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Parcoursup : premier bilan et effets de surprises dans les universités - Educpros, Natacha Lefauconnier, Laura Taillandier,13 juin 2018

mercredi 13 juin 2018, par Mariannick

Des licences en tension qui ne font pas le plein, des quotas qui bousculent les classements… La procédure Parcoursup révèle au fur et à mesure ses surprises. [1] Sept nouveautés avec lesquelles les universités doivent désormais composer.

À lire ici.

Extraits.

1 – L’attente se prolonge

"On pensait que le processus serait beaucoup plus rapide, mais les lycéens sont frileux pour libérer des vœux, ils attendent le dernier moment", observe Jean-Michel Carozza, vice-président formation et vie universitaire de l’université de La Rochelle. Un constat qui s’explique par la stratégie des élèves : "Les candidats demandent les mêmes formations dans plusieurs universités : La Rochelle, Nantes, Bordeaux, Poitiers… Ils attendent de voir s’ils sont pris ailleurs." Résultat : le processus de désistement se ralentit encore depuis quelques jours.

2 – Des licences phares qui ne font pas le plein

Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, l’attente n’épargne pas les formations en tension telles que Staps ou Paces. "Ça n’avance pas. Je ne rentre que 4 ou 5 "oui définitif" par jour. À ce rythme, il va me falloir quatre mois pour atteindre ma capacité d’accueil, s’agace Didier Deliginières, le président de la Conférence des doyens d’UFR de Staps. Nous sommes tous confrontés au problème sans avoir d’explication…"

3 – Les universités face à leur popularité
4 – Quand les quotas bousculent les classements
5 – Des disparités au grand jour

Le président de l’université Paris-Descartes réfute néanmoins toute volonté d’exclure les lycéens de banlieue. "Ce n’est pas le classement qui en est la cause, assure Frédéric Dardel, statistiques à l’appui. Même là où nous avons regardé le lycée d’origine pour opérer le tri [2] des dossiers, les élèves parisiens ne sont pas davantage en haut de classement que les candidats des banlieues."



6 – Des abandons inquiétants  ?

Au 12 juin, on dénombre au total 44.689 candidats ayant quitté la procédure, qu’ils aient ou non reçu une proposition d’admission.

7 – Les "oui, si" plébiscités  ?


[1Surprises pour qui n’aurait pas suivi toutes les mises en garde de Julien Gossa ou Guillaume Ouattara depuis des mois. Voir « Parcoursup : Quelle place pour le lycée d’origine dans le tri des dossiers ? » 7 mars 2018

[2Et qui donc a juré récemment qu’il n’était pas question de juger le lycée d’origine ?