L’AG demande à la présidence et aux trois conseils de se prononcer contre le projet de décret modifiant le statut des EC.
L’AG demande à la présidence et aux trois conseils de se prononcer contre la réforme actuelle de la formation des enseignants et contre la réforme des concours.
L’AG demande à la présidence et aux trois conseils de refuser la remontée des maquettes de master.
Résolutions d’actions :
L’AG décide de mandater deux membres du collectif de l’Appel de Strasbourg pour représenter l’UdS à l’AG du 22 janvier se tenant à Paris 1 en vue de constituer une coordination nationale des universités.
L’AG appelle tous les personnels à participer à la manifestation du 29 Janvier et à constituer un cortège unitaire des personnels et des étudiants.
L’AG invite toutes les composantes, UFR et laboratoires à tenir des réunions et des assemblées afin de débattre et d’engager toutes les actions possibles, dont la rétention des notes d’examen et la grève reconductible des enseignements.
L’Assemblée Générale s’est achevée par un appel à étendre le collectif à 16 nouveaux membres qui s’ajouteront aux 22 membres actuels. Soit deux membres des provenances suivantes : ex-ULP, ex-URS, ex-UMB, organismes de Recherche, IUFM, IUT, BIATOS-ITA, étudiants. Il est prévu d’élire un bureau du collectif de l’Appel de Strasbourg.
Enfin une délégation de cinquante personnes a été envoyée au Congrès de l’UdS qui rassemblait les trois conseils et où elle a provoqué une interruption de séance afin de lire l’ensemble des résolutions de l’Assemblée Générale. Ce qui lui a été accordé par Alain Beretz, nouveau Président de l’UdS.
20 janvier
Ce mardi 20 janvier s’est tenue l’A.G. inter-universitaire de Grenoble, à l’initiative d’une large intersyndicale des personnels de Grenoble 1, Grenoble 2 et Grenoble 3, des associations SLU et SLR et de l’UNEF.
500 personnes étaient rassemblées au plus fort de la réunion dans l’amphi WEIL. Le consensus est clairement établi contre l’ensemble des mesures gouvernementales touchant l’enseignement supérieur et la recherche.
Les personnels et étudiants sont très mobilisés et ont votés à une écrasante majorité les points suivants :
non remontée des maquettes sur les trois universités et blocage des CEVU et CA pour empêcher la procédure
rétention des notes et blocage des jurys d’examen
grève reconductible à partir de la journée nationale d’action du 29 janvier.
demande de banalisation de la journée du 29.01 sur les trois sites universitaires et, en cas de refus de l’administration, principe d’un blocage des sites.
La prochaine AG inter-U a été fixée pour le 30 janvier.
19 janvier
L’Assemblée générale qui s’est réunie ce lundi 19 janvier 2009 à l’Institut d’Etudes Politiques de Lyon et a rassemblé 150 personnes (enseignants, administratifs et étudiants) a décidé des actions suivantes pour protester contre les réformes en cours, dont la réforme du statut des enseignants-chercheurs, celle du contrat doctoral et celles relatives aux emplois des personnels Biatos et ITRF.
Mardi 20 janvier 2009 :
A l’unanimité, Grève des enseignements toute la journée. Certains personnels administratifs seront également en grève ce mardi 20.
A l’unanimité moins 2 abstentions, participation de l’IEP à la Manifestation nationale pour la défense de l’enseignement supérieur et de la recherche. Départ 12h30 place des Terreaux (le cortège de l’IEP se retrouvera dans la cour à 11h30)
A l’issue de cette manifestation, une Assemblée générale se tiendra à Lyon 2 - Quais,
Amphi Fugier, à 15h. Cette AG est inter-universités lyonnaises.
Jeudi 29 janvier 2009 :
A l’unanimité moins 3 abstentions, Grève de toutes les activités pédagogiques et administratives.
A l’unanimité moins 3 abstentions et 3 oppositions, nouvelle Assemblé Générale à l’IEP à 15h (Grand Amphi)
Le 29 janvier est une journée d’action nationale de toute la fonction publique et du secteur privé. Une manifestation aura lieu ; l’AG s’est prononcée pour la participation à cette manifestation dont le lieu de départ sera précisé ultérieurement.
15 janvier
Les enseignants du département d’italien de l’université Stendhal-Grenoble 3 réunis en assemblée générale le jeudi 15 janvier 2009, se sont prononcés pour le principe de la rétention des notes du premier semestre (21 voix pour, 1 contre, 1 abstention).
Cette rétention sera organisée selon les modalités suivantes (22 voix pour, 1 contre) :
les notes, y compris, celles de contrôle continu, ne seront pas communiquées aux étudiants.
les notes seront communiquées aux secrétariats, sauf une, afin de bloquer les calculs.
les jurys du premier semestre ne seront ni convoqués ni tenus.
15 janvier
Les enseignants/chercheurs, personnels, et étudiants de l’Université Blaise Pascal, réunis en Assemblée générale le 15 janvier 2009, se prononcent pour :
le retrait de la réforme actuelle de tous les concours de recrutement aux métiers de l’enseignement
le refus de faire remonter au Ministère les maquettes de Master
la mise en œuvre immédiate d’une véritable concertation avec l’ensemble de la communauté universitaire.
4 ne prend pas part au vote
2 Contre
25 Abst
580 Pour
Les enseignants/chercheurs, personnels, et étudiants de l’Université Blaise Pascal, réunis en Assemblée générale le 15 janvier 2009, réclament le retrait du projet de modification du décret statutaire de 1984 concernant le statut des enseignants-chercheurs, qui applique et aggrave encore les dispositions de la loi LRU. Elle s’oppose notamment aux pleins pouvoirs des présidents d’université ou directeurs d’établissement dans une gestion individuelle des carrières ; à une modulation des services qui se traduira par un alourdissement des services d’enseignement pour la plupart des enseignants chercheurs ; à la dépossession du CNU de tout rôle de gestion nationale des carrières des enseignants chercheurs (promotions, congés sabbatiques). Elle demande l’ouverture de négociations pour améliorer les conditions dans lesquelles les enseignants-chercheurs exercent leurs différentes missions, ce qui suppose d’alléger globalement, par des créations d’emplois, leurs services en prenant pleinement en compte leurs autres activités (recherche, administration, etc.).
Elle s’oppose aux dégradations des conditions de recherche des doctorants.
5 ne prend pas part au vote
0 contre
9 Abst.
560 pour
Concernant la dotation budgétaire 2009 et le plan pluri-annuel de suppressions de postes dans les universités, l’Assemblée générale de l’Université Blaise Pascal observe que les priorités réelles du gouvernement sont en contradiction avec le souci affiché d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche dans notre pays. Elle déplore que les critères utilisés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour définir les dotations et répartir les emplois n’aient pas été communiqués aux intéressés. Elle condamne fermement les suppressions de postes qui réduiront à néant les efforts entrepris dans notre université pour améliorer la qualité de l’enseignement, de la recherche et de l’encadrement des étudiants, et accentueront la précarité des personnels, l’externalisation des tâches, et la dégradation des conditions de travail. Pour tous les personnels, elle demande l’amélioration des conditions de travail, des grilles de rémunération et des salaires, en particulier par une politique de postes statutaires d’enseignants, d’enseignants-chercheurs et de BIATOSS qui soit à la hauteur des besoins rigoureusement évalués et des charges nouvelles que les universités sont appelées à assumer.
L’assemblée générale de l’université Blaise Pascal exige le retrait de la réforme de l’allocation des moyens aux universités, en contradiction avec les missions de service public qui sont celles de l’université, et qui place les universités dans la logique dangereuse de la concurrence au détriment de leurs besoins réels indispensables pour la pérennisation de leurs missions.
ne prend pas part au vote 0
Contre 0
Abst 4
Pour 369
15 janvier
"Les enseignants-chercheurs de la Faculté de droit et de Science politique d’Amiens,
réunis en Assemblée générale des enseignants le jeudi 15 janvier 2009, demandent le retrait du projet de décret portant modification du statut des enseignants chercheurs et, à cette fin, ils s’associent au mouvement national de rétention des notes d’examen."
Motion adoptée à l’unanimité moins 1 voix et 1 abstention.
15 janvier
L’Assemblée Générale du département de Lettres modernes de l’Université Paris X –Nanterre, réunie le 15 janvier 2009
constate qu’en dépit de multiples motions émanant des universités (conseils centraux, conseils d’UFR et de départements), des organismes de recherche et des sociétés savantes, qui traduisent les vives réactions d’opposition face aux réformes en cours, le ministère refuse d’entendre cette protestation unanime.
affirmant son attachement aux principes républicains de laïcité et d’égalité, et au statut de la fonction publique, remis en cause par les projets en cours, elle demande :
- le retrait du projet modifiant le statut des enseignants-chercheurs.
le maintien des concours nationaux (PE, PLC, CPE) dans leur forme actuelle pour 2010 et la suspension de la mastérisation, particulièrement déplorable en SHS, tant que le ministère n’aura pas apporté des réponses propres à dissiper les inquiétudes légitimes que soulève la mise en œuvre de cette réforme (stages, aide aux étudiants en formation …) – il y va de notre responsabilité envers les étudiants et les collègues enseignants du primaire et du secondaire.
la suspension des suppressions d’emplois tant enseignants-chercheurs que BIATOS au profit d’un plan pluriannuel de création de postes qui soit à la hauteur des besoins de l’université et des engagements pris par le gouvernement.Elle alerte ainsi notamment sur le fait que, par manque d’heures, notre département ne pourra mettre en place à la rentrée prochaine le nouveau plan licence.
Sans exclure d’autres actions ultérieures, en particulier le refus des tâches administratives nombreuses, l’A.G. décide dès maintenant, dans l’attente d’une prise en considération, dans les plus brefs délais, des demandes ci-dessus par le ministère :
• le refus de transmission des projets de maquettes de master conformément à la décision prise par le C.A. de l’Université le 15 décembre 2008.
• la rétention des notes d’examen dès la session de janvier 2009 sauf cas particulier (étudiants Erasmus, réorientations …)
Motion votée à l’unanimité des présents, moins une abstention.
15 janvier
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Réunis en assemblée générale le 15 janvier 2009, les enseignants-chercheurs de l’UFR GHSS de l’université Paris 7 ont voté les dispositions suivantes pour s’associer au mouvement national demandant le retrait du décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs et le report de la mastérisation des métiers de l’enseignement :
1/- Grève à partir du début du second semestre d’enseignement :
Le mardi 20 janvier (journée nationale d’action dans l’enseignement supérieur et la recherche), une assemblée générale des enseignants-chercheurs est convoquée à 9h30 (Amphi 46) pour finaliser les modalités de la grève ; elle sera suivie d’une assemblée plénière (enseignants, personnel IATOSS, étudiants) à 10h30 ;
l’accueil des étudiants se fera aux heures prévues par les emplois du temps à partir du mercredi 21 : les enseignants y expliqueront les raisons de la grève et ses modalités et pourront transmettre des consignes de travail durant cette période.
2/- Concernant les examens du premier semestre, il a été voté à une forte majorité que les notes seront transmises dans les délais prévus ; les jurys se tiendront normalement.
14 janvier
Se sont réunis mercredi 14 janvier à Paris 8 (amphi X) des enseignants (de l’université et de l’enseignement secondaire), des personnels administratifs et des étudiants des universités Paris 8, Paris 12, Paris 13, Marne-la Vallée et de l’Iufm de Créteil (Paris 12) représentant des disciplines concernées par la réforme (et la masterisation) des concours d’enseignement : Anglais, Économie, Espagnol, Italien, Géographie, Histoire, Littérature, Mathématiques.
Il s’agissait avec cette Assemblée générale Académique de conclure toute une série de réunions qui s’étaient tenues secteur par secteur, formation par formation, ou établissement par établissement, et de tenter de définir une position commune sur la question de la réforme des concours de recrutement des enseignants du secondaire.
Le petit nombre de participants (une cinquantaine en tout, qui n’ont pas tous pu assister à la totalité de la réunion) a été compensé, partiellement du moins, par la qualité du débat et des contacts auxquels cette assemblée a donné lieu.
1) Cette réunion est la première qui ait été à la fois académique et ouverte en principe à toutes les disciplines. Il faut ajouter que même si les professeurs du secondaire y étaient très peu nombreux, il est très important qu’ils aient été représentés, comme d’ailleurs les personnels administratifs et les étudiants.
2) L’assemblée générale du 14 janvier a également permis des échanges d’information, des prises de contact, des projets d’action. Il était important que se rencontrent, se parlent et se concertent des personnels représentant des disciplines diverses, des formations, des établissements divers.
3) Un point précis et actualisé a pu être fait sur la situation propre à chaque établissement. Il est apparu que la détermination (des collègues, des formations, des présidences) est loin d’être la même partout
à Marne-le-Vallée, l’opposition au projet de réforme est forte, concertée, déterminée même s’il est vrai qu’elle n’est pas globale (les physiciens par exemple sont assez nettement en retrait) ;
à Paris 12, où les départements de Lettres et de Langues notamment refusent de rendre les maquettes, l’opposition au projet peine à se coordonner. La position de la Présidente, qui jusqu’à une date récente défendait la réforme de façon inconditionnelle, n’est évidemment pas étrangère à cette difficulté ;
à l’Iufm (Institut désormais autonome à l’intérieur de Paris 12) qui semble à Stéphanie Treillet « le maillon faible de la mobilisation », des maquettes ont déjà été élaborées et l’opposition à la réforme est loin d’être majoritaire. Les participants à l’assemblée générale ont souhaité que Didier Mendibil, qui avait été chargé par le Président de l’Ifum, Didier Geiger, et la Présidente de Paris 12, Simone Bonnafous de coordonner la réflexion SHS sur ce projet, fasse le lien entre les différentes disciplines et formations à l’Ifum ;
à Paris 13, l’opposition à la réforme est résolue, surtout en lettres, mais elle est très loin d’être majoritaire ; l’assemblée générale a souhaité que se mette en place une concertation Paris 8 - Paris 13 dans toutes les disciplines où la préparation au Capes est commune (Lettres, Histoire, entre autres), de façon à pouvoir faire état de positions communes dans les conseils centraux ;
à Paris 8, il semble que le grand nombre de réunions sectorielles et le soutien de la présidence aient contribué à une mobilisation relativement importante ; Denis Bertrand, Directeur de l’UFR 4 (histoire, lettres, socio, études féminines, littérature anglaise) a proposé de jeter les bases d’une concertation entre directeurs d’UFR de l’Académie ;
les collègues (du secondaire et des personnels IATOSS de Paris 8) du syndicat Sud Éducation Créteil ont insisté sur l’urgence qu’il y avait à mobiliser aussi les enseignants du secondaire. L’assemblée leur a dit espérer beaucoup de leur initiative.
enfin Jean-Louis Fournel, parlant au nom de Sauvons l’Université, a encouragé toutes les actions visant à mobiliser aussi les étudiants, notant qu’il n’était pas si fréquent que les enseignants ne soient pas à la remorque de mouvements dont ils n’avaient pas eu l’initiative.
