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Une rentrée 2011 préoccupante (Snuipp-FSU) - Vousnousils, Elsa Doladille, 26 août 2011

lundi 29 août 2011

Vousnousils.fr a assisté le 25 août à la confé­rence de ren­trée du Snuipp-FSU. Sébastien Sihr, secré­taire géné­ral, est revenu sur les prin­ci­pales insuf­fi­sances du sys­tème éduca­tif pour le pre­mier degré : fai­blesse des salaires, sup­pres­sions de postes, "situa­tion cri­tique" des direc­teurs d’école…

"Plus d’élèves, moins d’enseignants"

Le syn­di­cat a dénoncé le "tour­nant his­to­rique" mar­qué à la ren­trée 2011 pour l’école pri­maire. Suppression de 8967 postes d’enseignants, fer­me­ture de 1500 classes, aug­men­ta­tion du nombre d’élèves... Des fac­teurs qui aggravent la sur­charge des classes et "impactent très for­te­ment les condi­tions d’apprentissage des élèves" selon Sébastien Sihr.

Il a égale­ment fait part de ses craintes devant la sup­pres­sion de 14000 postes pré­vue au bud­get 2012, majo­ri­tai­re­ment chez les inter­ve­nants en langues vivantes, les ensei­gnants en RASED et les remplaçants.

Sébastien Sihr a d’ailleurs rap­pelé qu’une jour­née de grève sera orga­ni­sée le 27 sep­tembre pour pro­tes­ter contre les sup­pres­sions de postes.

Une cam­pagne pour la trans­for­ma­tion et l’évolution de l’école

Exprimant la volonté d’ouvrir "un débat sur l’avenir de l’école", Sébastien Sihr a for­mulé trois pro­po­si­tions pour amé­lio­rer la qua­lité de tra­vail des équipes pédagogiques :

- Aménager trois heures de concer­ta­tion heb­do­ma­daires entre pro­fes­seurs, à l’image de ce qui se fait en Finlande, pour déve­lop­per le tra­vail en équipe.

- Employer "plus de maîtres que de classes" dans les écoles dif­fi­ciles, afin de mieux prendre en charge les besoins par­ti­cu­liers des élèves et décloi­son­ner les classes.

- Améliorer la for­ma­tion des ensei­gnants : le secré­taire géné­ral du Snuipp-FSU a notam­ment rap­pelé que, selon des enquêtes menées par le syn­di­cat, 8 PES sur 10 estiment avoir été mal pré­pa­rés au métier par leur formation.

Il a égale­ment réclamé le ver­se­ment d’une indem­nité de 1500 euros tous les cinq ans pour les ensei­gnants du 1er degré, afin de com­pen­ser les faibles salaires et les dépenses engagées.

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