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Luc Chatel : "On ne lâche pas" les professeurs stagiaires " - Le Nouvel Observateur, 1er septembre 2010

mercredi 1er septembre 2010

Les professeurs ont demandé mardi à être reçus par le ministre "dans les plus brefs délais". Luc Chatel n’a pas répondu sur ce point.

Le ministre de l’Education nationale Luc Chatel a démenti mercredi 1er septembre l’idée qu’on allait "lâcher" les professeurs stagiaires sans aucune formation à la rentrée, soulignant qu’ils avaient bénéficié de journées d’accueil et qu’ils seraient encadrés tout au long de l’année par un tuteur.

Le ministre était interrogé par France Inter sur la réforme de la formation des enseignants qui se met en place et qui a pour effet de placer pour la première fois quelque 16.000 jeunes tout juste recrutés quasiment tous à temps plein devant une classe (en particulier dans les collèges et lycées), sans avoir suivi l’année de formation en alternance en IUFM. "On ne lâche pas les professeurs comme ça sans aucune formation", a affirmé Luc Chatel, faisant valoir que les stagiaires avaient pu bénéficier de journées d’accueil (entre 1 à 5 selon les académies) ces derniers jours, qu’ils allaient être "encadrés" par un tuteur "tout au long de l’année" et auraient des stages individualisés.

Il a par ailleurs souligné qu’il s’agissait d’une "année transitoire un peu compliquée à gérer". L’an prochain, les jeunes recrutés le seront après un master (bac+5), au cours duquel ils auront pu faire des stages en première et deuxième année.

Luc Chatel a en outre rendu "hommage" aux personnels de l’Education qui rentrent ce mercredi, assurant qu’ils avaient préparé la rentrée "avec beaucoup de professionnalisme".

"Difficultés et dégradations"

Le Snes-FSU, principal syndicat des collèges et lycées, avait demandé, mardi dans une lettre rendue publique, à être reçu par le ministre de l’Education nationale Luc Chatel "dans les plus brefs délais", à quelques jours d’un appel à la grève qu’il lance dans ces établissements.

"Monsieur le Ministre, cette rentrée scolaire est marquée par l’accumulation sans précédent de difficultés et de dégradations pour le service public d’éducation", écrit le Snes.

Il y redit ses principales critiques : 7.000 suppressions d’emplois dans le second degré, situation des professeurs stagiaires "lâchés sans formation" dans les établissements, mise en œuvre de la classe de seconde "dans une opacité préjudiciable", "dévalorisation de nos métiers" etc.

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