Les participants à l’assemblée du 14 janvier ont constaté que plusieurs points importants restaient pendants – que plusieurs chantiers devaient de toute urgence être ouverts ; et ils considèrent que la décision d’ouvrir ces chantiers est l’un des apports les plus importants de leur réunion :
la question du concours de Professeurs d’Ecole, qu’occulte trop souvent celle du concours des professeurs de Collège et de Lycées dont elle est pourtant distincte ;
la question du devenir des Iufm et de leur nécessaire coordination avec les universités ;
la question de la coordination des Ufr « homologues » dans l’Académie de Créteil (mais à dire vrai dans toutes les Académies) ;
l’objectif d’une coordination des actions, voire de l’adoption d’une position commune des 5 présidents d’établissements universitaires de l’Académie (les 4 universités et l’Iufm de Créteil)
Sur les deux premiers points, la présence à l’Assemblée de ce 14 janvier de collègues du secondaire et de collègues de l’Iufm et de Paris 12 est prometteuse ; l’assemblée leur a dit sa confiance et son espoir qu’ils jettent les bases d’une coordination.
Sur le 3ème point, la proposition de Denis Bertrand, qui a rencontré une approbation générale, devra absolument donner lieu à une concertation décidée et déboucher rapidement sur des décisions ou propositions d’actions qui seront rendues publiques.
Sur le dernier point Bruno Clément a dit son intention d’entamer la réflexion avec Pascal Binczak, le président de Paris 8, et d’envisager avec lui le moyens de faire avancer cette question dans une direction comparable à celle prise par les Présidents d’université de Paris intra muros.
Les participants ont conclu la réunion par le rappel solennel de ce qui les unit :
leur souhait d’une réforme des concours que tous, à un titre ou à une autre, appellent depuis longtemps de leurs vœux et pour laquelle ils ont des propositions concrètes et précises qu’ils feront connaître dès qu’une concertation véritable sera engagée ;
leur refus ferme et décidé de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants du secondaire telle du moins que les deux ministères concernés cherchent à l’imposer ;
leur opposition à toute tentative qui consisterait, dans le cadre de la réflexion et de la préparation d’une réforme qu’ils jugent nécessaire, à placer dans une situation systématique de concurrence les établissements, les formations, les individus même ;
ils ont appelé tous les collègues à refuser de collaborer à ce projet de réforme que n’a précédé aucune concertation réelle ; à ne pas transmettre de nouvelles maquettes de master ; à ne pas prévoir dans les maquettes déjà existantes des « parcours » professionnels (ce qui équivaudrait à avaliser la réforme) ;
ils ont appelé à la formation d’une cellule de réflexion et de propositions également chargée de la coordination de toutes les actions à venir ;
ils ont dit leur détermination à refuser d’engager toute négociation, de faire connaître toute proposition si n’est pas accepté par les 2 ministères le principe d’un moratoire d’un an.
14 janvier
Motion de l’UFR des sciences historiques, artistiques et politiques de l’Université de Lille 3.
Les enseignants et enseignants-chercheurs de l’UFR, réunis en assemblée générale le mercredi 14 janvier 2009, réclament :
1) L’abandon du décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs
2) Le report d’un an de la réforme des concours des enseignants du premier et du second degré, adossé à une renégociation avec l’ensemble des acteurs du système éducatif et universitaire
3) Le maintien du recrutement par concours des PE, PLC et CPE, dans sa forme actuelle, pour la session 2010.
Motion votée à l’unanimité des présents.
Appel de l’UFR des sciences historiques, artistiques et politiques de l’Université de Lille 3.
Les enseignants et enseignants-chercheurs de l’UFR, réunis en assemblée générale le mercredi 14 janvier 2009, appellent à une consultation à bulletin secret des enseignants et enseignants-chercheurs de l’université de Lille 3 sur le principe de la rétention administrative des notes.
Appel voté à l’unanimité moins deux refus de participation au vote.
13 janvier
L’AG des universitaires de l’UFR de Physique de l’Université de Lille 1,
réunie le 13 janvier 2009, s’inscrivant à la suite de la motion du
congrès des trois conseils de l’Université, a voté à l’unanimité :
La demande du retrait de projet de décret sur le statut des
enseignants-chercheurs.
En conséquence l’AG a ensuite voté l’action suivante, à l’unanimité
moins 3 abstentions :
La rétention des notes et le refus de se réunir en jury.
13 janvier
L’Assemblée générale des personnels de l’UCBN du 13 janvier 2009, réunissant plus de 110 personnes à l’appel de l’intersyndicale et du collectif de personnels, a examiné les projets du gouvernement concernant l’enseignement supérieur et la recherche :
Budget dont la pérennité est incertaine pour les années à venir du fait des nouvelles modalités de calcul ; suppression de 8 postes en 2009, 5 en 2010 et 5 en 2011, que le Ministère demande à l’UCBN de désigner
Statut des enseignants chercheurs : renouvellement des missions incluant l’insertion professionnelle des étudiants, modulation des services conduisant à opposer enseignement et recherche, à alourdir l’ensemble des services et à accroître la dépendance des enseignants-chercheurs à l’égard du président d’Université
Masterisation des concours de recrutement qui superpose préparation au concours et mémoire de recherche la même année, supprime l’année de stage rémunéré, appauvrit les contenus du programme des concours et laisse augurer la création d’un volant de personnels précaires (les reçus au master, collés au concours)
Contrat doctoral unique conduisant les doctorants à dépendre davantage des entreprises et à faire la course aux financements,
Intégration des IUT dans les Universités qui supprime leur indépendance de gestion
Pour protester contre ces réformes qui, toutes, remettent en cause l’indépendance des personnels systématiquement mis en concurrence ainsi que la qualité de l’enseignement et de la recherche, l’Assemblée Générale appelle :
les enseignants-chercheurs à ne pas transmettre les notes d’examen à l’administration et à refuser de se réunir en Jury,
les conseils des composantes et les conseils centraux de l’UCBN à refuser de faire remonter les maquettes des masters enseignement aux Conseils centraux ou au Ministère
les conseils centraux de l’UCBN à refuser de voter le choix des emplois à supprimer et à transmettre néanmoins (par la voie postale) la liste de la totalité des emplois vacants à pourvoir pour la rentrée prochaine.
L’assemblée Générale a également évoqué une série d’autres actions à venir qui seront débattues le mardi 20 janvier à 10h30 en amphi 2000.
13 janvier
Assemblée générale des personnels - Université Stendhal - 13 janvier 2009
Une centaine de personnes étaient présentes.
Des représentants des organismes de recherche du polygone, et du
collectif IUFM, nous ont fait part de l’état de la mobilisation.
Après une information sur :
* l’état des discussionsavec le Ministère sur le budget et les
suppressions de postes pour ce qui concerne l’Université
Stendhal
* l’état de la mobilisation dans les universités sur les
réformes du statut des enseignants-chercheurs et de la
mastérisation, et le rappel des dangers associés
L’AG a discuté des modalités d’action. Les décisions suivantes ont
été prises à une large majorité des personnes présentes à la fin de
l’assemblée générale (soit environ 70 personnes - unanimité ou quasi
unanimité, peu d’abstentions). L’AG :
* demande au CA de Stendhal de refuser de voter le budget et les
suppressions de postes,
* décide de l’envoi d’une délégation au CA du 16/1 à 14h pour
porter cette revendication. Toutes les personnes qui le peuvent
sont invitées à se retrouver devant la salle des actes à 14h le
16/1 pour appuyer la revendication
* décide d’appeler à la tenue d’une AG interU (universités,
IUFM, polygone, personnels et étudiants) à l’occasion de la
journée nationale d’action du 20/1/9 enseignement supérieur et
recherche
* approuve le principe de rétention des notes par les
enseignants, organisée de manière concertée au sein des UFR et
départements, avec l’ensemble des collègues
enseignants-chercheurs et Iatos, pour arriver à être le plus
efficaces possible tout en pénalisant le moins possible les
collègues Iatos (différentes pistes ont été évoquées, en
fonction des situations concrètes des départements et UFR)
* propose l’organisation d’un point d’information - forum sur
les luttes et revendications, dans le hall Nord le lundi 19/1
toute la journée à l’occasion de la reprise des cours
Prochains rendez-vous :
* manifestation de défense de l’éducation nationale de la
maternelle à l’Université : samedi 17/1/9 à 15 h (départ Place
de la Gare-Grenoble)
* point d’info forum le 19/1 dans le hall nord
* journée d’action le 20/1, infos pratiques à venir.
Bonne Mobilisation à TOUS en 2009
13 janvier
Ci-dessous la motion votee par l’Universite de Corse lors de l’AG du
6 janvier 2009 (avec environ 90 signataires) et validee a l’AG du 13
janvier , ainsi que la greve administrative votee a cette meme AG du
13 janvier.
Motion
Refusant la remise en cause du statut national d’enseignant-
chercheur, l’assemblée générale de l’université de Corse réunie le 6
janvier 2009, réclame l’abandon du projet de modification du décret
statutaire de 1984, qui applique et aggrave encore les dispositions
de la loi LRU, ainsi que du projet de décret sur le contrat doctoral
unique, qui introduit la notion d’une négociation individualisée
entre le doctorant et son établissement et laisse augurer une grande
disparité de traitement des collègues concernés.
Ce projet de décret définit un système d’enseignement et de recherche
absolument contraire aux idées et aux valeurs auxquelles nous croyons
pour l’Université. Nous ne pouvons demander que son abrogation pure
et simple.
L’assemblée générale s’oppose notamment
aux pouvoirs renforcés des Conseils d’Administration et des
présidents d’université ou directeurs d’établissement dans une
gestion individuelle des carrières.
- à une modulation des services qui se traduira par un
alourdissement des services d’enseignement pour la plupart des
enseignants-chercheurs, par une stigmatisation du métier d’enseignant
et par la dégradation très conséquente des missions de recherche de
ces derniers.
aux nouvelles modalités qui tendent à déposséder le CNU de tout
rôle substantiel de gestion nationale des carrières des enseignants-
chercheurs (promotions, congés pour recherche et conversion thématique).
à la précarisation des doctorants introduite par le projet de
décret (période d’essai de trois mois renouvelables, licenciement
sans indemnité en cas de non-reconduction de l’inscription).
aux inégalités de traitement entre les établissements dans les
services et les carrières des enseignants-chercheurs engendrées par
le décret.
Elle demande au gouvernement d’ouvrir des négociations avec tous les
acteurs concernés pour améliorer les conditions dans lesquelles les
enseignants-chercheurs et les doctorants exercent leurs différentes
missions, ce qui suppose d’alléger globalement, par des créations
d’emplois, les services des enseignants-chercheurs en prenant
pleinement en compte leurs autres activités (encadrement, insertion
professionnelle, activités de direction, etc.) et de créer un
véritable statut du doctorant qui mette celui-ci à l’abri de la
précarité.
Elle demande l’amélioration des conditions de travail, des grilles de
rémunération et des salaires de tous les personnels. Elle exige la
réorientation des moyens budgétaires à cet effet dès le budget 2009.
Fait à Corte, le 06.01.2009
GREVE
Refusant la remise en cause du statut national d’enseignant-
chercheur, l’assemblée générale de l’université de Corse réunie le 6
janvier 2009, réclame l’abandon du projet de modification du décret
statutaire de 1984, qui applique et aggrave encore les dispositions
de la loi LRU, ainsi que du projet de décret sur le contrat doctoral
unique, qui introduit la notion d’une négociation individualisée
entre le doctorant et son établissement et laisse augurer une grande
disparité de traitement des collègues concernés.
Ce projet de décret définit un système d’enseignement et de recherche
absolument contraire aux idées et aux valeurs auxquelles nous croyons
pour l’Université. Nous ne pouvons demander que son abrogation pure
et simple.
Pour appuyer cette demande, les enseignants-chercheurs de
l’université de Corse et tout le personnel enseignant ou
administratif qui souhaite s’y associer entament une grève
administrative avec rétention des notes concernant le contrôle
continu et le contrôle final du premier semestre. Cette grêve est
reconductible chaque semaine.
Grêve votée à la majorité lors de l’AG du mardi 13 janvier 2009.
Fait à Corte le 13 janvier 2009.
12 janvier
APPEL DU 12 JANVIER 2009 DES PERSONNELS DE l’UPV MOBILISES
CONTRE LE DEMANTELEMENT DU SERVICE PUBLIC DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Dans la continuité de l’Assemblée générale du 16 décembre 2008, nous,
personnels de l’Université Paul-Valéry, réunis le 12 janvier 2009,
réaffirmons notre opposition au projet de réforme des statuts des
enseignants-chercheurs et à la réforme des concours de recrutement des
enseignants (« mastérisation »). Nous demandons le retrait de ces deux
textes.
Nous rappelons les modalités d’action votées le 16 décembre :
la non remontée des maquettes de masters pour protester contre la
réforme des concours
la rétention des notes du premier semestre pour maintenir la pression
sur le Ministère dans les semaines qui viennent et obtenir le retrait du
projet de décret cassant les statuts de 1984.
Sur ce point précis, la gravité de l’attaque nécessite que, par-delà la
pétition nationale que plus de 11000 personnes ont déjà signée (cf.
"Pétition pour le respect du métier d’enseignant-chercheur !" -
http://www.recherche-enseignement-superieur.fr/), nous fédérions nos
actions dans un comité de mobilisation à Montpellier III, réunissant
personnels syndiqués et non-syndiqués.
Plusieurs départements se sont déjà prononcés pour la rétention des
notes (notamment les départements d’arts du spectacle, d’anglais,
d’espagnol, de philosophie, de langues anciennes)
et d’autres vont se réunir sous peu et discuteront de ces initiatives.
Il est bien évident que des décisions collectives au niveau des
départements et des UFR sont préférables, mais le droit à la grève
administrative appartient à chaque membre de la communauté universitaire
et son exercice, même s’il n’est pas unanime, suffira à empêcher la
réunion des jurys d’examen fin janvier, en raison du manque de certaines
notes.
Nous rappelons que les enseignants peuvent bien sûr communiquer les
notes aux étudiants et nous souhaitons qu’une information systématique
des étudiants soit organisée par les départements ou, à défaut, par les
enseignants mobilisés.
Les modalités de la rétention des notes peuvent être différentes suivant
le fonctionnement des secrétariats de département pour la saisie des
résultats, mais l’essentiel est qu’après
la correction des copies, les notes ne soient pas transmises aux
secrétariats et que la transmission des PV au service des examens soit
bloquée.
Nous nous engageons à poursuivre la mobilisation contre ces réformes qui
participent d’un démantèlement organisé du service public de
l’enseignement supérieur et plus généralement de l’éducation nationale à
tous les niveaux.
On pourra suivre sur le blog du comité de mobilisation les initiatives
prises à Montpellier III en liaison avec celles des autres universités.
Dans ce cadre nous appelons à participer à la mobilisation unitaire et à
la grève du 29 janvier prochain et à toute initiative permettant de
tenir en échec les projets ministériels
et gouvernementaux susdits.
12 janvier
AG de mobilisation de l’Université de Perpignan
Contexte
Deux AG avaient déjà eu lieu en décembre, et avaient décidé la rétention des notes d’examen. Cette AG devait débattre des modalités de cette action et envisager d’autres actions, comme la grève.
Assistance
La réunion a occupé l’amphi principal de l’Université où les étudiants de Première année de Droit avaient cours. Résultat, il y avait environ 300 personnes à l’AG, dont les ¾ d’étudiants. La forte mobilisation des universitaires de Droit contre les projets de décrets est déterminante, car lors de la mobilisation contre la LRU, ils soutenaient massivement la loi et combattaient le mouvement, parfois violemment.
