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Programmes électoraux pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche (2/3) - Groupe Jean-Pierre Vernant, 15 janvier 2017

vendredi 20 janvier 2017, par Mam’zelle SLU

Macron, Fillon, Valls, Hamon…

Pour lire cette analyse sur le site du groupe Jean-Pierre Vernant.

Ce second volet est consacré aux programmes électoraux qui s’inscrivent dans la continuité de la politique menée depuis 10 ans. M.Valls a déclaré lors du deuxième débat de la primaire de la gauche, le 15 janvier 2017 : “Sur l’Université, nous nous retrouvons tous.”. Nous verrons dans le troisième volet qu’il n’en est rien, et que les divergences sont substantielles.

I M. Macron

I.1 Conseillers

M. Macron est conseillé par M. Berger [1] M. Macron est également proche de M. Aghion.

I.2 Le passé

M. Macron a été secrétaire général adjoint de l’Elysée, principal conseiller économique de François Hollande, puis ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique de 2014 à 2016. Alors que la France retombait en récession en 2012-2013 avec l’ensemble de la zone euro, M. Macron a conduit une politique contre-productive de réduction (trop rapide) des déficits. Il a promu des niches fiscales (20 Milliards € de Crédit Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi, CICE, et 5 Milliards € de Crédit Impôt Recherche, CIR, par an, soit 1,2% du PIB) qui ont plus profité aux dividendes qu’à l’emploi et à l’innovation. Il a concentré son action sur les problèmes d’horaires d’ouverture de magasins et de lignes de bus. On lui doit, avec M. Valls, les annulations de crédits de fin d’exercice, crédits dûment votés par la représentation nationale.

I.3 Le programme

M. Macron n’a pas à proprement parler de programme électoral pour l’Université et la Recherche. Il s’exprime principalement au travers de shows populistes d’extrême-centre pendant lesquels il se travestit en figure messianique. Ses communicants en publient les phrases-clefs sur les réseaux sociaux. Concernant l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR), on en dénombre très peu : « Toutes les pensées ne se valent pas. L’excellence n’est pas autoproclamée  » ; « L’université va devoir faire des clusters d’intelligence dans un monde diffracté par le numérique. » Sa seule proposition claire consiste à ouvrir les bibliothèques universitaires en soirée et en fin de semaine.

A la lecture de son livre-programme [2] et dans les entrevues qu’il a accordées, on comprend qu’il s’inscrit dans la continuité parfaite de la politique suivie depuis 10 ans, de manière assumée. Son programme consiste à achever le processus décrit dans le premier billet : augmentation des frais d’inscription, sélection et séparation entre universités de recherche et universités de proximité. On comprend à demi-mot – rien n’est clair tant il use du post-truth et même parfois du post-meaning – qu’il est favorable à un changement de statut des universitaires en fonction dans les universités de proximité pour accroître leur charge d’enseignement. Concernant les moyens, il affirme que l’investissement dans l’école, dans l’enseignement supérieur et la recherche, mais aussi dans la formation continue, est décisif. Cependant, aucun chiffrage n’est proposé, et cette affirmation est contredite par son rôle primordial dans le quinquennat d’orthodoxie budgétaire qui vient de s’achever, et dans les coupes budgétaires pour l’ESR qu’il a décidées.

I.4 En résumé

Le programme de M. Macron est celui qui, avec celui de M. Fillon, pousse le plus loin la logique néolibérale. Il se revendique « disruptif », comparant sa politique à celle de la foudre traversant un matériau au-dessus de la tension de claquage, en provoquant la désorganisation structurelle. S’il y a bien processus destructif, il s’inscrit cependant dans la durée puisqu’il s’agit de poursuivre le programme suivi depuis 10 ans. Si le programme de M. Macron est le même que celui de M. Fillon, la perspective de subir à nouveau la mainmise du groupe Marc Bloch sur le supérieur, et l’usage permanent d’une novlangue managériale parviennent à le rendre moins sympathique encore que celui-là.

