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Un nouveau statut de l’enseignant version UMP inquiète les syndicats - Libération.fr, 8 novembre 2011

mardi 8 novembre 2011

Le parti présidentiel a notamment proposé de « revoir » les « obligations de service » des enseignants en y intégrant « l’accompagnement », comme le tutorat.

L’UMP a provoqué l’inquiétude des syndicats de l’éducation en proposant mardi de « revoir » les « obligations de service » des enseignants via « un nouveau statut » qui permettrait d’intégrer dans leurs missions « l’accompagnement », comme le tutorat.

Il s’agit d’une des 30 propositions du parti présidentiel pour sa convention sur l’éducation, organisée au théâtre Bobino à Paris et destinée à alimenter le projet du futur candidat Nicolas Sarkozy.

« Il faut réfléchir à un nouveau statut des enseignants qui permette d’intégrer dans les missions des enseignants non seulement les cours mais l’accompagnement : tutorat, orientation, concertation », prône l’UMP.

Aujourd’hui, dans le secondaire, un professeur doit assurer 15 heures de cours par semaine s’il est agrégé et 18 heures s’il est certifié, selon un décret de 1950 sur les missions des enseignants. La redéfinition de ces missions « pourrait aboutir » à « la création d’un nouveau corps qui concernerait les candidats à l’actuel Capes et serait ouvert aux professeurs certifiés en exercice, sur la base du volontariat ». « Cette mesure, si elle était retenue par Nicolas Sarkozy » pour la présidentielle, serait applicable à compter du concours 2013 du Capes, a indiqué à l’AFP la présidente UMP de la commission des Affaires culturelles et de l’Education de l’Assemblée, Michèle Tabarot.

Ceux qui enseignent déjà pourraient eux-aussi, s’ils le souhaitent, opter pour ce nouveau statut en échange d’une « revalorisation de leur rémunération », a précisé Michèle Tabarot.

« L’UMP est en train de monter un piège »

« On était prêt à débattre du changement du statut, d’inclure d’autres modalités dans notre service mais à condition que cela se traduise en diminution du service face aux élèves. Là, on a bien compris que c’est en plus », déplore Patrick Gonthier (Unsa Education).

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