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Le collectif Papera présente le nouveau cabinet de Valérie Pecresse (4 avril 2010)

lundi 5 avril 2010, par Laurence

Philippe Gillet, directeur de cabinet au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, quitte sa fonction le 1er avril 2010 au profit d’Olivier Pegazy, ex-directeur adjoint en charge notamment des moyens et de l’évaluation.

D’autre part, il est mis fin, sur sa demande, à compter du 31 mars 2010, aux fonctions de conseillère sociale et vie étudiante, exercées par Mme Carole Moinard appelée à d’autres fonctions.

A noter, en doc joint, une analyse du conflit provoqué par la réforme du statut des enseignants-chercheurs, par David Bonneau, membre du cabinet de Pecresse.

27 personnes dans le cabinet de Valérie Pécresse : il s’agit bien là d’une des équipes ministérielles les plus importantes du gouvernement.

Pierre-Louis Fagniez, Conseiller auprès du ministre, (J.O. 07.07.07)

Né le 6 décembre 1939 à Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques). Agrégé de chirurgie, il est professeur de chirurgie digestive à la Faculté de médecine de Créteil (Paris XII) depuis 1981 et chef du service de chirurgie digestive à l’hôpital Henri-Mondor. Il a été élu au Conseil National des Universités (1982-2003) et assesseur du président de l’université de 1982 à 1996. Il est Membre fondateur de l’Association Universitaire de Recherche en Chirurgie, Président de la Société française de chirurgie digestive (1995-2003), puis Président de la Société nationale française de gastro-entérologie (2004). Il est membre du conseil municipal de Créteil du 19/06/1995 au 18/03/01. Il est également Conseiller Général du canton de Créteil-Nord (Val-de-Marne) depuis 2001 et Député de la première circonscription du Val-de-Marne du 17 juin 2002 à 2007 suite à la démission d’Henri Plagnol, nommé au gouvernement de l’époque. Il a été Rapporteur de la loi relative à la bioéthique (2003-2004) et Rapporteur de l’équilibre général et des recettes du Projet de loi de Finances pour la Sécurité Sociale (2007). Fagniez est également l’auteur du rapport « Cellules souches et choix éthiques » remis au Premier Ministre en juillet 2006 [1] (voir les 8 rapports législatifs et les 2 rapports d’information). Au cours de son mandant de Député, Fagniez n’a posé qu’une seule question inscrite au journal officiel concernant l’ESR (publiée au JO le 03/05/2006 | réponse publiée au JO le : 03/05/2006 page : 2783) au sujet du calendrier d’application de la LOLF.

Pierre-Louis Fagniez a fait l’apologie lors d’une audition de 17 décembre 2008 de l’Agence de biomédecine (ABM). Cette agence créée en 2005 est chargée de délivrer les autorisations et les agréments pour l’assistance médicale à la procréation et la recherche sur l’embryon. Dans son article du 29 janvier dernier, P.-O. Arduin conclue au sujet de l’ABM : "Dans un modèle ultralibéral déconnecté de toute exigence éthique, une instance comme l’Agence de biomédecine serait la structure idoine pour servir de garantie à peu de frais. En la dotant d’un pouvoir décisionnel, voire jurisprudentiel, le politique courrait l’immense danger d’abdiquer sa responsabilité et de ne plus contrôler une instance indépendante de lui. La France peut-elle accepter de laisser la science lui donner un projet ?" La position de Fagniez par rapport à cette agence donne donc à réfléchir quant à sa conception de l’éthique scientifique : ne serait-ce pas plutôt une éthique "politique" qui viendrait s’y substituer ? [2]

Faniez est également auteur d’un rapport non publié sur l’épreuve d’analyse critique d’article aux ECN (épreuves classantes nationales), en avril 2007.

