La semaine de SLU du 4 au 10 avril 2011

Retrouvez les luttes épiques de vos héros préférés.

 LE SNTRS-CGT ne trouve aucun charme au grand emprunt, et le juge même malsain (communiqué de presse du 1er avril).
 Le SNCS rit jaune des intrigues, des baronnies et des têtes coupées qui forment les coulisses des opérations en "ex" du grand emprunt (SNCS-Hebdo, 6 avril 2011).

 Agacées, les associations SLU et SLR interpellent la CPU pour lui demander combien de temps elle se rendra complice de la destruction de l’ESR (communiqué du 6 avril 2011).
 La revue de presse mise à jour des pré-résultats des "Idex" vaut bien un petit détour (5 avril 2011).

 Les réactions des présidents d’université aux résultats des Labex aussi (mise à jour du 4 avril 2011).
 Même Louis Vogel, président de la CPU, trouve que le grand emprunt manque de vision politique, et le dit dans Le Monde du 4 avril 2011.
 Cela fâche Valérie Pécresse qui n’aime pas que l’on remette en cause sa politique (Le Monde, 6 avril 2011).
 De toutes façons, l’aménagement du territoire, on s’en tape, dit Thierry Coulon, directeur au Commissariat général à l’investissement (Educpros, 5 avril 2011).
 La répartition des dotations de l’opération Campus à Paris a été rendue publique par le ministère (communiqué du 6 avril 2011).

 Les escarmouches se multiplient autour de ce plan Campus en Ile-de-France (Educpros, 7 avril 2011).
 François Fillon aimerait bien que l’empire contre-attaque du côté de Saclay (VousNousIls, 8 avril 2011).
 Après l’étoile noire, l’empire veut construire des logements étudiants. Mais les annonces restent bien floues (revue de presse).
 Foin de toutes ces critiques, la voix de son maître donne la parole aux grands ordonnateurs de la "Polex" qui lui ont "confié" qu’il est trop tôt pour tirer un bilan et que tout va pour le mieux (Philippe Jacqué, blog "Peut mieux faire", Le Monde.fr, 7 avril 2011).

 Il faut sauver l’université, disent trois membres de l’ancien groupe des "refondateurs" (nonfiction.fr, 5 avril 2011).
 Il faudrait notamment la sauver des monstres bureaucratiques créés par le nouveau capitalisme, comme l’ANR, critiquée par la Cour des comptes (H. Audier, Educpros, 5 avril 2011).
 On n’en prend pas le chemin. Olivier Bouba-Olga explique la futilité de l’idée de "masse critique" qui obsède nos zélés réformateurs (blog Obouba, 2 avril 2011).
 Les réformateurs en question n’ont visiblement pas perçu que les étudiants étrangers se moquent éperdument des classements internationaux pour choisir leur université en France (Campus France, 1er avril 2011).

 Bref, les petits soldats de l’Université ont bien du souci à se faire. L’intersyndicale de l’ESR écrit à Valérie Pécresse sur la question des précaires à l’ENS (5 avril 2011).

 Luc confond établissements scolaires et entreprises privées, proviseurs et patrons : comme les seconds, les premiers pourront donc se tourner vers Pôle Emploi pour recruter (Libération, 4 avril 2011).

 Luc confond parents d’élèves et troupes ennemies : à Besançon, ils sont accueillis par les lacrymos (Libération.fr, 6 avril 2011).
 Il est vrai que le modèle libéral est le seul et le meilleur. Il suffit de lire ce qu’en disent quelques universitaires et écrivains britanniques (mars 2011).
 Evidemment, à l’heure où, aux Etats-Unis, les critiques montent contre la mise en concurrence des établissements scolaires et l’évaluation des élèves, on appréciera toute la pertinence des réformes françaises en cours (Le Monde diplomatique, octobre 2010).
 Mais au fond, "l’éducation est-elle encore prioritaire" dans notre pays, s’interroge Elodie Bertaud (Mediapart, 8 avril 2011).
 Le PS affirme que oui et proclame son propre évangile en la matière (Le Monde, blog éducation, 6 avril 2011).

Le calendrier de SLU n’est pas en vacances, les rendez-vous si. Bonnes vacances donc à ceux qui sont partis ou doivent partir.