Non, les présidents d’université ne parlent toujours pas en notre nom (suite)

Un nouvel EC pour une université pimpante et moderne ?

La CPU a élégamment fait fuiter à AEF « ses propositions sur le recrutement, la formation et la carrière des enseignants-chercheurs » ; bref, en période électorale -élection à la CPU le 18 décembre-, M. Salzman n’hésite pas à sortir le chiffon rouge de la modulation de services ( qu’il nomme ‘Revoir les référentiels horaires pour qu’ils correspondent réellement à la stratégie de l’établissement’), de l’abandon de la qualif’, de la révision des comités de sélection ("la notion de membre extérieur doit être précisée à la suite de la mise en place des Comue" — tiens ? on n’y avait pas pensé en créant ces mastodontes…), et propose de rétablir l’évaluation (regrettant que le terme "évaluation" a disparu du décret statutaire, il veut "proposer un mécanisme permettant de disposer d’éléments aptes à formuler une appréciation motivée").

La CPU envisage, pêle-mêle, la suppression de la mention de la thèse, l’inscription du doctorat au RNCP, la suppression de la procédure de qualification, la révision du processus de recrutement des maîtres de conférences, l’harmonisation des exigences pour la HDR, la formation des doctorants à la pédagogie, l’accompagnement des nouveaux recrutés, l’implantation d’une formation continue des EC (parmi les thématiques de formation évoquées "la prise en charge d’activités transversales ou administratives", "la pédagogie et la didactique disciplinaire", les "outils numériques, en appui à la pédagogie". Enfin est abordé le déroulement de carrière : évaluation, procédure de promotion, primes et mobilité...
Et pourtant rien de cela ne figure dans son ensemble sur aucune des professions de foi des deux listes candidates aux élections pour la présidence de la CPU…
A suivre avec vigilance !