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Motions des sections du CNU contre la réforme de la FDE et les nouveaux concours

jeudi 4 février 2010, par M. Homais

Motion commune des 21e section (histoire ancienne et médiévale) et 22e section (histoire moderne) du CNU, 4 février 2010

Les 21e et 22e sections du CNU tiennent à prendre position sur le processus de mise en place de la « mastérisation » des concours de recrutement des enseignants du primaire et du secondaire. Elles jugent que le dispositif prévu par les ministères ainsi que le calendrier envisagé pour les concours sont parfaitement irréalistes et inapplicables en l’état et conduiraient, s’ils étaient maintenus, à altérer durablement la qualité de la formation, tant disciplinaire que pédagogique, des futurs enseignants. Elles considèrent en outre que l’architecture des nouveaux concours, telle qu’elle a été étrangement conçue, constitue une menace pour l’enseignement supérieur et la recherche en histoire, en histoire de l’art et en archéologie. A vouloir atteindre simultanément dans les deux ans de master quatre objectifs fondamentaux (renforcement de la formation disciplinaire, initiation à la recherche, préparation aux métiers de l’enseignement et stages professionnels), il y a le risque, sinon la certitude, de n’en atteindre aucun. Les 21e et 22e sections apportent par conséquent leur soutien aux universités qui refusent de mettre en place les « maquettes » et les parcours tant qu’il n’y aura pas eu de remise à plat de la réforme des concours.

Paris, le 4 février 2010

Motion de la 8e section du CNU (langues et littératures anciennes), 4 février 2010

La 8e section partage entièrement les préoccupations et les demandes exprimées dans la motion des membres du jury du Capes externe de Lettres classiques. Elle apportera son soutien à toutes les initiatives qui seront prises pour attirer l’attention sur les problèmes soulevés dans ce texte, et prendre la défense de la qualité des concours.

En outre, la 8e section juge indispensable le rétablissement au Capes de Lettres modernes des épreuves de langues ­ et notamment des langues anciennes dans la mesure où il est absurde d’enseigner le français sans être formé aux origines de cette langue.

Par ailleurs, la 8e section rappelle que la nouvelle définition des Masters met en péril l’existence de Masters Recherche, seuls vrais viviers de doctorants. La 8e section dit son attachement à ce que la différenciation entre Masters Recherche et Masters Enseignement n¹intervienne qu’en M2, compte tenu du fait que les formations littéraires ont leurs spécificités, et qu’il n’est dans l’intérêt d’aucune discipline que toutes soient ramenées à un schéma unique.