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Grand emprunt Trois “superuniversités” en panne, Sylvain Henry, Acteurs publics, 16 avril 2012

mercredi 18 avril 2012

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La mise en route des campus universitaires sélectionnés dans le cadre des initiatives d’excellence (Idex) du grand emprunt crée quelques tensions à Sorbonne-Paris-Cité, Saclay et Toulouse. Ces trois “superuniversités” de rang mondial refusent de signer dans l’urgence des conventions de financement avec l’État.
Le démarrage des initiatives d’excellence (Idex) n’est pas aussi rapide que prévu à Sorbonne-Paris-Cité, Saclay et Toulouse. Ces trois lauréats du projet phare du grand emprunt, qui vise à créer 8 “pôles pluridisciplinaires de rang mondial”, doté d’un budget de 7,7 milliards d’euros, n’ont toujours pas signé de convention de financement avec l’État. Ils ne peuvent donc pas bénéficier des premiers versements programmés. À terme, Sorbonne-Paris-Cité, Toulouse et Saclay doivent respectivement recevoir 800, 750 et 950 millions d’euros, dont ils ne pourront utiliser que les intérêts annuels.

Parmi les 8 lauréats des Idex, 3 ont déjà signé leur convention : Strasbourg, Bordeaux et Aix-Marseille. Deux autres, Sorbonne universités (Paris-2, 4 et 6) et Paris-Sciences-et-Lettres (Normale sup, le Collège de France et Dauphine notamment) devraient signer leur convention très prochainement, à en croire le ministre de l’Enseignement supérieur, Laurent Wauquiez (cliquer ici pour lire notre article “Les 8 campus de rang mondial sélectionnés”).

À Sorbonne-Paris-Cité (Paris-III, V, VII, XIII et Sciences-Po Paris notamment), le décès brutal du directeur de Sciences-Po, Richard Descoings, récemment nommé directeur exécutif de l’Idex, a retardé l’avancée du dossier. Mais c’est surtout la volonté de consulter chacun des membres fondateurs qui semble prendre du temps. “Les Idex viennent d’en haut, il convient donc de les expliquer à ceux qui n’ont pas participé à leur conception et nous sommes très attentifs à cette appropriation”, observe Jean-François Girard, président de Sorbonne-Paris-Cité.

Wauquiez : signer “pour que les premiers fonds soient versés

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