Pierre-Louis Fagniez fut avant même l’élection de Sarkozy, un "sarkozyste averti" puisque capable de défendre les mesures gouvernementales les plus critiquées de sa majorité de droite comme le font actuellement tous les membres du gouvernement actuels. En exemple, sa réponse sur le blog de sa commune de Saint-Maur-des-Fossés : " Que pensez vous des évènements sur le CPE, j’ai personnellement fait grève, car je trouve qu’il y a assez de précarité comme ça dans notre pays !" Pierre-Louis Fagniez : "Le CPE était un des éléments susceptibles d’aider à sortir de la précarité mais notre majorité, trop pressée par le Premier ministre, n’a pas su trouver des explications sereines et claires. Par exemple, très peu de gens savent que le CPE a été voté de façon habituelle et que le 49.3 n’a été utilisé qu’ensuite pour voter le reste de la loi pour l’égalité des chances, qui posait peu de problèmes.". Par conséquent, il n’est pas surprenant qu’à la suite à notre entretien avec Fagniez du 24 février 2009 le communiqué du collectif PAPERA soit intitulé "Le ministère ne connait pas et n’entend pas la précarité de son personnel non titulaire !"

Anecdotique, mais pas tant que ça, la proposition de Fagniez pour rajeunir « la Marseillaise » en mettant en place un concours national auprès des jeunes.

Olivier Pagezy, Directeur du cabinet (JORF n°78), Arrêté du 31 mars 2010 (NOR : ESRB1008959A)

Remplace Philippe Gillet [3]

Annoncé depuis le mois de décembre dernier (Sciences² du 11/12/2009 et site web de l’EPFL, Phillipe Gillet quitte le MESR qu’il avait rejoint en 2007 (J.O. 07.07.07), sur sa demande, à compter du 31 mars 2010 (Arrêté du 30 mars 2010, NOR : ESRB1008424A, JORF n°76 du 31 mars 2010 texte n° 97). Il prend le 1er avril 2010 les fonctions de vice-président pour la formation et la recherche de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) pour des raisons de « changement d’organisation au sein de la vice-présidence pour la formation et la recherche à l’École polytechnique fédérale de Lausanne". La présence de Philippe Gillet à cette vice-présidence permet d’améliorer le rapprochement de l’EPFL avec l’École Normale Lyon puisqu’il a été directeur de l’ENS Lyon Sciences exactes jusqu’en 2007 (fusionnée récemment, au 1er janvier 2010, avec l’ENS Lyon LSH, Lettres et Sciences Humaines).

Né en 1969, il est diplômé de l’IEP de Paris, licencié en droit, ancien élève de l’ENA. De janvier 1993 novembre 1996, il est Inspecteur des Finances au Service de l’Inspection Générale des Finances du ministère des Finances. Il est devenu, en 1996, conseiller technique aux cabinets de Jacques Barrot au ministère du Travail et des Affaires sociales et d’Hervé Gaymard au secrétariat d’État à la Santé. En juillet 1997, il rejoint le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, où il est chef du bureau Asie-Pacifique à la Direction des Relations Économiques Extérieures (DREE). A partir de novembre 1999, il est chargé de mission auprès du PDG du groupe Cegetel, de Vivendi Telecom International et de Vivendi Universal Net, avant de prendre, en mai 2001, le poste de secrétaire général du groupe Cegetel. En mai 2003, il intègre le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en tant que Directeur financier puis il passe directeur du pôle gestion et systèmes d’information du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en 2006 où il succède à Noël Camarcat, appelé à d’autres fonctions. Olivier Pagezy conserve tout de même le poste de directeur financier [4]. Il est également membre du conseil de surveillance du colossal groupe AREVA [5]]. Il est également Président de l’Association préfigurative GIP-DFT Minatec (Groupement d’intérêt public relatif aux dispositifs de fonctionnement technique du pôle d’innovation Minatec) qui est constitué entre le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), l’Institut national polytechnique de Grenoble (INP Grenoble) et la société d’économie mixte locale Minatec Entreprises (SEML Minatec Entreprises) [6].