Nature des débats
Le débat principal a concerné l’objectif de la lutte : contre les décrets ou contre la LRU (statut des enseignants-chercheurs ou globalité de l’attaque). Un autre débat a concerné le processus de mobilisation et l’utilité de la grève.
Résultats des votes
Contre la grève : 3
3 abstentions
Objectif du mouvement à construire : Vote A) Abrogation LRU : quasi-unanimité - Vote B) Retrait des décrets : 1 voix
Grève illimitée à partir de ce jour : 32 voix
Grève d’une semaine renouvelable : 1 voix
Préavis de grève illimitée, avec préparation : 10 voix
Vote organisé sur l’Université en faveur de la grève illimitée précédé d’une AG : le reste (adopté)
Décisions
Rétention des notes : une commission technique l’organise.
Assemblée générale lundi 19 janvier à 10h00, suivi d’un vote sur la grève à midi.
Position de la Présidence
La Présidence soutient la LRU et le Plan Licence mais elle est contre les décrets car ils ne permettent pas de résoudre les problèmes (sic). Elle va convoquer les trois conseils en congrès pour arrêter une position officielle de l’Université. A noter le chiffrage du manque de postes par la Présidence elle-même : 40 postes d’enseignants-chercheurs et 60 postes de personnels administratifs).
12 janvier
CR de l’AG Sciences de l’Université de Reims.
Cette AG a rassemblé 120
collègues. Les trois points suivants mis à l’ordre du jour par
l’équipe
de direction ont été abordés :
le budget 2009 de l’UFR SEN, de l’URCA et des universités en
général.
la masterisation des formations aux métiers de l’enseignement
le changement de statut des enseignants-chercheurs.
Deux textes ont été adoptés à l’issue de cette AG, sur proposition des
membres de la direction de l’UFR animant l’assemblée (une quarantaine
de
personnes étaient alors présentes, ce qui n’est pas si mal à mon sens,
après trois heures de réunion) :
1- "Considérant l’absence de réponse aux questions posées depuis
des
mois notamment celles concernant le temps de réflexion nécessaire à une
vrai concertation (alors même que nous n’avons connu les programmes de
concours qu’en décembre dernier), la prise en charge financière des
étudiants, une véritable professionnalisation avec des mises en stages
adaptées, l’Assemblée Générale des personnels de l’UFR SEN a
décidé de
bloquer les maquettes de mastérisation liées aux métiers de
l’enseignement et de demander un moratoire d’un an jusqu’à une
éventuelle prise de position de la CDUS et donne mandat à la directrice
de l’UFR pour porter cette revendication/."
(ce texte a été confronté à une contre-proposition d’un collègue du
SNPREES-FO, centrée sur le "retrait du projet de masterisation" ;
résultat 9 voix pour cette dernière, 35 pour la première et 1 abstention)
2- "Considérant le manque de moyens, les suppressions d’emplois dans
l’enseignement supérieur et la recherche, ainsi que nos interrogations
sur le devenir des statuts des universitaires et sur l’avenir de la
fonction publique d’Etat dans nos établissements, l’Assemblée
Générale
des personnels de l’UFR SEN a adopté le principe d’organiser une
journée
fac morte et de ne pas faire remonter administrativement les notes du
premier semestre."
(résultat du vote : 40 pour et 1 abstention).
12 janvier
Les étudiants et personnels de l’Université de Poitiers réunis en Assemblée Générale le lundi 12 janvier
2009 réaffirment avec force leur attachement au service public de l’enseignement et de la recherche et leur
opposition aux réformes menées par le gouvernement actuel qui, en restructurant le paysage universitaire,
sapent en réalité les fondements même de notre démocratie.
Ils dénoncent tout d’abord les suppressions massives de postes statutaires touchant l’Université et plus
généralement l’ensemble du service public de l’éducation et de la recherche.
Ils dénoncent ensuite la précipitation dans laquelle se déroule la réforme des concours de recrutement
de l’enseignement, dont l’objectif n’est nullement d’élever le niveau de la formation, mais de faire des
économies drastiques au sein de la fonction publique, en mettant en place un large volant de
suppléants payés au rabais, de même qu’une grande partie des tâches du personnel IATOSS sera soustraitée
à des entreprises privées. Ils demandent donc qu’aucun projet de maquette ne soit transmis au
Ministère dans ces conditions.
Ils dénoncent enfin le projet de décret sur le statut des enseignants - chercheurs qui dénature
profondément ce métier, nie le caractère désintéressé du savoir et prétend les faire évaluer tous
azimuts sur des critères contestables en mettant en place la traque des paresseux ainsi que la prime au
mérite.
Ils reconnaissent aujourd’hui ne plus avoir d’autres moyens pour défendre cette posture que de se placer
dans la perspective de mesures plus radicales. Parmi celles-ci, la rétention des notes d’examen (et le
blocage des jurys qui s’ensuit) rencontre d’ores et déjà l’adhésion d’un nombre croissant d’enseignants
puisqu’ à ce jour 10 motions de département ont été votées en ce sens (sociologie, chimie, physique,
mécanique, lettres et langues, allemand, anglais, espagnol, biologie, italien, géographie) et que d’autres se
profilent dans les jours et les semaines qui viennent. Il a d’ailleurs été décidé d’appeler à la généralisation
de cette initiative au moins jusqu’au 30 janvier, date à laquelle un état des lieux de la mobilisation sera de
nouveau effectué.
Ils invitent expressément tous les étudiants et tous les personnels à participer massivement aux différents
événements programmés tout au long du mois de janvier 2009 :
Mardi 13 janvier 14h (amphi J) : réunion/débat sur la mastérisation et sur la recherche en présence de
JP Gesson
Samedi 17 janvier 11h (Place de l’hôtel de ville) : journée de mobilisation pour la défense du service
public de l’éducation et de la recherche
Mardi 20 janvier 14h : à l’occasion de la tenue du CTP de l’université (ordre du jour : emplois 2009
et horaires des bibliothèques) et de la journée nationale intersyndicale sur l’Enseignement
Supérieur, tous les personnels et les étudiants sont appelés à se rassembler à la Présidence de
l’Université pour y faire entendre leurs voix (un préavis de grève a été déposé).
Jeudi 29 janvier : journée interprofessionnelle de grève et de manifestation sur les emplois et les
salaires
12 janvier
Après échanges d’informations et d’opinions, les participants à cette réunion ont réalisé le court texte
suivant, approuvé à l’unanimité. Celui-ci sera communiqué à l’ensemble des collègues de la Faculté de droit,
aux membres de la Coordination ainsi qu’au Président de l’UJM et VP des différents conseils.
1-En ce qui concerne le projet de décret de réforme des statuts des enseignants-chercheurs
Au delà des divergences exprimées sur une éventuelle réforme du statut des enseignants-chercheurs, ce texte
est inacceptable.
Nous nous opposons notamment aux modalités d’évaluation et à la modulation des services proposées, qui
aboutiraient en pratique à des inégalités selon les statuts et selon les universités.
2-En ce qui concerne les dotations 2009 de l’Université Jean Monnet
Nous sommes indignés de la diminution des moyens, tant humains que matériels, qui frappent notre
Université, la seule du PRES Université de Lyon a être ainsi pénalisée.
L’application mécanique de critères contestables, sans prendre en compte la réalité socio-économique des
étudiants, conduit à une mise en péril des Universités de taille moyenne dont le rôle d’ascenseur social est
pourtant fondamental.
3-En ce qui concerne la réforme des concours de l’enseignement.
Si les enjeux de cette réforme ne nous sont pas tous perceptibles, nous condamnons la précipitation dans
laquelle cette réforme (comme les autres) est menée et partageons les inquiétudes légitimes des collègues les
plus directement concernés.
Dans ce contexte nous envisageons plusieurs modes d’action : rétention des notes, non participation aux
jurys d’examen, non reprise des cours.
La décision de recourir ou non à ces modes d’action sera prise lundi 19 janvier 12 h, salle D06.
12 janvier
DECLARATION de L’AG SHS du 12 janvier 2009 et INFORMATION aux ETUDIANTS
Nous, enseignant-e-s et enseignant-e-s-chercheurs et chercheuses de l’UFR
Sciences Humaines et Sociales de l’Université J. Monnet de Saint-Etienne,
réunis en Assemblée générale, ce lundi 12 janvier, demandons :
l’abandon du projet de réforme des concours de recrutement des
enseignants du second degré ;
l’abandon du projet de décret portant sur la modification du statut des
enseignants-chercheurs ;
et refusons :
les 900 suppressions de postes à l’Université (dont 6 à l’UJM) et la
précarisation de l’emploi à l’Université (cf. les motions votées au cours des
AG de l’ensemble des personnels et des étudiants de l’UJM).
Nous avons décidé, par vote, de :
ne pas siéger en jury d’examens de première session ;
ne pas participer aux examens de seconde session :
o ne pas surveiller,
o ne pas rendre les notes des épreuves écrites ou orales,
o ne pas siéger en jury ;
nous réunir en AG de l’UFR le mardi 20 janvier à 9 heures pour
envisager la suite de la mobilisation.
Par conséquent les notes et résultats de première session ne seront
ni communiqués ni affichés.
Nous invitons les étudiants à venir en réunion d’information le mardi 13 janvier en salle E01 à 14 heures.
9 janvier
Les enseignants de l’UFR de Lettres & Arts de l’université d’Artois, réunis en assemblée le 9 janvier 2009,
expriment leur désaccord avec la mastérisation des concours d’enseignement dans les conditions d’urgence et de déni de toute concertation qui leur sont imposées ;
demandent par conséquent qu’une réflexion collective soit menée sur la formation professionnelle des futurs enseignants, mais aussi sur les moyens d’assurer la pérennité d’une recherche indépendante des concours ;
s’opposent, en l’état présent des choses, à tout envoi de maquette au Ministère, et ne sauraient d’aucune manière cautionner la moindre modification apportée sans débat préalable à l’organisation actuelle du master et à la préparation des concours d’enseignement ;
refusent en outre la réforme du statut des enseignants-chercheurs : laisser au Président de l’Université le pouvoir d’arrêter « les décisions individuelles d’attribution de services des enseignants-chercheurs dans l’intérêt du service » ne peut conduire qu’à l’arbitraire et à l’inégalité de traitements entre les universités et leurs différentes composantes ;
n’admettent pas, enfin, que les activités de recherche, quantifiées et placées sous surveillance, deviennent le prétexte à des variations du temps d’enseignement qui feraient de l’activité pédagogique la récompense ou le châtiment d’un travail intellectuel, par nature incompatible avec toute considération de rentabilité.
9 janvier
Les personnels et étudiants de l’université Lyon 1 réunis en assemblée générale le jeudi 11/12/08 et le vendredi 9/1/09 s’opposent à l’entreprise de démolition du service public d’éducation et de recherche menée en toute hâte par le gouvernement actuel.
Nous exigeons :
Le retrait du plan de "masterisation" de la formation des maîtres et une augmentation du nombre de postes aux concours en cohérence avec les besoins.
L’abrogation de la loi LRU dans son ensemble, et notamment :
* le maintien du caractère national des diplômes, des fléchages et des moyens des IUT ;
* le retrait du projet de décret visant à modifier les statuts des enseignants-chercheurs.
La restitution des 900 emplois de l’enseignement supérieur et de la recherche supprimés cette année, la suppression des chaires d’excellence et un plan de titularisation des nombreux collègues en situation précaire, de la maternelle à l’université.
Une revalorisation salariale de tous les personnels et en particulier des personnels BIATOS, et le respect de tous les statuts nationaux.
Le retrait du projet de contrat doctoral unique.
Enfin, Nous sommes solidaires des luttes actuellement menées contre les réformes Darcos (suppression massive de postes, suppression des RASED, menaces sur les écoles maternelles, réforme du lycée ...).
9 janvier
Les enseignants, personnels et étudiants de l’UFR d’Histoire de l’art et archéologie de Paris 1 réunis en assemblée générale le 09 janvier 2009 ont voté les points suivants.
Préambule :
L’assemblée générale se déclare solidaire de l’ensemble du corps enseignant, du primaire, secondaire et supérieur, dans le cadre de la politique nationale d’éducation. L’assemblée générale rappelle ainsi son attachement au service public.
Vote à l’unanimité moins deux abstentions (98 présents).
Premier point :
L’assemblée générale lance un appel solennel aux étudiants afin qu’ils rejoignent l’action engagée par les personnels enseignants et administratifs.
Vote à l’unanimité moins deux abstentions.
Second point :
L’assemblée générale adopte le calendrier d’action suivant :
15 janvier : journée de mobilisation durant la rencontre entre le Ministre de l’Enseignement supérieur et les représentants du CNU (10H, rue Descartes à Paris)
17 janvier : manifestation nationale de l’enseignement supérieur
20 janvier : grève à l’UFR Histoire de l’Art et Archéol≤ogie≤
29 janvier : appel à la grève et manifestation nationale du service public
Vote à l’unanimité moins une abstention.
Troisième point :
Vote de la rétention administrative des notes du premier semestre.
Adopté à la majorité 64 pour, 11 contre, 23 abstentions.
Quatrième point :
Appel à la grève illimité au début du second semestre (9 février), dans le cas où les revendications ne seraient pas satisfaites (réforme du statut des enseignants, réforme des concours et de la mastérisation).
Adopté à la majorité 87 pour, 13 abstentions.
En outre, l’assemblée générale, sur proposition de la directrice de l’UFR, a décidé de la création d’une commission constituée d’étudiants, d’enseignants et de personnels administratifs chargée d’étudier et de proposer des solutions relatives aux locaux de l’UFR (Condorcet, Michelet).
8 janvier
Une assemblée d’une quarantaine d’enseignants-chercheurs et quelques doctorants s’est tenue ce mercredi 7 janvier de 12h30 à 14h à la Faculté des Sciences Juridiques, Politiques et Sociales de Lille 2, à l’appel d’un collectif local constitué en décembre dernier à l’initiative du SNESUP.
Voici un bref relevé de conclusions :
1. Constat a été fait d’une mobilisation croissante, bien que tardive, dans de nombreuses universités, contre le projet de décret en question ; les positions des organisations syndicales et de la CPNU ont été rappelées, ainsi que les diverses prises de position parues ces jours-ci dans la presse (notamment celle de la CPU).
2. La motion adoptée la veille par une cinquantaine de collègues d’universités diverses (dont Lille 2) réunis à la Faculté de droit de Paris 2 a été approuvée comme susceptible de rassembler diverses sensibilités de l’opposition au projet ministériel.
3. Après débat, nous avons convenu à l’unanimité qu’il importe de se mobiliser pour exiger le retrait du projet en l’état, en raison principalement des dangers d’éclatement du statut et de la remise en cause des libertés académiques (de valeur constitutionnelle) dont il est porteur, ainsi que des pouvoirs exorbitants qu’il confère (sans procédure appropriée de recours) aux seuls présidents d’université en matière de gestion de la carrière des EC. S’agissant de la question de la « modulation » des services, des avis variés se sont exprimés, certains y étant radicalement opposés, d’autres n’en refusant pas le principe, mais sous certaines conditions (pour la plupart mentionnées dans la motion de Paris 2) : le débat doit se poursuivre.