II M. Fillon

II.1 Conseillers

M. Fillon est secondé par M. Hetzel, qui fut conseiller Éducation de M. Fillon, puis directeur général de la DGESIP (Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle) de Mme Pécresse, d’août 2008 à mars 2012 [3] Le programme reprend des idées et des éléments de langage de M. Blanquer, proche de M. Juppé, qui fut directeur de la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire (DGESCO) de décembre 2009 à novembre 2012, et est directeur général du groupe Essec. C’est d’ailleurs le dirigeant de grande école le mieux payé de France et de Navarre (250 k€ annuels). Plus généralement, si l’entourage de M. Macron comporte des hauts fonctionnaires, ce sont plutôt des dirigeants de Grandes Ecoles qui font du lobbying auprès de M. Fillon. Le pôle ESR comprend en outre M. Goulard, qui fut ministre de l’ESR de 2005 à 2007, et M. Grosperrin, sénateur éponyme d’un rapport dont l’indigence et l’autoritarisme cocardier restent dans toutes les mémoires.

II.2 Le passé

La loi LRU dite loi Pécresse a été votée sous le gouvernement Fillon 2. Elle a installé les premiers volets de l’”autonomie”, transférant aux universités des dépenses non compensées budgétairement, créant une inflation de la technostructure bureaucratique sans précédent, et accordant des pouvoirs démesurés aux présidents d’universités. Le projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs instaurant la modulation de service a provoqué en 2009 le plus grand mouvement de grève universitaire de l’après 68. On doit également à M. Fillon la mise en concurrence des universités pour les Idex (les mal nommées “initiatives d’excellence”). L’ensemble de la période a été marquée par des régressions majeures des libertés académiques.


II.3 Le programme

Le programme de M.Fillon pour l’enseignement supérieur et la recherche est très clair et très détaillé dans son objectif comme dans ses moyens. Il s’agit de parachever l’autonomie. Le programme propose d’instaurer la sélection à l’entrée de l’Université et au sein des différentes filières, et de désengager l’Etat en remplaçant les financements publics par l’augmentation des frais d’inscription et par des financements privés. Il souhaite cependant renforcer le budget des Investissements d’Avenir. Il propose de supprimer le statut national des enseignant-chercheurs en laissant les universités (leurs équipes présidentielles) décider des recrutements et des statuts offerts aux enseignants (contractuels ou fonctionnaires). Il propose de confier l’enseignement professionnel aux régions et d’adapter l’université à l’insertion professionnelle des étudiants. Il souhaite interdire la promotion des maîtres de conférences comme professeurs dans leur université. Enfin, il souhaite faire cesser les oukazes et les circulaires émanant du ministère et transférer les hauts fonctionnaires et les cadres du ministère dans les établissements. Le programme prévoit un contrôle budgétaire et une évaluation accrue des établissements. Un apport de campagne de M. Blanquer consiste à promouvoir l’idée que le succès des étudiants est affaire exclusive de pédagogie, de talent des enseignants, et pas de moyens. On note l’usage récurrent des “pédagogies innovantes” comme cheval de Troie pour promouvoir le l’enseignement supérieur privé, le désengagement de l’Etat de l’enseignement supérieur public et la mise en concurrence des enseignants et des établissements.

II.4 En résumé

Le projet néolibéral de M.Fillon est strictement identique à celui de M. Macron, mais il est significativement plus honnête puisqu’il n’avance pas masqué. Sa grande qualité est la clarté et la cohérence : achever l’“autonomie” restée au milieu du gué malgré la décennie de réformes successives. Si la sélection, l’augmentation des frais d’inscription et la mise en concurrence des universités s’en prennent frontalement aux étudiants, la liquidation simultanée des libertés académiques et des statuts s’en prend aux universitaires.

III M. Hamon

III.1 Conseillers

M. Hamon n’a pas rendu public son organigramme de campagne, campagne dirigée par M. Hanotin. Ancien membre de l’UNEF-ID, M. Hamon est naturellement entouré d’anciens cadres de ce syndicat étudiant. Son programme de continuité avec le train de réformes néolibérales de la décennie reprend des propositions du groupe Marc Bloch, et tranche avec l’image qu’il se construit.

