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Lettre de la CPU n° 76 - 11 octobre 2011

mardi 11 octobre 2011, par Elie

Pour lire cette lettre sur le site de la CPU.

BUDGET 2012 : Les réformes de l’université en panne ?

Le gouvernement vient de rendre publiques les grandes lignes du projet de loi de finances pour l’enseignement supérieur et la recherche pour 2012.

Les moyens de fonctionnement des universités sont en stagnation, voire en diminution compte tenu des gels de crédits imposés aux établissements : ces crédits ne couvriront ni l’inflation, ni l’augmentation de certaines charges incontournables. De ce fait, la mise en place de l’arrêté Licence, qui vise à faire bénéficier chaque étudiant de premier cycle de 1500 h d’enseignement, risque de s’avérer difficile et parfois impossible, en particulier dans les domaines arts lettres langues et sciences humaines et sociales.
Un transfert insuffisant de la masse salariale et surtout un financement du GVT pas encore obtenu, risquent de contraindre les établissements à geler des postes pour assurer la rémunération de leurs personnels.

C’est, pour la CPU, le moment d’attirer l’attention sur les risques qui pèsent sur les réformes engagées depuis 5 ans.

Le projet de 2007 : mettre l’université française aux standards internationaux

Le constat d’un retard marqué du financement de l’enseignement supérieur et de la recherche en France par rapport aux pays de l’OCDE et les besoins d’une modernisation des universités ont conduit à mettre en place de profondes transformations du système universitaire et de la recherche, tout en engageant des moyens importants pour accompagner ces mutations et amorcer un rattrapage.
Cet engagement de l’Etat devait donner à des universités autonomes les marges de manœuvre leur permettant de mener une politique propre, de dynamiser leur recherche, de poursuivre une politique de ressources humaines mobilisatrice, d’amener 50 % d’une classe d’âge à une qualification supérieure et d’assurer son insertion professionnelle.
Au début de la crise économique de 2008, cet engagement a été renouvelé, reflétant la conviction de l’Etat que l’enseignement supérieur et la recherche sont des atouts essentiels pour un pays confronté à de réelles difficultés économiques et financières.

Un coup d’arrêt en 2011 et 2012

Pour les budgets 2008, 2009 et 2010, le gouvernement a accompagné financièrement cette réforme, en particulier par des mesures d’amélioration de la situation des étudiants, des personnels et des carrières qui étaient nécessaires. Le budget 2011 et, davantage encore, le projet de budget 2012, dans son état actuel, en dehors du financement du 10ème mois de bourse, marquent un coup d’arrêt de cette progression.
Les augmentations de crédits prévues en 2012 pour les universités se limitent à l’accompagnement du passage aux responsabilités et compétences élargies des dernières universités non autonomes, et à l’accompagnement du contrat pour 1/5 des établissements.

Qu’est-ce que cela signifie ? En clair, les moyens des universités sont en stagnation, voire en diminution compte tenu des gels de crédits imposés aux établissements : ils ne couvriront ni l’inflation, ni l’augmentation de certaines charges incontournables (énergie…) ; ils ne pourront en aucun cas permettre d’accompagner la mise en place de l’arrêté Licence et de faire bénéficier chaque étudiant de premier cycle de 1500 h d’enseignement, en particulier dans les domaines arts lettres langues et sciences humaines et sociales.
Quant aux engagements nationaux concernant les emplois (sanctuarisation promise jusqu’en 2012) et les personnels (politique indemnitaire notamment), ils ne pourront être tenus.
En effet, si le principe de sanctuarisation des emplois dans l’enseignement supérieur reste affirmé par l’Etat, le maintien de l’emploi dans les universités est grevé par un transfert insuffisant de la masse salariale et un financement du GVT toujours attendu. Les établissements sont de facto contraints, d’ores et déjà en 2011, de geler des recrutements pour assurer la rémunération de leurs personnels.

