Association vs COMUE : l’intox du MESR continue - 31 janvier 2014

Extrait de la dépêche AEF n°193190 du 31/1/2014

"[...] depuis quelques semaines, des voix s’élèvent dans un
certain nombre d’établissements franciliens pour dire qu’il est
possible de choisir la voie de l’association plutôt que celle
de la Comue, comme l’argumente SLU (Sauvons l’université) sur
son site, évoquant «  une faille dans la mécanique bien rodée du ministère ». Pour résumer, SLU voit dans l’association un moyen de créer des regroupements confédéraux, avec simple partage de compétences, préférable à la fusion ou à la Comue qui serait un regroupement fédéral, avec transfert obligatoire de compétences.

Cet argumentaire a trouvé un certain écho à Paris­ VIII avec l’association « Pour Paris 8 ! » [1], qui a lancé une pétition en faveur du choix de l’association avec Paris­X et défend ses arguments face à ceux de la liste de soutien à la présidence. Les mêmes débats ont lieu sur les forums de discussion internes à Sorbonne Paris Cité ou encore à Marne-­la­-Vallée.

Contacté par AEF, le MESR parle de « mauvaise lecture de la loi » : « Dans le cadre de la politique de site, la loi prévoit plusieurs types de regroupements : la fusion, la Comue ou l’association. Mais dans tous les cas, il doit y avoir un établissement chef de file chargé d’organiser la coordination territoriale. C’est pourquoi le principe de l’association est
plutôt prévu pour des regroupements autour d’une université de grande taille, comme Strasbourg, ou pour de petits établissements relevant d’autres ministères. Dans tous les autres cas, et notamment quand rien ne justifie que l’un des établissements membres joue le rôle de chef de file [2], la meilleure solution est celle de la Comue. » Ainsi, précise-­t-­il, « en Île-de-France, tous les regroupements en construction seront des Comue [3] ». [...]"