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Education : Hollande promet « un plan d’urgence » pour la rentrée 2012 - Laure Bretton, Libération, 5 septembre 2011

mardi 6 septembre 2011

Ecole André Gide, dans le centre de Tours, à l’heure de la récré : François Hollande, comme tous les candidats à la primaire socialiste, s’offre un petit bain de foule scolaire. Pour l’occasion, il est entouré de la députée du cru, Marisol Touraine, et du maire de Tours, Jean Germain.

Loin de la cour où les enfants survoltés s’amusent du défilé des caméras, il serre les mains des enseignants, papote avec les dames de la cantine – il va jusqu’à s’enquérir du menu de ce premier jour d’école : « melon, blanquette, saint-nectaire et tartelette aux fraises » - et distribue quelques bises aux mères d’élèves rameutées pour une table-ronde en plein après-midi de rentrée.

« La responsabilité de la gauche, commence d’emblée l’actuel favori des sondages, ce n’est pas de faire plaisir aux enseignants comme on le dit souvent de manière caricaturale, mais de donner à la France toute entière des chances supplémentaires parce que c’est par son école que la France retrouvera aussi confiance en elle ».

Il ne faut pas faire « plaisir » aux profs mais quand même annoncer que, s’il est élu à la tête de l’Etat, il arrêtera « l’hémorragie » des suppressions de postes. Sur son créneau de la gauche budgétairement responsable, il ne promet pas de rétablir les quelque 80.000 postes supprimés pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy ni de recréer les postes nécessaires « dès le lendemain » de la présidentielle.

Il promet cependant un « plan d’urgence » pour la rentrée 2012. Un prof lui demande un « vrai ministre de l’Education nationale, pas un simple porte-parole ». La réplique d’Hollande fuse : « Parce qu’on en a connu beaucoup de faux ! ». Son idée, c’est « un vrai grand ministère » allant de la petite enfance à la jeunesse, son thème fétiche de campagne. Sur le statut des enseignants ou les heures de présence dans les établissements, il reste évasif, renvoie à une « discussion » avec les syndicats après la présidentielle. « Si on commence par dire qu’il faudra qu’ils travaillent plus… Il faut d’abord recréer la confiance sans laquelle il ne peut pas y avoir d’évolution », estime le candidat.

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