Il a été auditionné en tant que représentant du CEA pour l’AVIS présenté au nom de la commission des affaires économiques, de l’environnement et du territoire sur le projet de loi de finances pour 2009 (n° 1127), TOME VI, Recherche et Enseignement Supérieur - Grands Organismes de Recherche par M. Pierre LASBORDES [7].

Le 2 mars 2009, Olivier Pagezy est nommé Directeur adjoint du cabinet de Valérie Pécresse au MESR en charge notamment des moyens et de l’évaluation (J.O. 19.02.09). Il succède à Jean-Philippe Donjon de Saint-Martin [8] arrivé à cette fonction en 2007 (J.O. 07.07.07) et démissionnaire au 28 février 2009 (JO n°40 du 17 février 2009 texte n° 58. Ce dernier ayant été nommé Chef du service conseil, Direction générale de la modernisation de l’État, ministère du Budget, des comptes publics, de la réforme de l’état et de la fonction publique.

Thierry Coulhon Directeur adjoint du cabinet (JORF n°0233 du 08/10/2009, texte n° 55)

Succède à Marie-Danièle Campion [9], en charge notamment des questions de vie étudiante et de revalorisation des carrières qui a été nommée Rectrice de l’Académie de Rouen par le Conseil des ministres du 08 avril 2009 en remplacement de Jean-Jacques Pollet [10].
Remplace Dominique MARCHAND [11], inspectrice générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche, nommée précédemment ((J.O. 17.04.09)) et appelée à d’autres fonctions (JORF n°0227, 01/10/2009, texte n° 81).

Né le 9/9/1958 à Vichy (Allier), il est marié et a deux enfants nés le 22/5/1992.

Après un Bac C obtenu avec mention T.B. et félicitations du jury en 1975, il suit des études de mathématiques : Math.Sup. et Math.Spé. M’ au Lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand (1975/76 et 1976/77). Il est admis à l’École Polytechnique en 1977 et y fait son service militaire de 1977 à septembre 78, date où il démissionne.

Il passe alors une Licence et une Maîtrise de mathématiques pures à l’université de Clermont Ferrand II. Il est agrégé de mathématiques en 1981 et obtient un D.E.A. d’Analyse à l’université Paris VI en 1982. Il soutient une thèse de 3e cycle à Paris VI sous la direction de G. Pisier le 15 juin 1984 intitulée "Semi-groupes d’opérateurs et suites de contractions sur les espaces L∞ ou C (K)".

En parallèle à son cursus de mathématiques, il entreprend des études de Philosophie : D.E.U.G. et Licence à l’université de Clermont-Ferrand II ( 1978/79 et 1979/80) ; C2 de Maîtrise à l’université Paris I (1981/82) ; préparation à l’Agrégation comme auditeur libre à l’E.N.S. de Sèvres (1982/83) ; D.E.A. d’Histoire et Philosophie des Sciences à l’université de Paris I (1984/85) avec un mémoire sous la direction de S. Bachelard intitulé “Mathématiques Cartésiennes et mathématiques Pascaliennes”.
Assistant puis maître de conférences de mathématiques, il a été habilité à diriger des recherches par l’université Paris VI le 7/2/1991, puis a été nommé professeur à l’université de Cergy-Pontoise en 1992. Il était président de l’université de Cergy-Pontoise depuis le 1er septembre 2004 (voir sa page de président), et vice-président du bureau de la Conférence des présidents d’université de décembre 2006 à juin 2008. Son CV complet et relativement récent.

Olivier Pagezy, Directeur adjoint du cabinet, en charge notamment des moyens et de l’évaluation (J.O. 19.02.09)

Il est mis fin aux fonctions de directeur adjoint du cabinet de la ministre de M. Olivier Pagezy, inspecteur des finances. Il est nommé directeur du cabinet (JORF n°78 |Arrêté du 31 mars 2010 (NOR : ESRB1008959A) (Cf. ci-dessus)

Fabrice Larché Chef de cabinet (J.O. 07.07.07)

Né en septembre 1966, il est titulaire d’un DEA de sciences politiques et d’un DEA de droit public. Il est chargé d’enseignement à l’Université Paris II, avant d’entrer au cabinet de Jacques Barrot, ministre du travail et des affaires sociales (1995-1997). Il a été Directeur adjoint des laboratoires et des contrôles, puis directeur adjoint de l’administration et des finances à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé de 1998 à 2002.