III.2 Le passé

M.Hamon a été ministre de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche d’avril à août 2014. Il est resté sourd aux demandes venues de la communauté universitaire – en particulier la tribune du 4 avril appuyée par 12000 signatures – exigeant que les promesses d’un changement de cap dans la politique universitaire soient tenues [4]. Malgré les demandes venues de son propre courant du parti socialiste, il protégea la mainmise du Groupe Marc Bloch sur les leviers du supérieur, avec les conséquences que l’on sait. Malgré les demandes venues de son propre courant du parti socialiste, il protégea la mainmise du Groupe Marc Bloch sur les leviers du supérieur, avec les conséquences que l’on sait.

III.3 Le programme

Le programme écrit de M. Hamon pour l’Université et la recherche est, comme celui de M. Valls, indigent Les propositions de M. Hamon figurent ici :
 [5] et anecdotique. Il faut avoir suivi sa conférence de presse du 10 janvier 2017 pour en connaître la teneur. M. Hamon a une attention louable pour l’aide sociale étudiante, en particulier au travers d’un programme de construction de logements. Il souhaite aussi que le salaire d’entrée de carrière des enseignant-chercheurs soit rétabli à deux Smic — c’était le montant au début des années 1980. Il souhaite créer une section au Conseil National des Université (CNU) pour les économistes hétérodoxes. Là s’arrête la partie progressiste de son programme. Pour le reste, M. Hamon souhaite renforcer les crédits de recherche sur appel à projets, en particulier en direction des SHS. Il se prononce pour une “évaluation de l’impact du Crédit d’Impôt Recherche”, alors même que ce travail a été fait en 2014 par une commission d’enquête sénatoriale, travail qui a d’ailleurs été censuré [6]. Le rapport, factuel, se contentait pourtant de questionner l’éligibilité des dépenses, la faiblesse des contrôles et la rémunération des cabinets de conseil en défiscalisation. M. Hamon croit beaucoup à “la nécessité de poursuivre dans le sens des Comue qui ont permis de construire des synergies” (sic). Il semble être le dernier à ignorer l’échec de ces nouvelles couches ruineuses, bureaucratiques et antidémocratiques, conçues délibérément au plus loin des besoins de la recherche et de l’enseignement. Ces machines de guerre ont été conçues par le groupe Marc Bloch (M. Merindol en assure la paternité) comme des structures instables destinées à pomper le meilleur des établissements fédérés pour créer un établissement “de recherche visible internationalement” entouré d’une gangue de collèges universitaires paupérisés. M. Hamon ignore manifestement leurs dysfonctionnements chroniques et le fait qu’elles n’ont jamais été pensées que comme des structures transitoires destinées à imposer des réformes structurelles impopulaires.

Lors de sa conférence de presse, M. Hamon a, pour sa part, longuement salué l’action de Mme Fioraso, action qu’il souhaite prolonger en “aménageant le territoire en matière d’universités de proximité”. On reconnaît là un premier motif du programme néolibéral au long court. Le programme de M. Hamon n’a pas fait l’objet d’un chiffrage précis. Pour faire face aux programmes plus ambitieux de ses compétiteurs, il a récemment mentionné sur son blog la création de 1000 emplois par an dans les universités — avant tout des emplois d’enseignants à temps plein (PRAG, professeurs agrégés) pour le premier cycle — et de 300 emplois dans les organismes de recherche. On sait d’expérience que ces annonces de création d’emplois peuvent être contournées par mille entourloupes — relèvement des plafonds d’emplois sans dotation, par exemple, ou création de nouvelles charges (Glissement Vieillesse Technicité, GVT, ou revalorisation des salaires, PPCR) sans augmentation de budget, conduisant à des “gels”, c’est à dire des suppressions de postes. Concernant la licence, M.Hamon attribue l’échec aux enseignants et à leurs méthodes pédagogiques. Il souhaite du reste investir dans “l’ingénierie pédagogique”, en particulier au travers de nouvelles offres de formations “tout au long de la vie” et d’un appel d’offre sur l’engagement de l’Université dans la “transition numérique” dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA). Il plaide également pour “un grand plan de formation continue des enseignants” consacré “à la personnalisation des apprentissages, à la différenciation pédagogique, et à l’usage pédagogique du numérique”. M. Hamon prône une réforme de secondarisation de la Licence, en procédant à un recrutement massif de PRAG. Autre motif néolibéral récurrent : la “synergie entre lycée et filières post-bac”, baptisée -3/+3, se traduit dans le programme de M. Hamon par une réforme de la Licence vers un tronc commun multidisciplinaire. Pour achever le programme, M. Hamon souhaite que le bénévolat et le service civique permettent de valider le premier semestre de Licence.

