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L’académie de Versailles démarrera des masters en alternance à la rentrée prochaine

mercredi 11 mai 2011, par Sylvie

D’après l’AEF (dépêche du 6 mai 2011), le recteur de l’Académie de Versailles, Alain Boissinot annonce la création de Masters en alternance pour la rentrée prochaine. Extraits de son entretien :
« Nous sommes en train d’avancer avec les universités sur le projet de
master en alternance
 », assure Alain Boissinot. Ils pourront accueillir « entre 150 et 200 étudiants pour la préparation des concours du premier degré
et quelques dizaines pour préparer les concours du second degré.
 »

La question de la date du concours, qui intervient plus tard dans l’année du M2 rend l’organisation pratique plus difficile. Le recteur assure «  un démarrage significatif de ces masters en alternance » à la rentrée prochaine avec pour universités « fer de lance » Cergy et Versailles-Saint-Quentin.

Pour mémoire, dans un entretien réalisé par l’AEF le 8 février 2011, Alain Boissinot présentait les premières pistes issues d’un groupe de travail associant les cinq universités de l’académie :

- L’alternance concernerait au moins les deux années de master et peut-être l’année de L3.

- Les contrats proposés aux étudiants seraient des contrats classiques : contrats d’assistant d’éducation pour les étudiants de licence, et de vacataire pour les étudiants de master, avec un maximum de 200 heures par an.

- La charge d’assistant d’éducation puis d’assistant pédagogique serait intégrée au parcours de formation comme un temps de pré-professionnalisation. En master, il leur serait proposé d’intervenir toute l’année en tant que personnel enseignant vacataire en établissement, accompagné par un tuteur, sur un service limité à quelques heures.

- Les contrats pourraient atteindre six heures par semaine en établissement. L’étudiant serait rémunéré en fonction du nombre d’heures qu’il assure selon la même rémunération qu’un assistant d’éducation (9 euros brut de l’heure) ou qu’un vacataire (34,30 euros brut de l’heure).

- Suivant le recteur, les étudiants « ne constitueront pas nécessairement des moyens de remplacement, mais indiscutablement, ils constitueront des moyens d’enseignement complémentaires dont l’académie a besoin dans certaines disciplines. »