Chef adjoint du cabinet de Nicole Fontaine ministre délégué à l’industrie de 2002 à 2004 puis chef adjoint du cabinet de Gilles de Robien ministre de l’Équipement et des transports de 2004 à 2005 (Arrêté du 22 avril 2004, NOR : EQUM0400038A). Il suit ce dernier ministre quand celui-ci s’installe rue de Grenelle au Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du gouvernement Dominique de Villepin. Un mois après la nomination de Patrick Gérard à la direction du cabinet (Arrêté du 6 juin 2005, NOR : MENB0501143A), Fabrice Larché le remplace en juin 2005 (Arrêté du 13 juillet 2005, NOR : MENB0501553A) et jusqu’en mars 2007 (Arrêté du 30 mars 2007, JO du 01-04-2007, texte n° 21).

Il est maître de conférences associé à l’Université Paris V.

A lire également : Menaces sur un collège unique (18 nov 2008) sur inventaire.canalblog.com

Fabienne Chol, Chef de cabinet adjoint (J.O. 07.07.07)

Née en 1966, elle est juriste de formation (Université Paris 1 et King’s College - Londres). Elle a passé 12 ans dans le secteur privé (édition, commerce international) avant de rejoindre la Direction des études de l’UMP où elle avait la charge du pôle développement (2003 - 2007). Elle participe avec Philippe Mangeard à la création du Cercle pour l’Optimodalité en Europe (C.O.E.) dans le cadre du Grenelle de l’Environnement. Ce "cercle" regroupe des dirigeants d’entreprise du monde des transports qui vise à l’optimisation des performances techniques, économiques et environnementales des chaînes de transport de marchandises (cf. détails dans la lettre du COE au président Sarkozy en 2007

Jean-Marc Zakhia, Conseiller pour la communication et la presse (J.O. 07.07.07)

Né en 1967, il est diplômé de l’Université Paris IX - Dauphine et d’un DESS d’Économie de l’Université Paris 1. Il a été chargé de l’information économique au service de presse du MEDEF entre 1995 et 2003. Il était Directeur associé au département relations presse et public affairs de l’Agence Euro Rscg C & O, qu’il avait rejoint en 2003. L’Agence Euro RSCG gère une bonne partie de la comm gouvernementale et travaille en étroite relation avec le SIG. Nous ne serions pas étonné que cette agence remporte à nouveau l’appel d’offre "veille d’opinion".

Karen Bornaghi-Patouillet Conseillère technique presse (Relations presse, rédaction des argumentaires) (J.O. 29.10.08) Tél. : 01 55 55 84 32

Née en 1981, diplômée de l’IEP de Paris, titulaire d’un master de Science Politique de l’Université Paris I-Sorbonne, et d’un master de droit communautaire et européen, de l’Université Paris II Panthéon-Assas.
Karen Bornaghi-Patouillet a été chargée de mission « communication et presse » au Cabinet de Claudie Haigneré, Ministre déléguée aux affaires européennes, de mai 2004 à juin 2005. Elle met en place la campagne de communication sur la Constitution européenne et la coordination interministérielle de la celle-ci. Puis de juillet 2005 à avril 2006, elle est juriste au cabinet d’avocats Chevallier, Péricard et associés au sein du secteur affaires européennes du Conseil de la Concurrence où elle assume le suivi des dossiers en examen en lien avec les rapporteurs, la rédaction de notification de griefs et du rapport d’activité annuel 2005. Karen Bornaghi-Patouillet revient à un poste de chargée de mission au pôle « études discours et prospectives » du Cabinet de Xavier Bertrand, Ministre de la Santé et des Solidarités, puis de Philippe Bas également Ministre de la Santé et des Solidarités, de juillet 2006 à mai 2007 pour lequel elle s’occupe de la rédaction des discours, de notes et d’argumentaires mais également des activités de prospective et d’études du Cabinet et de Xavier Bertrand, Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité à partir de mai 2008.