Il est nécessaire de poursuivre l’effort engagé pour l’enseignement supérieur et la recherche

L’enseignement supérieur et la recherche ont été ces dernières années en France, au regard de la situation économique et en comparaison avec d’autres pays européens, épargnés par des mesures d’austérité. C’est pour deux raisons, tout aussi importantes pour l’avenir de la France : d’une part, le financement des universités françaises est très en retard sur les autres pays européens, c’est donc un enjeu de compétition internationale ; d’autre part, la solution française à la crise, souhaitée par le Président de la République, affirmée en 2008, renouvelée avec le programme des Investissements d’avenir en 2009, est d’investir dans la recherche et l’enseignement supérieur.

Dans cette perspective, la progression des premières années du quinquennat doit impérativement reprendre. Elle doit concerner à la fois la recherche et l’enseignement supérieur, la recherche publique et la recherche privée, sans jamais sacrifier les moyens annuels nécessaires aux universités autonomes pour poursuivre leur modernisation.

Il s’agit de placer notre système d’enseignement supérieur et de recherche au meilleur niveau de la compétition internationale : c’est un investissement d’avenir.

Les classements internationaux d’université, mode d’emploi

C’est sur le thème des classements internationaux d’université que la CPU a organisé son premier séminaire de l’année universitaire le 15 septembre dernier. Louis Vogel, Président de la CPU, a rappelé en préambule l’importance croissante des classements tant par leur tendance à se multiplier que par la force d’impact de certains d’entre eux sur la société et sur les politiques publiques. Il en est ainsi du classement de Shanghai, sans doute le plus connu et le plus ancien d’entre eux, qui chaque année, à la mi août, depuis 2003, suscite la même succession d’articles de presse alarmistes sur l’état de l’université française. Institué comme instrument de mesure de la qualité de l’enseignement supérieur planétaire, moins par ses concepteurs que par les médias et les pouvoirs publics d’un certain nombre de pays, il a inspiré des réformes structurelles d’ampleur guidées par l’ambition de figurer dans le peloton de tête du classement, sans que l’on s’interroge assez à la fois sur la pertinence et le réalisme de l’objectif visé.

Les classements sont cependant promis à durer. Leur pérennité tient au fait que « les parties prenantes et le grand public les acceptent facilement car ils proposent des informations simples, prêtes à consommer » et que «  les responsables politiques, la société en général, considèrent souvent les classements mondiaux comme des instruments de transparence pour les universités [1] ». La popularité dont jouissent les classements auprès du grand public correspond en effet à une attente d’information et de transparence sur le monde complexe des universités. Pour cette raison, il n’est pas question pour la CPU de se tenir à l’écart d’un phénomène promis à s’inscrire durablement dans le paysage universitaire.

Au delà de ce constat sur lequel tout le monde s’accorde, les classements, qui ne mesurent pas forcément ce qu’ils sont censés mesurer, se révèlent moins transparents que le prétendent leurs concepteurs, recelant nombre de biais et de défauts susceptibles d’offrir une vision faussée et simpliste des performances de l’enseignement supérieur à l’échelle de la planète.

Lors de leurs interventions successives, Jamil Salmi, spécialiste de ces questions auprès de la Banque Mondiale et Jean-Pierre Finance [2], qui a présenté le rapport récemment publié par cet organisme « Les classements mondiaux d’universités et leurs impacts », ont montré que les résultats des classements doivent être en effet abordés avec prudence. S’il n’est pas question de les rejeter dans leur globalité, ne serait-ce que parce qu’ils ont la vertu d’inscrire l’enseignement supérieur dans le débat public et d’obliger les établissements à réfléchir à l’amélioration de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’élaboration d’outils méthodologiques pour analyser les classements peut en permettre une lecture argumentée, critique et distanciée.

Comme le montre le rapport de l’EUA Les classements mondiaux d’universités et leur impact, (qui se veut moins un réquisitoire contre les classements qu’un mode d’emploi), les universités des nations anglophones sont largement favorisées par ces classements parce que les travaux publiés dans d’autres langues sont moins publiés et moins cités. Par ailleurs, un certain mode d’organisation et de production de la recherche est mis en exergue : « les classements mondiaux se réfèrent implicitement au modèle anglo-saxon de l’organisation de la recherche [3] ».

Par ailleurs, les classements mondiaux sont amenés à juger de l’enseignement supérieur sur la base de critères applicables aux meilleures universités de recherche. Ainsi « les classements mondiaux d’université reflètent beaucoup plus précisément la performance de la recherche que la qualité de l’enseignement [4]. » En outre, si les indicateurs qui mesurent la performance de la recherche sont directs, il n’en est pas de même pour ceux concernant l’enseignement qui sont tous indirects.

