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Communiqué du comité de grève des étudiants de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne (28 janvier 2009)

jeudi 29 janvier 2009, par Laurence

A Saint-Etienne, le 28 janvier 2009.

Enseignants, enseignants-chercheurs, personnels, et précaires se sont réunis mardi 27 janvier, afin d’adopter trois motions, soutenues par une large majorité des étudiants, également présents. L’assemblée générale a donc présenté ses revendications : le retrait du projet de contrat doctoral abrogeant les contrats d’allocataire de recherche et de moniteur, la mensualisation des salaires des vacataires et précaires et l’arrêt immédiat des atteintes portées à la laïcité suite à la reconnaissance par l’État des diplômes délivrés par les universités catholiques. Les salariés de l’Université Jean Monnet ont également voté la grève (72 votes pour, 3 contre, 14 abstentions). La grève des enseignants de l’université est ainsi reconduite jusqu’au lundi 2 février, date à laquelle la ministre Valérie Pécresse devra répondre à l’appel de la coordination nationale et se prononcer en faveur d’un retrait pur et simple des réformes en cours.

Par ailleurs, les étudiants réunis en assemblée générale se sont déclarés en grève dès le lundi 26 janvier (192 pour, 9 contre, 44 abstentions) à la suite d’une présentation des motions votées par le personnel de l’université le 20 janvier. En ressort qu’une vaste majorité condamne fermement les réformes en cours, demande le retrait immédiat du projet de décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs et s’oppose au projet de masterisation des concours de recrutement des enseignants du premier et second degré. Les étudiants appellent au rétablissement des postes supprimés et sont parfaitement conscients que tout ceci découle directement de la réforme de la LRU et de l’imposition du système LMD.

En outre, les étudiants déplorent le manque de concertation de l’État avec les principaux intéressés (présidents d’université, enseignants-chercheurs, personnels, étudiants) et appellent à une ouverture des négociations avec tous ces acteurs, afin de donner à l’université les moyens de ses ambitions.