III.4 En résumé

Le programme de M.Hamon pour l’Université et la recherche tranche avec l’image qu’il a construite pendant la campagne à partir de quelques propositions très discutées comme le revenu universel d’existence ou le monopole d’Etat sur la commercialisation du cannabis. La secondarisation de la licence, le remplacement des enseignants-chercheurs par des PRAG, la poursuite de la baisse des exigences, l’invocation de gadgets pédagogiques, tous ces lieux communs du moment concourent à une accélération de la dégradation de l’Université. La poursuite de la politique de regroupements à marche forcée achève de faire de ce programme l’un des moins réfléchis et des plus décevants.

IV M.Valls

IV.1 Conseillers

M. Valls est conseillé par M. Collet, porte-parole avec M. Kahn du groupe Marc Bloch. M. Collet a été président de la Conférence des Présidents d’Université (CPU) de 2008 à 2010, et a collaboré activement à la mise en place des réformes de Mme Pécresse. Il a été directeur de cabinet de Mme Fioraso de 2012 à 2013, période pendant laquelle il a contribué à verrouiller la loi ESR, dite loi Fioraso, œuvrant pour empêcher les regroupements confédéraux, pour promouvoir les scrutins indirects dans les Communautés d’Universités et d’Etablissements (ComUE) et plus généralement pour limiter au maximum la démocratie universitaire [7]. M. Valls est également conseillé par M. Leroy, ancien président du syndicat étudiant Fage qui a accompagné avec zèle le train de réformes néolibérales. M. Leroy est étudiant et a, dans le temps même où il intégrait l’équipe de campagne de M. Valls comme n°3, été recruté à un poste à l’intitulé fantaisiste créé sur mesure dans la technostructure de la ComUE Sorbonne Paris Cité. Mme Fioraso soutient M. Valls.

IV.2 Le passé

M. Valls a été premier ministre de 2014 à 2016, période d’austérité budgétaire marquée par la baisse de 2,4 milliards € au contrat de plan Etat-région (CPER) pour les programmes universitaires, par les annulations des crédits de réserve, pourtant votés par la représentation nationale, et par les coups de rabot budgétaires de dernière minute. Cette période sombre a été celle des regroupements à marche forcée, des pressions et des oukazes du Commissariat Général à l’Investissement (CGI) et de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle (DGESIP). M. Valls a laissé également dans toutes les mémoires des tirades contre les Sciences Humaines (“Expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser”, “J’en ai assez de ceux qui cherchent en permanence des explications (...) sociologiques à ce qui s’est passé.”) qui ne sont pas sans rappeler celles de M. Sarkozy contre les chercheurs.

IV.3 Le programme

Le programme de M. Valls, improvisé suite à la défection de M. Hollande, est succinct [8]. Le plus long paragraphe invoquant l’université concerne la formation des imams et la laïcité. M. Valls souhaite lutter contre la désertification commerciale des villes moyennes en y implantant des antennes universitaires. Il souhaite également renforcer les Investissements d’Avenir (PIA), la “visibilité” (quoi que cela veuille dire) et les relations entre recherche publique et privée. Il souhaite promouvoir l’accès des carrières administratives aux diplômés de l’université et la formation tout au long de la vie. Du point de vue budgétaire, M. Valls, voyant ses concurrents de gauche mettre en avant la question des moyens, a lui aussi promis de “consacrer 1 milliard € par an à l’enseignement supérieur et la recherche”. On comprend, malgré la maladresse de la phrase, qu’il s’agit de consacrer 1 milliard € en plus des 23 milliards du budget actuel. Soulignons que le programme de M. Valls n’est pas chiffré et que la somme avancée correspond sensiblement... aux coupes budgétaires qu’il vient d’opérer comme premier ministre, épaulé à Bercy par M. Macron.