Les indicateurs bibliométriques utilisés pour évaluer la recherche privilégient les sciences naturelles et la médecine, négligent les sciences sociales et ignorent complètement les sciences humaines. Les citations issues de livres ou de recueil d’articles ne sont pas toujours prises en compte. Par ailleurs, « le degré d’importance des indicateurs est déterminé par le jugement subjectif des producteurs de classements [5] », ce qui fait dire aux rédacteurs du rapport que « ceci explique pourquoi les classements publiés sous forme de palmarès ne peuvent en principe pas être objectifs [6] ». Les évaluations par les pairs se résument à des enquêtes de réputation à partir sur la base d’une liste préétablie et avec un taux de réponses souvent très faible.

L’engouement des pouvoirs publics et des acteurs sociaux pour les classements peut être générateur d’effets indésirables. Au delà des conséquences en termes de politiques publiques mentionnées précédemment, la tentation existe pour les universités de concentrer leurs efforts sur les domaines mesurés par les classements, et ce, au détriment de leurs autres missions.

Des modèles alternatifs sont possibles à travers l’émergence de classements multidimensionnels et multicritères, seuls à même de fournir l’information transparente attendue. C’est que ce que Jean-Richard Cytermann et de Ghislaine Filliatreau, respectivement Président et Directrice de l’Observatoire des Sciences et Techniques ont développé lors la deuxième partie du séminaire. Le projet U-Multirank, initié par la Commission Européenne lors de la Présidence Française de l’Union Européenne en 2008, dont l’étude de faisabilité vient d’être publiée, se situe clairement dans la perspective ouverte par le CHE [7] d’un classement multidimensionnel en rupture avec la logique de palmarès qui préside aux classements les plus promus par les médias. C’est un dispositif articulant deux exercices existants, à savoir le système U-Map développé par le CHEPS [8], qui dégage une typologie des établissements et un classement multicritères type CHE. L’exercice pilote, qui a concerné 150 établissements de 27 pays, a été mené sur deux disciplines : Business et Engineering. Le vrai défi demeure la comparabilité des données. « Il est très difficile de faire un classement international de très bonne qualité, respectant pour chacun des pays toute la richesse des établissements, ne faisant d’impasse sur aucun indicateur, étant capable d’interpréter la comparabilité » a souligné Ghislaine Filliatreau qui a suggèré une solution de type fédéral « où un certain nombre de pays mettent en place des exercices à l’échelon national s’entendent ensemble sur des méthodes communes pour des indicateurs comparables en les ayant faits au niveau national puis font remonter des indicateurs au niveau européen ou international (…) ». Jean-Richard Cytermann a mis l’accent sur le fait que tout cela supposait non seulement un investissement humain et financier conséquent, un effort soutenu de plusieurs années, mais encore une acceptation forte de la communauté, alors que les classements type Shanghai ne requièrent qu’un rôle passif.

Dans sa conclusion du colloque, Nadine Lavignotte, coresponsable du Comité Qualité, Evaluation et Rankings, est revenue sur ce point en appelant de ses voeux une méthode de classement acceptable par toutes les universités sur la base d’une approche méthodologique scientifiquement robuste. Une méthode qui soit susceptible de mettre en exergue les secteurs d’excellence qui existent dans toutes les universités françaises, montrant ainsi que l’excellence n’est pas seulement concentrée dans quelques établissements.

Partenariat Université et ANR

La CPU et l’ANR ont organisé, le 22 septembre 2011 à l’Université Paris Descartes, leur 2ème journée de rencontre, consacrée à « Un partenariat renforcé entre l’Université et l’ANR ». La matinée fut consacrée aux grandes évolutions de l’Agence en 2011, aux Investissements d’Avenir, à l’impact des procédures d’appels d’offres sur la typologie de la recherche financée, ainsi qu’à la création des nouveaux dispositifs de valorisation et aux conséquences sur le programme Emergence. Deux autres grands thèmes furent abordés au cours de l’après-midi, d’une part la gouvernance et la gestion des contrats ANR, d’autre part l’évolution du système national de programmation.