4. A l’issue d’une discussion sur les moyens d’action envisageables, l’assemblée s’est prononcée à mains levées pour la rétention des notes du premier semestre et le refus de siéger dans les jurys, à l’unanimité moins trois abstentions.
5. Puis il a été convenu d’organiser une deuxième assemblée dans un délai rapproché afin, d’une part, d’associer de nouveaux collègues à la mobilisation, et, d’autre part, de mettre à l’étude d’éventuels autres modalités d’action.
8 janvier
L’Assemblée générale des personnels de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne s’est réunie ce jeudi 8 janvier 2009 en salle 1 au centre Panthéon et a connu une importante participation. Environ 160 personnes y ont participé, totalement ou partiellement. A un moment la salle était suffisamment bondée pour que des collègues ne puissent y entrer. Au moment des votes, intervenus en fin de réunion on dénombrait encore une participation d’environ 80 personnes.
1- A été adopté à l’unanimité des présents (moins un refus de vote) un ensemble de rendez vous et d’actions ponctués par des étapes de caractère national :
Jeudi 15 janvier - journée de mobilisation avec deux moments clés : - à l’occasion de la réception par la Ministre V. Pécresse des bureaux des sections du CNU, rassemblement rue Descartes devant le Ministère ou a proximité à 9h 30. - Assemblée générale des personnels de Paris 1 de 12h à 14h. La salle sera précisée ultérieurement. Rappelons que le "congrès" de Paris 1 (c’est-à-dire le rassemblement des trois conseils centraux : Conseil d’administration, Conseil scientifique et Conseil de la vie universitaire) se réunit le matin à 10h (salle 1, Centre Panthéon).
Samedi 17 janvier : rejoindre les manifestations organisées dans le cadre de la journée de revendication nationale intersyndicale pour l’emploi dans l’ensemble du service public d’éducation.
Mardi 20 janvier : journée de grève des cours et des examens L’organisation, le 20 janvier, d’une journée nationale d’action et de grève dans l’enseignement supérieur est en cours de discussion (dans le cadre de l’intersyndicale nationale du supérieur et de la recherche). Mais, que cela soit ou non décidé au niveau national, les enseignants de Paris 1 retiennent le principe d’une journée de grève.
Jeudi 22 janvier à 12h : Assemblée générale des personnels de Paris 1.
Jeudi 29 janvier : grève des cours et des examens dans le cadre de la journée nationale de manifestation organisée par toutes les confédérations et fédérations syndicales.
Par le même vote, le principe de la constitution d’une coordination sur Paris 1 a été adopté en accompagnement de ces rendez vous. Celle-ci comprendra deux représentants de chacune des organisations syndicales présentes sur Paris 1 et de trois représentants des enseignants non syndiqués (Elisabeth Cudeville, Pascale Dubus et Maria Stavrinaki). Les organisations syndicales étudiantes sont également invitées à y participer. La composition définitive de cette équipe de coordination sera communiquée très rapidement. Il a été demandé notamment à cette coordination : (i) de prendre contact avec les groupes homologues et/ou les collègues des autres universités afin d’initier le processus permettant de constituer une coordination nationale des universités françaises (on pourrait commencer par mobiliser en ce sens les universités parisiennes). Il serait opportun que la coordination nationale (ou parisienne) puisse se réunir pour la première fois à la Sorbonne le 22 janvier. (ii) de réfléchir et d’engager les actions d’information et de prendre contact avec les médias afin d’expliquer et de faire connaître l’inquiétude des personnels de l’enseignement supérieur (administratifs et enseignants) (iii) de réfléchir notamment à une réunion qui aurait lieu dans le cadre de la Sorbonne au cours de laquelle serait organisé un débat (des Etats généraux ?) sur l’avenir du système universitaire et de recherche français (on a évoqué l’idée d’une "Nuit de la Sorbonne").
2- A été voté le principe de la rétention des notes d’examen si le projet de refonte du décret de 1984 n’est pas retiré, selon des modalités qui seront fixées prochainement. Parmi ces modalités, a été explicitement mentionnée la possibilité d’adresser les notes au rectorat comme cela a déjà été voté par plusieurs enseignants au sein de Paris 1 et par plusieurs UFR ou Assemblées générales dans d’autres universités. Ce vote a été acquis à l’unanimité (moins deux voix contre et cinq refus de vote) Remarque : il a été admis que pour les étudiants ayant des statuts particuliers (Erasmus par exemple) la rétention ne sera pas appliquée.
3- Le principe d’une grève à partir de la rentrée du second semestre a été adopté si le projet de décret n’est pas abandonné par le gouvernement. Ce vote a été obtenu à l’unanimité (moins un refus de vote)
4- A été adoptée à l’unanimité (moins un refus de vote) une motion selon laquelle : 1) Par principe, aucune UFR, aucun institut, aucun centre de recherche ne peut être déplacé dans le cadre du plan Campus Condorcet contre l’avis des personnels intéressés. 2) Par conséquent, la présidence de Paris I doit s’engager à maintenir dans leurs locaux en Sorbonne les UFR, les enseignants-chercheurs, les personnels administratifs et les étudiants qui manifestent leur volonté d’y rester.
8 janvier
Une AG des EC de l’université de Besançon s’est tenue le 8 janvier avec plus d’une
cinquantaine de titulaires issus des sections d’histoire, LEA,
sociologie, géographie, psychologie (en psycho, nous étions 8
titulaires présents) ... et quelques EC venus de la fac de sciences et
de droits.
Dans le cadre de cette AG, ont été votées plusieurs motions :
1° Concernant les objectifs du mouvement :
le retrait du projet de modification du statut des enseignants
chercheurs
le retrait du projet de mastérisation
l’obtention de moyens réels pour assurer le fonctionnement
d’universités attractives
2° Concernant les moyens d’action :
la rétention administrative des notes avec communication orale de
celles-ci aux étudiants
une pétition pour la rétention des maquettes de formation des
maîtres à destinations des élus au CA et CEVU
une discussion dans chaque section pour amorcer une grève des
heures complémentaires. L’idée étant de calculer combien d’heures
complémentaires nous consommons globalement au sein d’un département
sur l’annee (en retirant celles dues a l’embauche de charges de cours
ayant des competances specifiques et necessaires pour la formation).
Une fois ce calcul fait, on converti en UE et on ferme, des que
possible et après information auprès des étudiants, toutes les UE
correspondantes. Cela permet de mettre en évidence de maniere concrète
les problèmes de sous-encadrement.
8 janvier
L’Assemblée générale des personnels de l’Université de Limoges, réunie le jeudi
8 janvier 2009, attire l’attention de la présidence de l’Université et du
public sur les trois points suivants :
1- Mesures budgétaires et suppressions de postes :
Après l’annonce du budget de l’Université, et de la suppression de 12 emplois à
l’Université de Limoges sur les trois prochaines années, l’Assemblée générale
des personnels exprime à l’unanimité sa colère face à une dégradation
supplémentaire de ses conditions de travail. L’ensemble des personnels présents
voit dans ces suppressions de postes la preuve que le redéploiement de la carte
universitaire induit par la LRU se fait au détriment de notre université. Le
réveil tardif et timide de la Conférence des Présidents d’Université ne saurait
être une consolation face à la réalité de l’instauration en France d’universités
à plusieurs vitesses. L’autonomie se traduit pour nous dès le lancement de cette
réforme par une amputation de notre capacité d’encadrement pédagogique,
administratif et technique. Les étudiants présents à l’Assemblée générale
déclarent partager cette inquiétude.
2- Attaque des statuts :
L’ensemble des personnels présents s’oppose fermement aux modifications prévues
des statuts de toutes les catégories de personnels de l’Université. Cette
logique de contractualisation continue, synonyme de précarité, est entretenue
par la raréfaction continue du nombre de postes au concours pour toutes les
catégories de personnel. L’Assemblée générale appelle publiquement au retrait
du décret imminent portant modification du statut des enseignants-chercheurs,
décret qui coupe le lien entre enseignement et recherche, introduit une
concurrence entre collègues, et conçoit la charge d’enseignement comme une
punition. Elle dénonce la situation en constante aggravation des personnels
BIATOSS (surcharge de travail provoquée par le passage aux nouvelles
compétences de l’Université, casse programmée des statuts nationaux).
3- Remise en cause de la formation des enseignants du primaire et du
secondaire :
L’ensemble des personnels et des étudiants présents souhaite que la motion
adoptée par la CA de l’Université soit suivie d’effets, dénonce le calendrier
délirant imposé par le Ministère, et une majorité d’entre eux appelle au
boycott de la remontée des maquettes pour les Masters enseignement.
La prochaine assemblée générale des personnels se tiendra le
MERCREDI 14 JANVIER À 12H00
Faculté des Lettres - Amphi Pouthier
7 janvier
L’Assemblée Générale des personnels de l’Université Henri Poincaré
Nancy I s’oppose au projet de décret modifiant le statut des
enseignants-chercheurs. Elle dénonce :
le fait qu’en confiant aux seuls présidents d’universités (ou aux
directeurs d’établissements) la gestion de la modulation des services
et des carrières des enseignants-chercheurs, le projet de décret porte
atteinte à leur indépendance ainsi qu’au caractère national de leur
statut et créerait, s’il était maintenu, des inégalités de traitement
selon les universités et/ou les domaines de recherche.
la dévalorisation des activités d’enseignement implicite dans ce
projet (l’alourdissement du service d’enseignement servant de punition
à l’encontre d’enseignants-chercheurs qui seraient insuffisamment
productifs en recherche) ;
la multiplication des tâches confiées aux enseignants-chercheurs
(évaluation, orientation, insertion professionnelle, voire gestion de
documentation), pour lesquelles d’ailleurs ils ne sont pas formés, ce
projet alourdissant de manière importante la part des tâches autres
que la recherche et l’enseignement dans leur temps de travail, portant
ainsi atteinte à l’emploi des BIATOSS à l’université ;
le fait qu’aucune garantie de maintien du potentiel de recherche des
universités ne soit donnée dans ce texte ; le projet, prévoyant
seulement l’interdiction de diminuer globalement les services
d’enseignement, ouvre grand la porte à une augmentation du service
moyen d’enseignement ; ceci aboutirait à une diminution du potentiel
de recherche d’une part, et d’autre part du nombre total de postes
d’enseignants-chercheurs, réduisant de manière dramatique les
perspectives d’emplois des jeunes chercheurs.
L’Assemblée Générale demande par conséquent le retrait de ce projet et l’ouverture de négociations permettant d’aboutir à l’élaboration d’un
statut rénové, tenant compte de l’évolution des attentes de la
société, et préservant la liberté nécessaire à une recherche de
qualité.
Motion votée à la majorité (5 abstentions, 2 refus de vote) lors de
l’Assemblée Générale du 7 janvier 2009.
7 janvier
Les personnels et étudiants de l’Université de Lille 3 réunis en
Assemblée générale le mercredi 7 janvier 2009 renouvellent leur
opposition aux deux importantes réformes en cours :
— la réforme des concours et la mastérisation des métiers de
l’enseignement ;
— le décret modifiant le statut des enseignants chercheurs.
Ils demandent le retrait de ces deux réformes et appellent à une
participation massive à la grève intersyndicale du 29 janvier 2009.
Ils demandent à chaque UFR de se réunir en Assemblée générale afin de
manifester concrètement leur refus de ces réformes :
— en refusant de
faire remonter les maquettes de master-enseignement ;
— en mettant en place des modalités de grève administrative, en
particulier de rétention des notes (celles-ci étant communiquées aux
étudiants).
Ils demandent aux trois conseils de se réunir et de s’engager à
soutenir ces deux actions.
Ils appellent à une nouvelle Assemblée générale le mardi 20 janvier.
18 décembre
Motion relative au projet de décret modifiant le décret n° 84-431 du 6 juin 1984 fixant les dispositions statutaires communes applicables aux enseignants-chercheurs et portant statut particulier du corps des professeurs des universités et du corps des maîtres de conférences et portant diverses dispositions relatives aux enseignants-chercheurs.
Les enseignants-chercheurs de l’Université Jean Moulin-Lyon 3 réunis en Assemblée Générale le jeudi 18 décembre 2008, affirment leur attachement aux principes de l’indépendance de la recherche et de l’égalité nationale entre les enseignants-chercheurs.
Ils exigent l’abandon du projet de modification de leur statut.
Ils s’opposent aux pouvoirs exorbitants des Présidents d’Université ou Directeurs d’établissement dans une gestion individuelle des carrières qui crée un risque de clientélisme.
Ils s’opposent à une modulation des services qui se traduira par un alourdissement des heures d’enseignement non compensé financièrement et par une rupture d’égalité entre enseignantschercheurs.
Ils s’opposent à la dépossession du CNU de son rôle de gestion nationale des carrières des enseignants-chercheurs (avancement, congés de recherche, etc.) et à l’augmentation de ses charges actuelles (nouvelle évaluation de l’enseignement et de la recherche).
L’enseignement ne doit pas être envisagé comme une sanction, il doit rester notre priorité au même titre que la recherche, dans l’intérêt primordial des étudiants.
18 décembre
L’assemblée générale des personnels enseignants-chercheurs de
l’Institut de Psychologie (Université Paris Descartes) réunie le 18
décembre 2008, réitère sa ferme opposition au décret portant sur le
statut des enseignants chercheurs.
Elle appelle l’ensemble des collègues
à ne pas assurer la surveillance des examens à la prochaine session
tout en restant joignables (comme le stipulent les textes
réglementaires) - unanimité moins 2 voix contre et 2 abstentions,
à démissionner de toutes leurs responsabilités administratives -
unanimité moins 2 abstentions,
tant que ce projet de décret ne sera pas retiré.
Une nouvelle AG est convoquée le mardi 6 janvier 2009 à 12 heures.
La session d’examen concernée commence le lundi 5 janvier 2009.
17 décembre
L’Assemblée Générale des personnels de l’IUT de Bayonne
a voté :
1. son refus de la charte Université-IUT dans sa version du 16/12/08
transmise par l’ADIUT
2. son soutien aux trois revendications suivantes (portées initialement
par la coordination nationale des étudiants) :
* * - Le maintien du fléchage des moyens financiers et humains des IUT.
La charte de bonne conduite est insatisfaisante. Nous exigeons
l’inscription dans la loi du fléchage du budget des IUT.
Le maintien d’un diplôme national garantit notamment par les CPN
(Commissions Pédagogique Nationales) et la CCN (Commission Consultative
Nationale)
L’attribution de moyens suffisants pour maintenir le financement de
tous les diplômes IUT existants.
3. sa décision de s’associer aux actions définies par la coordination
nationale des personnels qui se réunissait au même moment à Paris
En conséquence, une AG des personnels de l’IUT est convoquée le lundi 5
janvier 2009 dans l’amphithéatre de l’IUT à Montaury pour décider des
actions à mener en fonction des propositions de la coordination nationale.
17 décembre
Appel au refus de la transmission des maquettes de master au Ministère voté par l’Assemblée générale des enseignants, du personnel et des
représentants étudiants de l’UFR d’histoire de l’université de
Paris-1-Panthéon-Sorbonne le mercredi 17 décembre par 61 voix et 1 abstention.
