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Licence : plus de sécurité pour les étudiants, plus de liberté pour les équipes pédagogiques - Discours de V. Pécresse pour la clôture du colloque de la CPU, 13 mai 2011

samedi 14 mai 2011

A l’occasion de la clôture du colloque de la Conférence des présidents d’université, la ministre a indiqué que la Nouvelle licence qui verra le jour à la rentrée 2012, se dessine autour de deux principes : plus de sécurité pour les étudiants, avec la personnalisation des cursus et plus de liberté pour les équipes pédagogiques.

"Une ambition, la Licence" : on n’aurait pu imaginer meilleur témoignage de la fierté retrouvée des universités française que le thème que vous avez choisi pour ce colloque annuel.

L’université française ne sera plus jamais la même

Souvenons-nous. Il y a 4 ans encore, notre université était en proie au doute. Confrontée à des classements internationaux qui la passaient quasiment sous silence, elle doutait de son rang. Faute de moyens, faute de réforme aussi, elle doutait de sa place dans la société française et se sentait parfois mal-aimée.

Ce ne sont pourtant pas les forces qui lui manquaient Les talents scientifiques et pédagogiques étaient là. Année après année, les prix internationaux décernés à nos enseignants-chercheurs le prouvaient, et l’immense défi de la démocratisation universitaire était relevé par des équipes mobilisées sans relâche.

Non, ce n’étaient pas les énergies et les talents individuels qui faisaient alors défaut à l’université française. C’était la confiance, cette confiance collective qui porte les institutions lorsqu’elles savent qu’elles ont un rôle social majeur à jouer et les moyens d’y faire face.

Et ce qui a tout changé, il y a 4 ans, c’est l’élection d’un Président de la République qui avait placé la confiance dans l’université au cœur de son projet pour la France. Avec l’autonomie tout d’abord : rendre nos établissements maîtres de leur destin, c’était parier sur la capacité d’initiative de la communauté universitaire. C’était libérer ces énergies et permettre à ces talents de s’affirmer en portant une vraie stratégie et une nouvelle ambition pour chacune de nos universités, en lien avec leurs territoires.

Et cette confiance retrouvée dans l’université, elle s’est aussi manifestée par un effort budgétaire sans précédent, à la hauteur de la rupture que constituait l’autonomie. En 5 ans, la France aura investi 9 milliards d’euros supplémentaires dans son enseignement supérieur et sa recherche, sans compter les 5 milliards d’euros de l’Opération Campus.

Aujourd’hui, vous le constatez avec moi : le temps où notre pays semblait faire l’impasse sur son université est révolu. Les investissements d’avenir sont venus en apporter une démonstration supplémentaire : non seulement ils ont confirmé la priorité absolue donnée à l’enseignement supérieur et à la recherche, en leur réservant 22 milliards d’euros ; mais ils ont rendu plus visibles encore les bénéfices de l’autonomie, qui a permis à nos universités et à nos enseignants-chercheurs d’avoir toutes les audaces et de jouer pleinement le jeu de la créativité, de l’émulation et de l’excellence.

Et les résultats des premières vagues d’appels à projet ont consacré l’émergence de cette nouvelle université, une université décomplexée qui n’hésite pas à un multiplier les partenariats, que ce soit avec d’autres établissements ou avec le monde économique, et à proposer de nouvelles formations, radicalement innovantes.

Alors, oui, Mesdames et Messieurs, 4 ans après le lancement de cette refondation que nous conduisons ensemble, chacun peut le constater : l’université française ne sera plus jamais la même.

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