Cette seconde édition de rencontre entre la CPU et l’ANR, qui a confirmé la confiance établie entre les deux acteurs, a vocation à être pérennisée. De la richesse des débats sont nées plusieurs propositions.

La commission recherche & innovation, présidée par M. Axel Kahn, a proposé à Mme Jacqueline Lecourtier, Directrice de l’ANR, de créer un appel à projets destiné à financer des projets à risque, extrêmement innovants, portés par de jeunes scientifiques et intégrés à la stratégie des établissements porteurs associés aux demandes. ACIRE (Appel Concepts Innovants et Recherche Exploratoires) accorderait un financement pour deux ans et laisserait une grande latitude aux lauréats pour conduire leurs travaux. Une évaluation stricte à deux ans conditionnerait tout financement ultérieur.

Par ailleurs, la CPU et l’ANR ont demandé au Ministère et au CGI d’instituer dans les financements au titre des Investissements d’Avenir un système de reversement aux établissements porteurs de type préciput. En effet, la mise en oeuvre des projets retenus, en particulier des Laboratoires d’Excellence, est exigeante pour les établissements porteurs, non seulement en termes de contribution aux financements, mais aussi d’infrastructures et d’équipements indispensables à la conduite des recherches primées. Un tel dispositif permettrait de préserver l’équilibre financier des établissements.

Enfin, ont été rappelés, d’une part l’importance de la contribution des enseignants-chercheurs et des chefs d’établissement à la programmation de l’ANR, d’autre part la définition commune d’une cartographie nationale de la recherche dans le cadre des investissements d’avenir.

L’université dans la bibliothèque et la bibliothèque dans l’université : le pari de l’intégration

Cette année, le colloque annuel des directeurs de bibliothèques universitaires qui s’est tenu à Vannes, les 15,16 et 17 septembre dernier, abordait le rôle de la documentation dans la pédagogie universitaire. Les pratiques en cours dans certains pays comme la Suisse, le Québec l’Allemagne ou l’Espagne montrent que la documentation est mieux intégrée que chez nous dans le dispositif de formation des étudiants, même si certaines expériences, portées par la Plan Réussite en Licence, commencent à porter leurs fruits chez nous.

Les directeurs de bibliothèques universitaires ont manifesté la volonté de sortir du cloisonnement qui est encore le leur et de travailler de façon plus étroite avec les autres acteurs de l’université, notamment avec les enseignants. Le déficit politique des bibliothèques apparaît comme la résultante de leur enfermement technique alors que l’université vit une période de mutation d’ampleur dans le domaine des techniques comme dans celui des institutions.

L’ABDU souhaite se rapprocher notamment de l’enseignement secondaire et du corps des documentalistes que pour remédier à la rupture constatée entre secondaire et supérieur en matière d’acquisitions des techniques documentaires, épousant en cela les préconisations que la CPU a formulées lors de son dernier colloque à Toulouse.

Il existe une attente forte à l’égard de la CPU, représentée à ce colloque par Camille Galap, dans le rôle de grand témoin. L’idée d’un séminaire commun aux deux institutions envisagée lors d’une rencontre avec l’ADBU en juin dernier, a été relancée. L’ADBU devrait, par ailleurs, faire remonter des contributions au débat sur la nouvelle licence, contributions que la CPU relayera auprès du Comité Licence.

Faut-il réformer l’entrée dans les études de santé ?

La réforme des études de santé est l’un des principaux chantiers que traite la CPU, et qui mobilise sa commission des questions de santé, en partenariat avec les deux ministères concernés - enseignement supérieur et santé.

Le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche avait qualifié de « gâchis humain » le taux d’échec très élevé – 80% ! – au concours de fin de première année de médecine et le nombre élevé de « reçus-collés », c’est-à-dire d’étudiants dont le niveau académique est avéré, mais qui ne figurent pas parmi les admis au concours.