Les enseignants, le personnel et les représentants étudiants de l’UFR d’histoire de l’université de Paris-1-Panthéon-Sorbonne manifestent leur inquiétude face aux réformes en cours de l’enseignement supérieur français qui ne vont pas dans le sens des évolutions souhaitables mais expriment une conception utilitariste et à courte vue tant de l’enseignement que de la recherche : mise en concurrence des établissements d’enseignement supérieur et des enseignants eux-mêmes ; insuffisance criante du budget alloué aux universités ; présidentialisation de la gouvernance des universités ; alourdissement permanent des services d’enseignement aggravé par le décret sur le nouveau statut d’enseignant-chercheur, dans un contexte de paupérisation constante ; exclusion progressive des doctorants des équipes pédagogiques ; dépossession progressive des universités de l’octroi des diplômes universitaires au bénéfice des établissements sélectifs ; pilotage de plus en plus centralisé et autoritaire de la recherche ; pénurie de moyens de la recherche publique ; mépris de la recherche fondamentale et des sciences humaines et sociales, etc.
Ils dénoncent notamment la masterisation des concours de recrutement, en raison tant de la méthode choisie pour sa mise en oeuvre, sans concertation véritable et avec un calendrier précipité, que de sa nature. En effet, cette réforme, dont les motivations paraissent uniquement budgétaire :
1) ne prend pas en compte la nécessité d’une formation à la recherche qui préparerait les futurs enseignants du secondaire à dominer les programmes d’enseignement ;
2) allège les épreuves ou leur substitue des entretiens de recrutement,auxquels participent des non-spécialistes, sous forme de représentants de la société civile, ce qui risque d’abaisser le niveau de formation des futurs enseignants et de discréditer les masters comme formations de haut niveau scientifique ;
3) introduit la disjonction des questions de concours dans les disciplines où elles existent, ce qui interdit aux candidats de continuer à préparer conjointement le CAPES et l’agrégation ;
4) aboutit à empêcher les étudiants préparant un concours de se consacrer à un mémoire de recherche, ce qui entraînera la disparition de l’initiation à la recherche avant la thèse et un inévitable effondrement du niveau de la recherche française dans nos disciplines ;
5) rend encore plus difficiles les échanges d’étudiants avec les universités européennes (ce qui est pourtant le but du système dit « LMD ») ;
6) aboutit pratiquement à supprimer la formation pédagogique initiale des enseignants du fait de la suppression du stage en responsabilité, remplacé par des pseudos-stages impossibles à mettre en œuvre dans nos master.
Face à ces graves menaces, nous demandons le retrait de cette réforme et une consultation pour clarifier trois points essentiels : la formation pédagogique initiale des futurs enseignants (stages) ; le contenu scientifique du concours ; son articulation avec un master dont le statut reste problématique. L’assemblée générale demande instamment à l’UFR d’histoire et au
Conseil d’administration de l’université de Paris-1 de refuser de transmettre toute maquette de nouveau master au ministère dans les conditions actuelles.
17 décembre
Nous, personnels et étudiants de l’Université de Lille 3 réunis en Assemblée Générale le 17 décembre 2008, protestons énergiquement contre la menace de dégradation des savoirs à l’université induite par les projets de réforme en cours.
Nous exigeons :
1- le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs ;
2- l’abandon des projets de réforme en cours sur la mastérisation et sur la refonte des concours de recrutement des enseignantts (capes et agrégation).
Nous appelons à un cadrage national.
Si nous ne sommes pas entendus par le Ministère, nous engagerons les actions suivantes :
• Participation à la manifestation nationale de l’ensemble des universitaires, des syndicats, des sociétés savantes, et de toutes les organisations universitaires.
• Rétention des copies d’examen et/ou remise groupée de toutes les copies et notes d’examen de l’Université au Rectorat.
• Refus de soumettre les maquettes de masters de préparation aux concours du Capes.
Nous appelons l’ensemble de la communauté universitaire à se rassembler dans les plus brefs délais pour défendre un enseignement de qualité fondé sur la recherche.
VOTANTS : 180 – ABSTENTIONS : 12- CONTRE : 0
PROCHAINE AG CONVOQUÉE MERCREDI 7 JANVIER 2009 DE 12 HEURES À 14 HEURES.
16 décembre
UNIVERSITÉ DE PERPIGNAN VIA DOMITIA
MOTION ADOPTÉE PAR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES PERSONNELS le 16-12-2008
La mise en œuvre de la loi du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des Universités (LRU), qui s’est concrétisée en particulier par l’adoption d’un certain nombre de décrets d’application, confirme la volonté de remettre en cause le service public de l’enseignement supérieur.
Face à cette orientation, nous nous opposons notamment à :
la dégradation du statut des enseignants-chercheurs ;
la précarisation des personnels de l’Université ;
la remise en cause du caractère national des diplômes ;
la « masterisation » des concours ;
la professionnalisation des masters ;
l’atteinte à l’autonomie des Instituts Universitaires de Technologie (IUT) et des Services Communs de Documentation (SCD) ;
la présidentialisation de la gouvernance de l’Université et
aux effets pervers du plan « Licence ».
Ces difficultés n’étant que la conséquence de la loi LRU, nous demandons l’abrogation de celle-ci pour pouvoir s’engager dans un processus concerté et négocié de réforme visant à renforcer le service public de l’enseignement supérieur.
Nous décidons en conséquence :
1°) la rétention des notes des examens du premier semestre par les enseignants de l’Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) ;
2°) la tenue d’une Assemblée générale décisionnelle le lundi 12 janvier 2009 sur le principe d’une grève de l’ensemble des personnels et des étudiants de l’UPVD.
Motion votée à l’unanimité par les différents personnels et les étudiants de l’UPVD réunis en Assemblée générale le 16 décembre 2008.
N.B. : La rédaction du point concernant la "professionnalisation des Masters" doit se comprendre comme « ayant une incidence forte sur la fragilisation de nos Masters Recherche » et s’opposer à la "remise en cause du caractère national des diplômes nationaux" découle de l’exigence du maintien du caractère national des diplômes, des programmes et du fléchage des moyens pour éviter une mise en concurrence.
16 décembre
Lors de l’AG du 16 décembre où 80 personnes étaient présentes, les motions suivantes ont été soumises au vote :
L’assemblée des étudiants, personnels enseignants et BIATOSS de l’Université de Bretagne Occidentale réunie le 16 décembre en Faculté des
Lettres à l’appel des syndicats de personnels et d’étudiants, s’appuyant sur les éléments de résistance aux contre-réformes qui commencent à
monter de toute part et ne demandent qu’à s’unifier, appelle d’ores et déjà à ce qu’aucune maquette de « master enseignement » ne remonte au Ministère.
2 refus de prendre part au vote, 0 contre, 1 abstention, 77 votes pour
Elle demande que chaque département prenne position par vote
quant à ce refus de remonter les maquettes
3 abstentions, 0 contre, 77 votes pour
L’assemblée confirme sa participation à la journée d’action, de
réflexion et de proposition du 10 janvier décidée le 10 décembre par l’AG
intersyndicale et inter-degrés à la Maison du Peuple. Cette journée sera
préparée le mercredi 7 janvier après la tenue d’une nouvelle AG.
1 abstention, 0 contre, 79 votes pour
Le président ne nous ayant toujours pas proposé de rendez-vous malgré les deux demandes qui lui ont été adressées, l’AG réitère cette
demande, et souhaiterait obtenir une entrevue dans les plus brefs délais
(première semaine de janvier).
0 abstentions, 0 contre, 80 votes pour
16 décembre
Les enseignants-chercheurs du département de philosophie de l’université de Grenoble 2, réunis le mardi 16 décembre 2008, ont examiné le projet de décret modifiant le décret du 6 juin 1984 et fixant les dispositions statutaires communes applicables aux enseignants-chercheurs et portant statut particulier du corps des professeurs des Universités et du corps des maîtres de conférences.
Ils constatent que ce projet conduit vraisemblablement à une dégradation de l’enseignement et de la recherche, et, de manière certaine, à une mise en cause de la liberté universitaire nécessaire à la conduite de leurs missions.
En conséquence, ils demandent à Mme la doyenne des enseignants de l’UFR de convoquer une Assemblée Générale des personnels enseignants et administratifs lors de la première semaine de reprise des cours en janvier.
L’objet de cette Assemblée Générale sera de faire le point sur la politique universitaire du gouvernement actuel. Elle aura plus précisément comme ordre du jour les points suivants :
1. La mastérisation du CAPES ;
2. Le projet de décret concernant le statut des enseignants-chercheurs ;
3. Les budgets universitaires.
Les moyens d’action seront envisagés au terme de cette Assemblée Générale.
16 décembre
Les personnels de l’UFR Lettres, Langues et Sciences humaines de
l’Université Blaise Pascal, réunis en AG le 16 décembre, s’opposent à
l’actuel projet ministériel de réforme de la formation et du recrutement des
enseignants du premier et du second degrés.
Ils affirment leur détermination de ne pas faire remonter les maquettes de
master.
Ils demandent à ce que s’ouvre sur cette question une large concertation de
la communauté universitaire.
(adoptée à l’unanimité moins 5 abst.)
Les personnels de l’UFR Lettres, Langues et Sciences humaines de
l’Université Blaise Pascal, réunis en AG le 16 décembre, demandent à la
présidence d’ouvrir l’ordre du jour de l’AG des enseignants chercheurs et
chercheurs prévue le 6 janvier 2009 à la question de la mastérisation des
concours.
(adoptée à l’unanimité)
La nécessité d’une autre AG durant la semaine de la rentrée est actée, afin
de décider d’une position.
16 décembre
Les enseignants chercheurs et les étudiants de l’Université de Rouen
réunis pour la deuxième fois afin de débattre de l’actuelle mise en
place de la réforme des concours lors de l’AG du mardi 16 décembre 2008
organisée à l’appel d’un comité de mobilisation regroupant des
non-syndiqués, des membres du Collectif SLU et des syndiqués (FSU et
UNEF) ont voté les décisions suivantes :
à l’unanimité, adoption de la motion suivante :
"L’AG des personnels et étudiants de l’Université de Rouen réunis ce
mardi 16 décembre, en concordance avec la lettre ouverte de SLR, SLU et
SNESUP-FSU aux présidents d’université, appelle le CA réuni ce même jour à l’Université de Rouen à voter contre son budget".
à l’unanimité, décision de bloquer le CA qui se tient à 14h le même
jour et qui prévoit de voter sur le budget de l’université tandis qu’une
réunion extraordinaire des trois conseils est convoquée demain mercredi
17 décembre à 11h. La motion précédente sera portée à la connaissance du CA. [Le CA a été bloqué de 14h à 15h30. Le président a pris l’engagement de ne pas faire voter le budget dans le reste de la séance.]
à l’unanimité, mandat est donné à une délégation de 2 étudiants et 3
enseignants chercheurs de se rendre à la réunion du 9 janvier visant à
poursuivre la prise de contact avec Le Havre et Rouen (cf. appel
conjoint du 13 décembre à ne pas faire remonter les maquettes de
mastérisation des concours). Cette réunion rassemblera aussi des collègues de Rennes, du Mans, de Poitiers et de Nantes.
à l’unanimité, moins 4 abstentions, adoption du principe de grève
administrative (rétention des notes, en particulier).
rendez-vous est pris pour une autre AG la semaine de la rentrée, le
mardi 6 janvier 2009 à 12h (amphi à préciser).
12 décembre
Le CA de 12 décembre consacré au vote du budget 2009 de l’université de Clermont 2 ne s’est pas tenu en raison du blocage décidé lors de la dernière assemblée générale des étudiants. La délégation présente a exposé les objectifs soutenus par l’intersyndicale, à savoir la tenue d’une Assemblée générale des personnels et étudiants de toute l’université, à l’appel de la Présidence. Les étudiants ont exposé les problèmes qui mobilisent et inquiètent actuellement la communauté universitaire, en particulier la baisse des budgets liée à l’application de la LRU, la réforme des concours qui compromet gravement l’avenir des formations et de la recherche, la suppression de postes de la maternelle à l’université. Malgré l’intervention d’élus soulignant la nécessité d’un débat démocratique associant toutes les composantes et tous les acteurs de l’université, sur les questions précédemment évoquées et sur le projet de décret concernant le statut des enseignants chercheurs, la présidente, Nadine Lavignotte, déclare ne pouvoir donner suite à cette demande, se devant d’appliquer la loi.
Les étudiants, prenant acte de sa décision, déclarent qu’ils empêcheraient la tenue du CA tant que la concertation demandée n’aurait pas lieu.
[CR des élus de l’intersyndicale au Conseil d’Administration
Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand II]
11 décembre
Motion de l’AG de l’UFR LACS (Lettres Arts Communication Sciences du Langage) de l’Université de Provence
L’Assemblée générale de l’UFR LACS de l’Université de Provence, réunie le 11 décembre 2008, rappelant la motion votée par le CA le 27 octobre 2008, s’associe au mouvement national de rejet de la réforme de la formation et des concours de recrutement des enseignants qu’elle juge très mal préparée, et, en l’état, profondément nuisible à la formation et aux statuts des futurs enseignants ainsi qu’au maintien de l’initiation à la recherche pour les étudiants de master.
Elle réclame donc un réel moratoire de l’application de cette réforme, avec le maintien en l’état des concours pour l’année 2009-10, et l’ouverture de négociations incluant l’ensemble des acteurs concernés.
Elle demande solennellement au conseil de l’UFR LACS de ne pas faire remonter les maquettes de nouveaux masters spécialisés « métiers de l’enseignement », et aux conseils de l’Université de ne transmettre aucune de ces maquettes au Ministère ni à l’AERES.
Texte adopté par l’AG des trois conseils de l’université Paris 8 le 11 décembre 2008 par 65 voix pour, 2 contre, 1 abstention et 1 nppv
L’AG des trois conseils, réunie ce jour, a pris connaissance de la notification de la DGF par le ministère.
Cette notification annonce une augmentation de nos moyens de 8%. En réalité, elle se traduit par une baisse d’au moins 2 % en euros constants sur une base budgétaire comparable.
A cette baisse, s’ajoute une suppression de 6 postes dès 2009 suivie de 3 en 2010 et 3 en 2011. Les moyens pérennes de l’établissement sont ainsi sensiblement affaiblis. Ils s’en trouvent doublement fragilisés non seulement par la nécessité de recourir plus largement à des heures complémentaires (soit des heures supplémentaires pour les personnels en postes, soit le recours à des personnels précaires), mais aussi par la baisse absolue d’une part des moyens de fonctionnement de l’université.
La notification de la DGF fait référence à un nouveau modèle d’allocation des moyens dont nous ne connaissons ni le contenu, ni les critères et qui n’a fait l’objet d’aucune concertation.
L’AG des trois conseils ne peut accepter une telle notification.
La notification de la dotation budgétaire relève d’une méthode devenue habituelle et néanmoins insupportable régissant les relations entre le ministère et les universités, méthode faite d’injonctions permanentes, de changement systématique de règles sans même que les nouvelles ne soient connus au moment des délibérations de nos instances, d’obligation d’obtempérer dans l’urgence, méthode qui relève davantage d’une caporalisation que d’une mise en œuvre d’une autonomie de pensée et d’action dans la « gouvernance » des universités.
