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Hollande favorable à un "pré-recrutement" des futurs enseignants en licence - VousNousIls, 15 décembre 2011
vendredi 16 décembre 2011
François Hollande, qui veut revoir la réforme de la formation des enseignants instaurée en 2010, s’est dit favorable jeudi à Bondy (Seine-Saint-Denis) à un recrutement à plusieurs niveaux des futurs professeurs, dont un "pré-recrutement" au niveau licence (bac +3).
Alors que le recrutement se fait, depuis la réforme de la formation des enseignants, au niveau Master (Bac+5), M. Hollande a souhaité "aller vers le pré-recrutement", afin notamment de ne "pas décourager les jeunes à pousser jusqu’à bac+5".
"Le pré-recrutement, ça signifierait que nous prendrions des étudiants en licence (bac+3, ndlr) et qu’ensuite, nous puissions les accompagner dans un parcours universitaire de formation au métier" enseignant, a-t-il dit, précisant qu’il "pourrait y avoir un concours qui pourrait permettre (ce) recrutement" en fin de licence, a-t-il précisé à la presse.
"On garde plusieurs niveaux de recrutement", a assuré M. Hollande, dont celui au niveau du master.
"Le pré-recrutement, c’est donner des moyens à ceux qui le souhaitent de pouvoir faire cette carrière, des moyens d’accompagnement financiers. Il peut y avoir des contreparties" (...) : faire des heures, s’initier, s’immerger", a détaillé Vincent Peillon, responsable du pôle éducatif dans son équipe.
M. Hollande a réaffirmé que, s’il était élu en mai 2012, il "rétablirait la formation des enseignants", qu’elle soit "initiale ou continue", selon lui.
Ce "dans l’intérêt des jeunes (professeurs) et surtout dans l’intérêt des enfants et des élèves", a-t-il poursuivi.
M. Hollande s’était entretenu longuement avec des jeunes enseignants du "collectif Stagiaire Impossible", premiers à avoir connu la réforme de la formation des enseignants à la rentrée 2010. Cette réforme s’est traduite, pour eux, par un service à temps plein, l’alternance avec des formations hors classe ayant été supprimée pour raisons budgétaires.
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