Face à ce constat, la première année commune aux études de santé affichait l’objectif ambitieux de :

- réorienter rapidement les étudiants les moins adaptés ;
- rapprocher les quatre filières : médecine, odontologie, sage-femme et pharmacie ;
- améliorer la pédagogie ;
- offrir de nouvelles passerelles entrantes et sortantes en cas d’échec en cours ou en fin de 1ère année commune

L’arrêté du 28 octobre 2009 instaure la PACES, mise en œuvre à la rentrée 2010-2011. Cette 1ère année commune aux études de santé inclut donc les filières de médecine, maïeutique, odontologie et pharmacie. Les dispositions concernant la réorientation des étudiants seront mises en place au plus tard pour la rentrée universitaire 2012-2013.

Afin de proposer une éventuelle réforme de l’entrée dans les études de santé, la CPU va organiser un séminaire, jeudi 20 octobre 2011, de 14h30 à 17h30, à la Maison des Universités.
Avec ce séminaire, la CPU souhaite dresser un bilan de la PACES et alimenter la réflexion, grâce aux témoignages d’intervenants nationaux et internationaux.
La CPU continuera à assurer une veille active sur ce dossier afin d’optimiser la mise en œuvre de cette réforme.

Consulter le programme

Universités et grandes écoles : vers un label « éco-responsables » ?

Loin de constituer deux univers séparés, universités et grandes écoles sont confrontées à des problématiques et défis identiques, et travaillent ensemble. Ainsi, conscientes des relations qu’elles entretiennent avec leur territoire, les universités et les grandes écoles, ont décidé de contribuer aux enjeux nationaux du développement durable en engageant une démarche commune de responsabilité sociétale.

La Conférence des Présidents d’Université (CPU) et son homologue, la Conférence des Grandes Ecoles (CGE) se sont donc réunies afin d’élaborer un référentiel commun d’évaluation, clef de voûte d’un processus d’amélioration continue des actions dites « de développement durable » engagées par les établissements d’enseignement supérieur français, mais également outil d’une labellisation prochaine de ces établissements.

Le référentiel 2012, qui sera finalisé et envoyé aux établissements fin 2011, ainsi que la démarche de labellisation, ont fait l’objet d’une présentation officielle lors d’une assemblée commune CPU CGE le 14 septembre dernier au CNAM, réunissant plus de 150 référents développement durable des établissements membres des deux conférences.

Estimant que les enjeux nationaux liés au développement durable doivent s’enrichir d’expériences et de réflexions internationales, la CPU et la CGE ont décidé de réunir des présidents et experts issus de différents pays européens mais également des Etats-Unis, afin d’échanger avec les chefs d’établissements français sur les enjeux liés aux Eco-campus, à l’adaptation des formations au développement durable et à la responsabilité sociétale des établissements d’enseignement supérieur en Europe. C’est pourquoi les deux conférences organiseront prochainement ensemble un colloque intitulé : « Eco-campus, formations et responsabilité sociétale, Quelles stratégies de transition des établissements d’enseignement supérieur européens ? », Jeudi 19 et vendredi 20 janvier 2012, à Paris (UNESCO).

Programme et inscription

Journée des chargés de com’ : Le chercheur et le communiquant

La CPU organise sa 4ème édition de sa « journée CPU des chargés de com’ » le vendredi 21 octobre 2011. Le thème de cette année est « Le chercheur et le communiquant ».
Au programme de cette journée : propriété intellectuelle et valorisation ; comment attirer le monde socio-économique ; un zoom sur les nouveaux acteurs « les alliances » de recherche ; associer le chercheur et le journaliste, des exemples concrets d’actions de communication innovante alliant la recherche et le grand public.


[1Cf « Les classements mondiaux d’universités et leur impacts » par Andrejs Rauhvargers ; EUA Report on Rankings 2011 ;
Titre original : Global university ranking and their impact juin 2011
Traduction française par Pons Translation Network pour la Conférence des Présidents d’Université (CPU) et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)

[2Président de l’Université Henri Poincaré de Nancy, membre du board de l’EUA et coresponsable du Comité Qualité, Evaluation et Rankings

[3Cf supra

[4Cf idem

[5Cf idem

[6Cf idem

[7Le Centre For Higher Education Development (CHE) est une société à but non lucrative constituée en 1994 par la Fondation Bertesmann et la Conférence des recteurs allemands

[8Center for higher education policy studies (CHEPS) Université de Twente Pays-Bas