Depuis mars 2008, Karen Bornaghi-Patouillet est également conseillère municipale déléguée à la communication à la Mairie d’Annecy-le-Vieux.

Nathalie Dumas, Attachée de presse (J.O. du 29/10/08)

Succède à Marion Lamure qui est nommée chargée de mission au Sénat. Diplômée de l’Ecole Française des Attachés de Presse, Marion Lamure fut attachée de presse au cabinet de Gérard Larcher, ministre délégué à l’emploi, au travail et à l’insertion professionnelle des jeunes de 2005 à 2007 et qui fait à nouveau appel à elle dans son cabinet de Président du Sénat.
Anciennement attachée de Presse au Cabinet du secrétaire d’État à la Défense et aux Anciens Combattants de Jean-Marie Bockel.

Thierry Coulhon, Conseiller spécial auprès de la ministre (J.O. du 11/09/08)

Il est mis fin aux fonctions de conseiller spécial auprès de la ministre de Thierry COULHON par l’Arrêté du 30/09/2009 (JORF n°0233 du 08/10/2009, texte n° 55 | NOR : ESRB0921351A). Thierry COULHON est nommé en contre partie en qualité de directeur adjoint du cabinet de la ministre à compter du 5 octobre 2009. (Cf. ci-dessus)

Carole Moinard, Conseillère sociale et vie étudiante (JO n°225 du 29/09/2009) Arrêté du 22/09/2009 ; NOR : ESRB0921223A

Fonction résultant de la fusion de celle de conseillère sociale (occupée par Dominique Marchand (du 07/07/2007 17/05/09) [12] et celle de conseillère technique de la vie étudiante assurée par Carole Moinard elle-même (du 07/07/2007 au 15/09/2009)

Née en 1977, elle est diplômée de l’ESSEC (2001) et de l’Institut d’Études Politiques de Paris (2001). Elle a été conseiller technique pour les questions de jeunesse, de vie associative et étudiante et de société au Cabinet de Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre (2002-2005). Consultante à l’OCDE (2005 à2006), elle a dirigé la Fédération des Entreprises de Services à la Personne FESP (2006-2007). Elle est membre du MEDEF, du GPS et du bureau national du Cercle Indépendant Humaniste et Réformateur (CIHR)

Il est mis fin, sur sa demande, à compter du 31 mars 2010, aux fonctions de conseillère sociale et vie étudiante, exercées par Mme Carole Moinard appelée à d’autres fonctions. Arrêté du 31 mars 2010 portant cessation de fonctions au cabinet de la ministre (NOR : ESRB1008805A) | JORF n°77 du 1 avril 2010 texte n° 84. Les nouvelles fonctions de Moinard ne sont pas encore connue… À suivre.

Charline Avenel, Conseillère budgétaire, (J.O. du 12/04/08)

Succède à Maxime Baffert.

Née en 1978, elle est diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris (1999) et ancienne élève de l’École Nationale d’Administration (2004 - Promotion Léopold Sédar Senghor). Elle a été chargée de mission chez Philippe Laurent Consultant (Conseil financier aux collectivités locales) en 2001. Elle était administratrice à la direction du budget du Ministère de l’Économie, des finances et de l’industrie, chargée du suivi du ministère de l’Enseignement supérieur, puis du ministère de l’Intérieur depuis 2004. Déléguée titulaire à la SEDIF syndicat des eaux d’Île de France et conseillère municipale à Charenton. 3 enfants.