IV.4 En résumé

Le programme de M. Valls est très vague et ne dit mot sur la continuation du plan de libéralisation de l’Université et de la recherche. L’appui à la recherche privée, au Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) et aux antennes universitaires de proximité, le passif de ses conseillers ainsi que le bilan médiocre du mandat qui s’achève, laissent cependant peu de doute sur la question. M. Valls a centré sa campagne sur la promotion de sa personne, portraiturée en homme d’état autoritaire. L’interdiction du voile à l’université Ce fut l’une des obsessions de M.Valls pendant le quinquennat.
 [9] et la formation des imams y jouent plus de rôle que les problèmes réels.

V. M. Jadot

Le programme de M.Jadot devrait paraître en février. Pour autant, on peut constater dans la présentation des 76 mesures qui lui tiennent à cœur [10] que l’Université n’est pas sa priorité puisqu’elle n’y figure pas. La seule mesure concernant la recherche consiste à mieux cibler les soutiens à l’innovation en simplifiant et plafonnant le crédit impôt recherche, et à privilégier les innovations qui participent à la transition énergétique.

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[1Ancien président de l’université Paris 7, alors proche de l’UMP et de M. Descoings, M. Berger est connu pour un désastreux Partenariat Public Privé (PPP) souscrit pour son université, et destiné à lui attirer les bonnes grâces de Mme Pécresse. Devenu strauss-khanien en 2009, il intègre le Groupe Marc Bloch, puis devient aubryste à la chute de M. Strauss-Khan avant de devenir conseiller élyséen pour l’éducation de M. Hollande. Depuis l’Elysée, il fait créer un poste de direction au CEA à son intention, poste qu’il occupe aujourd’hui. . Une large partie du groupe Marc Bloch – recteurs, hauts fonctionnaires (énarques, X-mines, X-ponts), présidents d’universités – s’est ralliée à sa candidature, par une proximité de réseau évidente.

[2Révolution, Emmanuel Macron, XO Éditions, 270 pages, novembre 2016, 17,90 euros. Ouvrage recensé ici :
http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/revolution-les-propositions-d-emmanuel-macron-pour-l-enseignement-superieur.html
Voir aussi ce compte-rendu de sa visite à la Conférences des Présidents d’Universités (CPU), organisée par M. Berger et M. Salzmann
http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/09/01/emmanuel-macron-prone-plus-de-liberte-pour-l-universite_4991234_4401467.html
et ayant eu droit à deux minutes de reportage sur TF1 :
https://twitter.com/Gjpvernant/status/771386861776404481

[3M. Hetzel est gestionnaire de formation (sa thèse portait sur "design management et constitution de l’offre"). Il a cessé après cinq ans de carrière l’enseignement et la recherche pour devenir manager à temps plein, puis politicien (directeur de laboratoire, recteur, conseiller, directeur de la DGESIP, député du Bas-Rhin) mais demeure fin connaisseur de la partie institutionnelle du supérieur.

[6Enquête sénatoriale sur le Crédit Impôt Recherche (CIR) :
https://www.senat.fr/commission/enquete/detournement_du_credit_dimpot_recherche.html
Voir aussi la synthèse sur le CIR en donnant le montant :
http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Rapports/85/7/1._Synthese_CIR_Publication_334857.pdf
Voir enfin le rapport de Sciences en Marche sur le dispositif :
http://sciencesenmarche.org/fr/wp-content/uploads/2015/04/RapportSenat_SeM.pdf

[7M. Collet est médecin de formation comme les autres figures fondatrices du groupe Marc Bloch, M. Kahn et M. Salzmann. Après la promulgation de la loi Fioraso, M. Collet s’est fait nommer à un poste de pantouflage (conseil d’Etat).