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Concours d’enseignement : Xavier Darcos s’insurge contre les « scénarios délirants » - Interro Ecrite, L. Cédelle, 23 avril 2009

jeudi 23 avril 2009, par Mathieu

Xavier Darcos, ministre de l’éducation nationale et principal artisan de la très contestée réforme de la formation des maîtres, a accepté de répondre à nos questions pour ce blog et sur un point précis évoqué de manière insistante par les participants au mouvement universitaire : l’avenir des concours d’enseignement (Capes, agrégation, concours de professeur des écoles, etc.).


Depuis le début de l’actuel mouvement universitaire, de nombreux enseignants chercheurs affirment, dans des écrits et des propos publics, que derrière le projet de réforme de la formation des maîtres, se cache celui de « supprimer totalement, à terme, les concours d’enseignement »… Que répondez-vous à cette accusation répétée ?

Xavier Darcos. A ces hypothèses fantaisistes, qui n’ont d’autre objet que de jeter le trouble dans l’esprit des étudiants et des formateurs, je veux répondre par deux évidences. La première, c’est qu’aucune des organisations syndicales qui ont eu à connaître de cette réforme, y compris ceux qui l’ont critiquée le plus durement au début, n’a repris cette accusation à son compte, car ils savent qu’elle est sans fondement.

La seconde, c’est qu’en dehors du prestige et des vertus de l’égalité républicaine qui s’attache aux concours, je ne vois pas comment une organisation qui recrute chaque année près de 15 000 personnes pourrait procéder sans avoir recours à un système aussi juste, efficace et transparent que celui des concours tels que nous les connaissons. Ceux qui prétendent l’inverse tentent de semer volontairement la confusion en essayant de mélanger le principe du recrutement par concours, qui reste inchangé, avec les modalités du recrutement par concours, qui évoluent puisque les concours se déroulent désormais au niveau du master.

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