C’est ainsi que la réforme de la formation des maîtres s’engage dans des conditions alarmantes pour les objectifs énoncés d’amélioration de la formation au métier d’enseignant. Le calendrier de cette réforme, les contraintes budgétaires de celle-ci, l’absence de réflexion quant à l’articulation entre master notamment recherche et concours vont conduire tout à la fois à un affaiblissement de la formation professionnelle ET disciplinaire, à un renforcement de la sélection sociale dans l’accès à ces métiers, à une remise en cause importante du concours comme modalité d’accès à la fonction publique, et à la constitution d’un vivier de précaires pour une gestion de plus en plus contractuelle des recrutements. L’AG des trois conseils estime qu’en l’état, il nous est impossible de pouvoir nous inscrire dans une telle réforme et, a fortiori, de pouvoir déposer les maquettes. L’AG réitère sa demande expresse d’un véritable moratoire et souhaite que tous les universitaires de toutes les universités travaillent ensemble à rendre effectives les motions que leurs conseils ont adoptées en la matière et qui devraient engager les présidents d’université.
Concernant la révision du décret de 1984 relative aux services des enseignants-chercheurs, entrant en vigueur dès la rentrée 2009, l’AG des trois conseils condamne fermement la volonté de déconstruire les garanties statutaires des personnels en ouvrant grand les portes à une modulation générale des services qui met en concurrence les personnels et stigmatise la fonction d’enseignement. L’AG des trois conseils ne peut se retrouver dans de tels bouleversements et se prononce en faveur de l’adoption par les instances de l’université de règles qui garantissent l’égalité de traitement de tous les personnels.
L’AG des trois conseils estime que les dernières réformes sont conduites et appliquées dans l’urgence et l’impréparation ; elle s’insurge contre le démantèlement programmé du service public et notamment de notre système éducatif, de la maternelle à l’Université.
S’il revient, dans un tel contexte, aux instances de l’université de veiller au respect des principes de service public, il revient aussi aux personnels et aux étudiants de se saisir de cette situation.
Paris 8, comme les autres universités, ne peut tout simplement pas fonctionner dans de telles conditions. Elle tirera toutes les conséquences d’une telle situation si les autorités de tutelle ne reviennent pas rapidement sur leurs décisions.
A la veille de fêter les 40 ans de la création de l’université de Vincennes, nous savons bien que promouvoir ces principes de service public n’est en rien la défense d’un pré carré mais exprime bien au contraire la volonté d’innovations pour une université plus juste dans une société plus juste.
11 décembre
Les personnels et étudiants de l’université Lyon 1 réunis en assemblée
générale le jeudi
11/12/08 s’opposent à l’entreprise de démolition du service public
d’éducation et de
recherche menée en toute hâte par le gouvernement actuel.
Concernant la masterisation de la formation des enseignants, nous
exigeons le maintien
d’une véritable formation professionnelle en alternance, rémunérée,
dans le cadre des
IUFM. Nous exigeons le maintien du statut national des fonctionnaires
et une
augmentation du nombre de postes aux concours en cohérence avec les
besoins. Nous
exigeons le retrait du plan de « mastèrisation ».
Nous affirmons notre implication dans le mouvement de lutte dans les
IUT contre les
effets de la loi LRU. Nous exigeons le maintien du caractère national
des diplômes,
des programmes et du fléchage des moyens.
Nous nous opposons au projet de décret sur le statut des
enseignants-chercheurs qui
applique et aggrave les dispositions de la loi LRU à travers
l’individualisation et la
gestion locale des carrières et la modulation des services. Nous
exigeons le retrait de ce
projet.
Nous dénonçons les mensonges du gouvernement à propos du budget,
globalement
en baisse, de la recherche et des universités. Nous exigeons le
maintien des 900 emplois
dont la disparition est annoncée. Nous nous opposons à la diminution du
nombre des
postes statutaires, et au développement des contrats précaires, aux
chaires d’excellence
pour les enseignants-chercheurs.
Pour le service public de l’enseignement et de la recherche, de la
maternelle à
l’université et aux organismes de recherche, nous exigeons le
rétablissement et la
création d’emplois de fonctionnaires (toutes catégories), un plan
d’intégration des
personnels précaires, le respect des statuts nationaux et une
revalorisation salariale
de tous les personnels. Nous sommes solidaires des luttes actuellement
menées contre les réformes Darcos (suppression massive de postes, suppression
des RASED, menaces sur les écoles maternelles, réforme du lycée ...).
Actions :
Afin de faire aboutir nos revendications, nous, personnels et étudiants
de l’université Lyon 1 réunis en assemblée générale le jeudi 11/12/08, décidons des actions suivantes.
Nous invitons l’ensemble des personnels et des étudiants à y participer :
blocage du CA du 16 décembre (14h, Maison de l’Université) pour qu’il
n’entérine pas le budget. RV à 13h30 devant la Maison de l’Université
(bâtiment Domitien Debouzie) ; voir le site IDDE : http://idde.lautre.net/Pourquoi-bloquer-le-CA-du-16.html
mettre en place une grève administrative (refus des expertises ,
refus de siéger dans les jurys, remise des copies corrigées au recteur
ou au président sans communication à l’administration, ...) ;
empêcher l’envoi des maquettes des masters enseignement. Organiser
des AG dans les UFR, des actions au CEVU, au CA ;
refuser la tenue des groupes de travail sur la modulation des
services ;
se joindre à toutes les manifestations de l’éducation nationale et de
l’enseignement supérieur et de la recherche ;
demander aux organisations syndicales d’appeler à une grève générale ;
organiser une campagne d’information auprès des étudiants en début de
cours ;
Continuer à faire signer les pétitions en cours ;
opérer la liaison avec les autres universités de l’académie et
nationales ;
relayer auprès des médias les différentes actions ;
10 décembre
Assemblée Générale du 10 décembre 2008
Nous, enseignants, chercheurs, étudiants de Nanterre réunis en assemblée
générale le 10 décembre 2008 appelons les enseignants, les
chercheurs, l’ensemble des personnels, les étudiants et les organisations
syndicales à amplifier le mouvement national de mobilisation, seul moyen
d’obtenir le retrait des réformes qui mettent en péril le service public
d’enseignement (réforme des statuts avec modulation des services, réforme de
la formation des enseignants, réforme du statut des doctorants.).
Des centaines de motions ont été votées dans toutes les Universités de
France en ce sens. Plus de 10 000 enseignants et chercheurs ont signé
l’appel national.
Face au mépris d’un gouvernement qui ne comprend que le rapport de forces,
les motions et les journées d’action, pour nécessaire qu’elles soient, ne
suffisent pas.
Nous avons besoin d’un mouvement national sur des mots d’ordre offensifs
avec des échéances clairement identifiées pour le retrait
des projets du Ministère.
L’AG estime qu’il faut maintenant la GREVE UNIE et la MANIFESTATION
NATIONALE AU MINISTERE avec les organisations syndicales nationales pour que
la Ministre nous entende et nous donne les garanties que nous demandons.
L’AG s’adresse aux organisations syndicales nationales en ce sens.
A l’unanimité moins 3 abstentions
Nous appelons à une nouvelle Assemblée Générale
mardi 16 décembre à 12h, amphi E 3 (bât. E)
SNESup-FSU SNPREES-FO Non-syndiqués
10 décembre
Compte-rendu de l’Assemblée Générale des personnels et étudiants de l’Université d’Orléans du mercredi 10 décembre 2008 :
Les étudiants et personnels (enseignants, enseignants-chercheurs, chercheurs et personnels BIATOSS, dont des représentants de tous les syndicats enseignants et étudiants de l’université, SNESup-FSU, SUD Education, SUD étudiants, UNEF, FSE, UNI, de Sauvons La Recherche, du SNASUB-FSU et des enseignants, personnels BIATOSS et étudiants non syndiqués de toutes les composantes) de l’Université d’Orléans réunis en Assemblée Générale le 10 décembre 2008 ont débattu des “réformes” en cours au sein de l’Education Nationale et de l’enseignement supérieur : dotations budgétaires en baisse de fait dans de nombreuses universités, dont la nôtre, suppressions de postes déjà prévues pour les trois prochaines années à Orléans comme ailleurs, “mastérisation” des concours d’enseignement sans aucune concertation et avec la suppression de l’année de stage rémunérée etc., atteinte au statut national et à l’intégrité des enseignants-chercheurs par le projet de décret modifié, démantèlement du CNRS et précarisation déjà en cours des jeunes chercheurs, fragilisation des IUT et remise en cause du statut national des diplômes d’une manière générale, suppression des Réseaux d’Aide Spécialisée pour les Enfants en Difficulté dans les écoles maternelles et primaires, réforme des lycées dans le sens d’une “marchandisation” de l’enseignement secondaire et de la réduction au statut d’option de nombreuses matières d’enseignement et suppressions de postes dans le secondaire.
L’Assemblée Générale dans son immense majorité considère que ces “réformes” portent atteinte de fait à l’ensemble du service public d’éducation de la maternelle à l’université.
L’Assemblée Générale s’est prononcée par vote pour les revendications suivantes :
Une autre réforme que la mastérisation des concours d’enseignement, refusée en l’état ;
L’arrêt des suppressions de postes dans l’enseignement (enseignants et personnels BIATOSS dans le primaire, le secondaire et le supérieur) ;
L’augmentation du nombre de postes aux concours d’enseignement ;
Le maintien du cadrage national des diplômes ;
Le maintien du statut actuel des enseignants-chercheurs et l’abandon du projet de décret modifiant celui-ci ;
La suppression du Plan Campus qui pénalise la plupart des universités ;
L’adoption d’un Plan d’Action Sociale pour les étudiants ;
Le refus de la privatisation (“externalisation”) des services-supports de l’université (CROUS, services de sécurité etc.).
Cette plateforme revendicative a été adoptée à l’unanimité moins deux.
Ont été votées les actions suivantes :
Appel à la grève administrative au sein des U.F.R. (refus de faire remonter les maquettes, rétention des notes de partiels) – voté à l’unanimité moins 2 ;
Appel à l’organisation d’une conférence de presse réunissant syndicats, associations de parents d’élèves, non syndiqués du primaire, du secondaire et du supérieur – voté à l’unanimité ;
Appel à la mobilisation des étudiants : interventions à visée explicative par les enseignants en début des cours, distributions de tracts, etc. – voté à l’unanimité moins 2 ;
Actions à mener en direction de la population : distributions de tracts à la sortie des écoles, réunions d’information, etc – voté à l’unanimité moins 2.
L’Assemblée Générale appelle à la tenue d’une prochaine AG rassemblant tous les personnels et étudiants de l’Université d’Orléans à la mi-janvier (après les partiels), et dans l’intervalle, à multiplier les actions de protestation à tous les niveaux.
10 décembre
Les étudiants et personnels de l’Université de Poitiers réunis en Assemblée Générale le 10 décembre 2008 se sont prononcés :
Contre le respect du calendrier de remise de nouvelles maquettes de masters de formation des enseignants et pour le retrait du projet ministériel de réforme des concours sous sa forme actuelle ;
Pour l’abandon de l’actuel projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs ;
L’Assemblée générale demande :
L’adoption d’un plan pluri - annuel de création de postes d’enseignants-chercheurs (500 postes minimum) et de personnel BIATOSS (1000 postes minimum), dénonçant ainsi la suppression des
postes dans l’enseignement-supérieur comme dans l’enseignement secondaire.
L’ouverture de réelles négociations des réformes en cours avec l’ensemble de la communauté universitaire.
Une amélioration des conditions des étudiants à l’Université (bourses, revenu étudiants…) afin que l’Université reste ou redevienne un lieu de promotion sociale.
Dans cette attente, l’Assemblée générale appelle :
Tous les enseignants-chercheurs de l’Université de Poitiers à démissionner de leurs responsabilités administratives (enseignement et recherche) et à ne pas remettre leurs notes d’examen à l’administration selon les modalités précisées ci dessous*. Cette disposition serait
effective dès la rentrée universitaire le 05 janvier 2008 sous réserve d’un engagement personnel et collectif.
Tous les étudiants et personnels de l’Université de Poitiers à relayer cet appel le plus largement possible en direction des instances et composantes de notre établissement et de la population.
Tous les étudiants et personnels de l’Université de Poitiers ainsi que les différentes organisations syndicales à rejoindre le comité de mobilisation créé lors de cette Assemble Générale et à participer massivement à une nouvelle AG qui aura lieu le mardi 16 décembre à
12h Amphi 3 de l’UFR Lettres et Langues.
Motion adoptée à l’Unanimité des 60 présents de l’Assemblée Générale (composée d’1/4 de personnels et de 3/4 d’étudiants) moins 1 abstention.
Pour le Comité de Mobilisation,
Stéphane Bikialo
Stéphane Vauclin
*Sur la grève des notes, 2 modalités ont été envisagées et soumises au vote :
a) Grève des notes avec examens passés, devoirs corrigés mais notes non communiquées à l’administration : adoptée à l’unanimité moins 1 voix (contre).
b) Grève des notes avec examens passés, devoirs corrigés et copies remises au rectorat : 2 voix pour, 13 contre et 27 abstentions.
10 décembre
Les étudiants de plusieurs dizaines d’IUT de France se sont constitués
en Coordination Nationale Etudiante ce mercredi 10 décembre à Paris
après une semaine de mobilisation très forte dans de nombreux IUT de
France.
Ils s’inquiètent de la disparition du fléchage des moyens pour les IUT.
Tout en revendiquant de rester pleinement intégrés aux universités, les
étudiants en IUT exigent du gouvernement :
1. Le maintien du fléchage des moyens financiers et humains des IUT.
La charte de bonne conduite est insatisfaisante. Nous exigeons
l’inscription dans la loi
du fléchage du budget des IUT.
2. Le maintien d ?un diplôme national garanti notamment par les CPN
(Commissions Pédagogique Nationales) et la CCN (Commission
Consultative Nationale)
3. L’attribution de moyens suffisants pour maintenir le financement de
tous les diplômes IUT existants.
La coordination nationale étudiante des IUT appelle tous les étudiants en
IUT à se rassembler en Assemblées Générales d’ici vendredi pour
préparer par tous les moyens possibles (grève, blocages ?) une journée
nationale d’action mardi 16 décembre prochain, date de la prochaine
rencontre entre l’ADIUT et le ministère. Des manifestations auront lieu
mardi après-midi dans toutes les grandes villes universitaires de France
Contact presse :
Aurélien Bochard 06 72 78 81 91
10 décembre
Motion contre le projet de réforme des masters :
S’associant avec le mouvement national de protestation contre le projet
de réforme de masterisation du CAPES, le Département de Philosophie de Montpellier III refuse d’élaborer et de faire remonter au ministère une
nouvelle maquette.
Décision prise à l’unanimité des votants le 10 Décembre 2008
10 décembre
A l’initiative d’un collectif d’enseignants-chercheurs de l’Université Marc Bloch, de l’Université Louis Pasteur et de l’IUFM d’Alsace, une Assemblée Générale s’est tenue à Strasbourg le jeudi 10 décembre de 12h à 14h. Elle a réuni environ 150 étudiants de l’UMB et de l’ULP ainsi qu’une vingtaine d’enseignants appartenant aux UFR d’Arts, de Géographie, de Sciences historiques, de Langues, de Lettres, de Mathématiques et Informatique, de Philosophie, de Sciences de l’Education, de Sociologie ainsi que des enseignants de l’IUFM.