David Bonneau, Conseiller pour les relations avec le Parlement, les affaires juridiques et les questions statutaires (nouvelles fonctions au 24/08/09) (J.O. du 07/07/07)

Départ le 06/08/08 et retour le 24/08/09 (arrêté du 30/07/09, NOR : ESRB0917884A, publié au JO n°0178 du 04/08/09 texte n° 78)
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Né en 1977, il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Bordeaux, titulaire d’une maîtrise d’histoire contemporaine (prix Jean Bouvier 2001). Il est administrateur-adjoint de l’Assemblée nationale depuis 2001. Affecté à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, il a notamment collaboré à la mission d’information sur la question du port des signes religieux à l’école avant de prendre en charge les questions de recherche et d’innovation. Il a été étroitement associé à la discussion de la loi de programme pour la recherche du 18 avril 2006.

David Bonneau a rejoint le cabinet de Roger Karoutchi (secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement) comme directeur adjoint (J.O. du 06/08/08). Le 24 août de l’année suivante, il réintègre le cabinet de Pécresse mais avec des fonctions étendues aux relations avec le parlement et aux questions sur les statuts. Un arrangement de Pécresse avec Karoutchi suite à sa victoire aux primaires des régionales de 2010 sur ce dernier ? Bonneau doit être en tout cas un lien entre les deux rien que part sa fonction de relation au parlement proche de celle de Karoutchi.

David Bonneau est l’auteur avec Bruno Bensasson [12] d’un document : "La protestation contre la réforme du statut des enseignants-chercheurs : défense du statut, illustration du statu quo" (mercredi 27 mai 2009) [13]

Pourlire la suite


[1Cellules souches et choix éthiques "Rapport au Premier ministre", Pierre-Louis Fagniez, Ed. La Documentation-Française, Coll. Des rapports officiels, 2006.
Résumé : La loi relative à la bioéthique de 2004 devait être révisée en 2009 : le contexte a-t-il changé depuis ? Faut-il modifier substantiellement la législation actuelle ? Dans son rapport, Pierre-Louis Fagniez s’interroge sur des sujets d’actualité scientifique et politique brûlants pour éclairer, à travers les exemples d’autres pays du monde, la réalité des recherches, la nature des questions éthiques soulevées et la pertinence de notre "droit de la bioéthique". Après un état des lieux des avancées de la recherche sur les cellules souches adultes, embryonnaires et le clonage thérapeutique, il s’interroge sur le bénéfice scientifique de la promotion simultanée de ces trois voies de recherche. Enfin, il éclaire les différentes options législatives en la matière en exposant une analyse comparée des systèmes en vigueur dans les autres pays du monde et du droit international existant. Sur la base de ses constats, l’auteur présente dix recommandations conclusives. Ces propositions sont guidées par le respect du principe de dignité de l’embryon et répondent au vœu unanime de sa protection.

[2L’Agence de BioMédecine (ABM) est apparue dans le paysage sanitaire de notre pays avec le décret d’application du 4 mai 2005. Il y est prévu que le nouvel organisme soit présidé par un directeur général dont la mission est de signer les autorisations et de délivrer les agréments des praticiens dans le champ de l’assistance médicale à la procréation et de la recherche sur l’embryon.(…) Le décret d’État précise que le directeur conduit la politique médicale et scientifique de l’ABM en concertation avec un Conseil d’orientation, sorte d’instance de délibération qui se réunit mensuellement. Celui-ci s’appuie en outre sur un Comité scientifique dont les membres sont nommés par le directeur général, lesquels ont une fonction de conseil et de proposition auprès de lui. Jusqu’ici, l’ABM est placée sous l’autorité directe du ministère de la Santé. Pierre-Louis Fagniez, conseiller auprès du ministère de la Recherche et auteur d’un précédent rapport sur la bioéthique, s’est livré ainsi à une apologie du bilan de l’Agence allant jusqu’à identifier son Conseil d’orientation à un « petit Parlement ». Marc Peschanski, directeur de l’Institut I-Stem de recherche sur l’embryon à Évry, a fait de même en félicitant ses membres pour le rôle qu’ils ont joué comme « écran protecteur des scientifiques vis-à-vis des opposants à la recherche sur l’embryon ». Il demande d’ailleurs à ce que la France exporte ce modèle novateur au sein de l’Union européenne. Est-ce pour que la biomédecine ne soit plus entravée par ceux qui osent encore faire part de leur préoccupation éthique dans l’espace public ? Déclarations qui sonnent comme un aveu particulièrement révélateur de la soumission collective de nos sociétés à la science.
Source : article de P.-O. Arduin du 29 janvier 2009 sur Liberté politique.com

