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Précarité : en Italie aussi… 31 janvier 2015

samedi 31 janvier 2015, par Mariannick

L’ANDU (Associazione Nazionale Docenti Universitari) —Association Nationale des Enseignants Universitaires— relaie le 26 janvier deux motions Intersyndicales.
IL COLLASSO DEL SISTEMA UNIVERSITARIO.
PRECARI : ALMENO 20.000 POSTI DI RUOLO E PROROGA.

Le collapsus du système universitaire.

ADI, ANDU, CIPUR, CISL-Università, CNRU, CNU, CONFSAL-CISAPUNI-SNALS,
CoNPAss, CSA-CISAL Università, Federazione UGL Università, FLC-CGIL, LINK, RETE29Aprile, SNALS-Docenti, UDU, UIL RUA

Les organisations universitaires représentatives de toutes catégories (professeurs, chercheurs, précaires, doctorants, technico-administratifs et étudiants) dénoncent la façon dont les plus récents décrets ministériels —« points organiques [1] », coûts standards et FFO (fonds de financement ordinaire) [2] —confirment « la volonté d’atteindre au plus vite l’objectif de démanteler le Système national universitaire en réduisant la quantité et la qualité de la formation supérieure et de la recherche.
De toute évidence, il s’agit d’obtenir la fermeture ou la marginalisation de la plus grande partie des universités d’état existantes (surtout méridionales), en concentrant la ressource publique sur quelques universités autoproclamées excellentes, et en réduisant encore le nombre d’étudiants, d’enseignants et de personnels technique et administratif. »

Voir le texte intégral ici ou le télécharger ci-dessous.


"être précaire, ça fatigue"

Précaires : [il faut] au moins 20.000 postes de titulaires et des délais.

ADI, ANDU, ARTeD, CIPUR, CISL-Università, CNRU, CNU, CONFSAL-CISAPUNI-SNALS, CoNPAss, CRNSU, CSA-CISAL Università, Federazione UGL Università, FLC-CGIL, LINK, RETE29Aprile, SNALS-Docenti, UDU, UIL RUA

Le drame des précaires

Au moins 20000 postes de titulaires et des délais pour les actuels précaires.

Les organisations universitaires représentatives de toutes les catégories (professeurs, chercheurs, technico-administratifs, précaires, doctorants, et étudiants) dénoncent depuis des années la façon dont le Système universitaire public est continument et progressivement soumis à de violentes attaques de diverses formes qui l’amènent à une véritable implosion. C’est dans ce contexte que se détache le drame d’un grand nombre de précaires : l’expulsion de l’Université de milliers de « chargés de recherche [3] » est désormais imminente ; elle sera suivie de celle des chercheurs en CDD, tout ceci sans qu’il leur soit donné aucune possibilité sérieuse de concourir à des postes en CDI.
Pour répondre à ces milliers de chercheurs précaires, le recrutement extraordinaire de 20.000 postes de titulaires s’impose (4.000 par an pendant cinq ans), afin de ramener le nombre des enseignants d’universités à celui de 2008 et de rapprocher l’Italie de la moyenne européenne pour le rapport entre nombre d’enseignants-chercheurs et nombre d’habitants.

Dans ce contexte, il est indispensable et urgent d’instituer un statut unique de pré-titulaire à temps déterminé en leur assurant un niveau de recrutement adéquat. Ce contrat devra être de courte durée, de rétribution adaptée, il comportera une réelle autonomie de recherche et la pleine reconnaissance de leurs droits.
Dans le même temps il faut supprimer tous les contrats précaires actuels, y compris ceux des chercheurs en CDD et des chargés de recherche. D’ici-là, il est indispensable de prolonger les précaires actuels jusqu’à ce qu’aient eu lieu les premiers tours des concours de recrutement extraordinaires de titulaires.

Lire le texte intégral ici ou le télécharger ci-après.

Le 16 janvier 2015 2015 s’est tenue à Florence l’Assemblée nationale des précaires. La prochaine Assemblée se tiendra à Rome le 20 février 2015.

L’andu signale l’intéressante intervention de Francesco Sylos Labini « Chercheurs : le processus de précarisation dans l’Université » dans le Fatto Quotidiano.


[1Instrument définissant les limites dans lesquelles les universités peuvent recruter à la suite de la décision de cesser le renouvellement des fonctionnaires

[2L’équivalent de notre système SYMPA

[3Au même sens que « chargés de cours », et non pas à entendre comme CR au CNRS