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Education : Royal promet "un moratoire" sur les suppressions de postes pour 2012 - L’Express, 31 août 2011

jeudi 1er septembre 2011

PARIS - Ségolène Royal, candidate à la primaire PS, a promis mercredi si elle était élue en 2012, un moratoire immédiat sur les suppressions de postes prévues cette année-là et le rétablissement de l’année initiale de formation des enseignants.

En cas de victoire à la présidentielle, "je prononcerai immédiatement le moratoire sur les suppressions de postes qui sont déjà prévues pour la rentrée 2012" (14.000, ndlr), a déclaré Mme Royal lors de sa conférence de presse de rentrée.

Il ne sera "pas budgétairement possible" de rétablir "les 100.000 postes supprimés (de professeurs et surveillants selon elle)" par le gouvernement actuel mais "nous mettrons en place un plan pluriannuel pour pouvoir redonner à l’Education nationale toute sa place" sur "la durée du quinquennat", a également indiqué l’ex-ministre déléguée à l’Enseignement scolaire.

Elle a par ailleurs annoncé "le rétablissement non seulement de l’année de formation initiale", comme le prévoit le projet socialiste, mais aussi "de la formation continue" des enseignants.

Mme Royal veut instaurer "un soutien scolaire gratuit pour tous les élèves" et des mesures pour lutter contre la violence à l’école. Elle propose de mettre "deux adultes dans les classes, là où c’est nécessaire" et de créer "un nouveau métier d’éducateur accompagnateur des enseignants".

Mme Royal a indiqué qu’elle ne reprendrait pas sa proposition de 2006 préconisant que les enseignants restent 35 heures sur leur lieu de travail, qui selon elle "prête à confusion".

Elle propose désormais que "la charge de travail des enseignants" soit "définie avec eux et par bassin scolaire" en fonction des difficultés des établissements. La présidente de la région Poitou-Charentes veut également favoriser "le travail en équipe" afin de "stabiliser les équipes pédagogiques".

"Les enseignants et les parents d’élèves n’attendent pas la réouverture d’une vaste concertation, d’états généraux (de l’Education) qui vont durer des mois, voire des années. Ils attendent une concertation et un débat sur des actions et des objectifs précis", estime-t-elle. Il faut dès 2012, "des solutions efficaces, concrètes, justes et immédiates", affirme la candidate.

Selon elle, la question des rythmes scolaires n’est pas "dans les priorités".


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