[3Philippe Gillet : JPEG - 103.3 ko Né le 26 janvier 1958 à Strasbourg, il est admis par le biais du second concours (après un DEUG à Strasbourg I) à l’École Normale Supérieure (ENS) de la rue d’Ulm où il suivra un cursus de géologie (1979-1983). En 1981, il est admis au concours du CAPES de biologie et géologie. Il est titulaire d’une Licence, d’une Maîtrise et d’un DEA de Géophysique obtenus dans les Universités de Paris VI et VII, d’une Thèse de 3e cycle spécialité Géophysique Interne et Géochimie consacrée à la déformation et les transitions de phases dans les presses à enclumes de saphir (1983, Paris VII) et d’un Doctorat d’État spécialité Sciences de la Terre sur la formation des montagnes (soutenue le 26 mai 1987 à l’Université de Rennes 1).

Entre 1983 et 1992, Philippe Gillet est successivement assistant puis Professeur en sciences de la terre à l’Université de Rennes 1 où il a ensuite été directeur de l’Institut de Géologie (1989-1991). Puis il devient membre de junior de l’IUF (Institut Universitaire de France) de 1993 à 98. Devenu professeur de géologie à l’École Normale Supérieure de Lyon en 1992, il prend également la direction du Laboratoire de sciences de la Terre (UMR 5570 CNRS) de 1995 à 1999). En 1998, il est nommé à la direction adjointe puis à la direction de l’ENS Lyon de 2003 jusqu’en 2007.
Philippe Gillet est également directeur scientifique du Département des sciences de l’univers du CNRS ainsi que de l’INSU (Institut Nationale des Sciences de l’Univers) de 2000 à 2003, Président de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) entre janvier 2007 et juillet 2008, Président du synchrotron SOLEIL depuis 2006 et Président du PUL (Pôle Universitaire de Lyon). Il a un jour dit être "capable de faire une conférence sur les OGM demain" bien que géologue : Gillet est définitivement pro-OGM.

Quelques distinctions :

* Médaille 1995 pour la recherche d’excellence de l’European Mineralogical Union.
* Docteur Honoris Causa de l’Université de Montréal, 2004.
* Professeur de classe exceptionnelle depuis janvier 2005
* Membre de l’Academia Europaea depuis 2006.
* Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur.

[4Les Échos n° 19743 du 04 Septembre 2006, page 9

[7Avis à lire sur le site de l’Assemblée Nationale

[8Né le 9 juillet 1974, Jean-Philippe de Saint-Martin est diplômé de l’école des Hautes Études Commerciales (1996). Élève de l’École Nationale d’Administration (promotion 1999-2001 « Nelson Mandela »). il nommé à l’Inspection générale des Finances le 21 avril 2001 (NOR : FPPA0100035A) en tant qu’inspecteur adjoint des finances (NOR : ECON0100040D). Il mène au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie plusieurs missions telles que des audits des grands projets d’infrastructures de transports ou de la Caisse autonome nationale de sécurité sociale des mines, des vérifications de la Chambre de Commerce et de d’Industrie de Marseille-Provence et de la Chambre régionale de Commerce et d’Industrie de PACA-Corse, ou des enquêtes sur la rémunération des dirigeants d’établissement publics ou l’exercice de la profession d’agent sportif.

Il a parallèlement enseigné l’économie l’Institut de la gestion publique et du développement économique et a été membre du jury de l’ENA pour l’épreuve de sortie de gestion publique (2005). A partir de l, tout s’accélère pour lui. Le 15 mars 2005, il est promu inspecteurs des finances de 2e classe (NOR : ECON0500024A) et inspecteurs des finances de 1re classe un an et demi après le 17 octobre 2006 (NOR : [ECON0600068A).