Les résolutions suivantes ont été adoptées :
1. L’AG demande un moratoire d’un an ainsi qu’une large consultation nationale avant la mise en œuvre d’éventuels « masters des métiers de l’enseignement » (unanimité).
2. L’AG affirme son attachement au caractère national des concours de recrutement et demande que ce principe soit réaffirmé clairement (unanimité).
3. L’AG demande au Ministère de l’Education nationale la garantie du maintien d’un nombre de postes substantiel aux concours de recrutement des enseignants.
4. L’AG se prononce pour le maintien d’une formation pratique initiale pour tous les futurs enseignants, et rejette le projet actuel d’une formation réduite à quelques stages en situation (unanimité).
5. L’AG exige la mise en place de soutiens financiers dignes de ce nom pour les stagiaires ainsi que des bourses en nombre suffisant pour permettre aux étudiants de préparer les concours dans de bonnes conditions (unanimité).
6. L’AG demande qu’aucun projet de maquette de master « métiers de l’enseignement » ne soit transmis au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (unanimité moins 1 abstention).
7. L’AG demande aux instances de transition ainsi qu’aux nouvelles instances de l’UdS de prendre position sur la réforme des concours et de ne pas transmettre les maquettes au ministère (unanimité).
8. Au-delà de la réforme des concours, l’Assemblée dénonce toutes les atteintes actuelles à l’intégrité du service public de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur (unanimité moins 4 abstentions).
9 décembre
Réunis en assemblée générale le 14 novembre 2008, les enseignants du département d’histoire de l’Université Paris-Ouest – Nanterre-La Défense ont fait savoir qu’ils ont voté et adopté à l’unanimité des présents les motions :
votée par le conseil d’administration de l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense le 27 octobre 2008 ;
élaborée par la Société des spécialistes historiens de l’enseignement supérieur ;
élaborée par le mouvement Sauvons l’Université le 8 novembre 2008 ;
Ils estiment la réforme engagée de mastérisation des concours très nuisible à la formation des futurs enseignants, au-delà des conditions dans lesquelles la réforme cherche à s’imposer au mépris de l’expertise irremplaçable des universitaires et des enseignants du secondaire en la matière.
Ils demandent aux instances dirigeantes de l’Université Paris-Ouest – Nanterre-La Défense, comme l’ont fait un certain nombre d’Universités, de ne pas déférer aux exigences ministérielles de remise des maquettes.
Ils s’insurgent enfin contre la réforme de la définition des services des enseignants chercheurs qui introduit entre eux une concurrence matérielle préjudiciable à l’existence d’un collectif de travail et qui une fois encore, traite les tâches d’enseignement par le mépris.
Devant l’absence de réaction des ministres concernés, les enseignants du Département d’Histoire de l’Université Paris-Ouest – Nanterre-La Défense réunis à nouveau ce 9 décembre 2008 en Assemblée générale, demandent solennellement le gel des réformes imposées sans concertation (en particulier la réforme des concours et la réforme des statuts des enseignants-chercheurs), et réclament l’ouverture de négociations sérieuses impliquant les représentants de la communauté universitaire, les syndicats et les associations professionnelles constituées. Ils appellent les Présidences et les conseils des Universités à refuser, comme eux, de transmettre les maquettes des « masters d’enseignement » qui participeraient à l’application de la réforme du Capes. Les enseignants du Département d’Histoire de l’Université Paris-Ouest – Nanterre-La Défense participeront à la mobilisation nationale et cesseront toute coopération avec une administration et des autorités qui leur dénient leur expertise et leur conscience professionnelle.
9 décembre
Les enseignants chercheurs et les étudiants de l’Université de Rouen
réunis pour débattre de l’actuelle mise en place de la réforme des
concours lors de l’AG du mardi 9 décembre 2008 organisée à l’appel de
SLU, la FSU et l’UNEF ont voté les décisions suivantes :
à l’unanimité, adoption de la motion votée le matin même en CS (à
l’unanimité moins 2 abstentions) :
"Le Conseil Scientifique de l’Université de Rouen réuni en séance
plénière le 9 Décembre 2008 fait sienne les analyses et propositions de
l’appel du 8 novembre (cf. http://appeldu8novembre.fr). En conséquence,
le CS demande le retrait du projet de mastérisation, se prononce
actuellement contre la transmission des maquettes de master et demande
au CA de l’université de Rouen d’oeuvrer en ce sens."
à l’unanimité moins 2 abstentions, motion à relayer auprès des élus
des Conseils de Gestion et du CEVU :
"L’AG étudiants-enseignants réunie à l’Université de Rouen le 9 décembre 2008 invite les élus étudiants et enseignants des CG des différentes composante à ne pas voter d’avis sur les différentes maquettes qui remonteront. Elle invite aussi les élus enseignants du CEVU à refuser de rédiger les rapports sur les maquettes qui parviendront à ce conseil. Elle invite enfin les élus étudiants et enseignants à s’abstenir de siéger, sans donner de procuration, lors des séances qui les examineront."
à l’unanimité, mandat est donné à une délégation de 5 étudiants et 4
enseignants chercheurs de prendre contact avec des collègues et
étudiants du Havre et de Caen pour adopter une stratégie commune
s’agissant des maquettes que nous devrions transmettre pour le 15 février.
rendez-vous est pris la semaine prochaine, pour une autre AG à 12h
(amphi à préciser).
9 décembre
L’Assemblée Générale des étudiants et des personnels de l’Université
de Franche-Comté, réunie le 9 décembre 2008 à 12:30, a adopté les
revendications et les moyens d’action suivants :
Revendications :
* L’abrogation de la LRU (adoptée à l’unanimité).
* Le retrait du décret des enseignants chercheurs (adopté à
l’unanimité).
* Le retrait des arrêtés de mastérisation des concours de
recrutement des futurs enseignants (adopté à l’unanimité).
* Le retrait du Plan Campus (adopté à l’unanimité).
* Le retrait du Plan de Réussite en Licence (adopté à l ?unanimité
moins 3 voix contre).
* La mise en place d’un Plan d’Action Social Etudiant (adopté à
l’unanimité).
* Le rétablissement des postes supprimés dans l’enseignement
supérieur (adopté à l’unanimité).
* Le retrait des « mesures Darcos » (adopté à l’unanimité moins 1
abstention).
* La demande d’augmentation du budget de l’enseignement supérieur et de la recherche (adoptée à l’unanimité).
* Le maintien du cadre national des IUT (adopté à l’unanimité).
* La titularisation de tous les travailleurs précaires de
l’enseignement supérieur (adopté à l’unanimité).
* Le rétablissement des examens terminaux anonymes (adopté à
l’unanimité moins 6 abstentions).
* Le refus de la fusion des universités de Franche-Comté et de
Bourgogne (adopté à l’unanimité).
Moyens d’action :
* L’appel au boycott des maquettes de mastérisation et au CA pour
qu’il ne transmette pas au ministère les éventuelles maquettes qui lui
parviendraient (adopté à l’unanimité moins 1 abstention).
* La rédaction d’une motion contre le budget prévu à présenter au
prochain CA de l’UFC (adopté à l’unanimité).
* L’appel à un rassemblement pour soutenir la motion précédente
au moment du vote au CA le 16 décembre 2008 à 14h à la Présidence de
l’UFC (adopté à l’unanimité moins 1 abstention et 1 voix contre).
* L’appel à la rétention des notes des contrôles continus (adopté
à l’unanimité moins 6 abstentions).
* L’appel à la non-réalisation des heures supplémentaires (adopté
à l’unanimité moins 6 abstentions).
9 décembre
Appel de l’AG des UFR HLSG et LLCE de l’Université Paris 8
L’AG des enseignants, étudiants et membres du personnel de l’UFR Histoire, Littératures, Sociologie, Genre et de l’UFR Langues, Littératures et Civilisations Etrangères, réunie le mardi 9 décembre 2008, approuve le refus unanime de remonter toute maquette de nouveau master d’ici au 15 février voté par les départements d’histoire et de littérature française, générale et comparée.
Après en avoir débattu, l’AG demande :
a) qu’aucune maquette ne soit élaborée et transmise au MESR par l’université Paris 8 à l’échéance du 15 février, quelle que soit la situation dans l’académie de Créteil ;
b) que soient créées les conditions d’un échec de la mise en concurrence généralisée des universités et des formations (notamment en proposant la réunion, le mercredi 14 janvier 2009, d’une assemblée de tous les enseignants des disciplines concernées par la mastérisation des concours dans les universités de l’académie de Créteil) ;
c) que soient mises en place les conditions d’une grève du zèle dès le début du mois de janvier (notamment pour la notation) ;
d) que les membres de la communauté universitaire participent massivement à toutes les actions de lutte contre l’actuelle réforme de la formation des enseignants (et notamment à l’AG du mardi 16 décembre à 12h30, amphi X à Paris 8).
L’AG rappelle aussi que cette réforme de la formation des enseignants est une des pièces d’un dispositif qui bouleverse radicalement les conditions de la création et de la transmission des savoirs et des connaissances ainsi que l’exercice de la profession d’enseignant. Enfin, elle souligne que cette réforme est un nouveau coup porté à la liberté de l’enseignement et de la recherche après ceux qui lui ont été infligés par les récentes dotations budgétaires et le projet de réforme du statut des enseignants-chercheurs.
Motion adoptée à l’unanimité des 70 personnes présentes.
9 décembre
Compte-rendu de l’AG des étudiants qui a eu lieu mardi soir
(09/12) à l’UFR SLHS Clermont 2 à l’initiative du comité de mobilisation
étudiante pour le retrait des réformes en cours.
Cette AG a rassemblé plus de 300 étudiants, et quelques dizaines de
collègues. Après différentes prises de parole (y compris des collègues du
primaire et secondaire qui ont évoqué les réformes en cours de la maternelle au lycée), les étudiants ont adopté par vote l’ensemble des propositions :
blocus de l’UFR mercredi 10/12 pour participation à la manifestation à 10 heures, suivie d’une nouvelle AG, demande à l’UNEF nationale de se prononcer pour le retrait des projets de réforme, demande d’une coordination nationale du mouvement étudiant, avis positif aussi sur le principe de la grève administrative (rétention de notes) que pourraient mener les enseignants,
appel au refus de participer à la réalisation des maquettes de
"mastérisation des concours", blocage du CA de vendredi sur le vote du
budget (en diminution globale de -5%), affectant au delà de cette
proportion, à l’UFR Lettres, les postes formation et recherche. L’annonce
de la dotation du Ministère a fait apparaître tout récemment une perte
importante de postes pour l’Université Blaise Pascal qu’il s’agit d’évaluer
exactement, car elle semble ne pas affecter seulement l’exercice 2009, mais se prolonger au delà.
8 décembre
Extrait du compte-rendu de l’AG tenue à l’UFR d’Etudes anglophones de Paris 7 le lundi 8/12
Après une discussion nourrie sur la Masterisation des concours de recrutement du Second Degré et après avoir fait le constat que toutes les demandes de concertation et de réflexion approfondie sur cette réforme formulées par les Sociétés savantes, de nombreuses U.F.R et les Conseils d’Administration de plusieurs universités et plusieurs Présidents d’universités (dont les Présidents des universités parisiennes) ont été vaines, l’assemblée générale décide, à l’unanimité des présents, de s’associer à « l’Appel du 8 novembre 2008 » relayé par Sauvons l’Université.
Voir le site
http://appeldu8novembre.fr/phpPetitions/index.php?petition=2
Par ailleurs, l’assemblée générale décide aussi, à l’unanimité des présents de voter le texte de motion suivant :
Les Enseignants-Chercheurs et les membres I.A.T.O.S.S. de l’U.F.R. d’Etudes anglophones de l’Université Paris Diderot — Paris 7, réunie en assemblée générale le lundi 08 décembre 2008, expriment leur inquiétude quant à la réforme actuelle des concours de l’enseignement qui est organisée dans l’urgence.
Les responsables des concours de l’U.F.R., suite à un travail approfondi, constatent en effet que cette réforme aura pour effet de réduire dans la formation et les concours la part des savoirs disciplinaires en vue d’un allègement des épreuves qui ne fera qu’abaisser le niveau de formation des futurs enseignants, et ce en contradiction totale avec l’objectif affiché par la « masterisation ».
Cette réforme constitue une remise en cause profonde des meilleurs éléments du LMD, à savoir l’accent mis en Master sur la recherche et la mobilité étudiante. Durant l’année de M2, il est effectivement impossible d’envisager la rédaction d’un mémoire substantiel et digne de ce nom. Par ailleurs, la préparation aux concours s’étalant sur deux ans, il sera aussi impossible pour les étudiants d’effectuer une mobilité européenne et internationale de plus de six mois. Ainsi les professeurs seront, de tous les diplômés de Master français, ceux qui auront pu être les moins mobiles au cours de leur formation.
En ce qui concerne les études de langues, cet obstacle mis à la mobilité est particulièrement dommageable puisque la mobilité permettait aux étudiants de parfaire leurs connaissances sur le terrain, lors de séjours considérés comme indispensables. On rappelle que la grande majorité de ces postes de mobilité ne sont offerts par les partenaires étrangers qu’en Master. Autre conséquence à prévoir : les étudiants des milieux sociaux les plus modestes, qui ne pouvaient financer de séjours de longue durée en pays anglophones avant leur année de mobilité, vont devoir financer eux-mêmes ces séjours ou s’en passer.
L’Assemblée Générale des Enseignants-Chercheurs et des I.A.T.O.S.S de l’U.F.R. d’Etudes anglophones de Paris Diderot demande qu’une concertation soit engagée avec les sociétés savantes pour que l’élaboration des nouveaux concours puisse prendre en compte l’exigence absolue de mobilité et l’impératif d’un haut niveau de formation scientifique, sans lesquels les nouveaux « Masters d’enseignement » n’auront de Master que le nom.
L’Assemblée Générale s’associe à l’appel du « 8 novembre » ; elle décide de surseoir à la remise des maquettes selon le calendrier imposé par le Ministère. Elle appelle les U.F.R. de l’Université Paris Diderot engagées dans cette réforme, ainsi que les autres U.F.R. d’Etudes anglophones de Paris et de l’Ile de France à en faire de même.
4 décembre
Appel de l’AG de l’Université de Brest
Les organisations syndicales SNESUP-FSU, SNCS-FSU, SNASUB-FSU,
SUD-EDUCATION, SNPREES-FO, FERCSup-CGT et les personnels réunis le 4 décembre appellent dans l’unité à combattre les contre-réformes qui
touchent tout l’enseignement, de la maternelle à l’université.
