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Motion du CA de l’université Paris 11 (24 mars 2009)

jeudi 26 mars 2009, par Laurence

Texte proposé par la Commission de la pédagogie de l’Université Paris-Sud 11 suite à la réunion du 18 mars 2009 organisée par le Président Guy COUARRAZE à la demande des enseignants porteurs de maquettes CAPES, CAPEPS et CPE, en présence des Doyens, Vice-Doyens, des Présidents de département et des responsables de formation concernés.

L’Université Paris-Sud prend acte de la position du Conseil d’Administration de la CPU publiée le 17 mars 2009 (document ci-joint), position qui a été bien accueillie en interne par tous les responsables concernés.

Comme le CA de la CPU, l’Université Paris-Sud demande que la réforme de la formation des maîtres (concours CAPES, CAPEPS et CPE) ne soit mise en place qu’à partir de la rentrée 2010-2011 et les concours 2011, le dispositif complet prenant effet à cette date devant être précisé par les travaux de la commission nationale de concertation très prochainement mise en place.

L’année universitaire 2009-2010 devra être une année de transition basée sur l’application des principes suivants.

Pour le concours 2010 :
- accès au concours aux étudiants titulaires d’un diplôme de licence (ou équivalence)
- inscription des étudiants à l’IUFM
- épreuves et contenu du programme identiques au concours 2009
- maintien à l’identique du stage PLC2 en 2010-2011 pour les étudiants reçus au concours 2010.

Pour l’année de préparation au concours :
l’Université Paris-Sud propose, à titre transitoire, que les étudiants ayant suivi la préparation au concours PLC1 dans l’université pour l’année 2009-2010 puissent être autorisés à postuler à la rentrée 2010 à une formation de M2 après validation des acquis (basée sur l’avis de l’équipe pédagogique de la préparation au concours).

Enfin, il est demandé que pour cette période de transition, il y ait une concertation entre l’université qui a intégré l’IUFM et les autres universités de l’académie, pour que soient clairement précisées les conditions particulières de participation réciproque tant au niveau financier qu’en termes de services des enseignants.