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Cadrage national des licences : "Nous ne pouvons pas mettre en œuvre...", lettre du président du PRES SPC à S. Bonnafous (DGESIP), 15 novembre 2013.
vendredi 22 novembre 2013
Dans un courrier daté du 15 novembre 2013 adressé à Simone Bonnafous, directrice de la DGESIP, Jean-François Girard, président du PRES SPC (Paris 3, 5, 7, 13, IPGP, Sciences po, Inalco, EHESP) indique qu’il est impossible de mettre en oeuvre un certain nombre de dispositifs prévus par le projet de cadrage de licence. Extrait.
Note : Nous reproduisons la typographie originale.
[...] Mais aujourd’hui le contexte a totalement changé sans être cependant stabilisé et le projet d’arrêté relatif au Cadre National des Formations tel qu’il est rédigé à l’heure actuelle (version du 6 novembre 2013) bloque totalement la dynamique de l’expérimentation en vue de la coordination de l’offre de formation du site Sorbonne Paris Cité, en particulier du fait du cadrage quantitatif en termes d’ECTS communs au niveau des mentions (45 en Licence, 30 en master) et de la disparition des spécialités.
Nous tenons donc à indiquer que (indépendamment des délais incompatibles avec une bonne organisation) :
1) nous ne pouvons pas mettre en oeuvre les 45 ECTS de Licence. Pour les licences générales, il nous paraît en effet primordial de prendre en compte le fait que l’Université délivre des enseignements qui ne sont pas assurés au lycée, donc à des étudiants placés en position de "grands débutants" et qu’il faut néanmoins conduire à un niveau similaire à celui des autres filières, cela en trois ans, pour ainsi permettre l’accès au diplôme de master. Les 45 ECTS de tronc commun nous paraissent donc incompatibles avec cet objectif, même s’ils sont définis en termes de compétences. De plus, même si les compétences en question sont les compétences génériques communes ou transférables, il est clair que les compétences disciplinaires ne peuvent représenter seulement 15 ECTS, et que si elles sont aussi considérées comme validées par les 45 ECTS, alors les étudiants ne pourront pas dans les faits passer d’une licence de droit à une licence d’économie, de psychologie ou de mathématiques.
2) Nous ne pouvons pas mettre en oeuvre les 30 ECTS communs pour les masters, Ils nous paraissent en effet contradictoires avec la mise en place d’une nomenclature simplifiée recouvrant des mentions pour la plupart génériques, et avec la proposition d’expérimenter des mentions de site à l’échelle de SPC du fait d’un même intitulé.
3) Nous souhaitons que les spécialités, ou leurs équivalents dans la nouvelle nomenclature, soient indiquées sur le diplôme, condition sine qua non selon nous d’une réelle lisibilité pour l’étudiant et les employeurs de l’offre de formation.
Cette position est conforme au cadre règlementaire qui était en vigueur au moment du lancement de la vague D et qui est toujours inchangé à ce jour.
Je vous prie de croire, Madame la Directrice Générale, à l’assurance de mes salutations les plus cordiales.