Avec les personnels, dans les Universités, elles demandent l’abandon de ces contre-réformes qui toutes aggravent encore les dispositions de la LRU que nous avions combattue l’an dernier et dont nous continuons à demander l’abrogation. Cela signifie l’abandon
des plans de démantèlement des organismes de recherche (CNRS, INSERM),
de la modification du statut d’enseignant-chercheur qui donne les
pleins pouvoirs aux présidents d’Université, qui modifie les services des
EC se traduisant par un alourdissement des services d’enseignement et
dépossède le CNU de son rôle ;*
de la réforme des concours de recrutement parce qu’elle interdit
aux étudiants de licence de les passer, qu’elle supprime l’année de stage
rémunérée, qu’elle détruit les formations disciplinaires, qu’elle remet en
cause les concours nationaux et met les établissements en concurrence ;
de la suppression prévue de 30 000 postes pour l’année suivante
(102 000 jusqu’à 2012 dans l’Education nationale) : ceci signifie le
remplacement de tous les départs à la retraite par des postes de
fonctionnaires d’Etat correspondant et non par la multiplication du
recrutement de contractuels ;
du mode de financement des Universités qui serait lié « à la
performance et la culture du résultat » (où Mme la Ministre Pécresse vient
d’annoncer que, dès 2009, 20% des crédits en moyenne seront ainsi alloués).
Ne faut-il pas dans l’unité aller tous en manifestation au Ministère là où
ça se décide ?
Localement, participer à la journée d’action et de réflexion du 10 décembre organisée à l’UBO dans le cadre de la journée nationale.
AG de l’Université Lyon 3
Etaient présents :
des enseignants-chercheurs de multiples disciplines (Lettres, Histoire,
Anglais) dont un enseignant de Lyon 2. Certains n’ayant pu venir ont exprimé
leur soutien à cette AG par mail.
des étudiants (Anglais, Philosophie, Histoire, Lettres, Droit), candidats
ou non au CAPES, venant principalement de Lyon 2 et Lyon 3 ainsi que
quelques représentants de l’ENS.
des stagiaires enseignants
L’Assemblée se prononce contre le principe de « masterisation » de la
formation des enseignants et contre la réforme des concours de recrutement
telle qu’elle se présente aujourd’hui. Nous estimons en effet que cette
« réforme » constitue une régression en termes de qualification et de statut
des enseignants. Aussi met-elle en péril la recherche à l’Université. Nous
nous prononçons donc pour son retrait et appelons les enseignants à ne pas
participer à la préparation des maquettes des masters-enseignement réclamées
par le Ministère et demandons aux conseils de l’université de Lyon III et à
son Président de refuser la transmission des maquettes.
Ont été votées les propositions suivantes :
l’AG s’est prononcée *contre le rendu des maquettes*
l’AG s’est prononcée *contre la masterisation des concours* qui met à mal
la profession d’enseignant dans son ensemble
l’AG s’est prononcée *pour la manifestation du 10 décembre* suivie d’une
AG rassemblant les étudiants de toutes les universités lyonnaises
l’AG s’est prononcée *pour la transmission de cette motion au CA de Lyon
III du 16 décembre*
l’AG s’est prononcée *pour la diffusion d’une pétition demandant le rejet
de cette réforme*
l’AG s’est prononcée *pour un rassemblement devant le lieu où se réunira
le CA du 16 décembre*
l’AG s’est prononcée *pour la participation à l’AG de l’ENS le mardi 13
décembre à 17h30*
l’AG s’est prononcée *pour la diffusion de nos différentes positions via
une lettre ouverte aux enseignants-chercheurs des universités lyonnaises*
Université Stendhal Grenoble3
À l’issue de la réunion d’information du 4/12/08 au cours de laquelle une cinquantaine de participants a débattu des conséquences des projets gouvernementaux pour l’enseignement supérieur et la recherche, les personnels de l’Université Stendhal Grenoble 3, ont, en cohérence avec les
motions votées en CA du 25 novembre réitéré leurs demandes :
d’abandon du projet actuel de modification du décret statutaire de
1984 concernant le statut des enseignants-chercheurs ;
d’abandon du calendrier de remise de nouvelles maquettes de masters de
formation des enseignants (moratoire d’un an minimum) et de retrait du
projet ministériel de réforme des concours sous sa forme actuelle ;
d’ouverture de réelles négociations avec l’ensemble de la communauté
universitaire
Dans l’attente, l’Assemblée générale appelle les collègues à ne pas remettre les notes des examens (grève des notes), et à relayer cet appel le plus largement auprès de tous les enseignants-chercheurs et des différentes instances de notre établissement (départements, UFR). Un texte en ce sens sera proposé à signature dans les prochains jours.
Motion adoptée à l’unanimité des présents.
Les 25 enseignants chercheurs présents ce midi a l’AG de l’UFR MIM (Mathématique, Informatique, Mécanique) de l’Université de Provence pour protester contre la mise en place de reformes qu’ils estiment dangereuses, en particulier la reforme du décret de 1984 sur le statut des EC, ont voté a l’unanimité une grève administrative qui consiste en
un refus de remettre aux services compétents les notes des partiels et examens,
un refus de siéger dans les jurys,
un refus de signer les évaluations de projets (ANR par exemple).
Ce mouvement ne s’arrêtera que si le décret sus-mentionné est suspendu.
Nous exprimons également par ce mouvement notre inquiétude face
aux autres réformes en cours dans l’éducation nationale : mastérisation des concours de recrutement des enseignants du primaire et du secondaire, réforme des lycées etc.
Une AG syndicale à Lille propose un dispositif de rétention des notes. Les enseignants ne rendront pas leurs notes aux secrétaires pédagogiques ou présidents de jury, mais leurs copies, corrigées et notées, (le travail correspondant aux obligations statutaires est donc fait) au recteur, chancelier des universités, et donc représentant pour l’académie de la ministre. Charge au rectorat ensuite de rappatrier les paquets dans les universités pour que la saisie des notes puisse être faite et les jurys siéger. Le fait que les copies soient remises à une administration permet de faire un peu diminuer la pression exercée sur chacun des collègues.
Une AG globale est prévue où cette action sera proposée.
AG d’étudiants à Pau.
Un amphi de 900 places plein, des étudiants tant de lettres que de droit et de sciences. Il y avait des représentants de lycéens. Il a été question également des effets de la loi LRU sur les budgets des IUT.
Une plate-forme a été établie :
Retrait du projet CRPE-CAPES ;
Demande adressée à l’université de ne pas transmettre de maquettes de masters ;
Contre la réforme du statut des enseignants chercheurs ;
Pour la révision du budget de l’UPPA ;
Réengagement de l’Etat ;
Retrait de l’appel d’offre sur la veille de l’opinion ;
Convergence des luttes (lycées, IUT, professeurs, primaire, parents d’élèves).
Sur tout cela, les étudiants semblaient bien d’accord. Ils étaient divisés sur la question du blocage des cours. En définitive, celui-ci, mis en oeuvre depuis la veille, a été levé.
Une manifestation est prévue vendredi à 10 h, place Clemenceau, avec les autres secteurs de l’enseignement.
Voir également d’autres informations ici.
3 décembre
Motion de l’Assemblée Générale des Enseignants-Chercheurs, Chercheurs, ITA, IATOS et Doctorants de la Faculté de Pharmacie -Université Paris 11
Les enseignants-chercheurs, chercheurs, ITA, IATOS et doctorants réunis ce jour en Assemblée Générale s’associent au mouvement de la Coordination Nationale des Universités et :
Demandent le retrait du projet de décret sur le statut des Enseignants-Chercheurs, et refusent notamment :
les modalités de recrutement comme les chaires d’excellence,
la modulation des services d’enseignement décidée localement par le Président de l’Université en fonction de critères opposant activité de recherche et d’enseignement
Demandent une réelle revalorisation des carrières et des salaires et non des primes individualisées
S’opposent au démantèlement des organismes de recherche comme le CNRS et leur transformation en agences de moyens
Demandent la restitution des postes supprimés et la résorption de la précarité (CDD enseignants, chercheurs, IATOS et ITA) dans l’Université comme dans les Organismes de Recherche par un plan pluriannuel de création de postes.
L’Assemblée Générale appelle :
à informer les étudiants afin d’avoir une action commune,
à déclencher une grève, dans un premier temps administrative avec retentions des notes,
à participer aux manifestations Recherche et Enseignement Supérieur
L’Assemblée Générale propose l’envoi de deux représentantes à la Coordination Nationale : une Enseignante-Chercheure et une Chercheure Inserm
Voté à l’unanimité moins 3 abstentions.
AG des enseignants-chercheurs et des étudiants de l’université de Bourgogne
Des Enseignants de l’Université de Bourgogne, réunis en Assemblée Générale, le 3 décembre 2008, ont décidé conjointement avec les étudiants présents, de se constituer en comité de mobilisation au sein de l’UB pour la défense de l’université. Sur les quelque 300 présents, la constitution du comité est votée à l’unanimité moins 3 voix.
Ce comité rappelle avec force les missions de service public de l’université et s’associe pleinement aux analyses de l’Appel du 8 novembre. En conséquence, il exige :
1. le retrait du projet de « masterisation » des concours ;
2. l’ouverture d’une réflexion nationale engageant tous les acteurs concernés par toute réforme de la formation et du recrutement des enseignants (ministres de tutelle, syndicats enseignants et étudiants, composantes concernées à l’université –UFR, IUFM− sociétés savantes, jurys, etc.). La formation des futurs enseignants est une question trop importante pour être l’objet d’une décision autoritaire et hâtive.
Le comité de mobilisation demande instamment aux membres élus du Conseil d’Administration ainsi qu’à la Présidente de l’UB de prendre acte de sa position et en conséquence d’ouvrir au sein de l’établissement, dans les plus brefs délais, une consultation élargie à tous les acteurs concernés par la « masterisation » des concours, dans leurs différentes composantes, et de surseoir à l’élaboration des maquettes.
Le comité s’engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour s’opposer à l’application autoritaire d’une réforme dénoncée par plus de 150 motions à ce jour, dans toutes les universités de France :
1. Mobilisation et grève le mercredi 10 décembre ;
2. Refus de remise des maquettes de masters ;
3. Grève administrative : rétention des notes et des copies ;
4. Information aux parents d’élèves, aux instances de la région Bourgogne et aux media ;
5. Prise de contact avec les syndicats de l’enseignement secondaire, information aux syndicats des lycéens ;
6. Prise de contact avec les universités voisines.
La motion est votée à l’unanimité moins 1 abstention.
Le comité se réunira à nouveau le 17 décembre pour analyser les réactions suscitées par cet appel et continuer la mobilisation face à cette réforme néfaste.
2 décembre
Motion proposée par l’équipe de formation du domaine Arts, Lettres et Langues de l’Université d’Avignon
L’équipe de formation, inquiète des projets de réforme affectant la totalité des cursus du domaine Arts Lettres & Langues ainsi que le statut des enseignants-chercheurs, dénonce :
la baisse des contenus disciplinaires dans la licence rénovée et dans les futures préparations au CAPES qui constitue une dévalorisation de ses diplômes et de son métier,
l ’atteinte portée au statut d’enseignant-chercheur, avec la disparition d’un statut national (modulation des services, mise en place des comités de sélection).
En conséquence, cette équipe a décidé des actions suivantes :
• Grève de la saisie des notes,
• Non tenue des jurys,
• Refus de remettre les maquettes de L1 rénovée,
• Refus de remettre les maquettes du nouveau master formation (CAPES).
Paola Ranzini, PR, département d’Italien
Anne Paoli, PR, département d’Espagnol,
Madelena Gonzalez, PR département d’Etudes Anglophones
Yolaine Le Gallo, MCF département d’Espagnol
Michèle Le Douaron, MCF département de Linguistique-FLE
Boris Donné, MCF département de Lettres Modernes
Alain Servel, MCF département d’Etudes Anglophones
Depuis une semaine, au travers de différentes AG, l’IUFM de Grenoble se mobilise contre la mise en place des masters, contre la reforme de la formation des enseignants, contre les projets de réforme du Ministre Xavier Darcos. Un collectif a été crée et nous souhaitons nous mobiliser sur le futur de notre formation et sur le futur de l’Education Nationale. Nous avons rédigé un tract (ci-dessous en pièce jointe) qu’il faut faire diffuser à un maximum de personne !!!!! Nous sommes particulièrement motivés, remontés et nous souhaitons nous regrouper pour une mobilisation de grande ampleur aussi bien avec les autres IUFM qu’avec les autres acteurs de l’Education Nationale !!!
N’hésitez pas à nous contacter sur : collectif.iufmgrenoble@yahoo.fr
APPEL de Nanterre.
Nous, enseignants de Nanterre réunis en assemblée générale le 2 décembre appelons les enseignants et les organisations syndicales à amplifier le mouvement national de mobilisation, seul moyen d’obtenir le retrait des réformes qui mettent en péril le service public d’enseignement (réforme des statuts avec modulation des services, réforme de la formation des enseignants, réforme du statut des doctorants).
Face au mépris d’un gouvernement qui ne comprend que le rapport de forces, les motions et les journées d’action, pour nécessaires qu’elles soient, ne suffisent pas. Nous avons besoin d’un mouvement national sur des mots d’ordre offensifs avec des échéances clairement identifiées.
D’ores et déjà à Nanterre, nous appelons les enseignants et les étudiants
à organiser une demi-journée d’information le 10 décembre au matin. Nous
envisageons tous les moyens d’action appropriés (grève, grève
administrative grève des notes, grève des responsabilités administratives).
1er décembre
APPEL de l’AG des personnels de Nancy 2
Face aux attaques actuelles du gouvernement portant sur nos métiers, sur les formations et sur le service public d’enseignement supérieur en général, les soussigné(e)s annoncent qu’ils bloqueront les notes des examens auxquels ils participent ainsi que celles du capes blanc pour obtenir
La renégociation de la réforme des concours de recrutement de professeurs et de la réforme dite "de masterisation" de la formation des professeurs
Le retrait du décret concernant le statut des enseignants-chercheurs.
Ils vous appellent à les rejoindre, à signer cet appel et à participer aux réunions qui décideront des formes et de la poursuite du mouvement initié par cet appel.
L’AG de l’UFR de Mathématiques de l’Université de Rennes 1, convoquée par le directeur d’UFR et le directeur de l’IRMAR, a voté à l’unanimité :
La demande du retrait de projet de décret sur les enseignants-chercheurs.
L’AG a ensuite voté à l’unanimité moins trois abstentions :
La rétention des copies d’examen et le refus de se réunir en jury tant que le projet de décret ne serait pas retiré.
28 janvier
Réunis en Assemblée générale à 12h30 à la Faculté Jean Monnet (UFR Droit économie gestion) de l’Université Paris sud 11, les enseignants-chercheurs ont décidé :
1. De demander le retrait du projet de décret relatif au statut des enseignants-chercheurs
2. D’apporter leur soutien au mouvement d’opposition au décret qui ne cesse de s’amplifier au sein de l’Université française, notamment à la position prise par la CPU le 6 janvier 2009.
3. De dire leur inquiétude à l’égard des autres réformes en préparation (comités de sélection, organisation du CNU, contrat doctoral…).
Ils ont en particulier décidé :
1.De surseoir à la communication des notes des examens du premier semestre,
2. D’être prêts à prolonger leur action par la grève à partir du 2 février dans l’hypothèse où le projet de décret ne serait pas retiré,
3. D’inviter les collègues de l’UFR non présents à faire de même,
4. De lancer une campagne d’information en direction des étudiants de la Faculté.
Afin d’être associés à vos actions, nous tenions à vous informer de la constitution d’une coordination sur notre UFR, et nous vous demandons désormais de nous adresser toutes les informations utiles à l’adresse suivante :
27 novembre
L’AG des personnels et étudiants de Tours a voté à l’unanimité moins 5 abstentions la grève des notes, alors que l’amphi était plein d’étudiants.