Il était Secrétaire général de l’Agence Nationale de la Recherche depuis mars 2005.

[9Marie-Danièle Campion a été nommée par arrêté publié au (J.O. le 07.07.07) JPEG - 2.5 ko Née en 1952, Elle est pharmacienne en 1974 et obtient un CES (Certificat d’Études Spécialisées) de pathologie médicale en 1975, puis un DEA de droit et économie de la santé en 1977 avant de devenir Docteur ès sciences pharmaceutiques en 1981 (Bordeaux II) et Docteur en droit (Paris XI, 1989). Elle débute sa carrière universitaire comme maître de conférence puis de professeur des universités à Lille II. Elle est depuis septembre 2002, Professeur en économie de la santé à la faculté de pharmacie de droit et de santé à l’université Paris V.

Elle a poursuivi ses études alors qu’elle exerce en qualité de pharmacien inspecteur de la santé de 1980 à 92, puis acquière une expérience internationale comme responsable des affaires européennes et internationales au ministère chargé de la santé, direction de la pharmacie et du médicament et comme responsable des affaires européennes et internationales à l’agence du médicament de 1993 à 1994.
Elle était Rectrice de l’académie d’Amiens de 2004 à juin 2007. Elle a été membre du cabinet de la Ministre, Nicole Fontaine, déléguée à l’Industrie (janvier 2003-mars 2004) et directeur scientifique délégué à l’Institut d’études des politiques de santé à partir de juillet 2000. Elle est rapporteur à la cour des comptes depuis janvier 1998 et membre de l’Académie Nationale de Pharmacie.

Elle a coordonné avec Isabelle Durand-Zaleski la rédaction de cinq dossiers pour l’Institut d’Études des Politiques de Santé publiés début 2008 sur Accedit :

* "Les liens santé et cessation d’activité" le 20/03/2008 ;
* "Face à « L’épidémie du diabète », quels changements peut-on attendre de la réforme de l’assurance maladie ?" le 17/03/2008 ;
* "Quelles innovations dans la prise en charge de la dépendance chez les personnes âgées ?" le 19/03/2008 ;
* "Le management des ressources humaines dans les établissements de soins" le 19/03/2008 ;
* "Les politiques de prévention" le 17/03/2008.

[10Sources : EducPros, Chassé-croisé de recteurs, EducPros, 08/04/2009 et Profession politique.info, Le conseil des ministres du 8 avril 2009 du 08/04/2009.

[11Dominique Marchand. Née en 1964, elle est Diplômée de l’Institut Régional d’Administration (1986) de Metz. Après avoir exercé des fonctions de comptable public, elle a été Adjointe au Directeur du budget du Conseil général des Bouches-du-Rhône (1994-1995) puis Secrétaire général de l’Université de la Méditerranée (1995-2001). Elle a été Directrice de l’enseignement supérieur et de la recherche de la Ville de Marseille (2001-2005) et Expert pour le Comité National d’évaluation des établissements d’enseignement supérieur. Nommée Inspectrice générale de l’Administration de l’Éducation nationale et de la recherche de 2005 à 2007.

[12Bruno Bensasson | Membre du conseil scientifique de la Fondation Directeur économie, prix et marchés à la Direction de la stratégie et du développement durable de GDF SUEZ

[13Résumé : La réforme du statut des enseignants-chercheurs, issu d’un décret du 6 juin 1984, a provoqué un mouvement de protestation qui a menacé d’emporter avec lui un ensemble de réformes du monde universitaire mises en œuvre depuis 2007 et qui avaient recueilli une très large approbation, y compris au sein de la communauté scientifique. Cette analyse de ce conflit par David Bonneau est suivie d’une discussion entre l’auteur et Bruno Bensasson. 20 pages, 3 € | Mai 2009 | ISBN 978-2-91761332-0| Téléchargeable en doc jointi